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=== [[:Category:Liberalism|Liberalism]] ===
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{{Image|George Orwell|}}
  
« Il est évident que l'âge du libre capitalisme touche à sa fin et qu'un pays après l'autre est en train d'adopter une économie centralisée que l'on peut appeler socialisme ou capitalisme d'État, comme on veut. Dans ce système, la liberté économique de l'individu et dans une large mesure sa liberté tout court - liberté d'agir, de choisir son travail, de circuler - disparaissent. ce n'est que tout récemment que l'on a commencé à entrevoir les implications de ce phénomène. Précédemment on n'avait jamais imaginé que la disparition de la liberté économique pourrait affecter la liberté intellectuelle. On pensait d'ordinaire que le socialisme était une sorte de libéralisme augmenté d'une morale. L'État allait prendre votre vie économique en charge et vous libérerait de la crainte de la pauvreté, du chômage, etc, mais il n'aurait nul besoin de s'immiscer dans votre vie intellectuelle privée. Maintenant la preuve a été faite que ces vues étaient fausses. »
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== Citations ==
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], ''Literature and Totalitarianism'', 1941
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“'''If you want a picture of the future, imagine a boot stamping on a human face — forever.'''
  
=== [[:Category:Truth|Truth]] ===
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— George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
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:« '''Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain... éternellement.''' »
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"Speaking the Truth in times of universal deceit is a revolutionary act."
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“'''The new aristocracy was made up for the most part of bureaucrats, scientists, technicians, trade-union organizers, publicity experts, sociologists, teachers, journalists, and professional politicians.''' These people, whose origins lay in the salaried middle class and the upper grades of the working class, had been shaped and brought together by the barren world of monopoly industry and centralized government.
  
*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell]
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— George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
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:« '''La nouvelle aristocratie était constituée, pour la plus grande part, de bureaucrates, de savants, de techniciens, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de professeurs, de journalistes et de politiciens professionnels.''' Ces gens, qui sortaient de la classe moyenne salariée et des rangs supérieurs de la classe ouvrière, avaient été formés et réunis par le monde stérile du monopole industriel et du gouvernement centralisé. »
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:« En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. »
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“'''Every record has been destroyed or falsified, every book rewritten, every picture has been repainted, every statue and street building has been renamed, every date has been altered. And that process is continuing day by day and minute by minute. History has stopped. Nothing exists except an endless present in which the Party is always right.'''”
  
:*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell]
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— George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
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:« '''Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. Et le processus continue tous les jours, à chaque minute. L’histoire s’est arrêtée. Rien n’existe qu’un présent éternel dans lequel le Parti a toujours raison.''' »
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=== [[:Category:Anti-communism|Anti-communism]] ===
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[...] it was not easy to make a journey by yourself without attracting attention. '''For distances of less than a hundred kilometers it was not necessary to get your passport endorsed''', but sometimes there were patrols hanging about the railway stations, who examined the papers of any Party member they found there and asked awkward questions. However, no patrols had appeared, and on the walk from the station he had made sure by cautious backward glances that he was not being followed.”
  
"So much of left-wing thought is a kind of playing with fire by people who don't even know that fire is hot."
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— George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
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:« '''Il n’était pas facile en outre, de voyager seul sans attirer l’attention. Pour des distances inférieures à une centaine de kilomètres, il n’était pas nécessaire de faire viser son passeport''', mais il y avait parfois des patrouilles qui rôdaient du côté des gares, examinaient les papiers de tous les membres du Parti qu’elles rencontraient, et posaient des questions embarrassantes. Cependant, aucune patrouille n’était apparue et, sorti de la gare, il s’était assuré en chemin, par de prudents regards jetés en arrière, qu’il n’était pas suivi. »
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*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell]
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« '''Le Parti disait de rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. C’était le commandement final et le plus essentiel.''' »
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« Le socialisme n'a pour les ouvriers que mépris et dégoût. »
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« [...] '''les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits.''' »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell]
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« '''Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés.''' »
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=== [[:Category:Politics|Politics]] ===
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“‘'''Don’t you see that the whole aim of Newspeak is to narrow the range of thought? In the end we shall make thoughtcrime literally impossible, because there will be no words in which to express it. Every concept that can ever be needed, will be expressed by exactly one word, with its meaning rigidly defined and all its subsidiary meanings rubbed out and forgotten.''' [...] the process will still be continuing long after you and I are dead. Every year fewer and fewer words, and the range of consciousness always a little smaller. Even now, of course, there’s no reason or excuse for committing thoughtcrime. It’s merely a question of self-discipline, reality-control. But in the end there won’t be any need even for that. The Revolution will be complete when the language is perfect. [...] By 2050 earlier, probably — all real knowledge of Oldspeak will have disappeared. The whole literature of the past will have been destroyed. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron — they’ll exist only in Newspeak versions, not merely changed into something different, but actually changed into something contradictory of what they used to be. Even the literature of the Party will change. Even the slogans will change. How could you have a slogan like ”freedom is slavery” when the concept of freedom has been abolished? [...] In fact there will be no thought, as we understand it now. Orthodoxy means not thinking — not needing to think. Orthodoxy is unconsciousness.’”
  
"Political language and with variations this is true of all political parties, from Conservatives to Anarchists — is designed to make lies sound truthful and murder respectable, and to give an appearance of solidity to pure wind."
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George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
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:« “'''Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées.''' [...] le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. [...] Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l’ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n’existeront plus qu’en versions novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu’ils étaient jusque-là. Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme « La liberté c’est l’esclavage » alors que le concept même de la liberté aura été aboli ? [...] En fait, il n’y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. Orthodoxie signifie non-pensant, qui n’a pas besoin de pensée, l’orthodoxie, c’est l’inconscience.” »
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*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], ''Politics and the English Language'' (1946)
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« '''Jour par jour, et presque minute par minute, le passé était mis à jour.''' »
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"The old civilizations claimed that they were founded on love or justice. Ours is founded upon hatred. In our world there will be no emotions except fear, rage, triumph, and self-abasement. Everything else we shall destroy everything. Already we are breaking down the habits of thought which have survived from before the Revolution. We have cut the links between child and parent, and between man and man, and between man and woman. No one dares trust a wife or a child or a friend any longer. But in the future there will be no wives and no friends. Children will be taken from their mothers at birth, as one takes eggs from a hen. The sex instinct will be eradicated. Procreation will be an annual formality like the renewal of a ration card. We shall abolish the orgasm. Our neurologists are at work upon it now. There will be no loyalty, except loyalty towards the Party. There will be no love, except the love of Big Brother. There will be no laughter, except the laugh of triumph over a defeated enemy. There will be no art, no literature, no science. When we are omnipotent we shall have no more need of science. There will be no distinction between beauty and ugliness. There will be no curiosity, no enjoyment of the process of life. All competing pleasures will be destroyed. But always -- do not forget this, Winston -- always there will be the intoxication of power, constantly increasing and constantly growing subtler. Always, at every moment, there will be the thrill of victory, the sensation of trampling on an enemy who is helpless. '''If you want a picture of the future, imagine a boot stamping on a human face -- for ever'''."
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« Si tous les autres acceptaient le mensonge imposée par le Parti — si tous les rapports racontaient la même chose —, le mensonge passait dans l’histoire et devenait vérité. '''“Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.''' »
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*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984, chapter 3
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<poem>« '''La guerre c’est la paix'''
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'''La liberté c’est l’esclavage'''
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'''L’ignorance c’est la force''' »</poem>
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=== [[:Category:Media|Media]] ===
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« Le diaphragme de Winston s’était contracté. Il ne pouvait voir le visage de Goldstein sans éprouver un pénible mélange d’émotions. '''C’était un mince visage de Juif, largement auréolé de cheveux blancs vaporeux, qui portait une barbiche en forme de bouc, un visage intelligent et pourtant méprisable par quelque chose qui lui était propre''', avec une sorte de sottise sénile dans le long nez mince sur lequel, près de l’extrémité, était perchée une paire de lunettes. »
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|page=25}}
  
« Ils ne se révolteront que lorsqu'ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés. »
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« '''Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé.''' Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu. »
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{{Réf Livre
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|auteur=George Orwell
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|titre=1984
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 +
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 +
|page=13}}
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984
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“'''Even at the best of times it was seldom working, and at present the electric current was cut off during daylight hours. It was part of the economy drive in preparation for Hate Week.'''”
  
« Si tous les autres acceptaient le mensonge imposée par le Parti - si tous les rapports racontaient la même chose -, le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité. "Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé." »
+
— George Orwell, ''Nineteen Eighty-four'' (1949)
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984
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:« '''Actuellement, d’ailleurs, le courant électrique était coupé dans la journée. C’était une des mesures d’économie prises en vue de la Semaine de la Haine.''' »
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:{{Réf Livre
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|auteur=George Orwell
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|page=11}}
  
<poem>"Everything faded into mist. The past was erased, the erasure was forgotten, the lie became truth. Just once in his life he had possessed — after the event: that was what counted — concrete, unmistakable evidence of an act of falsification. He had held it between his fingers for as long as thirty seconds.
+
“'''All animals are equal, but some animals are more equal than others.'''”
  
And if all others accepted the lie which the Party imposed-if all records told the same tale-then the lie passed into history and became truth. 'Who controls the past' ran the Party slogan, 'controls the future: who controls the present controls the past.
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— George Orwell, ''Animal Farm'' (1945)
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:« '''Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres.''' »
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:{{Réf Livre
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|auteur=George Orwell
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|titre=La Ferme des animaux
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|année d'origine=1945
 +
|traducteur=Jean Quéval
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=Folio
 +
|année=1993
 +
|ISBN=9782070375165
 +
|page=144}}
  
Day by day and almost minute by minute the past was brought up to date. In this way every prediction made by the Party could be shown by documentary evidence to have been correct; nor was any item of news, or any expression of opinion, which conflicted with the needs of the moment, ever allowed to remain on record. All history was a palimpsest, scraped clean and reinscribed exactly as often as was necessary."</poem>
+
« '''L’Homme est la seule créature qui consomme sans produire.''' Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. »
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|année=1993
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 +
|page=12}}
  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984
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« Ce qui me terrifie dans les dictatures d’aujourd’hui, c’est qu’elles constituent un phénomène totalement inédit. On ne saurait prévoir leur fin. Dans le passé, chaque tyrannie finissait, un jour ou l’autre, par être renversée, ou du moins combattue, parce que ainsi le voulait la “nature humaine”, éprise comme il se doit, de liberté. Mais rien ne nous garantit que cette “nature humaine” soit immuable. '''Il se pourrait tout autant que l’on parvienne à créer une race d’hommes n’aspirant pas à la liberté''', comme on pourrait créer une race de vaches sans cornes. L’Inquisition a échoué, mais l’Inquisition n’avait pas à sa disposition les moyens qui sont ceux de l’État moderne. La T.S.F., la censure de la presse, l’éducation standardisée et la police secrète ont tout changé. Le conditionnement des masses est une science née au cours des vingt dernière années, et nous ne savons pas encore jusqu’où iront ses progrès. »
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{{Réf Article
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|titre=Recension de Russia under Soviet Rule de N. de Basily
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|auteur=George Orwell
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|publication=New English Weekly
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|date=12 janvier 1939
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|traducteur=Anne Krief, Michel Pétris, Jaime Semprun
 +
|page=}}
  
<poem>"WAR IS PEACE
+
== Bibliographie ==
FREEDOM IS SLAVERY
 
IGNORANCE IS STRENGTH"</poem>
 
  
*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984
+
{{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/1984/&#63;asv&#61;7|https://cdn.kontrekulture.com/wp-content/uploads/20200626231202/1984.png}}
 +
{{Affiliation|https://kontrekulture.com/produit/la-ferme-des-animaux/&#63;asv&#61;7|https://cdn.kontrekulture.com/wp-content/uploads/20230705124058/george-orwell-la-ferme-des-animaux-300x300.png}}
  
:<poem>« LA GUERRE C'EST LA PAIX
+
{{DEFAULTSORT:Orwell, George}}
LA LIBERTÉ C'EST L'ESCLAVAGE
+
[[Category:Auctores]]
L'IGNORANCE C'EST LA FORCE »</poem>
+
{{Footer}}
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], 1984
 
 
 
=== [[:Category:Acculturation|Acculturation]] ===
 
 
 
<poem>« Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliés. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes plus loin de ce résultat, mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n'y a plus, dès maintenant, c'est certain, d'excuse ou de raison au crime par la pensée. C'est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. [...]
 
 
 
Vous est-il jamais arrivé de penser, Winston, qu'en 2050, au plus tard, il n'y aura plus un seul être humain vivant capable de comprendre une conversation comme celle que nous tenons maintenant ? [...]
 
 
 
Vers 2050, plus tôt probablement, toute la connaissance de l'ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n'existeront plus qu'en version novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu'ils étaient jusque-là. Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme La liberté c'est l'esclavage alors que le concept même de liberté aura été aboli ? Le climat total de la pensée sera autre. En fait, il n'y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. »</poem>
 
 
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell Georges Orwell], 1984
 
 
 
=== [[:Category:United Kingdom|United Kingdom]] ===
 
 
 
"England is perhaps the only great country whose intellectuals are ashamed of their own nationality. In left-wing circles it is always felt that there is something slightly disgraceful in being an Englishman and that it is a duty to snigger at every English institution, from horse racing to suet puddings. It is a strange fact, but it is unquestionably true that almost any English intellectual would feel more ashamed of standing to attention during God save the King than of stealing from a poor box."
 
 
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/George_Orwell George Orwell], ''The Lion and the Unicorn'' (1941), Part I : England Your England
 
 
 
[[Category:Liberalism]]
 
[[Category:Truth]]
 
[[Category:Anti-communism]]
 
[[Category:Politics]]
 
[[Category:Media]]
 
[[Category:Acculturation]]
 
[[Category:Freedom thinkers]]
 
[[Category:United Kingdom]]
 

Version actuelle datée du 12 novembre 2024 à 14:48

George Orwell.jpg

Citations

If you want a picture of the future, imagine a boot stamping on a human face — forever.

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain... éternellement. »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 377


The new aristocracy was made up for the most part of bureaucrats, scientists, technicians, trade-union organizers, publicity experts, sociologists, teachers, journalists, and professional politicians. These people, whose origins lay in the salaried middle class and the upper grades of the working class, had been shaped and brought together by the barren world of monopoly industry and centralized government.”

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« La nouvelle aristocratie était constituée, pour la plus grande part, de bureaucrates, de savants, de techniciens, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de professeurs, de journalistes et de politiciens professionnels. Ces gens, qui sortaient de la classe moyenne salariée et des rangs supérieurs de la classe ouvrière, avaient été formés et réunis par le monde stérile du monopole industriel et du gouvernement centralisé. »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 291


Every record has been destroyed or falsified, every book rewritten, every picture has been repainted, every statue and street building has been renamed, every date has been altered. And that process is continuing day by day and minute by minute. History has stopped. Nothing exists except an endless present in which the Party is always right.

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« Tous les documents ont été détruits ou falsifiés, tous les livres récrits, tous les tableaux repeints. Toutes les statues, les rues, les édifices, ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. Et le processus continue tous les jours, à chaque minute. L’histoire s’est arrêtée. Rien n’existe qu’un présent éternel dans lequel le Parti a toujours raison. »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 221


“[...] it was not easy to make a journey by yourself without attracting attention. For distances of less than a hundred kilometers it was not necessary to get your passport endorsed, but sometimes there were patrols hanging about the railway stations, who examined the papers of any Party member they found there and asked awkward questions. However, no patrols had appeared, and on the walk from the station he had made sure by cautious backward glances that he was not being followed.”

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« Il n’était pas facile en outre, de voyager seul sans attirer l’attention. Pour des distances inférieures à une centaine de kilomètres, il n’était pas nécessaire de faire viser son passeport, mais il y avait parfois des patrouilles qui rôdaient du côté des gares, examinaient les papiers de tous les membres du Parti qu’elles rencontraient, et posaient des questions embarrassantes. Cependant, aucune patrouille n’était apparue et, sorti de la gare, il s’était assuré en chemin, par de prudents regards jetés en arrière, qu’il n’était pas suivi. »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 158


« Le Parti disait de rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. C’était le commandement final et le plus essentiel. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 118-119


« [...] les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 106


« Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 105


“‘Don’t you see that the whole aim of Newspeak is to narrow the range of thought? In the end we shall make thoughtcrime literally impossible, because there will be no words in which to express it. Every concept that can ever be needed, will be expressed by exactly one word, with its meaning rigidly defined and all its subsidiary meanings rubbed out and forgotten. [...] the process will still be continuing long after you and I are dead. Every year fewer and fewer words, and the range of consciousness always a little smaller. Even now, of course, there’s no reason or excuse for committing thoughtcrime. It’s merely a question of self-discipline, reality-control. But in the end there won’t be any need even for that. The Revolution will be complete when the language is perfect. [...] By 2050 earlier, probably — all real knowledge of Oldspeak will have disappeared. The whole literature of the past will have been destroyed. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron — they’ll exist only in Newspeak versions, not merely changed into something different, but actually changed into something contradictory of what they used to be. Even the literature of the Party will change. Even the slogans will change. How could you have a slogan like ”freedom is slavery” when the concept of freedom has been abolished? [...] In fact there will be no thought, as we understand it now. Orthodoxy means not thinking — not needing to think. Orthodoxy is unconsciousness.’”

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« “Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. [...] le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. [...] Vers 2050, plus tôt probablement, toute connaissance de l’ancienne langue aura disparu. Toute la littérature du passé aura été détruite. Chaucer, Shakespeare, Milton, Byron n’existeront plus qu’en versions novlangue. Ils ne seront pas changés simplement en quelque chose de différent, ils seront changés en quelque chose qui sera le contraire de ce qu’ils étaient jusque-là. Même la littérature du Parti changera. Même les slogans changeront. Comment pourrait-il y avoir une devise comme « La liberté c’est l’esclavage » alors que le concept même de la liberté aura été aboli ? [...] En fait, il n’y aura pas de pensée telle que nous la comprenons maintenant. Orthodoxie signifie non-pensant, qui n’a pas besoin de pensée, l’orthodoxie, c’est l’inconscience.” »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 79-81


« Jour par jour, et presque minute par minute, le passé était mis à jour. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 62


« Si tous les autres acceptaient le mensonge imposée par le Parti — si tous les rapports racontaient la même chose —, le mensonge passait dans l’histoire et devenait vérité. “Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du Parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé.” »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 54


« La guerre c’est la paix
La liberté c’est l’esclavage
L’ignorance c’est la force »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 30


« Le diaphragme de Winston s’était contracté. Il ne pouvait voir le visage de Goldstein sans éprouver un pénible mélange d’émotions. C’était un mince visage de Juif, largement auréolé de cheveux blancs vaporeux, qui portait une barbiche en forme de bouc, un visage intelligent et pourtant méprisable par quelque chose qui lui était propre, avec une sorte de sottise sénile dans le long nez mince sur lequel, près de l’extrémité, était perchée une paire de lunettes. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 25


« Le télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son émis était entendu et que, sauf dans l’obscurité, tout mouvement était perçu. »

— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 13


Even at the best of times it was seldom working, and at present the electric current was cut off during daylight hours. It was part of the economy drive in preparation for Hate Week.

— George Orwell, Nineteen Eighty-four (1949)

« Actuellement, d’ailleurs, le courant électrique était coupé dans la journée. C’était une des mesures d’économie prises en vue de la Semaine de la Haine. »
— George Orwell, 1984 (1949), trad. Amélie Audiberti, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2001 (ISBN 9782070368228), p. 11


All animals are equal, but some animals are more equal than others.

— George Orwell, Animal Farm (1945)

« Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres. »
— George Orwell, La Ferme des animaux (1945), trad. Jean Quéval, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993 (ISBN 9782070375165), p. 144


« L’Homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus. »

— George Orwell, La Ferme des animaux (1945), trad. Jean Quéval, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993 (ISBN 9782070375165), p. 12


« Ce qui me terrifie dans les dictatures d’aujourd’hui, c’est qu’elles constituent un phénomène totalement inédit. On ne saurait prévoir leur fin. Dans le passé, chaque tyrannie finissait, un jour ou l’autre, par être renversée, ou du moins combattue, parce que ainsi le voulait la “nature humaine”, éprise comme il se doit, de liberté. Mais rien ne nous garantit que cette “nature humaine” soit immuable. Il se pourrait tout autant que l’on parvienne à créer une race d’hommes n’aspirant pas à la liberté, comme on pourrait créer une race de vaches sans cornes. L’Inquisition a échoué, mais l’Inquisition n’avait pas à sa disposition les moyens qui sont ceux de l’État moderne. La T.S.F., la censure de la presse, l’éducation standardisée et la police secrète ont tout changé. Le conditionnement des masses est une science née au cours des vingt dernière années, et nous ne savons pas encore jusqu’où iront ses progrès. »

— « Recension de Russia under Soviet Rule de N. de Basily », George Orwell (trad. Anne Krief, Michel Pétris, Jaime Semprun), New English Weekly, 12 janvier 1939


Bibliographie

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