Différences entre les versions de « Nicolas Gogol »
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+ | — Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XXXII | ||
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+ | — Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XXVI | ||
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+ | — Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XX | ||
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« Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. » | « Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. » | ||
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+ | « Il n’y a plus d’ordre dans l’Ukraine : les polkovniks et les essaouls se disputent entre eux, comme des chiens ; il n’y a plus au-dessus d’eux de chef suprême. Notre noblesse a pris les mœurs polonaises et appris la ruse... vendu son âme et accepté l’union. La juiverie opprime le malheureux peuple. Ô temps ! temps passé ! Qu’êtes-vous devenues, mes années ? » | ||
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+ | |auteur=Nicolas Gogol | ||
+ | |titre=Les Soirées du hameau | ||
+ | |année d'origine=1831-1832 | ||
+ | |traducteur=Henri Chirol | ||
+ | |éditeur=Flammarion | ||
+ | |année=1899 | ||
+ | |page=68}} | ||
== Bibliographie == | == Bibliographie == | ||
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Version actuelle datée du 31 octobre 2024 à 11:03
Citations
« C’est chez nous, plus tôt que dans toute autre terre, que reviendra en honneur la célébration de la Pâque du Christ. »
— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XXXII
« L’Europe est encore plus mal en point que la Russie. La seule différence est qu’en Europe, personne ne s’en rend pleinement compte. [...] Partout en Europe il se mijote aujourd’hui de tels désordres que, lorsqu’ils auront éclaté, aucun moyen humain n’y pourra plus rien faire, et que ces terreurs que vous voyez aujourd’hui en Russie ne seront plus à côté qu’une chose insignifiante. [...] Encore une dizaine d’années et vous verrez que l’Europe viendra à nous pour nous acheter non du chanvre ou du suif, mais de la sagesse, denrée que les marchés européens ne vendnet déjà plus. »
— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XXVI
« Votre monastère, c’est la Russie. Revêtez-vous spirituellement de l’habit noir
du moine, vous mortifiant pour vous-même et non pour la Russie, allez et luttez en
Russie. Elle appelle ses enfants aujourd’hui plus que jamais. Son âme souffre et
l’on entend le cri de sa maladie spirituelle. Mon ami, ou votre cœur est insensible,
ou vous ne savez pas ce qu’est la Russie pour un Russe.
Réveillez-vous ! C’est la Russie qui est votre monastère ! »
— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, Lettre XX
« Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. »
« Ce n’est point [...] sous les régimes monarchiques que se voient réfrénés les généreux élans de l’âme ni méprisés les ouvrages de l’esprit, de la poésie, de l’art. Bien au contraire, seuls les monarques en ont été les protecteurs : les Shakespeare, les Molière se sont épanouis, grâce à leur appui bienveillant, tandis que Dante ne pouvait trouver dans sa patrie républicaine un coin où reposer la tête. Les véritables génies se produisent au moment où les souverains et les États sont dans toute leur puissance, et non pas dans l’abomination des luttes intestines ni de la terreur républicaine, qui jusqu’à présent n’ont donné au monde aucun génie. »
« Il n’y a plus d’ordre dans l’Ukraine : les polkovniks et les essaouls se disputent entre eux, comme des chiens ; il n’y a plus au-dessus d’eux de chef suprême. Notre noblesse a pris les mœurs polonaises et appris la ruse... vendu son âme et accepté l’union. La juiverie opprime le malheureux peuple. Ô temps ! temps passé ! Qu’êtes-vous devenues, mes années ? »
Bibliographie