Différences entre les versions de « Nicolas Berggruen »
(8 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 8 : | Ligne 8 : | ||
« '''Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins''' » | « '''Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins''' » | ||
− | — Nicolas Berggruen, '' | + | — Nicolas Berggruen, ''X'', 24 mai 2017 |
Ligne 20 : | Ligne 20 : | ||
— Nicolas Berggruen, ''Gouverner au XXIe siècle'' (2012) | — Nicolas Berggruen, ''Gouverner au XXIe siècle'' (2012) | ||
− | {{Center|George Soros, Ursula von der Leyen et Nicolas Berggruen|George Soros, Ursula von der Leyen et Nicolas Berggruen}} | + | |
− | {{Center|Nicolas Berggruen et Ruth Bader Ginsburg|Nicolas Berggruen et Ruth Bader Ginsburg}} | + | « En tant qu’« espaces dépolitisés », les institutions délibérantes doivent présenter une certaine opacité afin que leurs décisions soient protégées de la pression populaire et de la « tyrannie de la majorité ». C’est la raison pour laquelle la Cour suprême et la Réserve fédérale américaines ne sont pas des institutions “transparentes”. L’opacité permet une marge de manœuvre, un environnement rendant possibles les délibérations raisonnées, loin du jugement populaire. » |
+ | |||
+ | — Nicolas Berggruen, ''Gouverner au XXIe siècle'' (2012) | ||
+ | |||
+ | |||
+ | « Les difficultés actuelles que rencontre la gouvernance en Occident laissent penser que l’heure est venue pour la démocratie d’évoluer, de mettre en place des institutions contenant des composantes méritocratiques et destinées à contrebalancer la culture politique court-termiste des intérêts particuliers qu’encourage la démocratie électorale. » | ||
+ | |||
+ | — Nicolas Berggruen, ''Gouverner au XXIe siècle'' (2012) | ||
+ | |||
+ | |||
+ | « [...] '''une tentative de méritocratie dépolitisée [...] serait la pierre angulaire de la restauration d’une bonne gouvernance''' » | ||
+ | |||
+ | — Nicolas Berggruen, ''Gouverner au XXIe siècle'' (2012) | ||
+ | |||
+ | |||
+ | {{Center|George Soros, Ursula von der Leyen et Nicolas Berggruen|[[George Soros]], [[Ursula von der Leyen]] et [[Nicolas Berggruen]]}} | ||
+ | {{Center|Nicolas Berggruen et Ruth Bader Ginsburg|[[Nicolas Berggruen]] et Ruth Bader Ginsburg}} | ||
[[Category:Personalitas]] | [[Category:Personalitas]] | ||
{{DEFAULTSORT:Berggruen, Nicolas}} | {{DEFAULTSORT:Berggruen, Nicolas}} | ||
− | {{ | + | {{Footer}} |
Version actuelle datée du 29 octobre 2024 à 14:00
Citations
« Il faut des nouvelles solutions, les référendums eux-mêmes sont très très politisés et la question c’est est-ce qu’on peut trouver de nouvelles formules et nous on a pensé à des assemblées un peu comme des jurys qui peuvent analyser différentes questions, l’idée c’est d’avoir plus de consultations et d’essayer de dépolitiser les questions qui sont résolus surtout par des votes et on trouve que les votes c’est devenu beaucoup beaucoup trop politisé »
— Nicolas Berggruen, France Inter, 11 janvier 2020
« Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins »
— Nicolas Berggruen, X, 24 mai 2017
« [...] ce serait une erreur de “reproduire” à l’échelon européen la crise que traverse la démocratie électorale au niveau national, en sapant l’autorité méritocratique de la Commission, laquelle doit dégager les compromis nécessaires entre la vision inquiète, étriquée et court-termiste des citoyens européens et leurs intérêts communs sur le long terme. »
— Nicolas Berggruen, Gouverner au XXIe siècle (2012)
« La France devra céder davantage de souveraineté et quitter ainsi sa zone de confort historique [...]. »
— Nicolas Berggruen, Gouverner au XXIe siècle (2012)
« En tant qu’« espaces dépolitisés », les institutions délibérantes doivent présenter une certaine opacité afin que leurs décisions soient protégées de la pression populaire et de la « tyrannie de la majorité ». C’est la raison pour laquelle la Cour suprême et la Réserve fédérale américaines ne sont pas des institutions “transparentes”. L’opacité permet une marge de manœuvre, un environnement rendant possibles les délibérations raisonnées, loin du jugement populaire. »
— Nicolas Berggruen, Gouverner au XXIe siècle (2012)
« Les difficultés actuelles que rencontre la gouvernance en Occident laissent penser que l’heure est venue pour la démocratie d’évoluer, de mettre en place des institutions contenant des composantes méritocratiques et destinées à contrebalancer la culture politique court-termiste des intérêts particuliers qu’encourage la démocratie électorale. »
— Nicolas Berggruen, Gouverner au XXIe siècle (2012)
« [...] une tentative de méritocratie dépolitisée [...] serait la pierre angulaire de la restauration d’une bonne gouvernance »
— Nicolas Berggruen, Gouverner au XXIe siècle (2012)