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== Citationes ==
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== Citations ==
  
« La démocratie sociale prêche un égalitarisme contre nature d'après lequel le fort doit insulter au faible, et le faible haïr le fort. »
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« '''Nous bâtissons l’arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l’air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la Papauté !''' Même si cet optimisme était en défaut et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de le redouter, '''si la démocratie étant devenue irrésistible, c’est le mal, c’est la mort qui devaient l’emporter, et qu’elle ait eu pour fonction historique de fermer l’histoire et de finir le monde''', même en ce cas apocalyptique, il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires. Elle attestera dans la corruption éternelle et universelle, une primauté invincible de l’Ordre et du Bien. Ce qu’il y a de bon et de beau dans l’homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l’aura emporté, tout de même, à sa manière, et, persistant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l’autre. Je dis ''peut-être'', parce que je ne fais pas de métaphysique et m’arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans foi dans la vraie colombe, comme au vrai brin d’olivier, en avant de tous les déluges. »
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— Lettre de prison à [[Pierre Boutang]], février 1951
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« Les démocraties, et spécialement la nôtre, celle de 1789, ont toutes été établies sur un égal mépris du passé charnel et du passé spirituel de l’hérédité et de la tradition. »
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« Mais le sentiment de respectueuse déférence dû aux cendres de nos prédécesseurs dans la  vie n’exclut pas le souci de l’avenir [...]. »
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« La Tradition, c’est ce qui a duré : c’est ce qui a réussi séculairement. »
 
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« Dans la mesure du réel, l’humanité, c’est la nation. »
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« L’unité, chez nous, traditionnelle, reste pour nous le plus nécessaire de tous les biens ; l’unité en France est seule féconde ; pourquoi n’userions-nous pas du “droit de légitime défense” en faveur de notre unité ? »
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« Il y a opposition, contradiction à angle droit entre le marxisme démocratique, égalitaire, international, et la protection de la nation et de la patrie. Mais '''un ''socialisme libéré de l’élément démocratique'' et cosmopolite, peut ''aller'' au Nationalisme comme un gant très bien fait à une belle main.''' »
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« Le Nombre démocratique vise a construire une société formée d'unités égales, qui ne peuvent pas exister. Le Nombre démocratique vise ainsi à détruire la société fondée sur des groupes inégaux seuls capables de vie et qui existent seuls. »
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« À tout élément d’ordre et de prospérité correspond toujours un élément d’hérédité politique. '''Cela se vérifie même en France où notre minimum de stabilité et d’administration, ce qu’on appelle la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires''' : sans eux, tout se serait bien effondré dans la plus grossière anarchie, mais ils présentent cet inconvénient politique de ne rien avoir de français en possédant toute la France et d’être intimement hostiles à tout l’intérêt national qu’ils ont cependant assumé le soin de gérer. »
 
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«[...] même dans les races les mieux douées, Démocratie finit en Médiocratie. »
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« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. '''Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis.''' Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »
 
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|titre=Quand les Français ne s’aimaient pas
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« '''De toutes les libertés humaines, la plus précieuse est l’indépendance de la patrie.''' »
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« '''La République est le régime de la discussion pour la discussion et de la critique pour la critique. Qui cesse de discuter, qui arrête de critiquer, offense les images de la Liberté. La République, c’est le primat de la discussion et de la plus stérile.''' »
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« Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la cité jusqu’aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d’un grand peuple civilisé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n’existerons bientôt plus si nous continuons d’aller de ce train. [...] '''Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin.''' Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie. »
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|titre=L’Hospitalité
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« L’inégalité des valeurs, la diversité des talents sont les complémentaires qui permirent et favorisèrent l’exercice de fonctions de plus en plus riches, de plus en plus puissantes. Cet ordre né de la différence des êtres engendre le succès et le progrès communs. »
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« '''Dreyfus représente pour les naïfs l’incarnation souffrante des chimériques Droits de l’homme ; pour les vendus, il correspond au type réaliste et productif des droits du Juif.''' Tout ce monde fait à l’État une guerre violente, et M. Méline n’y peut riposter que modérément. Il observe toutes les règles du jeu que l’on s’applique à violer contre lui. Ses paroles sont justes, mais faibles. Ses actes sont nuls. Son adversaire agit sans cesse et ose tout. »
 
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|titre=Kiel et Tanger
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« '''Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde.''' »
 
« '''Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde.''' »
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|titre=La Mort ?
 
|titre=La Mort ?
 
|auteur=Charles Maurras
 
|auteur=Charles Maurras
|publication=L'Action française
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|publication=L’Action française
|date=12 octobre 1909
+
|date=12 octobre 1909}}
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« Les libertés ne s’octroient pas. Elles se prennent. Elles ne viennent pas d’en haut, mais d’en bas. L’autorité supérieure les garantit, les reconnaît, les consacre : elle est tout à fait incapable les donner. Elles sont. On les a. »
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|date=20 mai 1908}}
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« [...] l’État s’applique à prolonger une situation qui maintient le crédit de cette Intelligence, derrière laquelle il se dissimule, pour mieux dissimuler cet Argent par lequel il est gouverné. »
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« Une seule réalité énergique importe donc en journalisme : l’Argent, avec l’ensemble des intérêts brutaux qu’il exprime. »
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« L’État-Argent administre, dore et décore l’Intelligence ; mais il la musèle et l’endort. Il peut, s’il le veut, l’empêcher de connaître une vérité politique et, si elle voit cette vérité, de la dire, et, si elle la dit, d’être écoutée et entendue. Comment un pays connaîtrait-il ses besoins, si ceux qui les connaissent peuvent être contraints au silence, au mensonge, ou à l’isolement ? »
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« Par ses subventions, l’État régente ou du moins surveille nos différents corps et compagnies littéraires ou artistiques. Il les relie ainsi à son propre maître, l’Argent. Il tient de la même manière plusieurs des mécanismes par lesquels se publie, se distribue et se propage toute pensée. »
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« '''Heureux donc les peuples modernes qui sont pourvus d’une puissance politique distincte de l’Argent et de l’Opinion !''' »
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« Non seulement l’Intelligence ne fit pas son métier d’éclairer et d’orienter les masses obscures ; elle fit le contraire de son métier, elle les trompa. »
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« [...] c’est cette recherche de la denrée intellectuelle sur un marché économique qui fait le vrai péril de l’Intelligence contemporaine. Péril qui paraît plus pressant quand on observe qu’elle est aussi demandée de plus en plus et répandue de mieux en mieux sur un autre marché : le marché de la politique. »
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« La royauté de Voltaire, celle du monde de l’''Encyclopédie'', ajoutés à cette popularité de Jean-Jacques, établirent très fortement, pour une trentaine ou une quarantaine d’années, la dictature générale de l’Écrit. L’Écrit régna non comme vertueux, ni comme juste, mais précisément comme écrit. Il se fit nommer la Raison. Par gageure, cette raison n’était d’accord ni avec les lois physiques de la réalité, ni avec les lois logiques de la pensée ; contradictoire et irréelle dans tous ses termes, elle déraisonnait et dénaturait les problèmes les mieux posés. Nous aurons à y revenir ; constatons que l’absurde victoire de l’Écrit fut complète. Lorsque l’autorité royale disparut, elle ne céda point, comme on le dit, à la souveraineté du peuple ; le successeur des Bourbons, c’est l’homme de lettres. »
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« ''Mais une race, une nation sont des substances sensiblement immortelles ! Elles disposent d'une réserve inépuisable de pensées, de cœurs et de corps. Une espérance collective ne peut donc pas être domptée. Chaque touffe tranchée reverdit plus forte et plus belle. '''Tout désespoir en politique est une sottise absolue.''''' »
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« ''L’or, divisible à l’infini, est aussi diviseur immense ; nulle patrie n’y résista. Je ne méconnais point l’utilité de la richesse pour l’individu. L’intérêt de l’homme qui pense peut être d’avoir beaucoup d’or, mais l’intérêt de la pensée est de se rattacher à une patrie libre, que pourra seule maintenir l’héréditaire vertu du Sang.'' »
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« ''De l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée.'' »
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« Nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies — où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la papauté ! Même si cet optimisme était en défaut, et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de la redouter, '''la démocratie étant devenue irrésistible, c'est le mal, c'est la mort qui devaient l'emporter, et qu'elle ait eu pour fonction historique de fermer l'histoire et de finir le monde''', même en ce cas "apocalyptique", il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires.
+
« ''Il faut être stupide comme un conservateur ou naïf comme un démocrate pour ne pas sentir quelles forces tendent à dominer la Terre. Les yeux créés pour voir ont déjà reconnu les deux antiques forces matérielles : l’Or, le Sang.'' »
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Elle attestera, dans la corruption universelle, une primauté invincible de l'Ordre et du Bien. Ce qu'il y a de bon et de beau dans l'homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l'aura emporté, tout de même, à sa manière, et, périssant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l'autre. Je dis "peut-être", parce que je ne fais pas de métaphysique et m'arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans "foi" dans la vraie colombe, comme au vrai brin d'olivier, en avant de tous les déluges. »
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« '''La République en France est le règne de l’étranger.''' »
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— Lettre de prison à Pierre Boutang, 26 juin 1953
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« '''Nous devons être intellectuels et violents.''' »
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|titre=Notre antisémitisme
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« '''Il n’est pas une idée née d’un esprit humain qui n’ait fait couler du sang sur la terre.''' »
 
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« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »
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« La neutralité est un mensonge. '''Il n’y a point d’État, sans doctrine d’État.''' »
 
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== Citations sur Charles Maurras ==
« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras Charles Maurras], préface de ''Quand les Français ne s’aimaient pas, Chroniques d’une renaissance (1895-1905)'', ''Cahiers Charles Maurras'', Numéros 41 à 52, 1972
 
  
{{Center|Charles Maurras et Robert Brasillach|[[Charles Maurras]] et Robert Brasillach}}
+
« [[Charles Maurras]], est le grand libérateur de la pensée. C’est lui qui a retiré la pensée de la servitude de l’argent. C’est à lui que nous devrons d’avoir pu sortir de l’ère bourgeoise et ploutocratique. Des catholiques, fils de l’esprit démocratique bourgeois, lui ont reproché ce qu’ils appellent son paganisme. Ne peuvent-ils découvrir ce que la pensée religieuse lui doit ? Quand ils le  verront, ils diront comme Bernard de Vesins : “Chaque matin, je remercie Dieu de nous avoir donné [[Charles Maurras]].”
  
== Textus ==
+
Le XIXe siècle portera le nom bourgeois. Le XXe, s’il est nommé, portera celui de Maurras. Cela signifiera que, aux environs de 1900, Maurras a libéré l’esprit du joug de l’argent. »
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{{Réf Livre
 +
|auteur=[[Georges Valois]]
 +
|titre=La Révolution nationale
 +
|année d'origine=1924
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|éditeur=La Nouvelle Librairie
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*[[La mosquée — Charles Maurras]]
+
== Textes ==
  
== Bibliographia ==
+
*[[La mosquée - Charles Maurras]]
 +
*[[Mes idées politiques - Charles Maurras]]
  
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== Bibliographie ==
 +
 
 +
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[[Category:Auctores]]
 
+
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__NOTOC__
 
__NOTOC__

Version actuelle datée du 12 novembre 2024 à 15:03

Charles Maurras.jpg

Citations

« Nous bâtissons l’arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l’air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté, et, par-delà tous les espaces, la Papauté ! Même si cet optimisme était en défaut et si, comme je ne crois pas tout à fait absurde de le redouter, si la démocratie étant devenue irrésistible, c’est le mal, c’est la mort qui devaient l’emporter, et qu’elle ait eu pour fonction historique de fermer l’histoire et de finir le monde, même en ce cas apocalyptique, il faut que cette arche franco-catholique soit construite face au triomphe du Pire et des pires. Elle attestera dans la corruption éternelle et universelle, une primauté invincible de l’Ordre et du Bien. Ce qu’il y a de bon et de beau dans l’homme ne se sera pas laissé faire. Cette âme du bien l’aura emporté, tout de même, à sa manière, et, persistant dans la perte générale, elle aura fait son salut moral et peut-être l’autre. Je dis peut-être, parce que je ne fais pas de métaphysique et m’arrête au bord du mythe tentateur, mais non sans foi dans la vraie colombe, comme au vrai brin d’olivier, en avant de tous les déluges. »

— Lettre de prison à Pierre Boutang, février 1951

— Charles Maurras, Lettres de prison (8 septembre 1944 — 16 novembre 1952), éd. Flammarion, 1958, p. 225


« Les démocraties, et spécialement la nôtre, celle de 1789, ont toutes été établies sur un égal mépris du passé charnel et du passé spirituel de l’hérédité et de la tradition. »

— Charles Maurras, L’Ordre et le désordre (1948), éd. Éditions Self, 1948, p. 22


« Mais le sentiment de respectueuse déférence dû aux cendres de nos prédécesseurs dans la vie n’exclut pas le souci de l’avenir [...]. »

— Charles Maurras, L’Ordre et le désordre (1948), éd. Éditions Self, 1948, p. 18


« La Tradition, c’est ce qui a duré : c’est ce qui a réussi séculairement. »

— Charles Maurras, L’Ordre et le désordre (1948), éd. Éditions Self, 1948, p. 14


« Dans la mesure du réel, l’humanité, c’est la nation. »

— Charles Maurras, L’Ordre et le désordre (1948), éd. Éditions Self, 1948, p. 11


« L’unité, chez nous, traditionnelle, reste pour nous le plus nécessaire de tous les biens ; l’unité en France est seule féconde ; pourquoi n’userions-nous pas du “droit de légitime défense” en faveur de notre unité ? »

— Charles Maurras, L’Ordre et le désordre (1948), éd. Éditions Self, 1948, p. 2


« Il y a opposition, contradiction à angle droit entre le marxisme démocratique, égalitaire, international, et la protection de la nation et de la patrie. Mais un socialisme libéré de l’élément démocratique et cosmopolite, peut aller au Nationalisme comme un gant très bien fait à une belle main. »

— «  », Charles Maurras, L’Action française, 18 juillet 1933


« À tout élément d’ordre et de prospérité correspond toujours un élément d’hérédité politique. Cela se vérifie même en France où notre minimum de stabilité et d’administration, ce qu’on appelle la continuité républicaine, s’explique par l’hégémonie des quatre États confédérés — juif, protestant, maçon, métèque, — dont trois au moins sont héréditaires : sans eux, tout se serait bien effondré dans la plus grossière anarchie, mais ils présentent cet inconvénient politique de ne rien avoir de français en possédant toute la France et d’être intimement hostiles à tout l’intérêt national qu’ils ont cependant assumé le soin de gérer. »

— Charles Maurras, La Démocratie religieuse (1921), éd. Nouvelles Éditions Latines, 1978, p. 90


« Quand les Français ne s’aimaient pas, ils ne pouvaient rien souffrir qui fût de leur main, ni de la main de leurs ancêtres : livres, tableaux, statues, édifices, philosophie, sciences. Cette ingratitude pour leur patrie était si farouche qu’un étranger a pu dire que leur histoire semblait écrite par leurs propres ennemis. Ni les arts, ni les lettres, ni les idées ne trouvaient grâce, à moins de venir d’autre part. »

— Charles Maurras, Quand les Français ne s’aimaient pas (1916), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1916, Préface, p. 13


« De toutes les libertés humaines, la plus précieuse est l’indépendance de la patrie. »

— «  », Charles Maurras, L’Action française, 11 septembre 1915


« La République est le régime de la discussion pour la discussion et de la critique pour la critique. Qui cesse de discuter, qui arrête de critiquer, offense les images de la Liberté. La République, c’est le primat de la discussion et de la plus stérile. »

— «  », Charles Maurras, L’Action française, 22 novembre 1912


« Il s’agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n’y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la cité jusqu’aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d’un grand peuple civilisé. Avant d’hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n’existerons bientôt plus si nous continuons d’aller de ce train. [...] Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie. »

— « L’Hospitalité », Charles Maurras, L’Action française, 6 juillet 1912


« Dreyfus représente pour les naïfs l’incarnation souffrante des chimériques Droits de l’homme ; pour les vendus, il correspond au type réaliste et productif des droits du Juif. Tout ce monde fait à l’État une guerre violente, et M. Méline n’y peut riposter que modérément. Il observe toutes les règles du jeu que l’on s’applique à violer contre lui. Ses paroles sont justes, mais faibles. Ses actes sont nuls. Son adversaire agit sans cesse et ose tout. »

— Charles Maurras, Kiel et Tanger (1910), éd. Nouvelle Librairie nationale, 1910, p. 


« Qui [...] érige la vie d’un homme en principe supérieur à toute justice et à tout ordre arrête la marche du monde. »

— « La Mort ? », Charles Maurras, L’Action française, 12 octobre 1909


« Les libertés ne s’octroient pas. Elles se prennent. Elles ne viennent pas d’en haut, mais d’en bas. L’autorité supérieure les garantit, les reconnaît, les consacre : elle est tout à fait incapable les donner. Elles sont. On les a. »

— «  », Charles Maurras, L’Action française, 20 mai 1908


« [...] l’État s’applique à prolonger une situation qui maintient le crédit de cette Intelligence, derrière laquelle il se dissimule, pour mieux dissimuler cet Argent par lequel il est gouverné. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 98


« Une seule réalité énergique importe donc en journalisme : l’Argent, avec l’ensemble des intérêts brutaux qu’il exprime. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 95


« L’État-Argent administre, dore et décore l’Intelligence ; mais il la musèle et l’endort. Il peut, s’il le veut, l’empêcher de connaître une vérité politique et, si elle voit cette vérité, de la dire, et, si elle la dit, d’être écoutée et entendue. Comment un pays connaîtrait-il ses besoins, si ceux qui les connaissent peuvent être contraints au silence, au mensonge, ou à l’isolement ? »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 91


« Par ses subventions, l’État régente ou du moins surveille nos différents corps et compagnies littéraires ou artistiques. Il les relie ainsi à son propre maître, l’Argent. Il tient de la même manière plusieurs des mécanismes par lesquels se publie, se distribue et se propage toute pensée. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 90


« Heureux donc les peuples modernes qui sont pourvus d’une puissance politique distincte de l’Argent et de l’Opinion ! »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 89


« Non seulement l’Intelligence ne fit pas son métier d’éclairer et d’orienter les masses obscures ; elle fit le contraire de son métier, elle les trompa. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 81


« [...] c’est cette recherche de la denrée intellectuelle sur un marché économique qui fait le vrai péril de l’Intelligence contemporaine. Péril qui paraît plus pressant quand on observe qu’elle est aussi demandée de plus en plus et répandue de mieux en mieux sur un autre marché : le marché de la politique. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 75


« La royauté de Voltaire, celle du monde de l’Encyclopédie, ajoutés à cette popularité de Jean-Jacques, établirent très fortement, pour une trentaine ou une quarantaine d’années, la dictature générale de l’Écrit. L’Écrit régna non comme vertueux, ni comme juste, mais précisément comme écrit. Il se fit nommer la Raison. Par gageure, cette raison n’était d’accord ni avec les lois physiques de la réalité, ni avec les lois logiques de la pensée ; contradictoire et irréelle dans tous ses termes, elle déraisonnait et dénaturait les problèmes les mieux posés. Nous aurons à y revenir ; constatons que l’absurde victoire de l’Écrit fut complète. Lorsque l’autorité royale disparut, elle ne céda point, comme on le dit, à la souveraineté du peuple ; le successeur des Bourbons, c’est l’homme de lettres. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 26


« Mais une race, une nation sont des substances sensiblement immortelles ! Elles disposent d'une réserve inépuisable de pensées, de cœurs et de corps. Une espérance collective ne peut donc pas être domptée. Chaque touffe tranchée reverdit plus forte et plus belle. Tout désespoir en politique est une sottise absolue. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 17


« L’or, divisible à l’infini, est aussi diviseur immense ; nulle patrie n’y résista. Je ne méconnais point l’utilité de la richesse pour l’individu. L’intérêt de l’homme qui pense peut être d’avoir beaucoup d’or, mais l’intérêt de la pensée est de se rattacher à une patrie libre, que pourra seule maintenir l’héréditaire vertu du Sang. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 16


« De l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 14


« Il faut être stupide comme un conservateur ou naïf comme un démocrate pour ne pas sentir quelles forces tendent à dominer la Terre. Les yeux créés pour voir ont déjà reconnu les deux antiques forces matérielles : l’Or, le Sang. »

— Charles Maurras, L’Avenir de l’intelligence (1905), éd. L’Âge d’Homme, 2002, p. 14


« La République en France est le règne de l’étranger. »

— Charles Maurras, « Si le coup de force est possible » (1905-1908), dans Enquête sur la monarchie (1900-1909), éd. Nouvelle librairie nationale, 1924, Serment de la Ligue d’Action française, janvier 1905, p. 585


« Nous devons être intellectuels et violents. »

— « Notre antisémitisme », Charles Maurras cité par Henri Vaugeois, L’Action française, 15 août 1900


« Il n’est pas une idée née d’un esprit humain qui n’ait fait couler du sang sur la terre. »

— Charles Maurras, La Dentelle du Rempart (1886-1936), éd. Grasset, 1937, p. 183


« La neutralité est un mensonge. Il n’y a point d’État, sans doctrine d’État. »

— Charles Maurras, La Dentelle du Rempart (1886-1936), éd. Grasset, 1937, p. 183
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Citations sur Charles Maurras

« Charles Maurras, est le grand libérateur de la pensée. C’est lui qui a retiré la pensée de la servitude de l’argent. C’est à lui que nous devrons d’avoir pu sortir de l’ère bourgeoise et ploutocratique. Des catholiques, fils de l’esprit démocratique bourgeois, lui ont reproché ce qu’ils appellent son paganisme. Ne peuvent-ils découvrir ce que la pensée religieuse lui doit ? Quand ils le verront, ils diront comme Bernard de Vesins : “Chaque matin, je remercie Dieu de nous avoir donné Charles Maurras.”

Le XIXe siècle portera le nom bourgeois. Le XXe, s’il est nommé, portera celui de Maurras. Cela signifiera que, aux environs de 1900, Maurras a libéré l’esprit du joug de l’argent. »

Georges Valois, La Révolution nationale (1924), éd. La Nouvelle Librairie, 2021, p. 147-148


Textes

Bibliographie

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