Différences entre les versions de « Nicolas Machiavel »

 
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== Citations ==
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« Les hommes ne savent être ni entièrement bon ni entièrement mauvais. »
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« Néanmoins, quiconque, pour se maintenir, ne veut point marcher dans la route du bien que nous lui avons d’abord indiquée, doit entrer nécessairement dans cette carrière funeste. Mais la plupart des hommes croient pouvoir s’avancer entre ces deux routes, et s’exposent ainsi aux plus grands dangers ; car '''ils ne savent être ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel], ''Pensées''
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« Il faut donc qu’un prince ait grand soin qu’il ne lui sorte jamais de la bouche chose qui ne soit pleine des cinq qualités susdites, et qu’il paraisse, à le voir et l’entendre, toute miséricorde, toute bonne foi, toute droiture, toute humanité, toute religion. Et il n’y a chose plus nécessaire à paraître avoir que cette dernière qualité. Les hommes en général jugent plus par les yeux que par les mains ; car il échoit à chacun de voir, à peu de gens de percevoir. '''Chacun voit ce que tu parais, peu perçoivent ce que tu es''' ; et ce petit nombre ne se hasarde pas à s’opposer à l’opinion d’une foule qui a la majesté de l’État qui la défend ; et dans les actions de tous les hommes, et surtout des princes où il n’y a pas de tribunal à qui recourir, on considère la fin. Qu’un prince, donc, fasse en sorte de vaincre et de maintenir l’Etat : les moyens seront jugés honorables et loués d’un chacun ; car le vulgaire se trouve toujours pris dans les apparences et par l’issue de la chose ; et dans le monde, il n’y a que le vulgaire, et le petit nombre ne compte pas quand la foule a où s’appuyer. Certain prince du temps présent, qu’il n’est pas bon de nommer, ne prêche jamais autre chose que paix et bonne foi, et de l’une et l’autre il est plus grand ennemi ; et l’une et l’autre, s’il l’avait observée, l’aurait plus d’une fois privé ou de sa réputation ou de ses États. »
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« Si tu veux marcher vers le futur retourne toujours à tes racines. »
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« Puis donc qu’'''un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups.''' Ceux qui s’en tiennent simplement au lion n’y entendent rien. Un souverain prudent, par conséquent, ne peut ni ne doit observer sa foi quand une telle observance tournerait contre lui et que sont éteintes les raisons qui le firent promettre. Et si les hommes étaient tous bons, ce précepte ne serait pas bon ; mais comme ils sont méchants et ne te l’observeraient pas à toi, toi non plus tu n’as pas à l’observer avec eux. Et jamais un prince n’a manqué de motifs légitimes pour colorer son manque de foi. De cela l’on pourrait donner une infinité d’exemples modernes, et montrer combien de paix, combien de promesses ont été rendues caduques et vaines par l’infidélité des princes : et celui qui a su mieux user du renard est arrivé à meilleure fin. »
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« Une guerre est juste quand elle est nécessaire. »
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« '''Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre''' ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »
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« On ne doit jamais laisser se produire un désordre pour éviter une guerre ; car on ne l'évite jamais, on la retarde à son désavantage. »
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« Et je ne veux pas qu’on parle de présomption si un homme de basse et infime condition a la hardiesse d’examiner et régler le gouvernement des princes ; car comme ceux qui dessinent les paysages se placent en bas dans la plaine pour observer la nature des montagnes et des lieux élevés, et pour observer celle des lieux bas se placent en haut sur la montagne, de même, '''pour bien connaître la nature des peuples, il faut être prince, et pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel]
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=== [[Politics]] ===
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== Bibliographie ==
  
"Politics have no relation to morals."
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{{Affiliation|https://europa-diffusion.com/fr/philosophie/2715-oeuvres-de-machiavel.html|https://europa-diffusion.com/9362-home_default/oeuvres-de-machiavel.jpg}}
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli], misattributed quote
 
  
"Every one sees what you appear to be, few really know what you are, and those few dare not oppose themselves to the opinion of the many, who have the majesty of the state to defend them; and in the actions of all men, and especially of princes, which it is not prudent to challenge, one judges by the result."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli]
 
 
"A wise ruler ought never to keep faith when by doing so it would be against his interests."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli]
 
 
"Hence it comes about that all armed Prophets have been victorious, and all unarmed Prophets have been destroyed."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli]
 
 
"Men should be either treated generously or destroyed, because they take revenge for slight injuries - for heavy ones they cannot."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli]
 
 
« Le gouvernement devra s’appuyer sur les plus vils des sujets, ceux qui ont quelque chose à se reprocher, car le fait d’avoir un emploi public redorera leur blason, et comme ils sauront qu’ils ne doivent pas cette position à leurs propres mérites, mais uniquement à la faveur discrétionnaire du Prince, ils seront obligés d’être fidèles à celui-ci en toutes circonstances, alors que d’honnêtes gens pourraient se croire fondés à adopter un comportement indépendant. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel], ''Le Prince'', XX
 
 
« Tout l'art du politique est de faire croire. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel]
 
 
« Il est utile, important dans une République, d’avoir des institutions qui fournissent à la masse des citoyens des moyens d’exhaler leur aversion contre un autre citoyen. A défaut de ces moyens autorisés par la loi, on en emploie d’illégaux, qui, sans contredit, produisent des effets bien plus funestes. Que dans ces conditions un individu soit lésé, qu’on commette même à son égard une injustice, l’État n’épreuve que peu ou point de désordre. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel], ''Discorci'', I, VII
 
 
"It is better to be feared than loved, if you cannot be both."
 
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Machiavelli Niccolò Machiavelli]
 
 
=== [[Morality]] ===
 
 
« Un acte de justice et de douceur a souvent plus de pouvoir sur le coeur des hommes que la violence et la barbarie. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel], ''Le Prince''
 
 
« Plusieurs se sont figuré des républiques et des principautés qui n'ont jamais été et qui ne seront jamais. Mais il y a si loin de la manière dont on vit de la manière dont on devrait vivre, que celui qui laisse ce qui se fait pour ce qui devrait se faire, cherche à se perdre plutôt qu'à se conserver. Et par conséquent, il faut qu'un homme qui veut faire profession d'être tout à fait bon, parmi tant d'autres qui ne le sont pas, périsse tôt ou tard. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Machiavel Nicolas Machiavel], ''Le Prince''
 
 
[[Category:Human nature]]
 
[[Category:History]]
 
[[Category:War]]
 
[[Category:Politics]]
 
[[Category:Morality]]
 
[[Category:Politicians]]
 
 
{{DEFAULTSORT:Machiavelli, Niccolò}}
 
{{DEFAULTSORT:Machiavelli, Niccolò}}
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Version actuelle datée du 28 septembre 2024 à 19:26

Nicolas Machiavel.jpg

Citations

« Néanmoins, quiconque, pour se maintenir, ne veut point marcher dans la route du bien que nous lui avons d’abord indiquée, doit entrer nécessairement dans cette carrière funeste. Mais la plupart des hommes croient pouvoir s’avancer entre ces deux routes, et s’exposent ainsi aux plus grands dangers ; car ils ne savent être ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants. »

— Nicolas Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live (1513-1519), trad. Jean Vincent Périès, éd. Charpentier, 1855, partie 1, chap. XXVI, p. 205


« Il faut donc qu’un prince ait grand soin qu’il ne lui sorte jamais de la bouche chose qui ne soit pleine des cinq qualités susdites, et qu’il paraisse, à le voir et l’entendre, toute miséricorde, toute bonne foi, toute droiture, toute humanité, toute religion. Et il n’y a chose plus nécessaire à paraître avoir que cette dernière qualité. Les hommes en général jugent plus par les yeux que par les mains ; car il échoit à chacun de voir, à peu de gens de percevoir. Chacun voit ce que tu parais, peu perçoivent ce que tu es ; et ce petit nombre ne se hasarde pas à s’opposer à l’opinion d’une foule qui a la majesté de l’État qui la défend ; et dans les actions de tous les hommes, et surtout des princes où il n’y a pas de tribunal à qui recourir, on considère la fin. Qu’un prince, donc, fasse en sorte de vaincre et de maintenir l’Etat : les moyens seront jugés honorables et loués d’un chacun ; car le vulgaire se trouve toujours pris dans les apparences et par l’issue de la chose ; et dans le monde, il n’y a que le vulgaire, et le petit nombre ne compte pas quand la foule a où s’appuyer. Certain prince du temps présent, qu’il n’est pas bon de nommer, ne prêche jamais autre chose que paix et bonne foi, et de l’une et l’autre il est plus grand ennemi ; et l’une et l’autre, s’il l’avait observée, l’aurait plus d’une fois privé ou de sa réputation ou de ses États. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 143


« Puis donc qu’un prince est obligé de savoir bien user de la bête, il doit parmi elles prendre le renard et le lion, car le lion ne se défend pas des rets, le renard ne se défend pas des loups. Il faut donc être renard pour connaître les rets et lion pour effrayer les loups. Ceux qui s’en tiennent simplement au lion n’y entendent rien. Un souverain prudent, par conséquent, ne peut ni ne doit observer sa foi quand une telle observance tournerait contre lui et que sont éteintes les raisons qui le firent promettre. Et si les hommes étaient tous bons, ce précepte ne serait pas bon ; mais comme ils sont méchants et ne te l’observeraient pas à toi, toi non plus tu n’as pas à l’observer avec eux. Et jamais un prince n’a manqué de motifs légitimes pour colorer son manque de foi. De cela l’on pourrait donner une infinité d’exemples modernes, et montrer combien de paix, combien de promesses ont été rendues caduques et vaines par l’infidélité des princes : et celui qui a su mieux user du renard est arrivé à meilleure fin. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 141-142


« [...] il est beaucoup plus sûr d’être craint qu’aimé [...]. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 138


« Un prince, donc, ne doit avoir autre objet ni autre pensée, ni prendre aucune chose pour son art, hormis la guerre et les institutions et science de la guerre ; car elle est le seul art qui convienne à qui commande. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 127


« Et je ne veux pas qu’on parle de présomption si un homme de basse et infime condition a la hardiesse d’examiner et régler le gouvernement des princes ; car comme ceux qui dessinent les paysages se placent en bas dans la plaine pour observer la nature des montagnes et des lieux élevés, et pour observer celle des lieux bas se placent en haut sur la montagne, de même, pour bien connaître la nature des peuples, il faut être prince, et pour bien connaître celle des princes, il faut être du peuple. »

— Nicolas Machiavel, Le Prince (1513), trad. Yves Lévy, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992 (ISBN 9782080703170), p. 68
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Bibliographie

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