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− | « '''Rentrer en soi-même et, des heures durant, ne rencontrer personne — voilà ce qu’il faut pouvoir atteindre.''' Être solitaire comme, enfant, on était solitaire quand les adultes allaient et venaient, tressés à des choses qui semblaient importantes et grandes parce que les grands avaient l'air si affairé, et qu'on ne comprenait rien à ce qu'il faisaient. | + | « Le christianisme a pénétré dans les esprits des peuples occidentaux par l’enseignement de la seule Église romaine ; en Russie, il s’est allumé aux lumières de l’Église orthodoxe tout entière. La théologie en Occident prit le caractère d’une abstraction ratiocinante ; dans le monde orthodoxe elle conserva l’intégrité intérieure de l’esprit. » |
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− | Et si un jour on se rend compte que leurs occupations sont mesquines, leurs professions sclérosées, et qu’elles n’ont plus de lien avec la vie, pourquoi alors ne pas continuer, tel un enfant, à les regarder comme une chose étrangère depuis la profondeur du monde propre, depuis la vaste solitude propre qui est par elle-même travail, et grade, et profession ? »
| + | — Ivan Kireïevski, « Du caractère de la culture européenne et de ses rapports avec la culture russe », ''Collection de Moscou'', 1852, trad. François Rouleau |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Rainer Maria Rilke
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− | |titre=Lettres à un jeune poète
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− | |année d'origine=1903
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− | |traducteur=Hans Hartje et Claude Mouchard
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− | |éditeur=Le Livre de Poche
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− | |collection=Littérature & Documents
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− | |année=1991
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− | |ISBN=9782253055396
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− | |page=56}}
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− | « '''Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité !''' »
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− | — Le Roi Pélasgos | + | « S’il reste dans la vie de l’Occident quelques vivantes vérités, plus ou moins épargnées par la destruction générale de toutes les convictions particulières, et bien ! ces vérités ne sont pas européennes, car elles se trouvent en contradiction avec tous les résultats de la civilisation de l’Europe ; — ce sont les restes conservés des principes chrétiens, qui, par conséquent, appartiennent moins à l’Occident qu’à nous-mêmes qui avons reçu le Christianisme dans sa forme la plus pure [...]. » |
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− | {{Réf Livre
| + | — Ivan Kireïevski, « Aperçu sur l’état actuel de la littérature », ''Moscovite'', janvier-mars 1845, trad. François Rouleau |
− | |auteur=Eschyle
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− | |titre de la contribution=Les Suppliantes
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− | |titre=Tragédies complètes
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− | |traducteur=Paul Mazon
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− | |éditeur=Gallimard
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− | |collection=Folio
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− | |année=1982
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− | |ISBN=9782070373642
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− | |page=65}}
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− | « '''L'Islam, ce communisme du désert. [...] Le communisme, cet Islam sans Dieu.''' »
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− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Maurice G. Dantec
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− | |titre=American Black Box
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− | |année d'origine=2006
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− | |éditeur=Albin Michel
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− | |année=2007
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− | |ISBN=9782226170910
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− | |page=279-370}}
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− | « '''La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s'éclairer sans se corrompre.''' » | + | « La couronne de la civilisation européenne a servi de berceau à notre culture, qui est née dans les autres pays terminaient déjà la course de leur déveolppement intellectuel, et nous commençons là où ils se sont arrêtés. Telle une sœur cadette dans une grande famille unie, la Russie est riche de l’expérience des plus âgés avant de faire son entrée dans le monde. » |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Restif de La Bretonne
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− | |titre=Le Pornographe
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− | |année d'origine=1770
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− | |éditeur=J. Nourse/Gosse & Pinet
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− | |année=1770
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− | |page=302}}
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− | « [...] '''ce prétendu amour universel est le manteau de la plus odieuse hypocrisie ? Il ne prétend aimer tous les hommes également que pour se dispenser d'en aimer un seul véritablement. Il déteste l'amour national et patriotique, parce qu'il hait les lois des nations et celle de sa patrie.''' Il déteste jusqu'à l'amour de la famille, et il y substitue l'amour universel, parce qu'il n'aime pas davantage et ses concitoyens et sa famille, qu'il n'aime le Chinois, le Tartare et le Hottentot, ou le barbare qu'il ne verra jamais ; et parce qu'il lui faut pour tous la même indifférence. Il étend ce lien pour annuler sa force et son action. Il se dit citoyen de l'univers, pour cesser d'être citoyen dans sa patrie, ami dans ses sociétés, père et enfant dans sa famille. Il nous dit aimer tout d'un pôle à l'autre, pour n'aimer rien autour de lui. '''Voilà ce que c'est que nos Cosmopolites.''' » | + | — Ivan Kireïevski, « Revue de la littérature russe de l’année 1829 », janvier 1830 |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Augustin Barruel
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− | |titre=Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme
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− | |année d'origine=1792-1798
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− | |éditeur=P. Fauche
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− | |année=1803
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− | |tome=3
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− | |page=128-129}}
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− | « '''Les mêmes qui pleurent le maïs modifié marient l’homme avec l’homme, la femme avec la femme, veulent donner à l’enfant des parents du même sexe, accepter que le fœtus soit créé ici, porté là-bas, nourri ailleurs, qu’il naisse en pipette''' ou qu’il soit introduit dans l’utérus d’une vieille folle qui veut encore sentir son ventre, tout cela n’a pas d’importance. Mais que personne ne touche aux légumes ! »
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− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Pasquin
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− | |titre=Pasquin concentré non sucré
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− | |année d'origine=2011
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− | |éditeur=Éditions de l'Homme Nouveau
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− | |année=2011
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− | |ISBN=9782915988376
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− | |section=Tas de betteraves !
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− | |page=71}}
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− | « Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J'ai d'ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience ; mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. '''Allons chercher l'ennemi : si j'avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi'''. » | + | « L’anarchie, faisant le tour du monde, vint frapper à la salle du festin des puissances ; elle amenait avec elle l’usurpation ou la république, et donnait à choisir aux vieilles monarchies [...]. |
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− | — Harangue prononcée à ses hommes | + | Alors, pour la première fois, l’Europe consentit à ouvrir les yeux, — la Russie lui apparut comme son seul soutien, son seul appui ; il n’y avait qu’elle pour rétablir son équilibre, pour étayer ses fondements, que la propagande révolutionnaire sapait chaque jour [...]. Aujourd’hui l’Europe prend ses passe-ports pour Pétersbourg et Moscou ; Rome et son sublime passé n’ont plus cours ; on va chercher l’avenir sur les bords de la Neva. » |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Henri de la Rochejaquelein cité par Louis-Gabriel Michaud
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− | |titre=Biographie universelle, ancienne et moderne
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− | |année d'origine=1824
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− | |éditeur=Michaud
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− | |année=1967
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− | |tome=38
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− | |section=« Rochejaquelein (Henri de la) »
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− | |page=317-325}}
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− | « '''Notre héritage n'est précédé d'aucun testament.''' »
| + | — Paul de Julvécourt, ''La Balalayka. Chants populaires russes et autres morceaux de poésie'' (1837) |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=René Char
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− | |titre=Fureur et mystère
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− | |année d'origine= 1948
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− | |éditeur=Gallimard
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− | |année=1967
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− | |section=« Feuillets d’Hypnos »
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− | |page=98}}
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− | « '''L'Islam, un des malheurs du monde, un Judaïsme pour les brutes et qui ramasse tout ce qu'Israël imagina de moins spirituel et de plus inhumain, l'Islam est l’égout de la Bible avec des relents d'hérésie chrétienne et le fatras du paganisme arabe, une coulée de boue sur le visage de l'espèce humaine et l'on préfère le néant à ce qu'il nous apporte''' (ou, si l'on veut, le Communisme, lequel ne lui fera pas grâce et lui ressemble trop pour l'épargner longtemps). Un musulman est toujours une brute, au moins par de certains côtés, sa foi l'oblige à l'arrogance, il mêle à la présomption l'humilité qu'il rend démonstrative et ses rigueurs l'attachent à la complaisance la moins sujette à la mesure. Religion — dit Levi-Strauss — religion de corps de garde (le règlement, les revues de détail et pas de femmes, enfin la bougrerie avec un peu de cuistrerie et l'étalage le plus sale de nos besoins les plus grossiers), vivant dans un chaos perpétuel et rétablissant l'ordre à coups de hache, sans foyer, cité ni patrie, niant le monde qu'elle déifie en ne le sachant pas. L'Islam est une foi qui n'apprenant jamais, refuse de comprendre et qui revient de tout en ne s'acheminant à rien, et ses fidèles sont des mules qui tournent dans le cercle, les yeux bandés et n'avançant d'un pas. Ses peuples ? Le fumier de l'avenir, à moins qu'ils ne se rendent communistes et n'aillent baiser le tombeau du Juif Lénine sous les icônes du Juif Marx. »
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− | — Albert Caraco, ''Journal d'une année'' (1957)
| + | « L’Europe elle-même sent profondément son impuissance ; ses meilleurs esprits attendent quelque immense bouleversement de tout le monde civilisé [...]. L’Occident n’aime pas le monde slave, il ne le connaît pas, ne le comprend pas ; sa langue, qui s’est formée de manière originale, lui est étrangère, de même que le système politique russe [...]. » |
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| + | — André Kraïevski, « Pensée sur la Russie », ''L’Invalide russe'', 9 janvier 1837 |
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− | <poem>« '''J’irai jusqu’à détruire des mondes'''
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− | '''Puisque je n’en puis créer aucun'''
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− | Puisqu’ils n’écoutent pas mon appel
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− | Et qu’ils tournent muets par un décret magique »</poem>
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− | — Karl Marx, poésie
| + | « La Russie doit se mettre à la tête de la propagande des idées divines, comme la France est le chef de la propagande des idées sataniques. » |
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| + | — Élim Mestscherski, ''Mémoire d’Élim Mestscherski à son père'', 1831 |
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− | « '''Le néolibéralisme ça n'existe pas !''' Comme les moulins à vent de Don Quichotte, il n'est désigné que pour justifier et motiver une épopée. Mais la doctrine néolibérale n'existe que dans l'esprit de ses ennemis. [...] L'habileté diabolique des hommes de la "gauche moderne", de tous ceux qui s'étaient si constamment et tragiquement trompés, a consisté à faire croire à l'existence d'un ennemi imaginaire : le néolibéralisme. »
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− | — Pascal Salin, ''Le Figaro'', 6 février 2002
| + | « Oui, la mission de la Russie est de ramener à la vraie civilisation cette Europe qui ne sait ce qu’elle doit penser du peuple russe. » |
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| + | — Élim Mestscherski, ''Mémoire d’Élim Mestscherski à son père'', 1831 |
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− | « Mon travail combat la nécessité d'une fonction critique de l'art et cherche à abolir le jugement afin que l'on puisse regarder le monde et l'accepter dans sa globalité. »
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− | — Jeff Koons, à l'occasion de sa rétrospective à Beaubourg au printemps 2015, lors d'un entretien avec Bernard Blistène, commissaire de l'exposition
| + | « Il ne reste plus qu’un peuple, un peuple que sa force matérielle a rendu l’arbitre des destinées du monde politique ; un peuple que les nations d’Occident contemplent avec effroi, en lui demandant d’une voix troublée pourquoi il est là, ce qu’il veut de la vieille Europe ? |
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| + | Antique société européenne, tu l’apprendras. |
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− | « '''L'art contemporain spécule sur la culpabilité de ceux qui n'y comprennent rien ou qui n'ont pas compris qu'il n'y avait rien à comprendre.''' »
| + | Le peuple russe est plus fort encore de sa force morale que de sa force matérielle. En lui sont tous les germes de jeunesse et de longévité ; c’est une forêt primitive que la main de l’homme n’a point profanée. » |
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− | — Jean Baudrillard, « L'art contemporain est-il nul ? », ''Libération'', octobre 1996 | + | — Élim Mestscherski, ''Mémoire d’Élim Mestscherski à son père'', 1831 |
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− | « '''Un cendrier a pour moi autant de valeur que la Piéta de Michel-Ange''' [...] Je veux renouer avec cet art facile, immédiat et amusant que tout le monde comprend. L'esthétique est pour moi un grand facteur discriminant pour les gens. Ils pensent que l'art est au-dessus d'eux, et cela je n'aime pas. » | + | « Au milieu de tous ces troubles qui agitent l’Europe, et de toutes ces doctrines qui ébranlent l’édifice social, il n’y a que la Russie qui reste forte et intacte. |
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− | — Jeff Koons, ''Le Figaro'', 6 octobre 2014
| + | Croyez-moi, Messieurs, c’est un vrai bonheur d’appartenir à ce pays et de jouir de sa protection. » |
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| + | — Nicolas Ier, Discours à Varsovie, 10 octobre 1835 |
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− | « '''[...] il ne peut exister de culture de I'interrogation seule.''' »
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− | — André Malraux, « Un humanisme universel », ''Liberté de l'esprit'', nº 11-12, juin-juillet 1950
| + | « [...] ce rapprochement [avec l’Europe] était nécessaire non pour elle [la Russie], contrairement à ce qu’on pense d’habitude, mais pour l’Europe elle-même. |
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| + | ''Pour surpasser l’Europe, au lieu de s’en rapprocher, la Russie s’en est éloignée'' [...]. » |
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− | "'''It is seldom, that the people gain any thing by revolutions in government; because the new settlement, jealous and insecure, must commonly be supported with more expence and severity than the old''' [...]."
| + | — Mikhaïl Magnitski, « Le destin de la Russie », ''Raduga'', 1833 |
− | {{Réf Livre
| |
− | |langue=en
| |
− | |auteur=David Hume
| |
− | |titre=The History of England
| |
− | |année d'origine=1754-1762
| |
− | |éditeur=Thomas Cadell
| |
− | |année=1778
| |
− | |volume=5
| |
− | |page=520
| |
− | }}
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− | :« Rarement le peuple gagne quelque chose aux révolutions d'un état, parce que le nouveau gouvernement, défiant, incertain, demande presque toujours d'être soutenu avec plus de dépense et de rigueur que l'ancien [...]. »
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− | :{{Réf Livre
| |
− | |auteur=David Hume
| |
− | |titre=Histoire d'Angleterre
| |
− | |année d'origine=1754-1762
| |
− | |traducteur=Vincent Campenon
| |
− | |éditeur=Furne et Cie
| |
− | |année=1839-1840
| |
− | |tome=5
| |
− | |page=408
| |
− | }}
| |
− | :« Il est rare que le peuple gagne quelque chose aux révolutions qui changent la forme des gouvernements, par la raison que le nouvel établissement, nécessairement jaloux et défiant, a besoin, pour se soutenir, de plus de défense et de sévérité que l'ancien. »
| |
− | :{{Réf Livre
| |
− | |auteur=David Hume cité par [[Joseph de Maistre]]
| |
− | |titre de la contribution=Histoire d'Angleterre (1754-1762)
| |
− | |titre=Considérations sur la France
| |
− | |année d'origine=1796
| |
− | |traducteur=Joseph de Maistre
| |
− | |éditeur=Complexe
| |
− | |collection=Historiques
| |
− | |année=2006
| |
− | |ISBN=9782804801137
| |
− | |page=174
| |
− | }}
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− | « Je ne vois pas pourquoi il faudrait protéger les races animales et laisser périr les peuples tels qu’ils ont été façonnés par des milliers d’années de longue patience.
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− | '''La véritable écologie, c’est de sauvegarder les baleines. Mais aussi les Touaregs et les Zoulous, les Basques et les Serbes, les Flamands et les Bretons, les Écossais et les Estoniens.''' » | + | « La philosophie du Christ [...] ne s’afflige pas du fait que la période tatare ait éloigné la Russie de l’Europe. Elle ''s’en réjouit'', car elle voit que ''ses oppresseurs, les Tatars, l’ont sauvée de l’Europe''. |
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− | — Jean Mabire, ''La Torche et le Glaive'' (1994)
| + | [...] le joug tatar et l’éloignement de l’Europe occidentale ont peut-être été de grands bienfaits pour la Russie, car ils ont conservé chez elle la pureté de la foi chrétienne. » |
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− | {{Center|Jean Mabire|}}
| + | — Mikhaïl Magnitski, « Le destin de la Russie », ''Raduga'', 1833 |
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− | « '''La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle hautement révolutionnaire.'''
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− | Là où elle est arrivée au pouvoir, la bourgeoisie a détruit tous les rapports féodaux, patriarcaux, idylliques. Elle a impitoyablement déchiré la variété bariolée des liens féodaux qui unissaient l'homme à ses supérieurs naturels et n'a laissé subsister d'autre lien entre l'homme et l'homme que l'intérêt tout nu, le dur "paiement comptant". '''Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de l'exaltation religieuse''', de l'enthousiasme chevaleresque, de la mélancolie sentimentale des petits-bourgeois. »
| + | « [...] ce même esprit, qui de nos jours, tenant en ses mains les traités philosophiques et les chartes constitutionnelles, a établi son trône en Occident et veut être l’égal du Seigneur. [...] À bas les trônes, à bas les autels, vive la mort et l’enfer ! vocifère-t-on déjà dans plusieurs pays de l’Europe. Le prince des ténèbres lui-même s’approche visiblement de nous ; le rideau qui le cache devient de plus en plus ténu, et bientôt, sans doute, tombera tout à fait. Cet assaut, le dernier peut-être qu’il mène contre nous, est le plus terrible, car c’est un assaut spirituel. [...] '''Heureuse serait la Russie si on pouvait la protéger de l’Europe''' [...]. » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Karl Marx et Friedrich Engels
| |
− | |titre=Manifeste du Parti communiste
| |
− | |année d'origine=1848
| |
− | |traducteur=Émile Bottigelli
| |
− | |éditeur=Flammarion
| |
− | |collection=Garnier Flammarion
| |
− | |année=1998
| |
− | |ISBN=9782080710024
| |
− | |page=71
| |
− | }}
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− | « '''''Chaque geste que vous ferez vers une Europe unifiée protégera un peu plus le trésor du monde.'''''
| + | — Mikhaïl Magnitski, Projet de censure, 1820, trad. Michel Niqueux |
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− | ''Taxez-moi de romantisme. Qu’importe ! Pour moi le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C’est le romancero du Cid ou le visage hugolien de "l’enfant grec". C’est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schœnbrunn, l’Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l’Europe mutilée. '''Pour ces pierres, ces aigles et ces croix ; pour la mémoire de l’héroïsme et du génie de nos pères ; pour notre terre menacée d’esclavage et le souvenir d’un plus grand passé, lecteurs, la lutte ne sera jamais vaine.''' Frêle Geneviève de Paris, patronne de l’Europe, seule contre les hordes mongoles de l'Est, tu symbolises notre esprit de résistance. Et toi, Alexandre, vainqueur blond au visage de dieu, Macédonien aux dix milles fidèles, toi qui conquis le monde oriental avec ta foi et ton épée, dressé contre le destin et l’Histoire, tu symboliseras peut-être un jour le triomphe de l’''Europe impériale. »
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− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jean de Brem
| |
− | |titre=Le Testament d'un Européen
| |
− | |année d'origine= posthume, 1964
| |
− | |éditeur=La Table ronde
| |
− | |tome=I
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− | |section=Introduction à l'histoire de l'Europe
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− | |année=1964
| |
− | |page=16}}
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− | « ''Je sens peser sur mes épaules misérables le poids démesuré du plus glorieux des héritages. A moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. '''Chacun de nous est le dernier des Européens'''. Je suis le prince débile issu d’une lignée de colosses et qui va peut-être clore une race. Je mourrai sans postérité, stérilisé par l’atome ou égorgé par un fanatique. Et mes frères auront le même sort. Des géants nous précèdent, des héros et des savants, des explorateurs de la terre et des explorateurs de l’âme, des César et des Antoine, des monarques et des capitaines, des silhouettes sévères en robe de bure, de belles courtisanes ou des brutes implacables. Tout un cortège de grandes figures, resplendissantes de splendeur et de puissance, se déroule à nos yeux, immense fardeau pour nos contemporains dérisoires. Voici que s’amassent à l’Orient les nuages sinistres de la ruée païenne et barbare. Je vais mourir. Je meurs. Et la race Europe avec moi. Avec nous. Je ne laisserai rien. Depuis cinquante ans j’ai dispersé l’héritage. Et laissé le royaume du ciel en friche. Je n’aurai pas d’héritiers dans ce monde hostile et chaotique. Je ne puis laisser qu’un message : l’histoire, la très belle histoire d’une civilisation mortelle, qui se croyait invincible. Une civilisation pour laquelle des milliards d’hommes ont lutté et vaincu pendant trente siècles. Personne ne sera là pour me lire. Qu’importe. Voici comme un dernier cri de rage et d’amertume : le Testament d'un Européen.'' » | + | « Nous sommes devenus citoyens du monde en cessant d’être, sous bien des rapports, des citoyens russes. C’est la faute à Pierre [...]. » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jean de Brem
| |
− | |titre=Le Testament d'un Européen
| |
− | |année d'origine= posthume, 1964
| |
− | |éditeur=La Table ronde
| |
− | |tome=I
| |
− | |section=Avant-Propos
| |
− | |année=1964
| |
− | |page=7-8}}
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− | | |
− | « '''S’il est vrai, comme nous l’avons observé pour la droite orléaniste et le bonapartisme, que la droite est en général formée de traditions de gauche qui sont passées à droite, le moment ne serait pas venu en 1954 ou plus tard, d’enregistrer le passage à droite de nouvelles tendances ?''' »
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− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jules Monnerot
| |
− | |titre=Inquisitions
| |
− | |année d'origine= 1974
| |
− | |éditeur=José Corti
| |
− | |année=1974
| |
− | |section=La droite, la gauche et la logique de monsieur Rémond
| |
− | |page=51}}
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− | « Il semblerait que je me sois rendu coupable d'une grande faute envers les travailleurs de Russie. Nous sommes révolutionnaires d'une manière véritablement effrayante, '''mais il n'existe pas, je le sais à présent, de nouveauté absolue, vierge de tout élément du passé ; on ne peut pas éradiquer l'ancien d'un simple claquement de doigts.''' »
| + | — Nikolaï Karamzine, ''Mémoire sur la Russie ancienne et moderne sous les rapports politique et social'' (1811), trad. Michel Niqueux |
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− | — Lénine, mourant, fin 1923 ou janvier 1924, citation tirée du documentaire « Lénine, la fin du mythe » réalisé en 2012 par Ulrich H. Kasten et Hans-Dieter Schutt
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| + | <poem>«Словно молоты громовые |
| + | Или воды гневных морей, |
| + | Золотое сердце России |
| + | Мерно бьется в груди моей.»</poem> |
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− | « '''Un jour, le gauchisme s’en prendra, dans son désir d’effacer les structures, aux espèces et le malentendu au sujet de la protection de la nature sera éclairci.''' » | + | — {{ru}}Николай Гумилёв, «Наступление» (1914) |
− | {{Réf Article | + | :<poem>« Comme les pilons du tonnerre |
− | |titre=Vertu de l'isolation
| + | Ou les eaux des mers démontées, |
− | |auteur=Robert Hainard
| + | Le cœur en or de la Russie |
− | |publication=CoÉvolution
| + | Bat lentement dans ma poitrine. »</poem> |
− | |numéro=8-9
| + | :— {{fr}}Nikolaï Goumilev, « Offensive » (1914) |
− | |date=printemps-été 1982
| |
− | |page=21-23
| |
− | }} | |
| | | |
− | '''L'art contemporain est une « vidange généralisée des valeurs. »'''
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jean Clair
| |
− | |titre=De Immundo
| |
− | |année d'origine= 2004
| |
− | |éditeur=Galilée
| |
− | |année=2004
| |
− | |page=40}}
| |
| | | |
− | « Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût. »
| + | « Alors que la conquête des Amériques se fera contre les autochtones et souvent au prix de leur disparition, l’expansion russe ne cause pas les mêmes ravages démographiques. Les recherches contemporaines estiment le plus souvent qu’à l’aube du XVIIe siècle le nombre d’autochtones devait être proche de trois cent mille dans cette partie du monde. En 1900, ils sont huit cent mille à être recensés dans la Sibérie des tsars, alors que durant la même période le nombre d’Indiens d’Amérique du Nord est passé de trois millions à trois cent mille. » |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Jean Clair | + | |auteur=Éric Hoesli |
− | |titre=De Immundo | + | |titre=L’épopée sibérienne |
− | |année d'origine= 2004 | + | |année d'origine=2018 |
− | |éditeur=Galilée | + | |éditeur=Les Éditions des Syrtes/Éditions Paulsen |
− | |année=2004 | + | |année=2018 |
− | |section=« Présentation »
| |
| |page=}} | | |page=}} |
| | | |
− | « '''Or l'Église autant que l'État ne semblent plus agir que mus par la haine de la Beauté.''' » | + | « La Russie garde encore la grande ressource, la grande force des âges passés, l’unité des sentimens, l’unanimité des âmes et des volontés. Le peuple le plus nombreux de la chrétienté en est le moins divisé ; en ce sens on peut dire que le vaste empire russe possède encore aujourd’hui une force morale supérieure à sa force matérielle. » |
− | {{Réf Livre | + | {{Réf Article |
− | |auteur=Jean Clair | + | |titre=La Russie et les Russes |
− | |titre=L’Hiver de la culture | + | |auteur=Anatole Leroy-Beaulieu |
− | |année d'origine= 2011 | + | |publication=Revue des Deux Mondes |
− | |éditeur=Flammarion | + | |date=mai 1877 |
− | |année=2011 | + | |tome=21 |
− | |page=}} | + | |page=751}} |
| | | |
− | « '''Aujourd'hui, les politiques, qui ont la charge disent-ils de "faire l'Europe", ne semblent chez eux nulle part.''' Souvent peu cultivés, peu lettrés, indifférents à ce que fut ce passé, soucieux plutôt d'en effacer la trace, acharnés à dénier un héritage qui leur paraît être un fardeau, ils sont les inventeurs à Bruxelles et à Strasbourg d'une nouvelle Babel, bruissante des milliers de traducteurs que leurs discours supposent. Mais celle-ci, privée d'espoir, est plus proche du cône imaginé par Dante, qui s'enfonçait dans la Terre au fond duquel Lucifer s'ennuie, que de l'édifice orgueilleux dépeint par Bruegel et quelques autres qui, du moins, s'élevait vers les cieux, et vers Dieu. » | + | « La plus sûre caractérisation de la tradition philosophique européenne est qu’elle consiste en une série de notes au bas des pages de Platon. » |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Jean Clair | + | |auteur=Alfred North Whitehead |
− | |titre=Lait noir de l'aube | + | |titre=Procès et réalité |
− | |année d'origine= 2007 | + | |année d'origine=1929 |
| + | |traducteur=Daniel Charles, Maurice Élie, Michel Fuchs, Jean-Luc Gautero, Dominique Janicaud, Robert Sasso, Arnaud Villani |
| |éditeur=Gallimard | | |éditeur=Gallimard |
− | |année=2007 | + | |année=1995 |
− | |section=« Printemps, La Chine », novembre 2006
| + | |page=63}} |
− | |page=}} | |
| | | |
− | « [...] vient le moment où des nations autres, des religions, des croyances, des langues différentes, plus vigoureuses, plus sûres d'elles-mêmes, font la vidange et prennent la place. Soutiers, boueux, balayeurs, hommes des peine et femmes de ménage, tous chargés du soin des vieilles sociétés d'Occident, déposeront bientôt le corps affaibli dont ils ont la charge. Un pays qui n'est plus conscient ni fier de ses propres idéaux finit seulement par appeler pluralisme ou tolérance ce qui n'est qu'impuissance. » | + | « Est-ce que notre État, notre pays existe encore ? » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jean Clair
| |
− | |titre=Journal atrabilaire
| |
− | |année d'origine= 2006
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=L’Un et l’Autre
| |
− | |année=2006
| |
− | |page=}}
| |
| | | |
− | From a "purely race-biological standpoint," it was a shame to have the two best "German peoples" of the world at war with each other while all the "nonwhite, black, yellow, Jewish and mixed races" stood by, rubbing their hands with glee.
| + | — Marie-France Garaud, « Ce soir (ou jamais !) », ''France 2'', 20 mai 2016 |
| | | |
− | — Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l'Allemagne
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |langue=en
| |
− | |auteur=Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt
| |
− | |titre=Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology
| |
− | |éditeur=University of Chicago Press
| |
− | |année=2005
| |
− | |ISBN=9780226080901
| |
− | |page=276}}
| |
− | :« Du pur point de vue biologique de la race, c'est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non blanches, noire, jaune, Juive et mélangées restent là en se frottant les mains. »
| |
− | :— Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l'Allemagne
| |
− | :{{Réf Livre
| |
− | |langue=fr
| |
− | |auteur=Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt
| |
− | |titre=Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology
| |
− | |éditeur=University of Chicago Press
| |
− | |année=2005
| |
− | |ISBN=9780226080901
| |
− | |page=276}}
| |
| | | |
− | « Seul le rien s'insère dans ce qui n'a pas de failles. » | + | « Je pense que la Russie aura encore un rôle important à jouer contre l’américanisation de la planète, comme elle a déjà joué un rôle décisif dans la lutte contre la menace du fascisme. » |
− | {{Réf Livre | + | {{Réf Article |
− | |auteur=Lao Tseu
| + | |titre=Pourquoi je rentre en Russie |
− | |titre=Tao-tö king | + | |auteur=Alexander Zinoviev |
− | |traducteur=Liou Kia-hway | + | |publication=Le Monde |
− | |éditeur=Gallimard | + | |date=30 juin 1999 |
− | |collection=Folio | + | |url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/06/30/pourquoi-je-rentre-en-russie_3584961_1819218.html}} |
− | |année=2002 | |
− | |ISBN=9782070423170
| |
− | |section=partie 43
| |
− | |page=65}}
| |
| | | |
− | <poem>« Un état se régit par les lois.
| + | « Le sionisme est une tentative pour rompre l’encerclement des malheurs de la fatalité judaïque, mais cette tentative conduira inexorablement à la perte des Juifs en tant que peuple. Ce sera le résultat mathématique de l’anéantissement du mythe de Jérusalem. |
− | Une guerre se fait à coup de surprises.
| |
− | Mais c'est par le non-faire
| |
− | qu'on gagne l'univers.
| |
− | Comment le sais-je?
| |
− | Par ce qui suit :
| |
| | | |
− | Plus il y a d'interdits et de prohibition,
| + | Le sionisme, consacrera-t-il le suicide d’Israël ? Il pourrait bien en être ainsi. » |
− | plus le peuple s'appauvrit ;
| |
− | Plus on possède d'armes tranchantes,
| |
− | plus le désordre sévit ;
| |
− | Plus se développe l'intelligence fabricatrice,
| |
− | plus en découlent d'étranges produits ;
| |
− | Plus se multiplient les lois et les ordonnances,
| |
− | plus foisonnent les voleurs et les bandits. »</poem>
| |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Lao Tseu | + | |auteur=Nae Ionescu |
− | |titre=Tao-tö king | + | |titre=La Question juive |
− | |traducteur=Liou Kia-hway | + | |année d'origine=1934 |
− | |éditeur=Gallimard | + | |traducteur=Pierre Bardonnet |
− | |collection=Folio | + | |éditeur=Librairie Roumaine Antitotalitaire |
− | |année=2002 | + | |année=1997 |
− | |ISBN=9782070423170
| + | |page=54}} |
− | |section=partie 57
| |
− | |page=81}} | |
| | | |
− | <poem>« '''Les paroles vraies ne sont pas agréables ;'''
| + | « De même que l’Ancien Testament engageait Dieu par rapport à Israël, de même le Nouveau Testament l’engage envers tous les peuples de la Terre. Selon le Nouveau Testament, tous ceux qui acceptent la bonne nouvelle, qui obéissent à la nouvelle loi, deviennent, par cela même, élus. Le choix est entre salut et damnation. Ou bien les Juifs reconnaissent que le Messie est déjà venu par l’Incarnation christique et ils cessent, dès, d’être un peuple élu (sous peine du plus lourd péché — le péché d’orgueil), ou bien ils contestent l’authenticité du Christ-Messie et alors ils refusent leur fonction même de peuple élu, voire le fait d’être l’instrument de Dieu pour le salut du monde — auquel cas ils pêchent non seulement contre leur mission mais aussi contre Dieu lui-même. » |
− | '''les paroles agréables ne sont pas vraies.''' »</poem>
| |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Lao Tseu | + | |auteur=Nae Ionescu |
− | |titre=Tao-tö king | + | |titre=La Question juive |
− | |traducteur=Liou Kia-hway | + | |année d'origine=1934 |
− | |éditeur=Gallimard | + | |traducteur=Pierre Bardonnet |
− | |collection=Folio | + | |éditeur=Librairie Roumaine Antitotalitaire |
− | |année=2002 | + | |année=1997 |
− | |ISBN=9782070423170
| + | |page=45-46}} |
− | |section=partie 81
| |
− | |page=110}} | |
| | | |
− | « '''Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi...''' Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous l’avons sous les pieds… Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur... » | + | « Le marxisme meurt à l’Est parce qu’il s’est réalisé à l’Ouest. » |
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Le marxisme meurt à l’Est parce qu’il s’est réalisé à l’Ouest |
| + | |auteur=Augusto Del Noce |
| + | |publication=Krisis |
| + | |date=octobre 1990 |
| + | |numéro=6 |
| + | |page=124}} |
| | | |
− | — François-Athanase de Charette de La Contrie, harangue prononcée à ses hommes
| + | « Aujourd’hui, dans notre démocratie, on ne désire pas l’enfant : on redoute sa venue, on la retarde et on l’empêche par une série de pratiques sur lesquelles je n’ai pas besoin de m’étendre. [...] |
| | | |
| + | Observez un peu nos modernes : moroses et débiles jouisseurs, ils ont une haine presque maladive pour les petits. Au restaurant, en wagon, il faut voir les airs crispés que prennent les voisins d’une famille normale. Les rires de l’enfant, ses cris, ses caprices, ses pleurs, sa turbulence naturelle horripilent nos contemporains en troublant leur repos et leur béate digestion. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Albert Vincent |
| + | |titre de la contribution=La famille chez Proudhon et dans la démocratie |
| + | |titre=Cahiers du Cercle Proudhon |
| + | |année de la contribution= |
| + | |éditeur=Avatar |
| + | |année=2007 |
| + | |section=Cahier III-IV |
| + | |page=216}} |
| | | |
− | « '''Le monde n'a été créé qu'en vue d'Israël, voilà pourquoi la terre entière est un lieu qui lui sied.''' » | + | « La Russie n’est pas un pays qu’on peut réellement conquérir, c’est-à-dire occuper ; du moins cela ne peut être fait ni par les forces des États européens modernes, ni par les 500 000 personnes que Bonaparte a amenées pour cela. Un tel pays ne peut être vaincu que par sa propre faiblesse et ses conflits internes. Atteindre ces points faibles de la vie politique n’est possible que par un choc qui pénétrerait jusqu’au cœur du pays. » |
| | | |
− | — Juda Loew ben Bezalel, ''Netzah' Israel'' [L'Éternité d'Israël] (1599), chap. 24, p. 122 | + | — Carl von Clausewitz, ''La Campagne de 1812 en Russie'' (2005) |
| | | |
| | | |
− | « '''Entre les forces de la tradition et celles de l’avancée permanente, de la mise à l’écart, de la destruction, il y aura la guerre.''' » | + | « '''Nous vivons dans les ruines du futur.''' » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Botho Strauss
| |
− | |titre=Le Soulèvement contre le monde secondaire
| |
− | |année d'origine=1990
| |
− | |éditeur=L’Arche
| |
− | |année=1996
| |
− | |ISBN=9782851813701
| |
− | |page=69-70}}
| |
| | | |
− | « '''Être de droite, non par conviction bon marché, pour des visées vulgaires, mais de tout son être, c’est céder à la puissance supérieure d’un souvenir, qui s’empare de l'''être humain'', et pas tant du citoyen, qui l’isole et l’ébranle au milieu des rapports modernes et éclairés où il mène son existence habituelle.''' Cette pénétration n’a pas besoin de la mascarade abominable et ridicule d’une imitation servile, ni qu’on aille fouiller la brocante de l’histoire du malheur. Il s’agit d’un acte de soulèvement autre : soulèvement contre la domination totalitaire du présent qui veut ravir à l’individu et extirper de son champ toute présence d’un passé inexpliqué, d’un devenir historique, d’un temps mythique. À la différence de l’imagination de gauche qui parodie l’histoire du Salut, l’imagination de droite ne se brosse pas le tableau d’un royaume à venir, elle n’a pas besoin d’utopie, mais elle cherche le rattachement à la longue durée, celle que rien n’ébranle, elle est selon son essence souvenir de ce qui gît au fond de nous, et dans cette mesure elle est une initiation religieuse ou protopolitique. Elle est toujours et existentiellement une imagination de la Perte et non de la Promesse (terrestre). C’est donc une imagination de poète, depuis Homère jusqu’à Hölderlin. »
| + | — Maurice G. Dantec, ''Le Théâtre des opérations'' (2000) |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Botho Strauss
| |
− | |titre=Le Soulèvement contre le monde secondaire
| |
− | |année d'origine=1990
| |
− | |éditeur=L’Arche
| |
− | |année=1996
| |
− | |ISBN=9782851813701
| |
− | |page=69-70}}
| |
| | | |
− | « '''Jamais on n'a autant discuté des tableaux et jamais ceux-ci n'ont eu aussi peu d'influence sur l'âme et l'esprit de l'homme, sur la société, l'économie et l’État ; et il en est ainsi non seulement des œuvres modernes, mais de tous les tableaux en général.''' »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Max Picard
| |
− | |titre=De la désintégration des formes dans l'art moderne
| |
− | |année d'origine=1954
| |
− | |traducteur=Tony Faivre
| |
− | |éditeur=E. Vitte
| |
− | |année=1960
| |
− | |page=26}}
| |
| | | |
− | « '''Ni Kafka, ni Joyce, ni Proust n'ont eu besoin de l'appui de l'État pour écrire ce qu'ils ont écrit, ni l'œuvre d'un Wajda, d'un Tadeusz Kantor ou d'un Grotowski n'a résulté des subventions culturelles du socialisme'''. Et ces six créateurs, bien qu'ils ne soient pas faciles et qu'ils exigent de leurs lecteurs ou spectateurs un effort intellectuel, ont trouvé un public qui pour les six est allé en s'élargissant, comme les cercles concentriques. Une société doit avoir l'art et la littérature qu'elle mérite : ceux qu'elle est capable de produire et ceux qu'elle est prête à payer. Et il est bon que les citoyens assument aussi dans ce domaine leurs propres responsabilités sans y renoncer devant les fonctionnaires, pour éclairés qu'ils soient. [...] Cela ne signifie évidemment pas que l'État n'ait aucune responsabilité culturelle. Il en a une, l'éducation. [...] Mais en matière d'éducation non plus l'État ne doit pas seul avoir voix au chapitre. » | + | « Les Russes sont chargés de traduire la civilisation européenne aux Asiatiques. » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Mario Vargas Llosa
| |
− | |titre=Les enjeux de la liberté
| |
− | |année d'origine=1991
| |
− | |traducteur=Albert Bensoussan
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=Hors Série
| |
− | |année=1997
| |
− | |ISBN=9782070745562
| |
− | |page=40}}
| |
| | | |
− | « '''La vie moderne autorise les voyages, mais ne procure pas d’aventure.''' »
| + | — Astolphe de Custine, ''La Russie en 1839'' (1843) |
| | | |
− | — Jean Mermoz, ''Mes vols'' (1937), éd. Flammarion, chap. 1
| |
| | | |
| + | « [...] un nouvel empire romain couve en Russie sous les cendres de l’empire grec. La peur seule n’inspire pas tant de patience. Non, croyez-en mon instinct, il est une passion que les Russes comprennent comme aucun peuple ne l’a comprise depuis les Romains : c’est l’ambition. L’ambition leur fait sacrifier tout [...]. » |
| | | |
− | « [...] '''Israël est la croix même sur laquelle Jésus est éternellement cloué ; il est donc le peuple porte-salut, le peuple sacré dans la lumière et sacré dans l'abjection, tel que l'ignominieux et resplendissant gibet du Calvaire.''' »
| + | — Astolphe de Custine, ''La Russie en 1839'' (1843) |
| | | |
− | — Remy de Gourmont, « Le Salut par les Juifs », ''Le Figaro'', 20 septembre 1892
| |
| | | |
| + | « Tout ce que je puis vous dire, c’est que depuis que je suis en Russie, je vois en noir l’avenir de l’Europe. » |
| | | |
− | « '''Mort, c'est tout ce que nous voyons éveillés ; songes, ce que nous voyons en dormant.''' »
| + | — Astolphe de Custine, ''La Russie en 1839'' (1843) |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Héraclite
| |
− | |titre de la contribution=Fragments d'Héraclite
| |
− | |titre=Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos
| |
− | |éditeur=Flammarion
| |
− | |collection=Garnier Flammarion
| |
− | |année=1993
| |
− | |ISBN=9782080700315
| |
− | |page=75}}
| |
| | | |
− | « '''L'homme, dans la nuit, allume une lumière pour lui-même ; mort, il s'éteint. Or, au cours de sa vie, quand il dort, les yeux éteints, il ressemble à un mort ; éveillé, il semble dormir.''' »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Héraclite
| |
− | |titre de la contribution=Fragments d'Héraclite
| |
− | |titre=Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos
| |
− | |éditeur=Flammarion
| |
− | |collection=Garnier Flammarion
| |
− | |année=1993
| |
− | |ISBN=9782080700315
| |
− | |page=75}}
| |
− |
| |
− | « Ce qui attend les hommes après la mort, ce n'est ni ce qu'ils espèrent, ni ce qu'ils croient. »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Héraclite
| |
− | |titre de la contribution=Fragments d'Héraclite
| |
− | |titre=Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos
| |
− | |éditeur=Flammarion
| |
− | |collection=Garnier Flammarion
| |
− | |année=1993
| |
− | |ISBN=9782080700315
| |
− | |page=75}}
| |
− |
| |
− | « '''Plaise à Dieu que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles. Plaise à Dieu que le peuple espagnol, si riche en qualités dignes d’être aimées, trouve dans la paix, la Patrie, le Pain et la Justice''' [...]. Que notre Seigneur accepte ma mort en sacrifice pour compenser en partie ce qu’il y a eu d’égoïsme et de vain dans ma vie. Je pardonne de toute mon âme à tous ceux qui ont pu me faire du tort ou m’offenser, sans aucune exception et je prie que tous ceux auxquels je dois la réparation d’un dommage grand ou petit me pardonnent [...]. Je veux être enterré conformément au rite de la religion Catholique, Apostolique et Romaine, que je pratique, en terre bénite et sous la protection de la Croix. »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=José Antonio Primo de Rivera
| |
− | |titre de la contribution=Testamento (18 novembre 1936)
| |
− | |titre=Escritos y Discursos. Obras Completas (1922-1936)
| |
− | |traducteur=Arnaud Imatz
| |
− | |éditeur=Instituto de Estudios Políticos
| |
− | |année=1976
| |
− | |page=1097}}
| |
| | | |
− | « '''À travers la volonté générale, le peuple-roi coïncide désormais mythiquement avec le pouvoir ; cette croyance est la matrice du totalitarisme.''' » | + | « '''Cet empire colossal que je vois se lever tout à coup devant moi à l’orient de l’Europe, de cette Europe où les sociétés souffrent de l’appauvrissement de toute autorité reconnue, me fait l’effet d’une résurrection.''' » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=François Furet
| |
− | |titre=Penser la Révolution française
| |
− | |année d'origine= 1978
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=NRF
| |
− | |année=1978
| |
− | |page=232}}
| |
| | | |
− | « Un peuple est tout dans son territoire. Le prix de son sol est le propre poids de son âme.
| + | — Astolphe de Custine, ''La Russie en 1839'' (1843) |
| | | |
− | '''Jugez de ce qu'un peuple défend quand il défend ses frontières !''' »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
| |
− | |titre=La Restauration française
| |
− | |année d'origine= 1851
| |
− | |éditeur=Laroche
| |
− | |année=1872
| |
− | |page=}}
| |
| | | |
− | « L'homme sans Dieu n'aboutit qu'à immoler l'homme. » | + | « L’imagination a‑t‑elle déserté l’esprit des voyageurs modernes, n’ont-ils plus assez d’inspiration pour inventer des traverses à leurs chemins de vie ? » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
| |
− | |titre=La Légitimité
| |
− | |année d'origine=1873
| |
− | |éditeur=Casterman
| |
− | |année=1873
| |
− | |page=}}
| |
| | | |
− | « Les industriels et les financiers ne regardent pas si les âmes se perdent, mais si les affaires se font. »
| + | — Sylvain Tesson, ''Petit traité sur l’immensité du monde'' (2005) |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
| |
− | |titre=La Légitimité
| |
− | |année d'origine=1873
| |
− | |éditeur=Casterman
| |
− | |année=1873
| |
− | |page=83}}
| |
| | | |
− | « Quand les hommes perdent de vue les nécessités morales, Dieu fait sortir la lumière des nécessités d’un autre ordre ! '''Si la Foi n’est plus reçue par l’oreille, elle nous sera enseignée par la faim.''' La société rencontrera un empêchement dans chacun de nos vices. Il faudra en détruire un si l'on veut avancer d'un pas. Avant de changer vos gouvernements, il fallait vous changer vous-mêmes. La loi ne décrète pas la vertu, et quand cette dernière est loin, le décret reste sans arme. Le jour est venu où l'homme qui lance le mauvais exemple aiguise un poignard contre lui. Les barbares ne sont plus à nos portes, mais au-dedans, ce sont ceux qui dix-huit siècles de christianisme n'ont pas pu arracher à la vieille souche du monde ! Nos vices ont partagé la Société ; ils ont mis comme deux civilisations l'une dans l'autre. Position unique dans l'histoire ! La civilisation ouvrira ses propres flancs pour donner la bataille. Le christianisme constituera la Société moderne, ou la verra voler en éclats...
| |
| | | |
− | Les faits économiques, avant peu, mettront les vérités à nu. Vos lois auront tout reconnu, tout consacré et tout administré ; les moyens humains seront tous employés ; jamais armée plus nombreuse, jamais législation plus complète, jamais administration plus puissante ; alors, arrivés au bout des causes secondes, vous viendrez vous briser contre la cause première ! Ce ne sera plus la doctrine méconnue que l’on entendra, ce ne sera plus la conscience inécoutée qui criera. Les faits parleront leur grande voix. La vérité quittera les hauteurs de la parole ; elle entrera dans le pain que nous mangeons, dans le sang dont nous vivons ; la lumière sera du feu ! Les hommes se verront entre la vérité et la mort... auront-ils l’esprit de choisir ? »
| + | « Il y a un système de valeurs avec lesquelles on ne peut pas transiger, et ce sont les valeurs dont nous nous réclamons. Et si ces valeurs sont assez bonnes pour notre peuple, elles doivent aussi être assez bonnes pour les autres. » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
| |
− | |titre=La Restauration française
| |
− | |année d'origine=1851
| |
− | |éditeur=Laroche
| |
− | |année=1872
| |
− | |section=avant-propos
| |
− | |page=8}}
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− | « '''Une couronne d’épines a fait plus pour l’humanité que toutes les couronnes des rois.''' »
| + | — ''Washington Post'', 19 novembre 2002 |
− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
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− | |titre=De la douleur
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− | |année d'origine=1849
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− | |éditeur=Liberton et Brun
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− | |année=1849
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− | |page=}}
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− | « Le plaisir n’est pas offert pour y céder ; mais pour y résister, et par ce moyen devenir libre. »
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− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet
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− | |titre=De la douleur
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− | |année d'origine=1849
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− | |éditeur=Liberton et Brun
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− | |année=1849
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− | |page=}}
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− | « Vous cherchez toutes les causes qui ruinent corps et âme la France ; ne trouverez-vous point que la première est dans la perte de la Foi ! Vous chercherez tous les moyens de réduire la misère ; ne trouverez-vous point que le premier est d’augmenter la vertu ! Par quel chemin verra-t-on, en France, revenir l’esprit à la place de la chair, l’humilité à la place du luxe, le champ à la place de la banque, enfin le capital à la place du paupérisme ? Par un chemin que Dieu tient en réserve s’il veut encore sauver la Nation qui l’oublie... » | + | « Nous, Américains, sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié, l’Israël de notre temps. Nous portons l’Arche des libertés du monde […]. Dieu nous a accordé, en guise d’héritage futur, les vastes domaines des païens politiques [...]. Le reste du monde sera bientôt dans notre sillage. » |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Antoine Blanc de Saint-Bonnet | + | |auteur=Herman Melville |
− | |titre=De la douleur | + | |titre=Vareuse-Blanche |
− | |année d'origine=1849 | + | |année d'origine=1850 |
− | |éditeur=Liberton et Brun | + | |éditeur=Bentley |
− | |année=1849 | + | |année=1850 |
| |page=}} | | |page=}} |
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− | « '''Tout patriote est dur aux étrangers''' : ils ne sont qu’hommes, ils ne sont rien à ses yeux. Cet inconvénient est inévitable, mais il est faible. L’essentiel est d’être bon aux gens avec qui l’on vit [...]. '''Méfiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin de leur pays des devoirs qu'ils dédaignent accomplir chez eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d'aimer ses voisins'''. » | + | « Nous sommes en train de devenir rapidement une nation de croisés humanitaires. » |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Jean-Jacques Rousseau
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− | |titre de la contribution=Émile, ou De l'éducation (1762)
| |
− | |titre=Œuvres complètes de J.-J. Rousseau
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− | |éditeur=A. Houssiaux
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− | |année=1852-1853
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− | |tome=II
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− | |section=livre 1
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− | |page=401}}
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− | | |
− | « '''Ô la femme ! Quel être perfide ! C’est maintenant seulement que j’ai compris ce qu’était la femme. Personne n’a jamais su jusqu’ici de qui elle était amoureuse : c’est moi le premier qui l’ai découvert. La femme est amoureuse du diable. Je ne plaisante pas.''' »
| |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Nicolas Gogol | + | |auteur=Irving Babbitt |
− | |titre=Le Journal d’un fou | + | |titre=Democracy and Leadership |
− | |année d'origine=1835 | + | |année d'origine=1924 |
− | |traducteur=Boris de Schlœzer
| + | |éditeur=Houghton Mifflin |
− | |éditeur=La République des Lettres | + | |année=1924 |
− | |année=2013 | |
| |page=}} | | |page=}} |
| | | |
− | « On prétend que les filles de nos jours mûrissent plus vite qu'autrefois. Physiologiquement, c'est vrai. Mais, en un autre sens, elles sont au contraire en retard sur leurs aînées. '''Moralement, elles restent enfants plus longtemps. Il suffit pour s'en convaincre de voir la façon dont elles s'habillent et se coiffent. Leurs cheveux flottants, leurs minijupes, leurs nuisettes, leurs shorts sont comme le symbole de leur adoration pour l'enfance. Elles ne veulent pas devenir adultes, elles refusent d'assumer les responsabilités inhérentes à l'âge adulte.''' Et cependant, comme toutes les enfants, elles souhaitent qu'on les prenne pour des grandes personnes, elles souhaitent être libres d'accomplir ce qu'elles croient être des actes d'adultes. C'est cette attitude qui, parfois, conduit au drame. » | + | « '''L’Occident n’existe pas. Il n’est d’ailleurs qu’une création sémantique des États-Unis pour surévaluer la communauté d’intérêts transatlantique, justifier leur leadership en Europe''' et assimiler toute dissonance, au mieux à une compromission douteuse, au pire à une trahison. » |
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=“L’Occident” n’est qu’une création des États-Unis pour justifier leur leadership en Europe |
| + | |auteur=Raphaël Chauvancy |
| + | |publication=Marianne |
| + | |date=30 juin 2022 |
| + | |url=https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/loccident-nest-quune-creation-des-etats-unis-pour-justifier-leur-leadership-en-europe}} |
| | | |
− | —Agatha Christie, ''Némésis'' (1971)
| + | « Depuis huit ans, il y a eu des tentatives pour détruire ce qui existe dans le Donbass. Et dans le Donbass il y a le rejet, un rejet fondamental des prétendues valeurs qui sont aujourd’hui proposées par ceux qui revendiquent le pouvoir mondial. '''Aujourd’hui, il existe un test d’allégeance à ce pouvoir, une sorte de laissez-passer dans ce monde “heureux”, ce monde de la consommation excessive, ce monde d’apparente “liberté”. Et savez-vous quel est ce test ? C’est la ''Gay Pride''.''' Ces nombreuses exigences d’organisation de la ''Gay Pride'' sont un test d’allégeance envers ce monde très puissant. C’est pourquoi ce qu’il se passe aujourd’hui dans la sphère des relations internationales n’a pas seulement une importance politique. Il s’agit de quelque chose d’autre et de bien plus important que le politique. Il s’agit du Salut de l’Homme. » |
− | | |
− | | |
− | « [...] le besoin d'émancipation d'une femme, et l'aptitude chez elle à une telle émancipation ne reposent que sur ce qu'elle a de masculin. [...] '''''Le plus grand, le seul ennemi de l'émancipation de la femme, est la femme.''''' »
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− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Otto Weininger
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− | |titre=Sexe et caractère
| |
− | |année d'origine=1903
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− | |traducteur=Daniel Renaud
| |
− | |éditeur=L'Âge d'Homme
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− | |collection=Sphinx
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− | |année=1975
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− | |ISBN=9782825123935
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− | |page=66-75}}
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− | | |
− | « '''On multiplie partout les manifestations sportives, hein ? Vraiment, quel signe de décadence ! Le genre de spectacle qu’il faudrait montrer aux gens, on ne le leur fait jamais voir ; ce qu’il faudrait leur montrer, ce sont les exécutions capitales. Pourquoi ne sont-elles pas publiques ?''' »
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− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Yukio Mishima
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− | |titre=Le Pavillon d’Or
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− | |année d'origine=1956
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=Folio
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− | |année=1975
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− | |page=168}}
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− | | |
− | "[...] '''corruptissima republica plurimae leges.'''"
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− | | |
− | — Cornelius Tacitus, ''Annales'', III, 27
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− | :« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l'État fut le plus corrompu. »
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− | :{{Réf Livre
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− | |auteur=Tacite
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− | |titre de la contribution=Annales
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− | |titre=Œuvres complètes de Tacite
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− | |traducteur=Jean-Louis Burnouf
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− | |éditeur=Librairie Hachette et Cie
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− | |année=1872
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− | |page=110}}
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− | | |
− | « '''Il restait au moins à chaque corps, à chaque communauté de citoyens le droit d’administrer ses propres affaires ; droit que nous ne disons pas qui fusse partie de la constitution primitive du royaume, car il remonte bien plus haut : c’est le droit naturel, c’est le droit de la raison. Cependant il a été aussi enlevé a vos sujets, sire, et nous ne craindrons pas de dire que l’administration est tombée à cet égard dans des excès qu’on peut nommer puérils.'''
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− | | |
− | Depuis que des ministres puissants se sont fait un principe politique de ne point laisser convoquer d’assemblée nationale, on en est venu, de conséquences en conséquences, jusqu’à déclarer nulles les délibérations des habitants d’un village quand elles ne sont pas autorisées par l'intendant ; en sorte que si cette communauté a une dépense à faire, quelque légère qu'elle soit, il faut prendre l’attache du subdélégué de l’intendant, par conséquent suivre le plan qu’il a adopté, employer les ouvriers qu’il favorise, les payer suivant son arbitrage ; et si la communauté a un procès à soutenir, il faut aussi qu’elle se fasse autoriser par l’intendant ; il faut que la cause de la communauté soit plaidée à ce premier tribunal avant d’être portée à la justice ; et si l’avis de l’intendant est contraire aux habitants, ou si leur adversaire a du crédit à l’intendance, la communauté est déchue de la faculté de défendre ses droits.
| |
− | | |
− | '''Voilà, sire, par quels moyens on a travaillé à étouffer en France tout esprit municipal, à éteindre, si on le pouvait, jusqu’aux sentiments de citoyens ; on a, pour ainsi dire, interdit à la nation entière, et on lui a donné des tuteurs.''' »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes
| |
− | |titre=Mémoires pour servir à l’histoire du droit public de la France en matière d’impôts
| |
− | |année d'origine=1779
| |
− | |éditeur=Bruxelles
| |
− | |année=1779
| |
− | |page=654}}
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− | | |
− | « Il n’est pas de pays où la manie de trop gouverner ait pris de plus profondes racines qu’en France, et où elle cause plus de mal. »
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− | | |
− | — Thomas Jefferson, Lettres à James Madison, 28 août 1789
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− | | |
− | | |
− | « '''Car, hélas ! tout s’en va. Depuis seulement que j’existe il s’est fait plus de mouvement dans les idées et dans les coutumes de mon village, qu’il ne s’en était vu durant des siècles avant la révolution.''' Déjà la moitié des cérémonies celtiques, païennes ou moyen âge, que j’ai vues encore en pleine vigueur dans mon enfance, se sont effacées. Encore un ou deux ans peut-être, et les chemins de fer passeront leur niveau sur nos vallées profondes, emportant, avec le rapidité de la foudre, nos antiques traditions et nos merveilleuses légendes. »
| |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=George Sand
| |
− | |titre=La Mare au diable
| |
− | |année d'origine=1846
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=Folio
| |
− | |année=1999
| |
− | |page=154}}
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− | « Dans la lettre à Jaubert elle affirme : "Nous parlons ici le berrichon pur et le français le plus primitif." Elle le redit en 1846 dans son article de ''L'Éclaireur'' : "C'est dans la Vallée-Noire qu'on parle le vrai, le pur berrichon, qui est le vrai français de Rabelais." Dans ''Les Noces de campagne'' elle complète l'idée en assurant : " Le Berry est resté stationnaire et je crois qu'après la Bretagne et quelques provinces de l'extrême midi de la France, c'est le pays le plus ''conservé'' qui se puisse trouver à l'heure qu'il est." En 1844 avaient paru les trois premiers volumes de l'''Histoire du Berry'' de Raynal qui lui ont appris qu'on retrouvait dans le Berry des traces de la civilisation gauloise. »
| + | — Cyrille de Moscou, [http://www.patriarchia.ru/db/text/5906442.html Sermon à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou], 6 mars 2022 |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=George Sand
| |
− | |titre=La Mare au diable
| |
− | |année d'origine=1846
| |
− | |éditeur=Gallimard
| |
− | |collection=Folio
| |
− | |année=1999
| |
− | |section=Notice
| |
− | |page=221-222}}
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| | | |
− | « [...] '''la contraception, qui est faire l'amour sans faire l'enfant, la fécondation extracorporelle, qui est faire l'enfant sans faire l'amour, l'avortement, qui est défaire l'enfant, et la pornographie, qui est défaire l'amour, ne sont pas conformes à la dignité naturelle de l'homme.''' »
| |
| | | |
− | — Jérôme Lejeune, « Existe-t-il une morale naturelle ? », Académie pontificale des sciences, 1989
| + | « La Russie est sans doute une terre plus favorable que les pays d’Europe de l’Est. Elle a retrouvé, sous la direction de Vladimir Poutine, une véritable orientation politique claire, et, dans une optique racialiste, on peut affirmer qu’elle a pris la place que les États-Unis avaient occupée jusqu’en 1945 environ : elle est aujourd’hui le plus grand réservoir au monde d’hommes et de femmes de race blanche qui n’ont pas honte d’être ce qu’ils sont et qui ne sont pas rongés de l’intérieur par l’ethnomasochisme. '''La Russie peut et doit être soutenue par les Européens identitaires païens aussi bien que les chrétiens.''' [...] |
| | | |
| + | Il ne fait aucun doute que les Russes, parce qu’ils sont entrés plus tard sur la scène de la grande histoire, sont les seuls Blancs à avoir conservé en eux suffisamment de “barbarie”, de “sauvagerie” native — non pas au sens des innombrables viols commis par l’Armée rouge en Allemagne en 1944-1945, mais au sens de la “grande santé” nietzschéenne — pour écrire demain l’histoire du monde. Ils sont, avec les Allemands, le peuple européen qui a enduré le plus d’épreuves au XXe siècle, mais avec une grosse différence : ils apparaissent beaucoup moins fatigués. [...] |
| | | |
− | « '''Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l'éternité, est moins à craindre que des parvenus pressés de s'enrichir et de signaler leur passage par quelque folie d'éclat.''' »
| + | Comme tous les peuples sains et sûrs d’eux-mêmes, ils préservent de façon naturelle et spontanée leur mode de vie et leurs coutumes, sans prosélytisme mais également sans se soucier le moins du monde de ce que l’étranger peut en penser. Sous la prétendue “dictature poutinienne”, les Russes sont en fait beaucoup moins normés et beaucoup plus imprévisibles que les “bisounours” occidentaux, qui se rapprochent dangereusement des systèmes non vivants en ce qu’ils sont toujours plus “sous contrôle”. |
− | {{Réf Livre
| |
− | |auteur=Pierre-Joseph Proudhon
| |
− | |titre=De la Création de l’Ordre dans l’Humanité
| |
− | |année d'origine=1843
| |
− | |éditeur=A. Lacroix et Cie
| |
− | |année=1873
| |
− | |page=372}}
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| | | |
− | « '''Il faut rester là et crier la vérité, jusqu'à ce qu'on vous assomme. Il ne faut jamais s'en aller.''' »
| + | Toutes ces raisons font que, plus que jamais, “le soleil se lève à l’Est” pour les nationalistes européens. C’est désormais le mythe eurosibérien, le mythe de la Sibérie “nouvelle frontière” d’une race blanche régénérée, du “nouveau peuple blanc” (Greg Johnson), qui doit nourrir leur combat et leur rêve de demain ou d’après-demain. Dans un avenir totalement imprévisible, l’immense Russie sera peut-être la base arrière à partir de laquelle lancer la reconquête en vue de bâtir un empire qui s’étendrait de Dublin à Vladivostok et qui, par le détroit de Behring, serait tout proche du Pacific Northwest cher aux nationalistes blancs des États-Unis. Il y a là, malgré les exhalaisons putrides de l’hyperclasse mondialiste qui n’est que l’hyperpourriture, malgré les convulsionnaires d’Allah et tous ceux déjà mûrs pour la soumission, un mythe mobilisateur qui mérite qu’on lutte et, s’il le faut, qu’on meure pour lui ! » |
| {{Réf Livre | | {{Réf Livre |
− | |auteur=Pierre Drieu La Rochelle | + | |auteur=Philippe Baillet |
− | |titre=Charlotte Corday | + | |titre=L’autre tiers-mondisme : des origines à l’islamisme radical |
− | |année d'origine=1939 | + | |année d'origine=2016 |
− | |éditeur=Gallimard | + | |éditeur=Akribeia |
− | |année=1944 | + | |année=2016 |
− | |page=25}} | + | |ISBN=9782913612617 |
| + | |page=450-453}} |
| | | |
− | <poem>« '''De tant de nouveautés je ne suis curieux ;'''
| + | « '''Le bolchevisme est à l’ouest.''' » |
− | '''Il me plaît d’imiter le train de mes aïeux ;''' »</poem>
| |
| | | |
− | — Pierre de Ronsard, « Remontrance au peuple de France » (1563) | + | — Gandalf le Blanc, ''Démocratie Participative'', 1er mars 2022 |
| | | |
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− | « '''En nom Dieu, les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire.''' » | + | « '''Ce qui nous opprime, c’est le système occidental cosmopolite.''' » |
| | | |
− | — Sainte Jeanne d'Arc, ''Procès de réhabilitation'', t. II, p. 436-439 | + | — Hervé Ryssen, ''YouTube'', 27 février 2022 |
| | | |
| | | |
− | « '''Pardonnez l'un à l'autre de bon cœur comme doivent le faire de valeureux chrétiens, et si vous tenez à guerroyer, allez combattre les Sarrasins.''' » | + | « Ceux qui aiment vraiment le peuple Ukrainien devraient se demander s’il sera mieux respecté et protégé durant ce siècle s’il : |
| | | |
− | — Sainte Jeanne d'Arc, Lettre au Duc de Bourgogne (17 juillet 1429), ''Procès'', t. V, p. 126
| + | 1- Entre dans l’UE et l’OTAN ? |
| + | 2- Devient neutre (trait d’union entre Russie et Europe) ? |
| + | 3- Intègre la Fédération de Russie ? |
| | | |
| + | Parce que l’option “réservoir à domestiques, putes et gros bras pour oligarques israéliens” c’est terminé. |
| | | |
− | « '''Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française.''' Mais aussi, un pareil système se trouverait, à coup sûr, impuissant à entraîner et à diriger les peuples et, pour commencer, le nôtre, dans des domaines où leur âme et leur chair sont en cause. Cette abdication des Etats européens, en particulier de la France, aboutirait inévitablement à une sujétion extérieure. C'est, d'ailleurs, pour éviter une telle inconsistance et, de ce fait, une telle dépendance, que nous tenons à voir l'union de l'Europe constituée par des nations qui puissent et veuillent réellement lui appartenir. »
| + | '''Que souhaitez vous sincèrement à ce grand peuple ? Le même destin que le nôtre ?''' |
| | | |
− | — Charles de Gaulle, conférence de presse, 19 avril 1963
| + | Réfléchissez et vous saurez quoi penser de l’actualité. » |
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− | {{Center|Charles de Gaulle 1|}}
| + | — Laurent Ozon, ''Telegram'', 1er mars 2022 |
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− | « '''Même si tu es vaincu, même si tu meurs, même si l’on t’a rayé de la carte, même si l’on ne prononce plus ton nom, mon peuple, tu ressusciteras.''' Tu ressusciteras aussi longtemps que tu auras gardé au fond de ta conscience ton type fondamental dont les racines puisent une nouvelle et plus forte sève dans les os sacrés des morts. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gonzague_de_reynold Gonzague de Reynold], ''Expérience de la Suisse'' (1970), éd. Éditions de Nuithonie, 1970, p. 264
| |
| | | |
− | « '''Tous les arts ont produit des merveilles ; l’art de gouverner n’a produit que des monstres''' [...]. » | + | « Après vous avoir persuadé qu’on ne pouvait naître sans assistance hôspitalière, vivre en bonne santé sans médicaments, faire pousser des plantes sans intrants chimiques, faire fonctionner une économie sans immigration massive, être libre sans journalisme, éduquer ses gosses sans éducation Nationale, vivre en sécurité sans flics et assurances, etc. On finira par nous persuader qu’on ne peut pas faire de gosses sans FIV, se déplacer sans pass, régler ses problèmes sans assistance psychologique, etc. La souveraineté profonde est l’enjeu de ce siècle. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Antoine_de_Saint-Just Louis Antoine de Saint-Just], ''Discours sur la constitution à donner à la France'' (24 avril 1793), in ''Œuvres de Saint-Just, represéntant du peuple à la Convention nationale'', éd. Prévot, 1834, p. 69
| |
| | | |
− | « '''Avant de bâtir pour les vivants, on a bâti pour les morts.''' Pour notre éphémère existence terrestre n'importe quelle fragile charpente semblait suffire, mais l’éternité de la mort exigeait pour ses demeures la solidité de la pierre. »
| + | — Laurent Ozon, ''Telegram'', 11 septembre 2022 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Jakob_Bachofen Johann Jakob Bachofen], ''Du règne de la mère au patriarcat'', trad. Adrien Turel, éd. Presses universitaires de France, 1938, p. 5
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− | :„Für die Toten hat man eher gebaut als für die Lebenden, und wenn für die Spanne Zeit, die diesen gegeben ist, vergängliches Holzwerk genügt, so verlangt die Ewigkeit jener Behausung den festen Stein der Erde.“
| |
− | :*[http://de.wikipedia.org/wiki/Johann_Jakob_Bachofen Johann Jakob Bachofen]
| |
| | | |
− | « '''Après vous avoir déclaré, Monsieur, combien je suis docile à l'autorité de la religion, je dois vous avouer combien je suis indocile à toute autorité de philosophie.''' »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9nelon Fénelon], ''Lettres sur la religion'' (1718), lettre IV, in ''Œuvres complètes de Fénelon, archevêque de Cambrai'', éd. J. Leroux et Jouby, 1851, vol. 1, p. 124
| |
| | | |
− | « La beauté affreuse de notre époque c’est que les races se sont mêlées sans se comprendre ni avoir eu le temps de se connaître et d’apprendre à se supporter. [...] | + | « Ils marchèrent longuement, sur une seule route, l’âme chevillée au corps. '''Ils marchèrent jusqu’au jour où ils rencontrèrent un Nègre. Ce jour-là, ils comprirent qu’ils étaient de retour chez eux.''' » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Antoine Blondin |
| + | |titre=L’Europe buissonnière |
| + | |année d'origine=1949 |
| + | |éditeur=Le Livre de Poche |
| + | |année=1967 |
| + | |page=435}} |
| | | |
− | '''La terre cesse d’être un drapeau aux couleurs violentes : c’est l’âge sale du Métis.''' » | + | « '''Les USA ont un intérêt vital à ce que l’Europe abandonne le nucléaire car l’idée d’indépendance énergétique de l’Europe leur est insupportable.''' Dès lors, priver leurs concurrents de toute compétence nucléaire civile, est décisif puisque c’est simultanément leur interdire (et d’abord à la France) de pouvoir produire du combustible militaire, ce qui signifie leur retirer évidemment toute possibilité de dissuasion indépendante. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Morand Paul Morand], ''Rien que la terre'' (1926), premier chapitre
| |
| | | |
− | « '''En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le "cancer" qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.''' »
| + | Dès 1994, Haroun Tazieff avait dénoncé la thèse officielle d’un ''trou légendaire'' dans la couche d’ozone. La menace climatique comme la menace islamiste n’ayant là pour attribution que d’unifier par l’angoisse les spectateurs aliénés derrière le gouvernement mondial de l’indistinction spectaculaire. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais Maurice Allais], ''La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires.'' (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
| |
| | | |
− | « Élam, Ninive, Babylone étaient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avait aussi peu de signification pour nous que leur existence même. Mais France, Angleterre, Russie... ce seraient aussi de beaux noms. [...] '''Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde.''' »
| + | Ce sont les mêmes prédicateurs qui dans les années soixante-dix tenaient le discours d’un refroidissement global de la Terre qui aujourd’hui et avec le même aplomb, d’autant plus prétentieux qu’il est vide de tout raisonnement, plaident pour le dogme du réchauffement global en vue d’aboutir à la concentration des matières premières planétaires dans la dépendance des multinationales américaines, promotrices forcenées d’une ''gouvernance globale'' pour le développement durable de la marchandise. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''La Crise de l’esprit'' (1919), Première lettre, in ''Valéry, Œuvres'', éd. Jean Hytier, vol. 1, 1957, p. 988
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Francis Cousin |
| + | |titre=Critique de la société de l’indistinction |
| + | |année d'origine=2007 |
| + | |éditeur=Culture & Racines |
| + | |année=2021 |
| + | |ISBN=9782491861247 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « Le problème avec le mythe de la violence religieuse n'est pas qu'il condamne certains types de violence, mais qu'il détourne l'analyse morale des autres types de violence. La violence classée "religieuse" serait toujours répréhensible ; la violence classée "séculière" serait souvent nécessaire et parfois digne de louange. » | + | « '''L’inanité sanitaire, désormais démontrée, du confinement général contre le Covid confirme assez que la visée de ces interventions “non pharmaceutiques” est centralement politique.''' Si bien que leur intensité mesure moins le caractère désespéré de la situation épidémique que l’état de discrédit des institutions — quasi inexistantes en Suède, modérées en Allemagne, extrêmes en France ou en Italie. Le ministre belge de la Santé ne cachait pas, en novembre 2020, que la fermeture des commerces “non essentiels” ne visait qu’à “faire un électrochoc”. Le “pass sanitaire”, lui aussi, est tout sauf sanitaire. C’est un pass policier permettant de trier la population entre dociles et rebelles et d’assurer à terme son traçage volontaire. C’est un pass comportemental grâce auquel on peut forcer chacun à tout et n’importe quoi sous la menace de le lui retirer. C’est un pass financier visant à faire un grand pas dans le sens de l’identité numérique individuelle sans quoi toutes les données produites par les interactions électroniques, par tous les capteurs et objets connectés dont la 5G promet de saturer notre quotidien, sont presque sans valeur puisque sans support. Or le marché des objets connectés représente une manne estimée à 1 500 milliards à l’horizon 2025. En ce sens, le but de la vaccination est bien le pass, et non l’inverse. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/William_T._Cavanaugh William Cavanaugh], ''Le mythe de la violence religieuse'' (2009), trad. Anne Fouques Duparc, éd. L'Homme Nouveau, 2009 (ISBN 9782915988291), p. 185
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Anonyme |
| + | |titre=Manifeste conspirationniste |
| + | |année d'origine=2022 |
| + | |éditeur=Seuil |
| + | |année=2022 |
| + | |ISBN=9782021495669 |
| + | |page=80-81}} |
| | | |
− | « C’était, en effet, Mme Ferjol qui avait, dans le sens le plus strict du mot, élevé Lasthénie. Elle lui avait appris tout ce qu’elle savait. Il est vrai que c’était peu de chose. Les filles nobles de ce temps-là avaient pour toute instruction de grands sentiments et de grandes manières, et elles s’en contentaient. Lorsqu’une fois elles étaient entrées dans le monde, elles y devinaient tout, sans en avoir rien appris. A présent, on leur apprend tout, et elles ne devinent plus rien. On leur oblitère toutes sortes de connaissances, et on les dispense ainsi d’avoir de la finesse, — cette gloire de nos mères ! » | + | « La communication a toujours été de guerre. Elle est née dans ce cadre-là, elle n’a jamais servi qu’à cela, particulièrement en “temps de paix”. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Une Histoire sans nom'' (1882), éd. Flammarion, 1990 (ISBN 9782080705884), p. 67
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Anonyme |
| + | |titre=Manifeste conspirationniste |
| + | |année d'origine=2022 |
| + | |éditeur=Seuil |
| + | |année=2022 |
| + | |ISBN=9782021495669 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « Dans ce temps-là, il y avait encore des enlèvements dans le monde, avec la poésie de la chaise de poste et la dignité du danger et des coups de pistolet aux portières. À présent, les amoureux ne s’enlèvent plus. Ils s’en vont prosaïquement ensemble, dans un confortable wagon de chemin de fer, et ils reviennent, après “le petit badinage consommé”, comme dit Beaumarchais, aussi bêtement qu’ils étaient partis, et quelquefois beaucoup plus... C’est ainsi que nos plates moeurs modernes ont supprimé les plus belles et les plus charmantes folies de l’amour ! » | + | « '''Le véritable patriotisme n’est pas l’amour du sol, c’est l’amour du passé''', c’est le respect pour les générations qui nous ont précédés. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Une Histoire sans nom'' (1882), éd. Flammarion, 1990 (ISBN 9782080705884), p. 60
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=De la manière d’écrire l’histoire en France et en Allemagne depuis cinquante ans |
| + | |auteur=Numa Denis Fustel de Coulanges |
| + | |publication=Revue des Deux Mondes |
| + | |date=1er septembre 1872 |
| + | |numéro=101 |
| + | |page=244}} |
| | | |
− | "There will come an age in the far-off years when Ocean shall unloose the bonds of things, when the whole broad earth shall be revealed, when Tethys shall disclose new worlds and Thule not be the limit of the lands."
| + | „'''Mein geheimster Gedanke ist, daß das alte Europa am Anfang seines Endes ist.''' Ich werde — entschlossen, mit ihm unterzugehen — meine Pflicht zu tun wissen. Das neue Europa ist andererseits noch im Werden; zwischen Anfang und Ende wird es ein Chaos geben.“ |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Seneca_the_Younger Seneca], Medea, Translated by Frank Justus Miller, v. 379
| + | :— {{de}} Klemens Wenzel Lothar von Metternich, Brief an Karl Robert von Nesselrode, 1. September 1830 |
− | :« '''Un temps viendra, dans le cours des siècles, où l’Océan élargira la ceinture du globe, pour découvrir à l’homme une terre immense et inconnue ; la mer nous révélera de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus la borne de l’univers.''' » | + | :« '''Ma pensée la plus secrète''', au reste, '''est celle que la vieille Europe est au commencement de la fin.''' Décidé à périr avec elle, je saurai faire mon devoir, et ce mot n’est pas seulement le mien ; c’est également celui de l’Empereur. La nouvelle Europe n’est, d’un autre côté, pas encore à son commencement ; entre la fin et le commencement se trouvera un chaos. » |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9n%C3%A8que Sénèque], Médée, trad. Charles-Louis-Fleury Panckoucke, 1834, acte II, scène 2 | + | :— {{fr}} Klemens Wenzel von Metternich, Lettre à Charles Robert de Nesselrode, 1er septembre 1830 |
| | | |
− | « '''N'y allez pas. Penser contre son temps, c'est de l'héroïsme. Mais le dire, c'est de la folie.''' »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Ionesco Eugène Ionesco], ''Tueur sans gages'' (1959), éd. Gallimard, coll. Folio, 1974 (ISBN 9782070365760), p. 165
| |
| | | |
− | « '''Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures.''' » | + | « '''C’est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Gautier Théophile Gautier], « Malaga », in ''Voyage en Espagne'' (1843)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Anouilh |
| + | |titre=Antigone |
| + | |année d'origine=1944 |
| + | |éditeur=Éditions de la Table ronde |
| + | |année=2002 |
| + | |ISBN=9782710300250 |
| + | |page=29}} |
| | | |
− | "The tragedy of modern man is not that he knows less and less about the meaning of his own life, but that it bothers him less and less."
| + | « '''Nous sommes des révolutionnaires, socialistes qui avons rompu avec une social-démocratie enjuivée, nationalistes qui avons rompu avec un nationalisme trop étriqué.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Havel Václav Havel], ''Letters to Olga'' (1988), p. 237
| + | {{Réf Article |
− | :« L'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de sa vie, mais que ça le dérange de moins en moins. »
| + | |titre= |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaclav_Havel Vaclav Havel], ''Lettres à Olga'' (1988)
| + | |auteur=Joseph Darnand |
| + | |publication=Devenir. Journal de combat de la communauté européenne |
| + | |date=Février 1944 |
| + | |numéro=1 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « Nos pères détruisirent joyeusement, parce qu'ils vivaient à une époque qui conservait quelques vestiges de la solidité du passé. C'était cela même qu'ils détruisaient qui donnait assez de force à la société pour qu'ils puissent détruire sans sentir l'édifice se disjoindre. Nous héritons de la destruction et de ses résultats. De nos jours, le monde appartient aux imbéciles, aux coeurs secs et aux agités. Le droit de vivre et de triompher s'acquiert aujourd'hui par les mêmes moyens que s'obtient un internement à l'asile : l'incapacité de penser, l'amoralité et l'hyperexcitation. » | + | « '''Nous ne recherchons que l’homme. Nous n’avons pas besoin d’autres mondes. Nous avons besoin de miroirs.''' [...] |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_Pessoa Fernando Pessoa], ''Livre de l'intranquillité''
| |
| | | |
− | « Ici, nous n'avons pas l'emploi des vieilles choses. [...] Surtout si elles sont belles. La beauté attire, et nous ne voulons pas qu'on soit attiré par les vieilles choses. Nous voulons qu'on aime les neuves. »
| + | L’homme est parti à la découverte d’autres mondes, d’autres civilisations, sans avoir entièrement exploré ses propres abîmes, son labyrinthe de couloirs obscurs et de chambres secrètes, sans avoir percé le mystère des portes qu’il a lui-même condamnées. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxley Aldous Huxley], ''Le Meilleur des mondes'' (1932)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Stanisław Lem |
| + | |titre=Solaris |
| + | |traducteur=Jean-Michel Jasienko |
| + | |année d'origine=1961 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio SF |
| + | |année=2004 |
| + | |ISBN=9782070422395 |
| + | |page=116-248}} |
| | | |
− | « Tout d’un coup, il m’est devenu indifférent de ne pas être moderne. » | + | « À peine sortis des massacres de la Commune, rappelons à ceux qui seraient tentés de l’oublier, que la gauche versaillaise, non moins que la droite, a commandé le massacre de Paris, et que l’armée des massacreurs a reçu les félicitations des uns comme celles des autres. '''Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple''' : car contre lui toujours radicaux et jésuites sont d’accord. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Barthes Roland Barthes], « Délibération », in ''Tel Quel'', note du 13 août 1977
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− | « La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés. »
| + | Il ne peut donc y avoir d’erreur, et tout compromis, toute alliance avec les radicaux doivent réputés trahison. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gramsci Antonio Gramsci], ''Cahiers de prison'', trad. Monique Aymard et Françoise Bouillot, éd. Gallimard, Cahier 3, §34, p. 283
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− | « On dirait que les hommes, plus ils se connaissent, moins ils s’aiment, plus ils se touchent et plus ils se rétractent, plus ils prennent une conscience exclusive d’eux-mêmes et plus ils s’attachent à leurs caractères propres et à leurs différences fondamentales. »
| + | — Le groupe ''La Commune révolutionnaire'' : Aberlen, Berton, Breuillé, Carné, Jean Clement, F. Cournet, Ch. Dacosta, Delles, A. Dérouilla, E. Eudes, H. Gausseron, E. Gois, A. Goullé, E. Granger, A. Huguenot, E. Jouanin, Lebrun, Léonce, Luillier, P. Mallet, Marguerittes, Constant-Martin, A. Moreau, H. Mortier, A. Oldrini, Pichon, A. Poirier, Rysto, B. Sachs, Solignac, Ed. Vaillant, Varlet. Viard, « Aux Communeux », Londres, juin 1874 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel Paul Claudel], notant dans les années 30, l’étonnante concomitance entre la montée des nationalismes européens et les progrès de la communication, de la radio, du téléphone, de la photographie, du rail
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− | « '''Le canon a tué la féodalité ; l’encre tuera la société moderne.''' » | + | « Les Sémites, c’est l’ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la terre. Tous leurs cadeaux sont des pestes. Combattre l’esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Gustave Tridon |
| + | |titre=Du Molochisme juif |
| + | |année d'origine=1884, posthume |
| + | |éditeur=Édouard Maheu |
| + | |année=1884 |
| + | |page=5}} |
| | | |
− | « Je n’ai aucune foi dans le "progrès", ni dans la "modernité", ni dans la "bonté de l’homme". Au contraire, je suis un démolisseur de ces mythes. | + | Cet esprit de la Franc-Maçonnerie, « c’est l’esprit du Judaïsme dans ses croyances les plus fondamentales ; ce sont ses idées ; c’est son langage ; c’est presque son organisation. Lorsque j’aborde le sanctuaire où s’accomplissent les travaux de l’ordre maçonnique, j’entends partout retentir les noms de Salomon et les souvenirs d’Israël. » |
− | Je n'aime que les grands hommes, car ils sont la seule lueur dans les bois. »
| + | {{Réf Article |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Caraco_(%C3%A9crivain) Albert Caraco], ''Ma confession''
| + | |titre=La Franc-Maçonnerie et le Judaïsme |
| + | |auteur=Joseph Cohen |
| + | |publication=La Vérité israélite |
| + | |date=1861 |
| + | |tome=V |
| + | |page=74 |
| + | }} |
| | | |
− | <poem>« Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
| + | « '''La société post-covid est une extension du secteur socio-professionnel tertiaire à toute l’existence''', avec ses emplois de bureau en espace climatisé, son télétravail largement répandu et ses faibles dépenses caloriques et énergétiques. C’est le monde morbide et dégénéré du bobo, du geek et du no-life, végane, anti-spéciste, cosmopolite, LGBT, masqué, confiné, vacciné et heureux de l’être. » |
− | Plus vieux, plus décrépis que la terre inféconde,
| + | {{Réf Article |
− | Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
| + | |titre=Entretien avec Monika Berchvok |
− | De toute passion vigoureuse et profonde.
| + | |auteur=Lucien Cerise |
| + | |publication=Rivarol |
| + | |date=27 janvier 2021 |
| + | |url=https://rivarol.com/version-papier-1-an-d-archive/1327-rivarol-n3448-du-2122020-papier.html |
| + | }} |
| | | |
− | Votre cervelle est vide autant que votre sein,
| + | « ''Malo periculosam libertatem quam quietum servitium''. ['''Je préfère les dangers de la liberté au repos de la servitude.'''] » |
− | Et vous avez souillé ce misérable monde
| + | {{Réf Livre |
− | D’un sang si corrompu, d’un souffle si malsain,
| + | |auteur=Rafał Leszczyński cité par son fils Stanisław Leszczyński |
− | Que la mort germe seule en cette boue immonde.
| + | |titre=La Voix libre du citoyen, ou Observations sur le gouvernement de Pologne |
| + | |année d'origine=1749 |
| + | |traducteur=Pierre-Joseph de Solignac |
| + | |éditeur= |
| + | |année=1749 |
| + | |page=135}} |
| | | |
− | '''Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin''' | + | « '''Les temps modernes ont eu pour tâche la réalisation et l’humanisation de Dieu — la transformation et la résolution de la théologie en anthropologie.''' » |
− | Où, sur un grand tas d’or vautrés dans quelque coin,
| + | {{Réf Livre |
− | Ayant rongé le sol nourricier jusqu’aux roches,
| + | |auteur=Ludwig Feuerbach |
| + | |titre=Manifestes philosophiques : Textes choisis |
| + | |année d'origine=1839-1845 |
| + | |traducteur=Louis Althusser |
| + | |éditeur=Presses universitaires de France |
| + | |année=1960 |
| + | |page=128}} |
| | | |
− | Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,
| + | « On aspirera sous une autre forme à éliminer l’âme, la vie de l’âme. Et le temps viendra, dans un avenir peut-être pas très lointain, où lors d’un Congrès comme celui qui s’est tenu en 1912, on verra se développer encore tout autre chose, où de tout autres tendances feront leur apparition, où l'on dira : parler d’esprit et d’âme, c’est pathologique ; seuls sont bien portants les gens qui ne parlent que du corps. |
− | Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,
| |
− | Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches. »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Leconte_de_Lisle Leconte de Lisle], « Aux modernes », in ''Poèmes antiques''
| |
| | | |
− | « Pour les hommes d’aujourd’hui la gloire n’est plus depuis longtemps que la célébrité, et par suite quelque chose de très douteux, un acquit jeté et distribué ici et là par les journaux et la radio – presque le contraire de l’être. »
| + | On considérera comme un symptôme pathologique le fait qu’un être humain se développe de façon telle qu’il en vienne à penser qu’il existe un esprit ou une âme. Ces gens seront des malades, et l’on trouvera, soyez-en sûrs, le remède qui agira sur ce mal. Dans le passé, on a éliminé l’esprit. On éliminera l’âme au moyen d’un médicament. En partant d’une “saine vue des choses”, '''on trouvera un vaccin grâce auquel l’organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible''', si possible dès la naissance même, afin que ce corps n’en vienne pas à penser qu’il existe une âme et un esprit. — Les deux courants, les deux conceptions du monde s’opposeront radicalement. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Heidegger Martin Heidegger], ''Introduction à la métaphysique'' [Einführung in die Metaphysik], 1935, 1958 (trad.)
| |
| | | |
− | « La civilisation industrielle n’est possible que lorsqu’il n’y a pas de renoncement. La jouissance jusqu’aux limites extrêmes que lui imposent l’hygiène et les lois économiques. Sans quoi les rouages cessent de tourner. […] La passion et la neurasthénie, c’est l’instabilité. Et l’instabilité, c’est la fin de la civilisation. On ne peut avoir une civilisation durable sans une bonne quantité de vices aimables. […] '''La civilisation n'a pas le moindre besoin de noblesse ou d'héroïsme. Ces choses-là sont des symptômes d'incapacité politique. Dans une société convenablement organisée comme la nôtre, personne n'a l'occasion d'être noble ou héroïque.''' Il faut que les conditions deviennent foncièrement instables avant qu'une telle occasion puisse se présenter. Là où il y a des guerres, là où il y a des serments de fidélité multiples et divisés, là où il y a des tentations auxquelles on doit résister, des objets d'amour pour lesquels il faut combattre ou qu'il faut défendre, là, manifestement, la noblesse et l'héroïsme ont un sens. Mais il n'y a pas de guerres, de nos jours. On prend le plus grand soin de vous empêcher d'aimer exagérément qui que ce soit. Il n'y a rien qui ressemble à un serment de fidélité multiple ; vous êtes conditionné de telle sorte que vous ne pouvez vous empêcher de faire ce que vous avez à faire. Et ce que vous avez à faire est, dans l'ensemble, si agréable, on laisse leur libre jeu à un si grand nombre de vos impulsions naturelles, qu'il n'y a véritablement pas de tentations auxquelles il faille résister. Et si jamais, par quelque malchance, il se produisait d'une façon ou d'une autre quelque chose de désagréable, eh bien, il y a toujours le soma qui vous permet de prendre un congé, de vous évader de la réalité. Et il y a toujours le soma pour calmer votre colère, pour vous réconcilier avec vos ennemis, pour vous rendre patient et vous aider à supporter les ennuis. Autrefois, on ne pouvait accomplir ces choses-là qu'en faisant un gros effort et après des années d'entraînement moral pénible. A présent, on avale deux ou trois comprimés d'un demi-gramme, et voilà. Tout le monde peut être vertueux, à présent. On peut porter sur soi, en flacon, au moins la moitié de sa moralité. Le christianisme sans larmes, voilà ce qu'est le soma. »
| + | L’une réfléchira à la manière d’élaborer des concepts et des représentations qui soient à la mesure de la réalité véritable, de la réalité d’âme et d’esprit. Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps “sains”, c’est-à-dire constitués de telle façon qu’ils ne parleront plus de ces sottises que sont l’âme et l’esprit, mais, parce qu’ils seront “sains”, des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitué les planètes et le soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps. '''On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l’humanité des âmes.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxley Aldous Huxley], ''Le Meilleur des mondes'', trad. Jules Castier, éd. Pocket, 1977 (ISBN 9782266023108), chap. 17, p. 262
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Rudolf Steiner |
| + | |titre de la contribution=Cinquième conférence à Dornach |
| + | |année de la contribution=7 octobre 1917 |
| + | |titre=La Chute des esprits des ténèbres |
| + | |traducteur=Henriette Bideau |
| + | |éditeur=Éditions Triades |
| + | |année=1995 |
| + | |page=104-105}} |
| | | |
− | "'''Nowadays people know the price of everything, and the value of nothing'''."
| + | « [...] la Restauration a anobli le banquier et a donné la citoyenneté parisienne à Rothschild que Napoléon avait fait arrêter. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''The Picture of Dorian Gray'' (1891), in ''The Major Works'', Oscar Wilde, éd. Penguin, 2000 (ISBN 9780192840547), p. 82
| |
− | :« Aujourd'hui, chacun sait le prix de toutes choses, et nul ne connaît la valeur de quoi que ce soit. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''Le Portrait de Dorian Gray'' (1891), trad. Eugène Tardieu et Georges Maurevert, éd. A. Savine, 1895, chap. IV, p. 68
| |
| | | |
− | {{Center|Oscar Wilde 2|}}
| + | — Gabriele Adinolfi, ''Méridiens Zéro'', « Rencontre avec Gabriele Adinolfi », 20 juin 2010 |
| | | |
− | "To be really mediæval one should have no body. To be really modern one should have no soul. To be really Greek one should have no clothes."
| |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''A Few Maxims for the Instruction of the Over-Educated'' (1894)
| |
− | :« Pour être vraiment médiéval, il ne faut pas avoir de corps. Pour être vraiment moderne, il ne faut pas avoir d'âme. Pour être vraiment grec, il faut être nu. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde]
| |
| | | |
− | « [...] '''notre époque, grossièrement matérialiste et utilitaire, a pour prétention de faire disparaître toute espèce de friche et de broussailles aussi bien du globe que de l’âme humaine.''' Asservie aux idées de rapport, la société, cette vieille ménagère qui n’a plus de jeune que ses besoins et qui radote de ses lumières, ne comprend pas plus les divines ignorances de l’esprit, cette poésie de l’âme qu’elle veut échanger contre de malheureuses connaissances toujours incomplètes, qu’elle n’admet la poésie des yeux, cachée et visible sous l’apparente inutilité des choses. Pour peu que cet effroyable mouvement de la pensée moderne continue, nous n’aurons plus, dans quelques années, un pauvre bout de lande où l’imagination puisse poser son pied pour rêver, comme le héron sur une de ses pattes. Alors, '''sous ce règne de l’épais génie des aises physiques qu’on prend pour de la civilisation et du progrès, il n’y aura ni ruines, ni mendiants, ni terres vagues, ni superstitions [...].''' » | + | « '''Ces deux mots, laisser faire et laisser passer, étant deux sources continuelles d’actions, seraient donc pour nous deux sources continuelles de richesses.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''L'Ensorcelée'' (1854), éd. Alphonse Lemerre, 1916, pp. 2-3
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Vincent de Gournay |
| + | |titre de la contribution=Réflexions sur la contrebande |
| + | |année de la contribution=septembre 1753 |
| + | |titre=Mémoires et lettres de Vincent de Gournay |
| + | |éditeur=Kinokuniya |
| + | |année=1993 |
| + | |page=34}} |
| | | |
− | "[...] by relieving the individual of the need to have ‘private virtues,’ you’ll ensure that they wither away to the edges of society... Almost by definition, secularism cannot be a future: it’s a present-tense culture that over time disconnects a society from cross-generational purpose."
| + | “[...] the State is an inherently illegitimate institution of organized aggression, of organized and regularized crime against the persons and properties of its subjects. Rather than necessary to society, it is a profoundly antisocial institution which lives parasitically off of the productive activities of private citizens.” |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End of the World as We Know It'', Regnery Publishing, 2008 (ISBN 9781596985278), p. xxix
| + | {{Réf Livre |
| + | |langue=en |
| + | |auteur=Murray Rothbard |
| + | |titre=The Ethics of Liberty |
| + | |année d'origine=1982 |
| + | |éditeur=New York University Press |
| + | |année=1998 |
| + | |ISBN=9780814775066 |
| + | |section=part III, section 24 |
| + | |page=187}} |
| + | :« [...] l’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément ''anti''-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes. » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Murray Rothbard |
| + | |titre=L’Éthique de la liberté |
| + | |année d'origine=1982 |
| + | |traducteur=François Guillaumat et Pierre Lemieux |
| + | |éditeur=Belles Lettres |
| + | |collection=Laissez faire |
| + | |année=1991 |
| + | |ISBN=9782251410005 |
| + | |chapitre=23 |
| + | |page=248 |
| + | }} |
| | | |
− | « Ce qu'il faut dire, et c'est peut-être le plus piquant, c'est que, si ces penseurs se réclament de l'athéisme, c'est par un inconscient atavisme chrétien, qui leur interdit d'user du mot "dieu" pour une divinité aussi païenne qu'est la leur : un "Deus sive Natura".
| + | “These theorists have not given full attention to the fact that the world has always lived in an “international anarchy,” with no one government, or compulsory monopoly of decision-making, ''between'' various countries. And yet, international relations between ''private citizens'' of different countries have generally functioned quite smoothly, despite the lack of a single government over them.” |
| + | {{Réf Livre |
| + | |langue=en |
| + | |auteur=Murray Rothbard |
| + | |titre=The Ethics of Liberty |
| + | |année d'origine=1982 |
| + | |éditeur=New York University Press |
| + | |année=1998 |
| + | |ISBN=9780814775066 |
| + | |section=part III, section 23 |
| + | |page=181}} |
| + | :« On n’a pas assez réfléchi sur le fait que le monde a toujours existé dans un état d’''anarchie internationale'', sans gouvernement commun, sans monopole coercitif de la décision ''au-dessus'' des divers Etats. Pourtant, les relations internationales entre leurs ''citoyens privés'' ont généralement fonctionné assez correctement malgré cette absence d’un gouvernement unique au-dessus d’eux. » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Murray Rothbard |
| + | |titre=L’Éthique de la liberté |
| + | |année d'origine=1982 |
| + | |traducteur=François Guillaumat et Pierre Lemieux |
| + | |éditeur=Belles Lettres |
| + | |collection=Laissez faire |
| + | |année=1991 |
| + | |ISBN=9782251410005 |
| + | |chapitre=23 |
| + | |page=239 |
| + | }} |
| | | |
− | C'est la même courte vue, colmatée toujours par un christianisme rémanent, qui persuade tant de modernes que notre temps est particulièrement athée. En fait, de nos jours comme à bien d'autres époques, les hommes oscillent d'un panthéisme instinctif à un athéisme de tête. »
| + | « [...] '''la puissance importe plus que la richesse''' ; mais pourquoi cela ? Parce que la puissance est pour un pays une force qui procure de nouveaux moyens de production, parce que les forces productives résident dans l’arbre sur lequel croissent les richesses, et que l’arbre qui porte le fruit a plus de prix que le fruit lui-même. La puissance importe plus que la richesse, parce qu’à l’aide de la puissance un pays non-seulement acquiert de nouveaux moyens de production, mais s’assure la possession des anciens et la jouissance des richesses déjà acquises, et parce que le contraire de la puissance ou la faiblesse livre aux mains des puissants tout ce que nous possédons, nos richesses, et de plus nos forces productives, notre civilisation, notre liberté, jusqu’à notre indépendance nationale [...]. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Bouyer Louis Bouyer], ''Religieux et clercs contre Dieu'', éd. Aubier Montaigne, 1975
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Friedrich List |
| + | |titre=Système national d’économie politique |
| + | |année d'origine=1841 |
| + | |traducteur=Henri Richelot |
| + | |éditeur=Capelle |
| + | |année=1857 |
| + | |page=153 |
| + | }} |
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− | « L'athéisme a partie liée avec la mythologie et avec les philosophies de l'irrationnel [...] c'est une foi irrationnelle. [...] Le rationalisme, c'est le monothéisme. »
| + | “'''Left to its own trajectory, within a few years, global civilization will be a postmodern surveillance dystopia, from which escape for all but the most skilled individuals will be impossible.''' In fact, we may already be there.” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant Claude Tresmontant], ''Saint Paul et le mystère du Christ'', éd. Seuil, 1956, p. 149
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− | « L'athéisme n'est pas un doctrine stable en elle-même. L'athéisme vire nécessairement en panthéisme, dès lors qu'il prend conscience de son propre contenu, dès lors qu'il prend conscience de ses implications, et dès lors qu'il tient compte du monde. » | + | — Julian Assange, ''Cypherpunks'' (2012) |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant Claude Tresmontant], ''Le problème de la Révélation'', éd. seuil, 1969, p. 10
| + | :« '''À moins d’un changement de cap, la civilisation mondiale sera devenue d’ici à quelques années une dystopie de surveillance postmoderne, à laquelle seuls les plus habiles auront une chance de se soustraire.''' » |
| + | :— Julian Assange, ''Menace sur nos libertés'' (2013) |
| + | {{Center|Julian Assange|}} |
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− | « '''L’athéisme, c’est le culte de l’État.''' » | + | « [...] il faut déjà cesser de déléguer à des personnes qui servent manifestement d’autres communautés le monopole de représenter publiquement et médiatiquement notre courant de pensée, notre culture, notre patrimoine, notre civilisation. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIII Léon XIII], formulée dans les années 1880
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− | « En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites la voir telle qu'elle est.
| + | — Alain Escada, Conférence à la 12ème journée de Synthèse Nationale, 14 octobre 2018 |
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− | Secondement, [...] instruisez vos peuples ; faites leur connaître les artifices employés par ces sectes pour séduire les hommes et les attirer dans leurs rangs, montrez leur la perversité de leur doctrine et l'infamie de leurs actes. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XII Léon XIII], ''Humanum genus'' (1884)
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− | « Ils marchent sur les traces des impies qui, au siècle dernier, se parèrent du titre de philosophes, ceux qui, aujourd'hui, disent, que tout pouvoir vient du peuple... » | + | « Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XII Léon XIII]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Renaud Camus |
| + | |titre=Le Grand Remplacement |
| + | |année d'origine=2011 |
| + | |éditeur=Reinharc |
| + | |année=2011 |
| + | |ISBN=9782358690317 |
| + | |page=Quatrième de couverture}} |
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− | [...] Nier cette souveraineté de Dieu et refuser de s’y soumettre, ce n’est pas la liberté, c’est abus de la liberté et révolte ; et c’est précisément d’une telle disposition d’âme que se constitue et que naît le vice capital du Libéralisme. On peut, du reste, en distinguer plusieurs espèces ; car il y a pour la volonté plus d’une forme et plus d’un degré dans le refus de l’obéissance due à Dieu ou à ceux qui participent à son autorité divine. [...]
| + | « J’ai toujours lu que le monde — terre et eau — était sphérique, et les autorités et les expériences que Ptolémée et tous les autres ont décrites sur ce point prouvent et enseignent cela aussi bien par les éclipses de Lune que par les autres démonstrations qu’ils font depuis l’Orient jusqu’à l’Occident, et par l’élévation du pôle, du nord au midi. A ce moment, je trouvai, comme je l’ai dit, une telle dissemblance à ces vues que je réexaminai cette idée du monde et trouvai qu’il n’était pas rond de la manière qu’on le décrit, mais de la forme d’une poire qui serait toute très ronde, sauf à l’endroit où se trouve la queue qui est le point plus élevé ; ou bien encore, comme une balle très ronde sur un point de laquelle serait posé comme un téton de femme, et que la partie de ce mamelon fût la plus élevée et la plus voisine du ciel, et située sous la ligne équinoxiale en cette mer Océane, à la fin de l’Orient. [...] |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XII Léon XIII], ''Libertas praestantissimum'' (1888)
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− | {{Center|Leo XIII 2|}} | + | Ptolémée et les autres savants qui écrivirent des choses de ce monde crurent qu’il était sphérique, estimant que cet hémisphère était rond comme celui où ils se trouvaient, dont le centre est dans l’île d’Arin située sous la ligne équinoxiale, entre le golfe Arabique et le golfe Persique, avec la circonférence qui passe au ponant par le cap Saint-Vincent au Portugal, et à l’orient par Cangara et par les Seras. Pour cet hémisphère, je ne trouve aucune difficulté à ce qu’il soit d’une rondeur sphérique comme ils le disent. Mais pour cet autre, je soutiens qu’il est comme serait la moitié d’une poire bien ronde qui aurait l’extrémité élevée comme je l’ai dit, ou comme serait un téton de femme sur une pelote ronde. Ainsi donc ni Ptolémée ni les autres qui écrivirent à propos du monde, n’eurent connaissance de cette moitié qui était alors très ignorée. Ils établirent leur jugement à partir seulement de l’hémisphère où ils se trouvaient, qui est d’une rondeur sphérique comme je l’ai dit plus haut. Maintenant que Vos Altesses ont fait naviguer, chercher et découvrir cet autre hémisphère, il se révèle à l’évidence. [...] L’Écriture sainte témoigne que Notre Seigneur fit le Paradis terrestre, qu’il y mit l’arbre de vie et que de là sort une source d’où naissent en ce monde quatre fleuves principaux : le Gange aux Indes, le Tigre et l’Euphrate en Asie lesquels séparent les montagnes forment la Mésopotamie et coulent ensuite en Perse, et le Nil qui naît en Éthiopie et se jette dans la mer à Alexandrie. Je ne trouve pas ni n’ai jamais trouvé un écrit des Latins ou des Grecs qui, d’une manière certaine, dise en quel point de ce monde est le Paradis Terrestre. [...] je suis convaincu que là est le Paradis terrestre, où personne ne peut arriver si ce n’est par la volonté divine. Je crois que cette terre dont Vos Altesses ont ordonné maintenant la découverte sera immense et qu’il y en aura beaucoup d’autres dans le Midi dont on n’a jamais eu connaissances. je ne conçois pas que le Paradis terrestre ait la forme d’une montagne abrupte, comme les écrits à son propos nous le montrent, mais bien qu’il est sur ce sommet, en ce point que j’ai dit, qui figure le mamelon de la poire, où l’on s’élève, peu à peu, par une pente prise de très loin. Je crois que personne ne pourrait atteindre ce sommet, ainsi que je l’ai dit, que cette eau peut venir de là, bien que ce soit loin, et qu’elle va se jeter là d’où je viens où elle forme un lac. Ce sont là de grands indices du Paradis terrestre, car la situation est conforme à l’opinion qu’en ont lesdits saints et savants théologiens. Et les signes sont très sûrs eux-mêmes, car je n’ai jamais lu, ni ouï dire, que pareille quantité d’eau douce fût ainsi à l’intérieur de l’eau salée et voisinant avec elle. De même vient à l’appui de cela la très douce température. Et si ce n’est pas du Paradis que cette eau descend, ce me paraît une plus grande merveille encore parce que je ne crois pas que l’on connaisse au monde fleuve si grand et si profond. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Christophe Colomb |
| + | |titre de la contribution=Lettre aux Rois Catholiques sur le troisième voyage aux Indes (1498) |
| + | |titre=La découverte de l’Amérique |
| + | |traducteur=Michel Lequenne et Soledad Estorach |
| + | |éditeur=La Découverte |
| + | |année=1984 |
| + | |tome=1 |
| + | |page=123-156}} |
| | | |
− | Le modernisme est « l'égout collecteur de toutes les hérésies. »
| + | « '''Je suis las des musées, — cimetières des arts.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], ''Praestantia Scripturae'' (1907)
| + | {{Réf Livre| |
| + | |auteur=Alphonse de Lamartine |
| + | |titre de la contribution=Voyage en Orient |
| + | |titre=Œuvres complètes de Lamartine |
| + | |année de la contribution=1835 |
| + | |éditeur=Hachette, Pagnerre, Furne |
| + | |année=1856-1857 |
| + | |tome=7 |
| + | |section=Athènes (18 août 1832) |
| + | |page=95}} |
| | | |
− | « Les modernistes sont les pires ennemis de l'Église. » | + | « '''Je reçois encore des menaces de mort tous les jours.''' Le sexe interracial a du mal à être accepté. Pour certaines personnes, c’est sûrement tabou. Mais ce n’est pas grave. On a tellement de fans à côté de ça qui nous aiment et nous soutiennent. Je préfère me concentrer là-dessus. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], ''Pascendi Dominici Gregis'' (1907)
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Rencontre avec le «Spielberg du porno» |
| + | |auteur=Greg Lansky [Grégory Aouizerate] |
| + | |publication=HuffPost Québec |
| + | |date=1er février 2019 |
| + | |url=https://quebec.huffingtonpost.ca/2019/02/01/rencontre-avec-le-spielberg-du-porno_a_23658922 |
| + | }} |
| | | |
− | « Que votre foi ait pour témoins non seulement les murs du foyer domestique ou des réunions privées, mais les églises, les places publiques, les grands foules, les assemblées populaires… Rendez hommage à Dieu en quelque lieu et devant quelque personne que ce soit. '''N'ayez jamais la lâcheté de craindre les moqueries de ceux qui voudraient fermer les lèvres ouvertes à la louange de Dieu.''' » | + | « La nature ne connaît ni différents États ni divers souverains, ne s’embarrassant pas non plus s’ils sont amis ou ennemis, ni s’ils se font la guerre, pourvu qu’ils ne la lui déclarent pas. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], Allocution ''Réconforté'', 25 septembre 1904
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Pierre Le Pesant de Boisguilbert |
| + | |titre=Dissertation sur la nature des richesses |
| + | |année d'origine=1707 |
| + | |éditeur=Institut Coppet |
| + | |année=2014 |
| + | |chapitre=5 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l'Église, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d'un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l'Église, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Église ; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'œuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité. » | + | « '''On ne naît pas femme : on le devient.''' Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un ''Autre''. En tant qu’il existe pour soi l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié. Chez les filles et les garçons, le corps est d’abord le rayonnement d’une subjectivité, l’instrument qui effectue la compréhension du monde : c’est à travers les yeux, les mains, non par les parties sexuelles qu’ils appréhendent l’univers. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], ''Pascendi Dominici Gregis'' (1907)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Simone de Beauvoir |
| + | |titre=Le Deuxième Sexe |
| + | |année d'origine=1949 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=2014 |
| + | |ISBN=9782070323524 |
| + | |tome=II |
| + | |page=13}} |
| | | |
− | {{Center|Saint Pius X 2|}} | + | « '''Expliquez-moi, de grâce, pourquoi il est ridicule de croire à Dieu, tandis qu’il n’est pas ridicule de croire à l’humanité''' ; pourquoi il est stupide de croire au règne céleste, tandis qu’il est intelligent de croire aux utopies terrestres ? » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Alexandre Herzen |
| + | |titre=De l’autre rive |
| + | |année d'origine=1850 |
| + | |traducteur=Alexandre Alexandrovitch Herzen |
| + | |éditeur=Slatkine |
| + | |année=1980 |
| + | |page=155}} |
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− | « On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie ; on n'édifiera pas la société, si l'Eglise n'en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : "Omnia instaurare in Christo" [Tout restaurer en Christ]. » | + | «<...> '''два убо Рима падоша, а третий стоит, а четвертому не быти.'''» |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], Lettre apostolique du 25 août 1910
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− | « '''L'absence de Dieu signifie l'abandon du monde, mais dans ce monde abandonné, l'homme découvrira qu'il est lui-même absent.''' »
| + | — {{ru}}Филофей Псковский, Письмо Василию III, 1510-1511 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ellul Jacques Ellul]
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− | "Almost by definition, secularism cannot be a future: it’s a present-tense culture that over time disconnects a society from cross-generational purpose. Which is why there are no examples of sustained atheist civilizations. "Atheistic humanism" became inhumanism in the hands of the Fascists and Communists and, in its less malign form in today's European Union, a kind of dehumamism in which a present-tense culture amuses itself to extinction. Post-Christian European culture is already post-cultural and, with its surging Muslim populations, will soon be post-European."
| + | :« '''La première et la deuxième Rome [Constantinople] sont tombées, la Troisième est debout, de quatrième il n’y en aura point.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End of the World as We Know It'', Regnery Publishing, 2008 (ISBN 9781596985278), p. 98
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− | « '''L’athéisme dans les lois, l’indifférence en matière de religion et les maximes pernicieuses''', appelées catholiques-libérales, sont, oui, elles '''sont véritablement la cause de la ruine des États''' ; elles l’ont été de la perte de la France. Croyez-moi, le mal que je vous dénonce est plus terrible que la Révolution, plus terrible même que la ''Commune''. J’ai toujours condamné le catholicisme-libéral et je le condamnerai encore quarante fois si c’est nécessaire. »
| + | :— {{fr}}Philothée de Pskov, Lettre à Vassili III, 1510-1511 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX Pie IX], répondant à une députation de catholiques français, 18 juin 1871
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− | « Si l'Homme n'était pas devenu criminel, il n'y aurait pas eu de Christ ? Et donc, dans cette hypothèse, dans cette conjecture, le chef-d'oeuvre de Dieu, le summum opus Dei, serait un accident, un fait qui résulte d'un accident, occasionatum. En somme, dans cette conjecture, le plus grand des biens, le Christ, proviendrait, résulterait de la faute de l'Homme. C'est tout à fait déraisonnable, irrationnel, valde irrationabile. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant Claude Tresmontant], à propos de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Duns_Scot Jean Duns Scot]
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− | « L'Église est Israël, et elle le sait. Mais elle est Israël ouvert à toutes les nations qui viennent chercher la connaissance du Dieu vivant. L'Église a dû se séparer de l'Israël-peuple pour accomplir la vocation même d'Israël, et la promesse faite à Abraham : en toi seront bénies toutes les nations de la terre. » | + | « La Nation bourgeoise se meurt et la Nation socialiste croît. L’idée nationale a cessé d’être un moyen de puissance aux mains de la bourgeoisie contre le prolétariat et se retourne contre celle-ci. La grande dialectique de l’Histoire fait de l’idée nationale un moyen de puissance du prolétariat contre la bourgeoisie. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant Claude Tresmontant], ''Saint Paul et le mystère du Christ'', Seuil 1956, p. 67
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Heinrich Laufenberg cité par Louis Dupeux |
| + | |titre=National Bolchevisme |
| + | |année d'origine=1979 |
| + | |traducteur=Louis Dupeux |
| + | |éditeur=Librairie Honoré Champion |
| + | |année=1979 |
| + | |volume=1 |
| + | |page=121 |
| + | }} |
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− | « Mes enfants le sel vient de l'eau, et s'il est en contact avec l'eau, il se dissout et disparaît. De même le moine naît de la femme, et s'il approche d'une femme, il se dissout et cesse d'être moine. »
| + | „'''Die nationalsozialistische Bewegung Großdeutschlands hat seit ihrer Entstehung den Kampf gegen das Weltjudentum auf ihre Fahnen geschrieben, Sie hat deshalb schon immer mit besonderer Sympathie den Kampf der Freiheitsliebenden Araber, vor allem in Palästina gegen die jüdischen Eindringlinge verfolgt.''' Die Erkenntnis dieses Feindes und der gemeinsame Kampf gegen ihn bilden die feste Grundlage des natürlichen Bündnisses zwischen dem nationalsozialistischen Großdeutschland und den freiheitsliebenden Mohammedanern der ganzen Welt. In diesem Sinne übermittle ich Ihnen am Jahrestag der unseligen Balfour-Deklaration meine herzlichsten Grüße und Wünsche für die glückliche Durchführung Ihres Kampfes bis zum Endsieg.“ |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moschus Jean Moschus], cité par [[Emil Cioran]], ''Aveux et Anathèmes'', Gallimard, 1987
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− | « Nos gouvernements modernes doivent incontestablement au christianisme leur plus solide autorité et leurs révolutions moins fréquentes. Il les a rendus eux-mêmes moins sanguinaires : cela se prouve par le fait, en les comparant aux gouvernements anciens. »
| + | — Heinrich Himmler, Telegramm an den Großmufti von Jerusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2. November 1943 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau], ''Émile, ou De l'éducation'' (1762), livre IV, dans la dix-neuvième note de la Profession de foi du vicaire savoyard
| + | :« '''Depuis le début, le mouvement national-socialiste de la grande Allemagne est un étendard dans la lutte contre la juiverie mondiale. Notre mouvement suit de très près la bataille des Arabes pour leur indépendance, en particulier en Palestine contre les envahisseurs juifs.''' La reconnaissance commune de l’ennemi et la lutte ensemble contre lui est ce qui fonde la base solide de la relation entre les nationaux-socialistes de la Grande Allemagne et les musulmans du monde épris de liberté. En ce jour malheureux de l’anniversaire de la déclaration Balfour, je suis heureux de vous transmettre mes vœux chaleureux pour la poursuite de votre combat jusqu’à la grande victoire. » |
| + | :— Heinrich Himmler, télégramme au grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2 novembre 1943 |
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− | « Mais où Jésus avait-il pris chez les siens cette morale élevée et pure dont lui seul a donné les leçons et l’exemple ? Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis est la plus douce qu’on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple est la plus horrible qu’on puisse craindre ; Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus au milieu d’un supplice affreux prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau], ''Émile, ou De l'éducation'' (1762), livre IV, p. 446
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− | « '''La tour de Babel, comme plus tard les pyramides sont autant de constructions inhumaines dans lesquelles la pierre a plus d’importance que les âmes. Ces sociétés qui les fabriquent n’écoutent plus l’individu, le réduisent au silence. Après ces essais de paroles voués à l’échec depuis Adam et Eve jusqu’à Babel, le dialogue reprend avec Abraham, premier homme qui s’adresse à sa femme Sarah en disant "Tu".''' » | + | « '''Cette guerre n’a pas le Kosovo pour enjeu mais l’Europe toute entière. Vous voyez l’arbre mais non la forêt. La forêt, c’est la domination américaine en Europe.''' Nous, nous ne voulons pas que cette domination s’étende aussi au Kosovo. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Bebe Pauline Bebe], « Shema ! », paru sur le site [http://web.archive.org/web/20120315170213/http://www.cjl-paris.org/SP/spip.php?article49 Communauté juive libérale d'Île-de-France], 12 octobre 2005
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Entretien avec Zivadin Jovanovic : les États-Unis bombardent l’Europe ! |
| + | |auteur=Renato Farina |
| + | |publication=Il Giornale |
| + | |date=12 avril 1999 |
| + | }} |
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− | « '''Le christianisme dans sa véritable signification détruit l’État.''' C’est ainsi qu’il fut compris dès le début et c’est pourquoi le Christ a été crucifié. Il a été compris ainsi de tout temps par les hommes que ne liait pas la nécessité de justifier l’État chrétien. Ce n’est qu'à partir du moment où les chefs d’État ont accepté le christianisme nominal extérieur qu’on a commencé à inventer les théories subtiles d’après lesquelles on peut concilier le christianisme avec l’État. Mais, pour tout homme sincère de notre époque, il ne peut pas ne pas être évident que le véritable christianisme — la doctrine de la résignation, du pardon, de l’amour — ne peut pas se concilier avec l’État, avec son despotisme, sa violence, sa justice cruelle et ses guerres. Non seulement le véritable christianisme ne permet pas de reconnaître l’État, mais il en détruit les principes mêmes. | + | « La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Stéphane Mallarmé |
| + | |titre=Poésies |
| + | |titre de la contribution=Brise Marine |
| + | |année de la contribution=1865 |
| + | |éditeur=La Nouvelle Revue française |
| + | |année=1914 |
| + | |page=43 |
| + | }} |
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− | Mais, s’il en est ainsi, s’il est vrai que le christianisme est inconciliable avec l’État, une question se pose tout naturellement : Qu’est-ce qui est plus nécessaire pour le bien de l’humanité, qu’est-ce qui lui assure le plus de bonheur ? Est-ce l’organisation gouvernementale ou le christianisme ? »
| + | « La nation, qui enferme les riches et les pauvres dans un réseau de solidarités, est pour les privilégiés une gêne de tous les instants. Elle est la condition d’existence d’institutions comme la Sécurité sociale qui est, en pratique, un système de redistribution nationale, incompréhensible sans l’hypothèse d’une communauté d’individus solidaires et égaux. '''L’antinationalisme est, pour des classes supérieures qui veulent se débarrasser de leurs obligations, fonctionnel, efficace et discret.''' Il tend à délégitimer l’égalitarisme interne à la société, en activant le projet parfaitement honorable d’un dépassement du nationalisme et des phénomènes d’agressivité entre peuples. [...] '''Les classes supérieures françaises semblent caractérisées, en cette fin de XXe siècle, par une véritable horreur de la nation en tant que telle, qui n’évoque plus, pour elles, que la guerre et le racisme anti-immigrés.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF Léon Tolstoï], ''Le salut est en vous'' (1893), éd. Perrin, 1893, p. 249
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Emmanuel Todd |
| + | |titre=L’Illusion économique |
| + | |année d'origine=1999 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=2006 |
| + | |page=153-154 |
| + | }} |
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− | {| width="100%"
| + | « '''Le Paris des bac +5 (ou plus vraisemblablement +2) s’est enflammé pour la défense des droits des immigrés, après s’être ému des problèmes des sans-papiers, mais il n’arrive toujours pas à s’intéresser au peuple des provinces, torturé par une politique européenne et économique qui n’en finit pas de faire monter le taux de chômage.''' [...] Partout l’émergence d’une strate culturelle supérieure, comprenant en gros 20 % de la population, semble briser l’homogénéité de la nation et rendre possible une solidarité supranationale des privilégiés. » |
− | | valign="top" |
| + | {{Réf Livre |
− | <poem>« Écoute, Israël, l'Éternel, notre Dieu, l'Éternel est UN.
| + | |auteur=Emmanuel Todd |
− | Béni soit à jamais le nom de Son règne glorieux.
| + | |titre=L’Illusion économique |
− | Tu aimeras l'Éternel ton Dieu, de tout ton cœur,
| + | |année d'origine=1999 |
− | de toute ton âme | + | |éditeur=Gallimard |
− | et de tous tes moyens | + | |collection=Folio |
− | Que les commandements que je te prescris aujourd'hui
| + | |année=2006 |
− | soient gravés dans ton cœur
| + | |page= |
− | tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras (constamment),
| + | }} |
− | dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant.
| |
− | Attache les en signe sur ta main,
| |
− | et porte les comme un fronteau entre tes yeux
| |
− | Écris-les sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Deut%C3%A9ronome Deutéronome] (Devarim) VI 4-9
| |
− | | valign="top" | | |
− | <poem><div style="text-align: right;">שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד.
| |
| | | |
− | וְאָהַבְתָּ, אֵת יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּכָל-לְבָבְךָ
| + | « Tous les arts ont produit des merveilles ; l’art de gouverner n’a produit que des monstres [...]. » |
− | וּבְכָל-נַפְשְׁךָ,
| + | {{Réf Livre |
− | וּבְכָל-מְאֹדֶךָ.ּ
| + | |auteur=Louis Antoine de Saint-Just |
− | וְהָיוּ הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה,
| + | |titre=Œuvres de Saint-Just represéntant du peuple à la Convention nationale |
− | אֲשֶׁר אָנֹכִי מְצַוְּךָ הַיּוֹם--עַל-לְבָבֶךָ ּ
| + | |titre de la contribution=Discours sur la constitution à donner à la France |
− | וְשִׁנַּנְתָּם לְבָנֶיךָ, וְדִבַּרְתָּ בָּם, בְּשִׁבְתְּךָ בְּבֵיתֶךָ וּבְלֶכְתְּךָ בַדֶּרֶךְ, וּבְשָׁכְבְּךָ וּבְקוּמֶךָ
| + | |année de la contribution=24 avril 1793 |
− | וּקְשַׁרְתָּם לְאוֹת, עַל-יָדֶךָ; וְהָיוּ לְטֹטָפֹת, בֵּין עֵינֶיך
| + | |éditeur=Prévot |
− | וּכְתַבְתָּם עַל-מְזֻזוֹת בֵּיתֶךָ, וּבִשְׁעָרֶיך</div></poem>
| + | |année=1834 |
− | |}
| + | |page=69 |
| + | }} |
| | | |
− | Dès lors, Jésus Christ, considérait cet exhortation la plus pure, née du silence des hommes, comme le plus grand des commandements.
| + | « Après vous avoir déclaré, Monsieur, combien je suis docile à l’autorité de la religion, je dois vous avouer combien je suis indocile à toute autorité de philosophie. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Fénelon |
| + | |titre=Œuvres complètes de Fénelon, archevêque de Cambrai |
| + | |titre de la contribution=Lettres sur la religion |
| + | |année de la contribution=1718 |
| + | |traducteur=Eugène Talbot |
| + | |éditeur=J. Leroux et Jouby |
| + | |année=1851 |
| + | |volume=1 |
| + | |section=Lettre IV |
| + | |page=124 |
| + | }} |
| | | |
− | "'''For the Son of God became man so that we might become God.'''"
| + | « Un temps viendra, dans le cours des siècles, où l’Océan élargira la ceinture du globe, pour découvrir à l’homme une terre immense et inconnue ; la mer nous révélera de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus la borne de l’univers. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Athanasius_of_Alexandria Athanasius of Alexandria], ''De inc'' 54, 3: PG 25, 192B
| + | {{Réf Livre |
− | :« Dieu est devenu homme afin que l'homme devienne Dieu. »
| + | |auteur=Sénèque le Jeune |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Athanase_d%27Alexandrie Athanase d'Alexandrie], ''De inc'' 54, 3: PG 25, 192B
| + | |titre=Médée |
| + | |traducteur=Eugène Greslou |
| + | |éditeur=Charles-Louis-Fleury Panckoucke |
| + | |année=1834 |
| + | |tome=2 |
| + | |page=273 |
| + | }} |
| | | |
− | « Quant au reste, pour ma modeste part, j'incline beaucoup à partager les raisonnables sentiments du Führer quand il écrivait : "Les idées et les institutions religieuses de son peuple doivent toujours rester inviolables pour le chef politique ; sinon, qu'il cesse d'être un homme politique et qu'il devienne un réformateur, s'il en a l'étoffe." Il n'est pas de conducteur de peuples, en Occident, qui puisse rejeter du premier mouvement l'immense force, frein et moteur, que fut le christianisme, qui ne songe à canaliser cette force, à la [ici la phrase n'est pas terminée dans mon édition] Mais si les Eglises persistent à trahir la société, il est fatal que les Etats se substituent de plus en plus largement à elles, et qu'ils prêtent leur assistance à un réformateur. Les Eglises posséderaient encore en elles-mêmes le secret de leur salut et d'un rayonnement nouveau, le moyen de remplir leur plus belle mission parmi les hommes. '''Elles pourraient redevenir les parvis du monde surnaturel, restaurer leur métaphysique et leur mystique lézardées'''. Elles collaboreraient ainsi magnifiquement à cette réfection gigantesque du monde que nous sommes tenus aujourd'hui d'accomplir. Elles apparaissent bien mal préparées à ce rôle. Il leur faudrait assurément des chefs d'une autre envergure qu'un pape Pacelli, fouine oblique qui temporise et prend le vent, réchauffe des camomilles de nonnes, quand il lui faudrait sur l'heure fulminer l'encyclique "Errore judaïco". [...] Si j'étais le pape, à Dieu ne plaise, les six lettres L.U.T.H.E.R. hanteraient souvent mon sommeil. Mais il se pourrait bien cette fois que Luther ne surgît point d'entre les clercs. » | + | « N’y allez pas. Penser contre son temps, c’est de l’héroïsme. Mais le dire, c’est de la folie. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Rebatet Lucien Rebatet], ''Les Décombres'', p. 563 sqq. Editions Denoël, 1942
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Eugène Ionesco |
| + | |titre=Tueur sans gages |
| + | |année d'origine=1959 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1974 |
| + | |ISBN=9782070365760 |
| + | |page=165 |
| + | }} |
| | | |
− | "'''Then you will know the truth, and the truth will set you free.'''"
| + | « Sed quid turba Remi ? sequitur fortunam, ut semper, et odit damnatos. [...] Iam pridem, ex quo suffragia nulli uendimus, effudit curas ; nam qui dabat olim imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se continet atque duas tantum res anxius optat, '''panem et circenses'''. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_the_Apostle John the Apostle], 8:32
| |
− | :« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_(ap%C3%B4tre) Saint Jean l'Évangéliste], 8:32
| |
| | | |
− | « Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
| + | — Juvénal, ''Satires'', X, 77–81 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_(ap%C3%B4tre) Saint Jean l'Évangéliste], L’Apocalypse, XXe chant
| |
| | | |
− | « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où poser sa tête. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_(%C3%A9vang%C3%A9liste) Saint Luc], IX, 58, cité par [[Emil Cioran]] dans ''Le crépuscule des pensées'' (1940), trad. Mirella Patureau-Nedelco, éd. Le Livre de Poche, coll. Essais, 1991 (ISBN 9782253065098), p. 72
| |
| | | |
− | "'''If you don’t work, you don’t eat.'''"
| + | « La souveraineté du peuple est une hérésie. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Paul_the_Apostle Saint Paul of Tarsus], Thessalonians (3:10)
| + | {{Réf Livre |
− | :« Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. »
| + | |auteur=Charles Maignen |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Tarse Saint Paul], Épître aux Thessaloniciens (3:10)
| + | |titre=La Souveraineté du peuple est une hérésie. À propos d’une brochure du R. P. Maumus. |
| + | |année d'origine=1892 |
| + | |éditeur=A. Roger et F. Cernoviz |
| + | |année=1892 |
| + | |page=55 |
| + | }} |
| | | |
− | « Il y a sans doute beaucoup de langues différentes dans le monde, mais aucune n’est sans signification ; et si je ne connais pas le sens des mots, je serais un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle, à mon sens, sera un barbare. » | + | « '''Ne vois-tu pas que les établissements humains les plus antiques et les plus sages, les États et les nations, sont aussi les plus religieux, que les époques les plus éclairées sont celles de la plus grande piété ?''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Tarse Saint Paul], ''Première épître, lettre aux Corinthiens'', 14:10-11, Oltramare
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Xénophon |
| + | |titre=Œuvres complètes de Xénophon |
| + | |titre de la contribution=Mémoires sur Socrate |
| + | |traducteur=Eugène Talbot |
| + | |éditeur=Hachette |
| + | |année=1859 |
| + | |livre=I |
| + | |chapitre=4 |
| + | |page=24 |
| + | }} |
| | | |
− | « [...] Prêche la parole, insiste en toute occasion favorable ou non, reprends, censure, exhorte avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » | + | « Vouloir donner à de telles lois [les droits de l’homme] un caractère d’universalité et d’immutabilité serait imposer à la liberté de l’homme le joug le plus absurde. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Tarse Saint Paul], ''Deuxième épître à Timothée'', 4:3
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Charles-Louis de Haller |
| + | |traducteur=Charles-Louis de Haller |
| + | |titre=Restauration de la science politique [Restauration der Staatswissenschaften] |
| + | |année d'origine=1816–1834 |
| + | |éditeur=Rusand |
| + | |année=1824 |
| + | |tome=1 |
| + | |page=208}} |
| | | |
− | « Eh bien ! si un jour quelqu’un, même nous, même un ange du ciel, vient annoncer un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! [et c'est un Apôtre amoureux de Dieu et des hommes qui l'écrit !] Nous l’avons déjà dit, et je le répète encore : si quelqu’un vient vous annoncer un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! Est-ce que, maintenant, je veux me faire approuver des hommes ou bien par Dieu ? Est-ce que c’est aux hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ. » | + | “But Catholic wisdom, sustained by the precepts of natural and divine law, provides with especial care for public and private tranquility in its doctrines and teachings regarding the duty of government and the distribution of the goods which are necessary for life and use. For, while the socialists would destroy the "right" of property, alleging it to be a human invention altogether opposed to the inborn equality of man, and, claiming a community of goods, argue that poverty should not be peaceably endured, and that the property and privileges of the rich may be rightly invaded, the Church, with much greater wisdom and good sense, recognizes the inequality among men, who are born with different powers of body and mind, inequality in actual possession, also, and holds that the right of property and of ownership, which springs from nature itself, must not be touched and stands inviolate. For she knows that stealing and robbery were forbidden in so special a manner by God, the Author and Defender of right, that He would not allow man even to desire what belonged to another, and that thieves and despoilers, no less than adulterers and idolaters, are shut out from the Kingdom of Heaven.” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Tarse Saint Paul], ''Épitre aux Galates'', chapitre 1, versets 8 à 11
| + | {{Réf Article |
| + | |langue=en |
| + | |titre=Quod Apostolici Muneris |
| + | |auteur=Léon XIII |
| + | |publication=Le Vatican |
| + | |date=28 décembre 1878 |
| + | |page=url |
| + | |url=http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/en/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_28121878_quod-apostolici-muneris.html |
| + | }} |
| + | :« Quant à la tranquillité publique et domestique, la sagesse catholique, appuyée sur les préceptes de la loi divine et naturelle, y pourvoit très prudemment par les idées qu’elle adopte et qu’elle enseigne sur le droit de propriété et sur le partage des biens qui sont acquis pour la nécessité et l’utilité de la vie. Car, tandis que les socialistes présentent le droit de propriété comme étant une invention humaine, répugnant à l’égalité naturelle entre les hommes, tandis que, prêchant la communauté des biens, ils proclament qu’on ne saurait supporter patiemment la pauvreté et qu’on peut impunément violer les possessions et les droits des riches, l’Église reconnaît beaucoup plus utilement et sagement que l’inégalité existe entre les hommes naturellement dissemblables par les forces du corps et de l’esprit, et que cette inégalité existe même dans la possession des biens ; elle ordonne, en outre, que le droit de propriété et de domaine, provenant de la nature même, soit maintenu intact et inviolable dans les mains de qui le possède ; car elle sait que le vol et la rapine ont été condamnés par Dieu, l’auteur et le gardien de tout droit, au point qu’il n’est même pas permis de convoiter le bien d’autrui, et que les voleurs et les larrons sont exclus, comme les adultères et les idolâtres, du royaume des cieux. » |
| + | :{{Réf Article |
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| + | }} |
| | | |
− | {{Text| | + | “The Fathers of the field had been pretty confusing: John von Neumann speculated about computers and the human brain in analogies sufficiently wild to be worthy of a medieval thinker and Alan M. Turing thought about criteria to settle '''the question of whether Machines Can Think''', a question of which we now know that it '''is about as relevant as the question of whether Submarines Can Swim.'''” |
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=The threats to computing science, EWD898 |
| + | |auteur=Edsger Dijkstra |
| + | |publication=ACM South Central Regional Conference |
| + | |date=1984 |
| + | |page=url |
| + | |langue=en |
| + | |url=https://www.cs.utexas.edu/users/EWD/transcriptions/EWD08xx/EWD898.html |
| + | }} |
| + | :« '''[...] la question de savoir si les machines peuvent penser [...] est à peu près aussi pertinente que celle de savoir si les sous-marins peuvent nager.''' » |
| + | :{{Réf Article |
| + | |titre=The threats to computing science, EWD898 |
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| + | }} |
| | | |
− | « C'est Paul qui a été le maître accoucheur de l'Église naissante, c'est lui qui a coupé le cordon ombilical qui retenait l'Église au Judaïsme [...]. Mais ce schisme dans le peuple de Dieu n'est pas définitif. Quand les nations seront toutes entrées dans le sein du peuple de la promesse, alors tout Israël sera sauvé. »
| + | “In old days men had the rack. Now they have the press. That is an improvement certainly. But still it is very bad, and wrong, and demoralising. Somebody — was it [[Edmund Burke|Burke]]? — called journalism the fourth estate. That was true at the time, no doubt. But at the present moment it really is the only estate. It has eaten up the other three. The Lords Temporal say nothing, the Lords Spiritual have nothing to say, and the House of Commons has nothing to say and says it. '''We are dominated by Journalism.''''''” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tresmontant Claude Tresmontant], ''Saint Paul et le mystère du Christ'', Seuil 1956, p. 102
| + | {{Réf Article |
| + | |langue=en |
| + | |titre=The Soul of Man under Socialism |
| + | |auteur=Oscar Wilde |
| + | |publication=The Fortnightly Review. New Series. |
| + | |date=February 1891 |
| + | |volume=49 (Old Series: Volume 55) |
| + | |numéro=290 |
| + | |page=292-319 |
| + | }} |
| + | :« Au temps jadis, on avait le chevalet de torture. Aujourd’hui on a la presse. Assurément c’est un progrès. Mais c’est encore chose mauvaise, nuisible, démoralisante. |
| | | |
| + | :Quelqu’un — était-ce [[Edmund Burke|Burke]], — a dit que la presse est le quatrième État. Évidemment c’était vrai alors. Mais à l’heure actuelle, c’est en réalité le seul État, il a mangé les trois autres. Les lords temporels ne disent rien, les lords ecclésiastiques n’ont rien à dire. La Chambre des Communes n’a rien à dire, et elle le dit ; '''nous sommes dominés par le journalisme.''' » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |titre=Le Portrait de Monsieur W. H. |
| + | |titre de la contribution=L’Âme humaine sous le régime socialiste |
| + | |année de la contribution=1891 |
| + | |traducteur=Albert Savine |
| + | |auteur=Oscar Wilde |
| + | |éditeur=Stock |
| + | |année=1906 |
| + | |page=304-305 |
| }} | | }} |
| | | |
− | « '''Que votre oui soit oui, que votre non soit non, tout le reste vient du diable.''' » | + | « À qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée, en sorte que tous les mouvements et tous les actes de la vie sociale naissent du même principe d’où est née la société. Aussi, s’écarter de la fin, c’est aller à la mort ; y revenir, c’est reprendre vie. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre) Saint Matthieu], 5:37
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII |
| + | |auteur=Léon XIII |
| + | |publication=Le Vatican |
| + | |date=1891 |
| + | |page=url |
| + | |url=https://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html |
| + | }} |
| | | |
− | « On vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. » | + | « Il faut donc bien se garder d’attribuer aux lois physiques les maux qui sont la juste et inévitable punition de la violation de l’ordre même de ces lois, instituées pour opérer le bien. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre) Saint Matthieu], 24:9
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=François Quesnay |
| + | |titre=Journal de l’agriculture, du commerce et des finances |
| + | |titre de la contribution=Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société |
| + | |année de la contribution=1765 |
| + | |éditeur=Knapen |
| + | |année=1765 |
| + | |tome=II |
| + | |page=17 |
| + | }} |
| | | |
− | « Lors donc que tu fais l'aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. » | + | « Nous savons, sans qu’on nous le dise, que le Perse a des forces mille fois plus importantes que les nôtres. Cependant, la liberté nous est si chère que nous nous défendrons comme nous pourrons. [...] Les Lacédémoniens ont eu peur que nous ne traitions avec les Barbares, et leur crainte est fort naturelle, mais c’est, semble-t-il, bassement mettre en doute la noblesse d’Athènes, quand vous la connaissez bien, quand vous savez qu’il n’y a pas au monde assez d’or, une terre assez extraordinaire par sa richesse et sa beauté, pour que nous consentions à ce prix à nous ranger du côté du Perse et à réduire la Grèce en esclavage. Il existe de nombreuses raisons graves pour nous en empêcher, quand nous voudrions le faire, et la première et la plus grave, ce sont les images et les demeures de nos dieux, incendiées, gisant à terre, qui exigent de nous une vengeance éclatante plutôt qu’un accord avec l’auteur de ce crime ; ensuite, il y a le monde grec, uni par la langue et par le sang, les sanctuaires et les sacrifices qui nous sont communs, nos mœurs qui sont les mêmes, et cela, des Athéniens ne sauraient le trahir. Sachez donc, si par hasard vous ne le saviez pas encore, qu’aussi longtemps qu’il y aura sur terre un Athénien, nous ne pactiserons pas avec Xerxès. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre) Saint Matthieu], 6:2, Oltramare
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Hérodote |
| + | |titre=L’Enquête |
| + | |traducteur=Andrée Barguet |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1985 |
| + | |livre=VIII |
| + | |page=143-144}} |
| | | |
− | « Vous ressemblez à des sépulcres blanchis. Au-dehors, ils paraissent beaux ; au-dedans, ils sont pleins d’ossements, de cadavres et de toute sorte de pourriture. Vous de même, vous paraissez justes ; au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. »
| + | „'''Die ganzen Zahlen hat der liebe Gott gemacht, alles andere ist Menschenwerk.'''“ |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre) Saint Matthieu], 13:27-28, Maredsous
| + | {{Réf Livre |
| + | |langue=de |
| + | |auteur=Leopold Kronecker zitiert bei Heinrich Weber |
| + | |titre=Leopold Kronecker |
| + | |année d'origine=1891–1892 |
| + | |éditeur=Jahresbericht der Deutschen Mathematiker-Vereinigung |
| + | |année=1891–1892 |
| + | |volume=2 |
| + | |page=19}} |
| + | :« '''Dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l’œuvre de l’homme.''' » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Leopold Kronecker cité par Heinrich Weber |
| + | |titre=Leopold Kronecker |
| + | |année d'origine=1891–1892 |
| + | |éditeur=Jahresbericht der Deutschen Mathematiker-Vereinigung |
| + | |année=1891–1892 |
| + | |volume=2 |
| + | |page=19}} |
| | | |
− | « Je ne suis pas venu apporter la paix sur terre, mais le glaive. » | + | « Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu’ait connue l’humanité, va être d’y réintégrer les dieux. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_(ap%C3%B4tre) Saint Matthieu], 10:34-36
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=L’homme et le fantôme |
| + | |auteur=André Malraux |
| + | |publication=L’Express |
| + | |numéro=104 |
| + | |date=21 mai 1955 |
| + | |page= |
| + | }} |
| | | |
− | "Civilization is not inherited; it has to be learned and earned by each generation anew; if the transmission should be interrupted for one century, civilization would die, and we should be savages again."
| + | “The monopolization of money and banking is the ultimate pillar on which the modern state rests. In fact, it has probably become the most cherished instrument for increasing state income. For nowhere else can the state make the connection between redistribution-expen- diture and exploitation-return more directly, quickly and securely than by monopolizing money and banking. And nowhere else are the state’s schemes less clearly understood than here.” |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Will_Durant Will] and [http://en.wikipedia.org/wiki/Ariel_Durant Ariel Durant], ''The Lessons of History'', Simon & Schuster, 1968, p. 101
| + | {{Réf Livre |
| + | |langue=en |
| + | |auteur=Hans-Hermann Hoppe |
| + | |titre=The Economics and Ethics of Private Property: Studies in Political Economy and Philosophy |
| + | |année d'origine=1993 |
| + | |éditeur=Ludwig von Mises Institute |
| + | |année=2006 |
| + | |ISBN=9780945466406 |
| + | |page=89}} |
| + | :« La monopolisation de la monnaie et de la banque est le dernier pilier sur lequel repose l’État moderne. » |
| | | |
− | “'''This much I believe to be also true: there is more civilization lying around unused in the crannies, zenanas, interstices of that dusty and baroque fabric [i. e. Church of Rome] than in all the other institutions of the occident.'''”
| + | :—{{fr}} Hans-Hermann Hoppe, ''The Economics and Ethics of Private Property: Studies in Political Economy and Philosophy'' (1993) |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound Ezra Pound], ''Guide to Kulchur'' (1934), Ch. 8
| |
− | :« Autre point dont je suis fermement convaincu : c'est qu'il reste davantage de lambeaux de civilisation encore utilisable dans les lézardes, le foutoir, les interstices de ce monument baroque et poussiéreux [i. e. l'Église de Rome] que dans toutes les autres institutions de l'Occident. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound Ezra Pound], ''La Kulture en abrégé'' (1934), ch. 8
| |
| | | |
− | « '''Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.''' »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''La Crise de l’esprit'' (1919)
| |
| | | |
− | "You know what the fellow said – in Italy, for thirty years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance. In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace – and what did that produce? The cuckoo clock. So long Holly."
| + | « [...] '''notre siècle, qui se croit destiné à changer les lois en tout genre''' [...]. » |
− | *'''The Third Man''' (1949), Harry Lime, Orson Welles
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean le Rond D’Alembert |
| + | |titre=Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers |
| + | |titre de la contribution=Discours préliminaire de l’Encyclopédie |
| + | |année de la contribution=1751 |
| + | |éditeur=Le Breton, Durand, Briasson, Michel-Antoine David |
| + | |année=1751 |
| + | |tome=I |
| + | |page=xxi |
| + | }} |
| | | |
− | « Nous savons, sans qu'on nous le dise, que le Perse a des forces mille fois plus importantes que les nôtres. Cependant, la liberté nous est si chère que nous nous défendrons comme nous pourrons. [...] Les Lacédémoniens ont eu peur que nous ne traitions avec les Barbares, et leur crainte est fort naturelle, mais c'est, semble-t-il, bassement mettre en doute la noblesse d'Athènes, quand vous la connaissez bien, quand vous savez qu'il n'y a pas au monde assez d'or, une terre assez extraordinaire par sa richesse et sa beauté, pour que nous consentions à ce prix à nous ranger du côté du Perse et à réduire la Grèce en esclavage. Il existe de nombreuses raisons graves pour nous en empêcher, quand nous voudrions le faire, et la première et la plus grave, ce sont les images et les demeures de nos dieux, incendiées, gisant à terre, qui exigent de nous une vengeance éclatante plutôt qu'un accord avec l'auteur de ce crime ; ensuite, '''il y a le monde grec, uni par la langue et par le sang, les sanctuaires et les sacrifices qui nous sont communs, nos mœurs qui sont les mêmes''', et cela, des Athéniens ne sauraient le trahir. Sachez donc, si par hasard vous ne le saviez pas encore, qu'aussi longtemps qu'il y aura sur terre un Athénien, nous ne pactiserons pas avec Xerxès. » | + | «'''Мы не будем шарлатанить и станем заявлять прямо, что на этом свете ничего не разберешь. Всё знают и всё понимают только дураки да шарлатаны.'''» |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Herodote Hérodote], ''L'Enquête'', VIII, 143-144, trad. Andrée Barguet
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| | | |
− | « Une civilisation est une continuité qui, lorsqu’elle change, même aussi profondément que peut l’impliquer une nouvelle religion, s’incorpore des valeurs anciennes qui survivent à travers elle et restent sa substance. »
| + | — {{ru}}Антон Чехов, Письмо Ивану Щеглову, 9 июня 1888 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Braudel Fernand Braudel], ''Écrits sur l'Histoire'' (1969)
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− | « '''À qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines.''' La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée, en sorte que tous les mouvements et tous les actes de la vie sociale naissent du même principe d'où est née la société. Aussi, s'écarter de la fin, c'est aller à la mort ; y revenir, c'est reprendre vie. » | + | :« '''Nous ne ferons pas les charlatans et nous déclarerons tout simplement qu’il n’y a rien à comprendre dans ce monde. Ceux qui savent et comprennent tout ne sont que des sots et des charlatans.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIII Léon XIII], ''[http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html Rerum novarum]'', 15 mai 1891
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− | "'''If you are not prepared to use force to defend civilization, then be prepared to accept barbarism.'''"
| + | :— {{fr}}Anton Tchekhov, Lettre à Ivan Chtchéglov, 9 juin 1888 |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sowell Thomas Sowell], ''Is Reality Optional?'' (1993), Hoover Institution Press, 1993 (ISBN 9780817992620), p. 191
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− | {{Center|Thomas Sowell 2|}}
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− | « Cependant, les crimes de l'extrême civilisation sont, certainement, plus atroces que ceux de l'extrême barbarie par le fait de leur raffinement, de la corruption qu'ils supposent, et de leur degré supérieur d'intellectualité. » | + | « Alors, les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes. Mais, les hommes ne s’en aperçoivent pas. Je les ai vus aussi rougissant, pâlissant de honte pour leur conduite sur cette terre ; rarement. Tempêtes, sœurs des ouragans ; firmament bleuâtre, dont je n’admets pas la beauté ; mer hypocrite, image de mon cœur ; terre, au sein mystérieux ; habitants des sphères ; univers entier ; Dieu, qui l’as créé avec magnificence, c’est toi que j’invoque : '''montre-moi un homme qui soit bon !'''... Mais, que ta grâce décuple mes forces naturelles ; car, au spectacle de ce monstre, je puis mourir d’étonnement : on meurt à moins. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Les Diaboliques'' (1874), éd. Gallimard, coll. Folio classique, 2003 (ISBN 9782070302758), p. 296
| + | {{Réf Livre |
− | | + | |auteur=Comte de Lautréamont |
− | « Les idées de droite, exclues de la politique, rejetées dans les lettres, s’y cantonnent, y militent, exercent par elles, tout de même, un contrôle, exactement comme les idées de gauche le faisaient, dans les mêmes conditions, au XVIIIe siècle, ou sous les régimes monarchiques du XIXe siècle. »
| + | |titre=Les Chants de Maldoror |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Thibaudet Albert Thibaudet], ''Les Idées politiques de la France'', éd. Stock, 1932, p. 32
| + | |année d'origine=1869 |
− | | + | |éditeur=Wittmann |
− | « Seraient de gauche, du point de vue de la trans-histoire et de l'esprit, ceux qui pensent que le monde est tel qu'il apparaît, qu'il n'y a pas d'« autre monde ». La droite, au contraire, ne verrait dans ce monde qu'un passage, une sorte de figure chiffrée d'un autre monde, invisible, hors d'atteinte. »
| + | |année=1874 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Roux Dominique de Roux], « N'est pas de droite qui l'on pensait », in ''L'ouverture de la chasse'', éd. L'Âge d'Homme, coll. Mobiles, 1968, p. 147
| + | |page=11 |
− | | + | }} |
− | « Dans nos sociétés occidentales, soixante ans après la chute de Hitler et Mussolini, le fascisme relève de l’hallucination. Mais l’antifascisme – figure de propagande mise au point par les communistes – reste efficace puisqu’il sert à intimider une droite intellectuellement dominée par la gauche. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_S%C3%A9villia Jean Sévillia], ''Le terrorisme intellectuel'', éd. Perrin, coll. Tempus, 2004, p. 259
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− | | |
− | « Cependant, à des époques où se trouve déjà perdu ce qui ne devait pas l’être, déjà détruit, ce n’est pas conservateur qu’il s’agirait d’être, mais bel et bien réactif, voire réactionnaire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaud_Camus Renaud Camus], « Conservateur, conservatoire », in ''Etc. Abécédaire'', éd. P.O.L, 1998, p. 53
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− | | |
− | « Je vois monter à l’horizon avec la lenteur de tous les processus dont se compose la vraie histoire de l’homme, un grand mécontentement qui ne ressemble à aucun de ceux que l’on a connus jusqu’ici. On ne s’insurgera plus seulement, comme dans le passé, contre le règne d’une tendance déterminée, pour faire triompher d’autres tendances. On s’insurgera pour l’amour de l’authenticité dans la réalisation contre la fausse manière de réaliser une grande aspiration de l’aspiration à la communauté. On luttera contre la distorsion et pour la pureté de la forme, telle que l’ont vu les générations de la foi et de l’espoir. » Un « nouveau Moyen Âge » comme l’ont entrevu Berdiaeff et Chesterton ? Les ricorsi ne sont pas de pures répétitions ni même de simples renouvellements. Sûrement : une manière de rendre vaine l’opposition de l’individualisme et du collectivisme, telle qu’en usent, pour leurs courtes ambitions, les barbares et les freluquets. L’âge des héros rebâtira un pouvoir ; il n’est pas de grand siècle du passé qui ne se soit donné cette tâche même aux âges simplement humains, où les familles, lassées de grandeur, confiaient à quelque César leur destin, à charge de maintenir le droit commun, le pouvoir reconstruit gardait quelque saveur du monde précédent. Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien... »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Boutang Pierre Boutang]
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− | « Vouloir être de son temps, c'est être déjà dépassé. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Ionesco Eugène Ionesco], extrait de ''Notes et contre-notes''
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− | | |
− | « Il y a cependant de l’authentique dans ce qui pousse étudiants et lycéens à manifester. On ne s’est pas assez avisé de la dégradation de notre environnement culturel dans les années 1980. Ces jeunes avaient entre 8 et 14 ans en 1981. Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats de Coluche et Renaud nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “touche pas à mon pote”, et, somme toute, les produits de la culture Lang. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. '''C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent.''' Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N’ayant pas a courtiser les minus, osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pauwels Louis Pauwels], « Le Monome des zombies », éditorial du ''Figaro Magazine'', 6 décembre 1986
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− | | |
− | « Le réactionnaire, en bien des cas, ce n'est pas l'homme qui veut corriger les excès du présent par les vertus du passé, c'est l'homme toujours en avant parce fidèle à des lois immuables, à une expérience nourrie dans le cœur et dans la saine raison. Il n'est pas un homme d'ancien régime. Il est l'homme d'avant le déluge, c'est-à-dire de toujours. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Chaigne Louis Chaigne], ''Bernanos'', Paris, Editions universitaires, 1960, p 79
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− | | |
− | « Le nouveau est un de ces poisons excitants qui finissent par être plus nécessaire que toute nourriture ; dont il faut, une fois qu’ils sont maîtres de nous, toujours augmenter la dose et la rendre mortelle à peine de mort.
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− | | |
− | Il est étrange de s’attacher ainsi à la partie périssable des choses, qui est exactement leur qualité d’être neuves. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | "'''We are living in a condition of permanent revolution... revolutions are here to stay and will grow much worse in scope and intensity unless men can be persuaded to return to Christianity, to practise its precepts and to obey the Gospel in its full implications for human life and civilized society.''' Barring such a revival, the future would belong to socialism and communism, which on this view were but the most consistent sects of the new secular religion. To Groen, therefore, the political spectrum that presented itself to his generation offered no meaningful choice. "In terms of his analysis, the 'radical left' was composed of fanatical believers in the godless ideology; the 'liberal centre,' by comparison, by warm believers who warned against excesses and preached moderation; while the 'conservative right' embraced all those who lacked either the insight, the prudence, or the will to break with the modern tenets yet who recoiled from the consequences whenever the ideology was practised and implemented in any consistent way. None of the shades or 'nuances of secular liberalism represented a valid option for Christian citizens." Groen called for a rejection of the entire available spectrum of political positions, calling for a "radical alternative in politics, along anti-revolutionary, Christian-historical lines"."
| |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Groen_van_Prinsterer Guillaume Groen van Prinsterer], summarized by Harry Van Dyke, in ''Groen van Prinsterer's Lectures on Unbelief and Revolution'' (1989), Jordan Station, Ont: Wedge Pub. Foundation, 1989, pp. 3–4
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− | | |
− | "[...] '''when it is not ''necessary'' to change, it is necessary ''not'' to change.'''"
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− | *[https://en.wikipedia.org/wiki/Lucius_Cary,_2nd_Viscount_Falkland Lucius Cary, 2nd Viscount Falkland], Speech made to the House of Commons concerning Episcopacy, 1641
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− | :« Lorsqu'il n'est pas nécessaire de changer, il est nécessaire de ne pas changer. »
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− | :[https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Cary Lucius Cary]
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− | | |
− | « On peut anéantir le caractère original d’un peuple si, en le colonisant, on impose à son sang ce que celui-ci ne peut supporter. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Steiner Rudolf Steiner], le 11/1/1907 à Leipzig, G.A. n°55
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− | | |
− | « Toute vraie culture s'appuie sur la race et sur le sang. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_Artaud Antonin Artaud], ''Messages revolutionnaires''
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− | | |
− | « Tous les pays qui n'ont plus de légendes seront condamnés à mourir de froid. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_de_La_Tour_du_Pin Patrice de La Tour du Pin]
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− | | |
− | « Nous avons procédé à la première décolonisation jusqu’à l’an dernier. Nous allons passer maintenant à la seconde. Après avoir donné l’indépendance à nos colonies, nous allons prendre la nôtre. '''L’Europe occidentale est devenue, sans même s’en apercevoir, un protectorat des Américains. Il s’agit maintenant de nous débarrasser de leur domination. Mais la difficulté, dans ce cas, c’est que les colonisés ne cherchent pas vraiment à s’émanciper.''' Depuis la fin de la guerre, les Américains nous ont assujettis sans douleur et sans guère de résistance.
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− | | |
− | En même temps, ils essaient de nous remplacer dans nos anciennes colonies d’Afrique et d’Asie, persuadés qu’ils sauront faire mieux que nous. Je leur souhaite bien du plaisir.
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− | | |
− | Les capitaux américains pénètrent de plus en plus dans les entreprises françaises. Elles passent l’une après l’autre sous leur contrôle.
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− | | |
− | Il devient urgent de secouer l’apathie générale, pour monter des mécanismes de défense. Les Américains sont en train d’acheter la biscuiterie française. Leurs progrès dans l’électronique française sont foudroyants. Qu’est-ce qui empêchera IBM de dire un jour : « Nous fermons nos usines de France, parce que l’intérêt de notre firme le commande » ? Qu’est-ce qui empêchera que recommence ce qui s’est passé l’autre année pour Remington à Vierzon ? Les décisions se prennent de plus en plus aux États-Unis. Il y a un véritable transfert de souveraineté. C’est comme dans le monde communiste, où les pays satellites se sont habitués à ce que les décisions se prennent à Moscou.
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− | | |
− | '''Les vues du Pentagone sur la stratégie planétaire, les vues du ''business'' américain sur l’économie mondiale nous sont imposées.'''
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− | | |
− | '''Bien des Européens y sont favorables.''' De même que bien des Africains étaient favorables au système colonial : les colonisés profitaient du colonialisme. Les nations d’Europe reçoivent des capitaux, certes ; mais elles ne veulent pas se rendre compte que ces capitaux, c’est la planche à dollars qui les crée ; et qu’en même temps, elles reçoivent aussi des ordres. Elles veulent être aveugles. Pourtant, à la fin des fins, la dignité des hommes se révoltera. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Gaulle Charles de Gaulle], discours au Salon doré de l'Élysée, 4 janvier 1963
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− | {{Center|Charles de Gaulle 5|}}
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− | « Je ne crois pas que l'Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l'Allemagne avec ses Allemands, l'Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriand appartiennent à toute l'Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n'auraient pas beaucoup servi l'Europe s'ils avaient été des apatrides et qu'ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré… »
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− | — Charles de Gaulle, conférence de presse, 15 mai 1962
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− | | |
− | « Pourquoi cette Europe, qui a conquis les cinq parties du monde a-t-elle honte de les avoir colonisées ? Nous nous reprochons d'avoir bâti Casablanca, alors que les Romains étaient tout fiers d'avoir détruit Carthage. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Berl Emmanuel Berl], ''Le Virage'', 1972
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− | | |
− | « L’Europe deviendra-t-elle ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire un petit cap du continent asiatique ? Ou bien l’Europe restera-t-elle ce qu’elle paraît, c’est-à-dire : la partie précieuse de l’univers terrestre, la perle de la sphère, le cerveau d’un vaste corps ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''La crise de l'esprit'', 1919
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− | | |
− | « Partout où l'Esprit européen domine, on voit apparaître le maximum de besoins, le maximum de travail, le maximum de capital, le maximum de rendement, le maximum d'ambition, le maximum de modifications de la nature extérieure, le maximum de relations et d'échanges. Cet ensemble de maxima est Europe, ou image de l'Europe. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry]
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− | {{Center|Europe|}} | |
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− | « [...] l'habituel mépris des universalistes, persuadés que dans sa culture l'Autre est finalement inférieur à l'Occidental raisonnable et cartésien, et que mettre sur un même plan le "savoir anthropologique" avec des coutumes traditionnelles ou des croyances ne peut tourner qu'au désavantage des secondes. Le vrai racisme est là bien sûr [...]. »
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− | *'''Ludovic Maubreuil''', « Qu'est-ce que l'ethnopsychiatrie ? La réponse inconvenante de Tobie Nathan », ''Éléments'' (revue), nº 111, décembre 2003, p. 56
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− | | |
− | [...] l'humanitarisme, concept vague, mais essentiellement désorganisateur au point de vue national, en ce que, transporté par les propagandistes dans les milieux populaires et jeté dans les cerveaux incultes, il y engendre, en même temps qu'un antimilitarisme aveugle, la haine et le mépris de l'idée de patrie.
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− | | |
− | Le terme humanitarisme est pris au sens d'universalisme et non d'aide humanitaire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Copin-Albancelli Paul Copin-Albancelli], ''La Guerre occulte, les sociétés secrètes contre les nations'', éd. Perrin et Cie, Paris, 1925, chap. III, une énigme, pp. 71-72
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− | | |
− | {| width="100%"
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− | | valign="top" | | |
− | <poem>"Infinitus est numerus stultorum
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− | Damnant quodnon intelligunt
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− | Alenda lux ubi orta libertas
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− | Ave, Europa, nostra vera patria!"</poem>
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− | *[http://la.wikipedia.org/wiki/Ioannes_Pontius_Legionensis Ioannes Pontius Legionensis], "Ave, Europa, nostra vera patria!"
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− | | valign="top" | | |
− | <poem>"Infinite is the number of fools
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− | They condemn what they do not understand
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− | Where light has arisen there liberty should be sustained
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− | Hail, Europe, our true Fatherland!"</poem>
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Juan_Ponce_de_Le%C3%B3n Juan Ponce de León], "Hail, Europe, our true Fatherland!"
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− | |}
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− | | |
− | {| width="100%"
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− | | valign="top" | | |
− | <poem>"Take up the White Man's burden
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− | Send forth the best ye breed
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− | Go bind your sons to exile
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− | To serve your captives' need;
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− | To wait in heavy harness,
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− | On fluttered folk and wild
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− | Your new-caught, sullen peoples,
| |
− | Half-devil and half-child.
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− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | In patience to abide,
| |
− | To veil the threat of terror
| |
− | And check the show of pride;
| |
− | By open speech and simple,
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− | An hundred times made plain
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− | To seek another's profit,
| |
− | And work another's gain.
| |
− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | The savage wars of peace
| |
− | Fill full the mouth of Famine
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− | And bid the sickness cease;
| |
− | And when your goal is nearest
| |
− | The end for others sought,
| |
− | Watch sloth and heathen Folly
| |
− | Bring all your hopes to nought.
| |
− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | No tawdry rule of kings,
| |
− | But toil of serf and sweeper
| |
− | The tale of common things.
| |
− | The ports ye shall not enter,
| |
− | The roads ye shall not tread,
| |
− | Go mark them with your living,
| |
− | And mark them with your dead.
| |
− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | And reap his old reward:
| |
− | The blame of those ye better,
| |
− | The hate of those ye guard
| |
− | The cry of hosts ye humour
| |
− | (Ah, slowly!) toward the light:
| |
− | "Why brought he us from bondage,
| |
− | Our loved Egyptian night?"
| |
− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | Ye dare not stoop to less
| |
− | Nor call too loud on Freedom
| |
− | To cloke your weariness;
| |
− | By all ye cry or whisper,
| |
− | By all ye leave or do,
| |
− | The silent, sullen peoples
| |
− | Shall weigh your gods and you.
| |
− | | |
− | Take up the White Man's burden
| |
− | Have done with childish days
| |
− | The lightly proferred laurel,
| |
− | The easy, ungrudged praise.
| |
− | Comes now, to search your manhood
| |
− | Through all the thankless years
| |
− | Cold, edged with dear-bought wisdom,
| |
− | The judgment of your peers!"</poem>
| |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling Rudyard Kipling], "The White Man's Burden"
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− | | valign="top" | | |
− | <poem>« Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau :
| |
− | Envoie au loin ta génération choisie,
| |
− | Jette tes fils dans l'exil
| |
− | Pour servir les besoins de tes captifs,
| |
− | Pour, bien harnachés, veiller
| |
− | Sur les peuples sauvages, errants,
| |
− | Tes peuples récemment conquis,
| |
− | Mi-diables, mi-enfants.
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau,
| |
− | Pour dans la patience demeurer,
| |
− | Pour voiler la menace de la terreur,
| |
− | Réprimer ce spectacle de fierté
| |
− | Par des paroles ouvertes et simples,
| |
− | Maintes fois prononcées,
| |
− | Pour veiller au profit d’un autre,
| |
− | Et, pour lui, travailler.
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau,
| |
− | Les sauvages guerres de la paix
| |
− | Nourris la bouche de la famine
| |
− | Fais la maladie cesser ;
| |
− | Et lorsque tu toucheras au but
| |
− | Que pour ces autres tu désires,
| |
− | Regarde les indigents et les païens
| |
− | Par leur folie tous tes espoirs anéantir.
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau :
| |
− | Non pas quelque oeuvre royale,
| |
− | Mais un travail de serf, de tâcheron,
| |
− | Un labeur commun et banal.
| |
− | Les ports où nul ne t'invite,
| |
− | Les routes dont tu ne t’approches,
| |
− | Va, construis-les de ta vie,
| |
− | Marque-les de tes morts.
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau ;
| |
− | Tes récompenses sont dérisoires :
| |
− | Le blâme de ceux que tu ne veux qu’aider,
| |
− | La haine de ceux sur qui tu veilles.
| |
− | Les cris de ceux que tu assistes
| |
− | Que tu guides (ô, doucement !) vers la lumière :
| |
− | "Pourquoi nous délivrer de nos liens,
| |
− | Chère nuit égyptienne ?"
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau ;
| |
− | N’ose pas courber le dos sous un poids moins rude,
| |
− | Ni appeler trop fort la liberté
| |
− | Pour déguiser ta lassitude ;
| |
− | Par tous tes murmures et toutes tes larmes,
| |
− | Par tes actions, tes omissions,
| |
− | Les peuples silencieux et maussades
| |
− | Tes dieux et toi t’écraseront.
| |
− | | |
− | Ô Blanc, reprends ton lourd fardeau,
| |
− | Abandonne les voies de l’enfance
| |
− | Le laurier négligemment offert,
| |
− | La facile louange de complaisance.
| |
− | Viennent maintenant, pour trouver ta maturité,
| |
− | Après toutes ces années d’ingratitude,
| |
− | Froids, aiguisés de sagesse durement acquise,
| |
− | Tes semblables qui te jugent ! »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling Rudyard Kipling], « Le Fardeau de l'homme blanc »
| |
− | |}
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− | | |
− | "[...] much of what we loosely call the Western world will not survive the twenty-first century, and much of it will effectively disappear within our lifetimes,
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− | including many if not most European countries."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End Of The World As We Know It'', Regnery Publishing, 2008 (ISBN 9781596985278), p. xxix
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− | « [...] la majeure partie du monde occidental ne survivra pas au XXIe siècle et une grande partie, dont la plupart sinon la totalité des pays européens, disparaîtra pendant notre génération. Nous assistons à la fin du monde tel que nous le connaissons. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End Of The World As We Know It'', Regnery Publishing, 2006, p. xiii
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− | "Europe by the end of this century will be a continent after the neutron bomb; the grand buildings will still be standing, but the people who built them will be gone. We are living through a remarkable period: the self-extinction of the race who, for good or ill, shaped the modern world."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''It's the Demography, Stupid'', column, 4 January 2006
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− | "The crisis of the West is a collapsing culture and vanishing peoples, as a Third World that grows by 100 million people, the equivalent of a new Mexico, every 18 months, mounts the greatest invasion in history of the world. If we do not shake off our paralysis, the West comes to an end."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Pat_Buchanan Pat Buchanan], ''State of Emergency''
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− | "Islamization of Europe is an unavoidable consequence, indeed, an inevitability, once Europe ceased to reproduce itself. The descendants of the men who went out from Europe to conquer and Christianize the world have decided to leave the world. The culture of death triumphs, as the poor but fecund Muslims, expelled centuries ago, return to inherit the estate."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Pat_Buchanan Pat Buchanan], ''State of Emergency''
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− | <poem>«- L'Europe a détruit le monde entier, dit Port. Dois-je lui en être reconnaissant ou lui en vouloir ? J'espère qu'elle va se rayer elle-même de la surface du globe.
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− | [...]
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− | - Pourquoi n'étends-tu pas ton souhait délicieux à toute l'humanité pendant que tu y es ? demanda-t-elle.
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− | - L'humanité ? s'écria Port. Qu'est-ce que c'est ? Qui est l'humanité ? Je vais te le dire. L'humanité c'est tout le monde, excepté soi. Par conséquent, quel intérêt chacun peut-il lui porter ? »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bowles Paul Bowles], ''Un thé au Sahara''
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− | « '''À quelle profondeur d'illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d'être elles-mêmes et n'en plus former qu'une seule ?''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], ''Mémoires d'Espoir'' (1970), avril 1970, t. I
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− | {{Center|Charles de Gaulle 6.jpg|}}
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− | « Au cours des 50 années ou à peu près de son déploiement, [la construction européenne] a profondément changé de sens. Elle a commencé comme l’entreprise commune de vieilles nations européennes, de la France et de l’Allemagne en premier lieu, pour mettre un terme à un siècle de rivalités démoralisantes et de guerres dévastatrices, et pour un avenir sensé qui, sans ressembler au passé, prolongerait des voies nationales convergeant éventuellement, mais très lointainement, dans un corps politique inédit. [...] À partir d’un point qu’il n’est pas aisé, ni d’ailleurs nécessaire, de situer exactement, mais qu’il est commode de désigner comme le moment de “Maastricht”, l’entreprise européenne subit un infléchissement décisif. '''L’instrument se détacha des corps politiques nationaux. L’artifice prit une vie propre. “L’Europe” se cristallisa en une Idée dotée d’une légitimité supérieure à toute autre et munie de mécanismes institutionnels capables de recomposer tous les aspects de la vie des Européens. Ceux-ci se trouvèrent pris dans une “finalité sans fin” qui n’avait plus de sens politique, et dont le seul avenir était une extension indéfinie que personne ne savait plus ni où ni comment on pourrait l’arrêter.''' Nous en sommes là. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Manent Pierre Manent], ''La Raison des nations'' (2006), éd. Gallimard, coll. L'Esprit de la cité, 2006, pp. 50-51
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− | « L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, une race ; la France est une personne. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Michelet Jules Michelet], ''Histoire de France'', éd. Chamerot, 1861, t. 2, livre III (« Tableau de la France »), « Centralisation », p. 103
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− | « Un Français est un condensé d’Européen. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Braudel Fernand Braudel], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], in ''L’Identité de la France'', éd. Flammarion
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− | « '''Prenez garde que la France ne devienne la colonie de ses colonies.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Herriot Édouard Herriot], 1936
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− | « Ainsi, Dieu choisit la France de préférence à toutes les autres nations de la terre pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, le royaume de France est le royaume de Dieu ; les ennemis de la France sont les ennemis du Christ. De même qu'autrefois la tribu de Juda reçut d'en-haut une bénédiction toute spéciale parmi les autres fils du patriarche Jacob ; de même le Royaume de France est au-dessus de tous les autres peuples, couronné par Dieu lui-même de prérogatives extraordinaires. La tribu de Juda était la figure anticipée du royaume de France. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_IX Grégoire IX]
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− | « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien-Roch_Nicolas_de_Chamfort Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort], ''Maximes et Pensées : Caractères et Anecdotes'', 1795
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| <poem>« '''France, mère des arts, des armes et des loix''', | | <poem>« '''France, mère des arts, des armes et des loix''', |
− | Tu m’as nourri long temps du laict de ta mammelle : | + | Tu m’as nourri long temps du laict de ta mammelle, |
| Ores, comme un aigneau qui sa nourrice appelle, | | Ores, comme un aigneau qui sa nourrice appelle, |
| Je remplis de ton nom les antres et les bois. | | Je remplis de ton nom les antres et les bois. |
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| Las, tes autres aigneaux n’ont faute de pasture, | | Las, tes autres aigneaux n’ont faute de pasture, |
− | Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure : | + | Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure : |
| Si ne suis-je pourtant le pire du troppeau. »</poem> | | Si ne suis-je pourtant le pire du troppeau. »</poem> |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Du_Bellay Joachim du Bellay], ''Les Regrets'' (1558), IX
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− | <poem>« Des Turcs, des Mammelus, des Perses, des Tartares ;
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− | Bref, par tout l'univers tant craint et redouté,
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− | Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
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− | '''France, de ton malheur tu es cause en partie ;'''
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− | Je t'en ay par mes vers mille fois advertie :
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− | '''Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,'''
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− | Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers,
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− | Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
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− | Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronsard Pierre de Ronsard], ''Discours à Guillaume des-Autels'', Œuvres complètes de Ronsard, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, tome II, p. 568
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− | « En même temps, il ne faut en aucun cas oublier que, mystérieusement, c'est en France et à partir de la France que la partie finale va devoir se jouer, parce que c'est ainsi qu'il en a été décidé "depuis les ultimes hauteurs des cieux". Ce sera donc dans les soubassements inconscients d'une certaine France profonde, dissimulée, que réside la décision salvatrice, et peu importe alors l'état d'abominable dégénérescence spirituelle et politico-historique de la France, parce que des puissances d'un autre ordre vont avoir à y mener la "bataille finale". Il est donc urgent que les nôtres – quel que soit leur nombre – se rassemblent déjà, et se tiennent prêts à se saisir de la grande vague montante. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Parvulesco Jean Parvulesco], « La troisième guerre mondiale est commencée », Rébellion, n° 26, septembre-octobre 2007
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− | « La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Clemenceau Georges Clemenceau]
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− | {{Center|France 2|}}
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− | « Hélas ! Il n'y a point de race française, mais un peuple français, une nation française. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Barr%C3%A8s Maurice Barrès], ''Scènes et Doctrines du nationalisme'' (1902), éd. Plon-Nourrit, 1925, t. 1, p. 85
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− | « Nous devons chercher ce qui reste de la vieille France et nous y rattacher par toutes nos fibres, retrouver la province d’unité naturelle et héréditaire sous le département artificiel et morcelé, l’autonomie municipale sous la centralisation administrative, les Universités locales et fécondes sous notre Université officielle et morte, reconstituer la famille terrienne par la liberté de tester, protéger le travail par le rétablissement des corporations, rendre à la vie religieuse sa vigueur et sa dignité par la suppression du budget des cultes et le droit de posséder librement assuré aux associations religieuses, en un mot, sur ce point comme sur les autres, défaire systématiquement l’oeuvre meurtrière de la révolution française. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget Paul Bourget], ''Outre-Mer'', tome II
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− | {{Center|France 8|Le Gaulois mourant - The Dying Gaul}}
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− | « '''Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la Préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], cité par David Schœnbrun, in ''Les trois vies de Charles de Gaulle'' (1965), trad. Guy Le Clec'h, éd. Julliard
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− | :"For me, the history of France begins with Clovis, elected as king of France by the tribe of the Franks, who gave their name to France. Before Clovis, we have Gallo-Roman and Gaulish prehistory. The decisive element, for me, is that Clovis was the first king to have been baptized a Christian. My country is a Christian country and I reckon the history of France beginning with the accession of a Christian king who bore the name of the Franks."
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− | :*[http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], quoted by David Schœnbrun, in ''The Three Lives of Charles de Gaulle'' (1965), Publisher Atheneum, 1965
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− | « C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. '''Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne'''. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], cité par B. Stora, ''Le transfert d’une mémoire'', Ed. La découverte, 1999, propos tenus le 5 mars 1959 rapportées par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Peyrefitte Alain Peyrefitte]
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− | {{Center|Charles de Gaulle 2|}}
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− | « Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France ; ce rôle, dans mon esprit comme dans le vôtre, se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu'il est, c'est presque banal de le dire, s'il n'était pas d'abord un pays catholique. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], ''Discours de Rome'', 27 juin 1959
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− | « La France reviendra aux traditions de saint Louis, ou elle périra dans la honte et la ruine. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIII Léon XIII], cité par le [http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_de_La_Franquerie Marquis de La Franquerie], ''La mission divine de la France'', 5e édition, 1955, 21 avril 1903
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− | {{Center|Leo XIII|}}
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− | "Long live our sacred Germany!"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Claus_von_Stauffenberg Claus von Stauffenberg], last words
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− | :« Vive l'Allemagne sacrée ! »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claus_von_Stauffenberg Claus von Stauffenberg], derniers mots
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− | ::„'''Es lebe das heilige Deutschland!'''”
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− | ::*[http://de.wikipedia.org/wiki/Claus_Schenk_Graf_von_Stauffenberg Claus Schenk Graf von Stauffenberg], letzte Worte
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− | « '''S’il n’y avait pas eu l’Allemagne, nous vivrions aujourd’hui sous la domination des Rouges.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_K._Dick Philip K. Dick], ''Le Maître du Haut Château'' (1962), éd. Flammarion, trad. J. Parsons, coll. J'ai Lu, 1974
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− | « Nous ne connaissons point de nation plus ancienne que la juive. Outre son antiquité, elle a sur les autres une seconde prérogative qui n’est pas moins importante : c’est de n’avoir point passé par le polythéisme, et la suite des superstitions naturelles et générales pour arriver à l’unité de Dieu. La révélation et la prophétie ont été les deux premières sources de la connaissance de ses sages. Dieu se plut à s’entretenir avec Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse et ses successeurs. La longue vie qui fut accordée à plusieurs d’entre eux ajouta beaucoup à leur expérience. Le loisir de l’état de pâtre qu’ils avaient embrassé était très favorable à la méditation et à l’observation de la nature. Chefs de familles nombreuses, ils étaient très versés dans tout ce qui tient à l’économie rustique et domestique et au gouvernement paternel. A l’extinction du patriarcat on voit paraître parmi eux un Moïse, un David, un Salomon, un Daniel, hommes d’une intelligence peu commune, et à qui on ne refusera pas le titre de grands législateurs. Qu’ont su les philosophes de la Grèce, des hiérophantes de l’Egypte et les gymnosophistes de l’Inde qui les élèvent au-dessus des prophètes ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Diderot Denis Diderot], ''Œuvres complètes'', éd. Garnier frères, 1876, tome XV, p. 318
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− | « Le peuple juif, en revenant en Israël, a accompli sa "sortie d'Europe". Je veux dire: grâce au rétablissement de son État, il a cessé d'être dépendant spirituellement des nations européennes dans lesquelles il vivait ou vit encore. C'est l'issue d'une très longue séquence historique. Ce n'est pas seulement la conséquence de la destruction des Juifs d'Europe ; c'est aussi la suite de l'effacement de soi auquel les nations européennes travaillent depuis vingt ans avec un zèle qui étonne. Étant ainsi "sorti d'Europe", le peuple juif invite l'Europe à dire son nom. Il lui demande son nom. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Manent Pierre Manent], ''La Raison des nations'' (2006), éd. Gallimard, coll. L'Esprit de la cité, 2006
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− | <poem>« Quand les juifs tentent de s'assimiler et de s'intègrer,
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− | ils sont accusés de réussir et de diriger le monde.
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− | Quand ils revendiquent la richesse de la diaspora,
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− | ils sont alors un peuple apatride et bâtard.
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− | Quand ils veulent s'installer en Israël,
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− | ils sont une sale race d'impérialistes et de colonisateurs. »</poem>
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− | *[http://jewish-story.pagesperso-orange.fr Des Souffrances à l'Indépendance]
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− | « '''La Russie est un État européen, et géographiquement, et mentalement.''' Qu'est-ce que l'Europe ? C'est la culture de la Rome Antique, c'est la culture de la Grèce Antique, c'est la culture de Byzance, c'est-à-dire du christianisme oriental. La Russie est pleinement et entièrement incorporée dans toutes ces trois composantes et ne pense pas son développement sans l'Europe. [...]
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− | Je crois que l'Europe ne peut à long terme affermir sa réputation de puissant et indépendant centre de la politique mondiale seulement si elle unifie ses moyens avec les hommes, le territoire et les ressources naturelles russes ainsi qu'avec le potentiel économique, culturel, et de Défense de la Russie. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Poutine Vladimir Poutine], discours au Bundestag, Berlin, 25 septembre 2001
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− | "'''England has saved herself by her exertions, and will, as I trust, save Europe by her example.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/William_Pitt_the_Younger William Pitt the Younger], speech at the Guildhall, 1805
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− | "In old days men had the rack. Now they have the Press. That is an improvement certainly. But still it is very bad, and wrong, and demoralizing. '''Somebody — was it Burke? — called journalism the fourth estate. That was true at the time no doubt. But at the present moment it is the only estate. It has eaten up the other three. The Lords Temporal say nothing, the Lords Spiritual have nothing to say, and the House of Commons has nothing to say and says it. We are dominated by Journalism.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], "The Soul of Man under Socialism" (February 1891), ''Fortnightly Review'' 49 (290): 292–319
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− | :« Au temps jadis, on avait le chevalet de torture. Aujourd’hui on a la presse. Assurément c’est un progrès. Mais c’est encore chose mauvaise, nuisible, démoralisante.
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− | :Quelqu’un — était-ce Burke, — a dit que la presse est le quatrième État. Évidemment c’était vrai alors. Mais à l’heure actuelle, c’est en réalité le seul État, il a mangé les trois autres. Les lords temporels ne disent rien, les lords ecclésiastiques n’ont rien à dire. La Chambre des Communes n’a rien à dire, et elle le dit ; nous sommes dominés par le journalisme. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], « L’Âme humaine sous le régime socialiste » (1891), ''Le Portrait de Mr. W. H.'', trad. Albert Savine, éd. P.-V. Stock, 1906, pp. 304-305
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− | « La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Mallarm%C3%A9 Stéphane Mallarmé], ''Poésies'', « Brise marine », ''Nouvelle Revue française'', 1914, 8e éd., pp. 43-44
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− | <poem>« '''Ainsi que l'ennemi par livres a séduit'''
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− | '''Le peuple dévoyé qui faussement le suit,'''
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− | '''Il faut, en disputant, par livres lui répondre,'''
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− | '''Par livres l'assaillir, par livres le confondre.''' »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronsard Pierre de Ronsard], ''Élégie à des Autels'' (1560)
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− | "The very stone one kicks with one's boot will outlast Shakespeare."
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Virginia_Woolf Virginia Woolf], ''To the Lighthouse''
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− | « Il n'y a pas de "philosophie islamique", pas plus qu'il n'y a ou a eu une "philosophie juive" ou une "philosophie chrétienne". Ce que, sans conteste, il y a eu, c'est un usage de pensées philosophiques de la part de musulmans, de chrétiens et de Juifs. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9mi_Brague Rémi Brague], ''Au moyen du Moyen Age : Philosophies médiévales en chrétienté, judaïsme et islam'', éd. Transparence, 2006, « Les leçons du Moyen Age », p. 122
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− | « L'activité philosophique, au Moyen Age, n'a nulle part été institutionnalisée ailleurs qu'en chrétienté. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9mi_Brague Rémi Brague], ''Au moyen du Moyen Âge'', p. 411
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− | « Voilà près d'un siècle que dans les arts et dans les sciences, pour ne rien dire du reste, on prétend tout refaire ; sans doute parce qu'au fond personne ne sait plus rien faire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Giacomo_Leopardi Giacomo Leopardi], ''Pensées'', XI
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− | « Plus ils sont intelligents, plus ils élaborent subtilement leur erreur. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Revel Jean-François Revel]
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− | "It is absurd to have a hard and fast rule about what one should read and what one shouldn't. More than half of modern culture depends on what one shouldn't read."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''Algernon'', Act I
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− | :« Il est absurde d'avoir une règle rigoureuse sur ce qu'on doit lire ou pas. Plus de la moitié de la culture intellectuelle moderne dépend de ce qu'on ne devrait pas lire. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''Phrases et Philosophies''
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− | « La beauté est une promesse de bonheur. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stendhal Stendhal]
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− | « L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; Il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Suar%C3%A8s André Suarès], ''Remarques, Essais sur le clown''
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− | « L'art, pas plus qu'il ne réclame, par essence, un mécénat étatique, ne souffre une quelconque "intermittence". »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldo_Ciccolini Aldo Ciccolini], ''Le Figaro'', août 2003, suite à une grève des intermittents du spectacle
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− | « L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Klee Paul Klee]
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− | « La vie n'est pas belle, les images de la vie sont belles. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer]
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− | « '''L'art n'est sûrement qu'une vision plus directe de la réalité.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bergson Henri Bergson], ''Le rire'' (1900), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2002 (ISBN 9782130530893), chapitre III, p. 120
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− | « Quel est l'objet de l'art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l'art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l'unisson de la nature. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bergson Henri Bergson], ''Le rire'' (1900), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2002 (ISBN 9782130530893), chapitre III, p. 115
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− | « L'art est un anti-destin. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Malraux André Malraux], l'art peut permettre à l'homme de surmonter sa condition d'être mortel. Dans l'oeuvre, l'homme se dépasse en maîtrisant la matière et, peut-être en laissant derrière lui une trace qui lui survit et témoigne de son passage dans la mémoire des hommes. L'art devient alors un moyen de conjurer la mort et de dépasser la condition de l'homme
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− | « '''La beauté n'est qu'un piège tendu par la nature à la raison.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire Voltaire]
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− | "'''Skill without imagination is craftsmanship and gives us many useful objects such as wickerwork picnic baskets. Imagination without skill gives us modern art.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Stoppard Tom Stoppard], ''Artist Descending a Staircase'' (1972)
| |
− | :« Le talent sans l'imagination nous a donné l'artisanat à qui nous devons tant d'objets utiles, comme le panier de pique-nique en osier. L'imagination sans le talent nous a donné l'art moderne. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_Stoppard Tom Stoppard]
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− | « Pour donner de l’art une définition correcte, il est donc nécessaire, avant tout, de cesser d’y voir une source de plaisir, pour le considérer comme une des conditions de la vie humaine. Et si on le considère à ce point de vue, on ne peut manquer de constater, tout de suite, que l’art est un des moyens qu’ont les hommes de communiquer entre eux.
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− | L’humanité, par sa nature, est portée à aller sans cesse d’une conception plus basse, plus partielle et plus obscure de la vie à une autre plus haute, plus générale, et plus claire.
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− | [...] comme c’était le cas chez les Grecs, la religion fait consister le sens de la vie dans le bonheur terrestre, dans la force et dans la beauté, on considère alors comme étant le bon art celui qui exprime la joie et l’énergie de la vie, et, comme étant le mauvais art, celui qui exprime des sentiments de mollesse ou de dépression. Si, comme c’était le cas chez les Romains, le sens de la vie consiste dans la collaboration à la grandeur d’une nation ou si, comme c’est le cas chez les Chinois, il consiste dans l’honneur rendu aux ancêtres et la continuation de leur mode de vie, on tient alors pour bon l’art qui exprime la joie du sacrifice du bien-être personnel au profit du bien de la nation, ou celui qui exprime le respect des ancêtres et le désir de les imiter ; et tout art qui exprime des sentiments opposés est tenu pour mauvais.
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− | '''Dès le moment où les classes supérieures de la société européenne perdirent leur foi dans le christianisme d’Église, la beauté, c’est-à-dire le plaisir artistique, devint pour eux la mesure du bon et du mauvais art.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF Léon Tolstoï], ''Qu’est-ce que l’art ?'' (1898), trad. Teodor de Wyzewa, éd. Librairie Académique Didier, 1898, pp. 54-73
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− | « J’ai lu quelque part qu’à Paris seulement le nombre des peintres dépasse vingt mille : il y en a probablement autant en Angleterre, autant en Allemagne, autant dans le reste des pays de l’Europe. C’est donc environ cent mille peintres qu’il y a en Europe ; et sans doute on y trouverait aussi cent mille musiciens, et cent mille littérateurs. Si ces trois cent mille individus produisent par an chacun trois œuvres, on peut compter chaque année près d’un million de soi-disant œuvres d’art. [...]
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− | Et maintenant, combien y a-t-il de connaisseurs d’art qui soient impressionnés par ce million d’œuvres ? Sans parler des classes travailleuses, qui n’ont aucune idée de ces productions, c’est à peine si les hommes des classes supérieures même connaissent, de ces œuvres, une sur mille, et peuvent s’en rappeler une sur dix mille. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF Léon Tolstoï], ''Qu’est-ce que l’art ?'' (1898), trad. Teodor de Wyzewa, éd. Librairie Académique Didier, 1898, pp. 186-187
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− | « Chez ces nouveaux fétichistes de la marchandise, c'est le même phénomène qui s'expose sous différents angles : dans le caractère sadomasochiste aussi bien que dans la résignation dont témoigne l'art de masse contemporain. La culture de masse masochiste est la manifestation nécessaire de la production toute-puissante elle-même. L'opération par laquelle on investit affectivement de la valeur d'échange n'est pas une transsubstantiation mystique. Elle correspond au comportement du prisonnier qui aime sa cellule parce qu'on ne lui laisse rien d'autre à aimer. '''Sacrifier son individualité en l'ajustant à ce qui a régulièrement du succès, faire comme tout le monde, cela découle du fait qu'au départ, c'est plus ou moins la même chose que la production standardisée des marchandises destinées à la consommation offre à tout le monde.''' Comme il est nécessaire de dissimuler cette uniformité, on en vient à manipuler le goût et à donner une apparence individuelle à la culture officielle, le terrain que gagne cette dernière étant nécessairement proportionnel à la liquidation de l'individu à laquelle elle contribue. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_W._Adorno Theodor W. Adorno], ''Le caractère fétiche dans la musique et la régression de l'écoute'', éd. Allia, 2001, p. 33
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− | « Le professeur de belles-lettres me fit ses doléances : "C'en est fait, m'a-t-il dit, de la culture française. Nos élèves ne savent plus écrire ; ils sont plats et lourds ; ils n'ont plus cette délicatesse dans l'expression des sentiments, ni cette invention ingénieuse des images, que nous prenions à la lecture des grands écrivains. On dirait qu'ils n'ont point d'opinion sur Corneille, Racine ou Pascal ; et, le plus étrange, c'est qu'ils se passent très bien d'en avoir une. […] Même les plus intelligents ont une peine infinie à aligner là-dessus quelques phrases épaisses sans mouvement, sans chaleur, sans vie. Serait-ce qu'ils n'ont plus de jeunesse ? Quand j'étais Corneille, et que j'écrivais à Richelieu, mon sang bouillait. Mais on dit qu'ils ne rêvent que d'aéroplanes. Le positif chasse l'idéal. Nous vivons sous le règne du médiocre et des médiocres. La Démocratie, hélas, a donné ce qu'elle promettait.". »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_(philosophe) Alain], ''Le règne du médiocre'', 1909
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− | « De toutes parts, le flot de peinture arrive, vomi on ne sait d’où, roulant on ne sait quoi. Et cela monte, s’enfle, déborde, déferle tumultueusement. Nous nageons dans l’huile diluvienne ; nous nous noyons dans des vagues de cadmium, nous nous précipitons dans des cataractes d’outre-mer, nous tournoyons emportés comme des maelströms de laque garance. Où donc est l’arche qui nous recueillera et nous sauvera de ces cataclysmes ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau Octave Mirbeau], I, 361
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− | « Nous ne pourrons plus manger, nous vêtir, nous loger. Il n’y aura que des tableaux. Nous peindrons… D’abord, dans les salons de peinture, il y a bien trop de peintures, bien trop de sculptures, bien trop d’architecture, bien trop de tout… Depuis longtemps, je ne me hasarde plus dans les salons de peinture. Par peur de la folie et par ordonnance du médecin, j’ai renoncé à tourner, à tourner dans ces salles, parmi ces œuvres qui m’effarent et ces foules qui me neurasthénisent. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Mirbeau Octave Mirbeau], II., 480
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− | "'''You don't have to burn books to destroy a culture. Just get people to stop reading them.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Ray_Bradbury Ray Bradbury], quoted in "[http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19930312&slug=1689996 Bradbury Still Believes in Heat of ‘Fahrenheit 451’]", interview by Misha Berson, in ''The Seattle Times'' (12 March 1993)
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− | « Contrairement aux années 1930, nous ne sommes plus une nation où l’on se donnait du "mister" et du "madam", où même les plus démunis portaient veste et cravate et parlaient un anglais compréhensible, où les clochards vous disaient merci et où, en général, il y avait une culture et des valeurs communes. Nous sommes devenus une nation de voyous avec des flammes tatouées dans le cou, une nation de malotrus qui s’interpellent par des "motherfucker" et dont la seule compétence est de jouer à des jeux vidéo simulant des meurtres de masse. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Howard_Kunstler James Howard Kunstler]
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− | « Les destructeurs de peuples, ce sont les mages noirs qui ne travaillent qu’à leur profit personnel, détruisent les communautés et engloutissent tout ce qui fait la vie d’un peuple. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Steiner Rudolf Steiner], ''L’Apocalypse'', Paris, 1978, p. 59
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− | « La transformation de la musique en bruit est un processus planétaire, qui fait entrer l'humanité dans la phase historique de la laideur totale. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Milan_Kundera Milan Kundera], ''L'insoutenable légèreté de l'être'' (1984)
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− | "'''A general State education is a mere contrivance for moulding people to be exactly like one another''': and the mould in which it casts them is that which pleases the predominant power in the government, whether this be a monarch, a priesthood, an aristocracy, or the majority of the existing generation; in proportion as it is efficient and successful, it establishes a despotism over the mind, leading by natural tendency to one over the body. »
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− | *[https://en.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], ''On Liberty'' (1859), R. B. McCallum, 1946, p. 95
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− | :« Une éducation générale donnée par l'État, n'est autre chose qu'une combinaison pour jeter tous les hommes dans le même moule, et comme le moule dans lequel on les jette est celui qui plaît au pouvoir dominant (que ce soit un monarque, une théocratie, une aristocratie ou la majorité de la génération existante), plus ce pouvoir est efficace et puissant, pllus il établit un despotisme sur l'esprit qui tend naturellement à s'étendre sur le corps. Une éducation établit un despotisme sur l'esprit qui tend naturellement à s'étendre sur le corps. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], ''La Liberté'' (1859), éd. Guillaumin, 1860, p. 194
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− | {{Center|John Stuart Mill|}}
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− | "For if you suffer your people to be ill-educated, and their manners to be corrupted from their infancy, and then punish them for those crimes to which their first education disposed them, what else is to be concluded from this, but that you first make thieves and then punish them."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_More Thomas More], ''Utopia'', 1516
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− | « '''C'est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l'éducation doit être conservatrice''' ; elle doit protéger cette nouveauté et l'introduire comme un ferment nouveau dans un monde déjà vieux qui, si révolutionnaires que puissent être ses actes, est, du point de vue de la génération suivante, suranné et proche de la ruine. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hannah_Arendt Hannah Arendt], ''La Crise de la culture'' (1961), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070325030), p. 241
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− | {{Center|Hannah Arendt|}}
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− | « L'éducation publique doit se borner à l'instruction. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Condorcet Nicolas de Condorcet], ''Premier mémoire sur l’instruction publique'', 1791, chapitre V
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− | « Le but de l'instruction n'est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capables de l'apprécier et de la corriger. Il ne s'agit pas de soumettre chaque génération aux opinions comme à la volonté de celle qui la précède, mais de les éclairer de plus en plus, afin que chacun devienne de plus en plus digne de se gouverner par sa propre raison. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Condorcet Nicolas de Condorcet], « Sur l'instruction publique » (1791-1792), dans ''Œuvres'', Condorcet, éd. Firmin-Didot, 1847
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− | "'''A tax-supported, compulsory educational system is the complete model of the totalitarian state.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson], ''The God of the Machine'' (1943), G. P. Putnam’s Sons, New York, 1943, p. 258
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− | :« Un système éducatif obligatoire et financé par l’impôt est le modèle complet de l’État totalitaire. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson]
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− | « '''Les journaux ! les chemins de fer du mensonge.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], Pensées détachées, Fragments sur les femmes (1889), éd. Alphonse Lemerre, 1889, LXVII, p. 36
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− | "In order to conduct a propaganda there must be some barrier between the public and the event. Access to the real environment must be limited [...]"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], ''Public Opinion'' (1922)
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− | :« Afin de mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les événements. L'accès à l'environnement réel doit être limité [...] »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], ''Public Opinion'' (1922), éd. Project Gutenberg, 2004, partie II, chap. II, 3, p. 21
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− | « La lumière est de l’information sans "contenu" »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_McLuhan Marshall McLuhan], ''Pour comprendre les médias''
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− | « L’imprimé a rendu possible l’unité politique par l’homogénéité pour la première fois. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_McLuhan Marshall McLuhan], ''Pour comprendre les médias''
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− | « Avant que l’usage du papyrus et de l’alphabet ne provoque la construction de routes pavées et rapides, la ville fortifiée et la cité-État étaient des formes naturelles durables. […] Quand les sources d’approvisionnement en papier firent défaut, les routes devinrent désertes, comme à notre époque pendant le rationnement de l’essence. La cité-État resurgit du passé et le féodalisme submergea les républiques. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Marshall_McLuhan Marshall McLuhan], ''Pour comprendre les médias''
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− | « C'est la vie et non pas la mort qui divise l'âme du corps. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « Si tu veux vivre, tu veux aussi mourir ; ou bien tu ne conçois pas ce qu'est la vie. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry]
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− | « — Mon fils, m'a-t-il dit, êtes-vous préparé ?
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− | Je lui ai répondu d'une voix faible :
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− | — Je ne suis pas préparé, mais je suis prêt. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Le Dernier Jour d'un condamné''
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− | « Les êtres nobles aiment rarement la vie, ils lui préfèrent les raisons de vivre, et ceux qui se contentent de la vie sont toujours des ignobles. La vie qu'a-t-elle de si désirable, lorsqu'elle n'est sublime ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Caraco_(%C3%A9crivain) Albert Caraco], ''Post Mortem''
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− | « Tandis que nous connaissons des peines adoucies, administrées avec hésitation, le Moyen Age ne connaît que deux extrêmes : la punition complète ou la grâce. La vie était si violente et si contrastée qu'elle répandait l'odeur mêlée du sang et des roses. Les hommes de cette époque, géants à têtes d'enfants, oscillent entre la peur de l'enfer et les plaisirs naïfs, entre la cruauté et la tendresse. L'homme du Moyen Age convertit immédiatement son émotion esthétique en sentiment de piété ou en joie de vivre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johan_Huizinga Johan Huizinga], ''L'Automne du Moyen Âge'', éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot, 2002 (ISBN 9782228896023)
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− | « Lors de la dernière réunion de la société archéologique, le professeur Bernard Peyronne a parlé de "la peine de mort sous l'Ancien Régime". En introduction, il a expliqué qu'à chaque société ses délits, ses crimes et ses manières de les sanctionner. Chaque société affirme un goût très prononcé pour les violences faites aux contrevenants, délinquants ou criminels. On doit tenir cela de Caïn : le premier homme né sur cette terre est un assassin, il a tué son frère cadet Abel. Le mythe fondateur est là : l'homme tue. Qui ? Son frère. Tout meurtrier tue son frère, tout un symbole. Sous l'Ancien Régime, l'exécution est mise en scène selon la nature du crime et la classe sociale. S'ensuivent les tortures infligées pour passer les criminels à la question, puis le châtiment extrême : la pendaison, la roue, le bûcher ou l'écartèlement. La Révolution française abolit ces châtiments, elle généralise la guillotine, égalitaire et humanitaire. Victime de son succès, le spectacle cesse d'être public en juin 1939. Dorénavant, les exécutions se feraient au petit matin, dans une cour de prison. Le 9 octobre 1981, Marcel Chevalier, 60 ans, bourreau en chef, fut mis à la retraite d'office suite à l'abolition de la peine de mort en France. Le dernier criminel exécuté en France le fut le 10 septembre 1977. »
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− | *[http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/06/1028733-lectoure-la-peine-de-mort-au-bon-royaume-de-france.html La Dépêche du Midi], « La peine de mort au bon royaume de France », 6 mars 2011
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− | « Pour moi les nations qui ont légalisé l’avortement sont les pays les plus pauvres. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8re_Teresa Mère Teresa], extrait du discours lors de la réception du Prix Nobel de la paix, 10 décembre 1979
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− | « Je suis contre l'avortement. Tuer un être humain avant qu'il ne soit né est impardonnable. C'est une preuve d'impatience. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw George Bernard Shaw]
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− | "[...] democracy means simply the bludgeoning of the people by the people for the people"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''The Soul of Man Under Socialism'' (1895)
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− | :« [...] le mot de démocratie signifie simplement que le peuple régit le peuple à coups de triques dans l’intérêt du peuple. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''L’Âme humaine sous le régime socialiste'' (1895), in ''Le Portrait de Monsieur W. H.'', trad. Albert Savine, éd. Stock, 1906, p. 277
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− | « '''La souveraineté du peuple est une hérésie.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maignen Charles Maignen], ''La Souveraineté du peuple est une hérésie. À propos d'une brochure du R. P. Maumus.'' (1892), éd. A. Roger et F. Cernoviz, 1892, p. 55
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− | <poem>« Deux ou trois accès de colère en un siècle n’empêchaient pas le peuple lui-même d’étendre et d’avilir le droit de cité par le nombre toujours croissant des décrets honorifiques. Déjà dans les dernières années du Vème siècle, ce genre d’abus faisait rire ou crier [...] Bientôt les récriminations des orateurs se font aussi vives et aussi fréquentes contre la facilité des naturalisations que contre les inscriptions frauduleuses. Isocrate s’attriste de voir prostituer un titre de noblesse qui devrait inspirer tant de respect et d’orgueil.
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− | Démosthène, dans une de ces tirades qu’il sait par cœur et qu’il fait passer d’un discours à un autre, oppose le temps où la plus belle récompense que pussent obtenir les souverains étrangers était une fictive exemption de taxe à ces tristes jours où le droit de cité n’est qu’une vile marchandise offerte à des esclaves fils d’esclaves. Ce n’est pas, dira-t-il à l’Assemblée, que vous soyez pas nature inférieurs à vos pères ; mais ils avaient, eux, la fierté de leur nom, et cette fierté, vous l’avez perdue.”
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− | [...]
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− | On ne voit pas encore au IVème siècle, comme à l’époque hellénistique, les banquiers cumuler autant de nationalités qu’ils ont de succursales et les cités vendre officiellement à prix fixes les lettres de naturalisation. Isocrate exagère évidemment, quand il en vient à dire que les étrangers remplacent les citoyens à la guerre. Pourtant dans ces exagérations, il y a beaucoup de vrai. Les exemples que nous fournissent les orateurs et les inscriptions donnent l’impression bien nette que les décrets conférant le droit de cité augmentent en nombre et diminuent en valeur.[...] Un fait curieux, bien propre à échauffer la bile de Démosthène, montre avec quelle légèreté se faisaient les nominations de ce genre: le droit de cité est successivement accordé au roi de Thrace Cotys et à ses meurtriers. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Glotz Gustave Glotz], ''La Cité Antique'', 1928, pp.419-421
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− | "You cannot have democratic accountability in anything bigger than a nation state."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus Václav Klaus]
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− | "Notwithstanding many similarities that may exist between voters on the one hand and market operators on the other, the actions of the two are far from actually being similar. No procedural rule seems able to allow voters to act in the same flexible, independent, consistent, and efficient way as operators employing individual choice in the market. While it is true that both voting and operating in the market are individual actions, we are compelled, however, to conclude that voting is a kind of individual action that almost inevitably undergoes a kind of distortion in its use."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Bruno_Leoni Bruno Leoni], ''Freedom and the Law'' (1961), Chapter: 4, p. 166
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− | :« Malgré de nombreuses similitudes pouvant exister entre les électeurs d'une part et les acteurs du marché d'autre part, les actions des deux sont loin d'être réellement similaires. Aucune règle procédurée ne semble en mesure de permettre aux électeurs d'agir de la même manière, souple, indépendante, cohérente et efficace, que les acteurs employant le choix individuel sur le marché. S'il est vrai qu'à la fois voter et opérer sur le marché sont des actions individuelles, nous sommes obligés, toutefois, de conclure que le vote est une sorte d'action individuelle qui presque inévitablement subit une sorte de distorsion à son utilisation. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Leoni Bruno Leoni], ''Freedom and the Law'' (1961), Chapter: 4, p. 166
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− | « '''La majorité ne fait pas la vérité, c’est la vérité qui doit faire la majorité.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mgr_Lefebvre Mgr Lefebvre], ''Ils l'ont décourroné'' (1987), éd. Fideliter / Clovis, 1987, p. 91
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− | « Le démocrate européen, idolâtre de ce qu'il appelle l'État, prend l'homme dès son berceau pour l'offrir en holocauste à la toute-puissance publique. Il professe que l'enfant, avant d'être la chose de la famille, est la chose de la cité, et que la cité, c'est-à-dire le peuple représenté par ceux qui le gouvernent, a le droit de former son intelligence sur un modèle uniforme et légal. Il professe que la commune, la province et toute association, même la plus indifférente, dépendent de l'État, et ne peuvent ni agir, ni parler, ni vendre, ni acheter, ni exister enfin sans l'intervention de l'État et la mesure déterminée par lui, faisant ainsi de la servitude civile la plus absolue le vestibule et le fondement de la liberté publique. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Lacordaire Jean-Baptiste Henri Lacordaire]
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− | "Many forms of Government have been tried and will be tried in this world of sin and woe. No one pretends that democracy is perfect or all-wise. Indeed, it has been said that '''democracy is the worst form of government except all those other forms that have been tried from time to time'''."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Churchill Winston Churchill], Speech in the House of Commons (11 November 1947), published in 206–07 ''The Official Report, House of Commons'' (5th Series), 11 November 1947, vol. 444, cc. .
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− | :« Il a été dit que la démocratie est la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes les autres qui ont été essayées. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill]
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− | "The creation of consent is not a new art. It is a very old one which was supposed to have died out with the appearance of democracy. But it has not died out. It has, in fact, improved enormously in technic, because it is now based on analysis rather than on rule of thumb. And so, as a result of psychological research, coupled with the modern means of communication, the practice of democracy has turned a corner. A revolution is taking place, infinitely more significant than any shifting of economic power."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], ''Public Opinion'' (1922), Free Press, 1965 (ISBN 9789562916134), part V, chap. XV, 4, p. 158
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− | :« La création du consentement n'est pas un art nouveau. Il est un très ancien et était supposé disparaitre avec l'apparition de la démocratie. Mais ce n'est pas le cas. La technique de cet art a, en fait, été énormément améliorée, parce qu'elle est à présent basée sur l'analyse plutôt que sur des règles approximatives. Ainsi, grâce aux résultats de la recherche et psychologie, associée aux moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a effectué un tournant. Une révolution est en train de prendre place, infiniment plus significative que tout déplacement du pouvoir économique. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], ''Public Opinion'' (1922), éd. Free Press, 1965 (ISBN 9789562916134), partie V, chap. XV, 4, p. 158
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− | « Je bénis tous ceux qui coopèrent à la résurrection de la France ; Je les bénis dans le but (laissez-moi vous le dire), de les voir s’occuper d’une œuvre bien difficile, mais bien nécessaire, celle qui consiste à faire disparaître, ou à diminuer, une plaie horrible qui afflige la société contemporaine, et qu’on appelle le ''suffrage universel''.
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− | Remettre la décision des questions les plus graves aux foules nécessairement inintelligentes et passionnées, n’est-ce pas se livrer au hasard, et courir volontairement à l’abîme ?
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− | Oui, le ''suffrage universel'' mériterait plutôt le nom de folie universelle, et quand les sociétés secrètes s’en emparent, comme il arrive trop souvent, celui de ''mensonge universel''. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX Pie IX], cité par R.P. Limbour in ''Vie populaire de Pie IX'' (1904), éd. Société Saint-Augustin, Paris, Chapitre XIII : Paroles de Pie IX sur les erreurs modernes, à des pèlerins français en 1874, pp. 114-115
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− | « En séparant la fraternité de la charité chrétienne ainsi entendue, la Démocratie, loin d’être un progrès, constituerait un recul désastreux pour la civilisation. Car si l’on veut arriver, et nous le désirons de toute notre âme, à la plus grande somme de bien-être possible pour la société et pour chacun de ses membres par la fraternité, ou comme on dit encore par la solidarité universelle, il faut l’union des esprits dans la vérité, l’union des volontés dans la morale, l’union des coeurs dans l’amour de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ. Or cette union n’est réalisable que par la charité catholique, laquelle, seule par conséquent, peut conduire les peuples dans la marche du progrès vers l’idéal de la civilisation. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Pie_X Saint Pie X], Lettre apostolique du 25 août 1910
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− | « Un homme autorisé à se choisir un nouveau maître après un intervalle de quelques années n'en est pas moins un esclave. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lysander_Spooner Lysander Spooner], ''Outrage à Chef d'État'', trad. Jeannie Carlier, éd. Les Belles Lettres. coll. Iconoclastes, 1991
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− | « La démocratie, qui semble être la règle du monde moderne, et qui n'en est que la punition. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Sensations d’Histoire''
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− | "Democracy? An Aristocracy of Blackguards."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Lord_Byron Lord Byron]
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− | :« La démocratie ? Une aristocratie de vauriens. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lord_Byron Lord Byron]
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− | "The path to democracy is the road to oblivion."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/William_Joyce William Joyce]
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− | « Il n'est pas besoin de chercher bien loin pour découvrir la raison pour laquelle la démocratie ne saurait être tenue pour un idéal suprême. La démocratie est une méthode politique, en d'autres termes, un certain type d'organisation institutionnelle visant à aboutir à des décisions politiques - législatives et administratives - et, par conséquent, elle ne peut constituer une fin en soi, indépendamment des décisions qu'elle sécrète dans des conditions historiques données. C'est précisément cette conception fonctionnelle qui doit servir de point de départ à toute tentative visant à définir la démocratie. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Schumpeter Joseph Schumpeter]
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− | « Savez-vous ce que disent souvent les guérilleros ? Ils affirment que leur mouvement ne craint pas la guerre économique parce qu’ils ne possèdent pas d’économie, qu’il vivent en parasite sur ceux qu’il veulent renverser. Les malheureux ne se doutent pas qu’ils refusent simplement d’accréditer la monnaie dans laquelle ils seront au bout du compte obligés de payer. Le processus est inexorable dans sa dégénérescence. On le voit répété dans les systèmes de l’esclavagisme, de l’Etat-Providence, des religion de castes, de bureaucraties socialisantes – et dans tout système qui crée et entretient des dépendances. Un peu trop longtemps parasite, et l’on ne peut plus vivre sans hôte. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Herbert Frank Herbert], ''L'Empereur-Dieu de Dune'' (1981), trad. Guy Abadia, éd. Robert Laffont, coll. Press Pocket, 1982
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− | « L'économie est certes une discipline qui se prête à la mesure, et à la quantification d'une foule de grandeurs, comme le taux de change, le produit national, le niveau de chômage, la balance commerciale, mais on ne parvient pas, malgré des efforts méritoires, à découvrir des relations universelles et permanentes, qui permettraient, de calculer l'une de ces grandeurs à partir des autres. L'économie est quantifiable, mais elle n'est pas modélisable. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Neirynck Jacques Neirynck], ''Science est conscience''
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− | « A l'heure où la faillite de l'économie comme système de survie frappe de dérision tant d'efforts investis dans la rage de gagner plus, d'être le meilleur, de posséder davantage, peut-être un revirement d'attitude est-il prévisible, peut-être l'opiniâtreté mise à se délabrer dans le travail va-t-elle redécouvrir la création des êtres, des choses, de l'environnement comme plaisir d'exister ?
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− | L'économie propage ainsi la subversion mieux et plus vite qu'une horde d'agitateurs spécialisés. Il suffit de jeter un regard sur les vitrines spectaculaires où la société exhibe les modèles de sa respectabilité et de son infamie ; il n'y traîne plus guère que des spécimens défraîchis de rois, prêtres, papes, policiers, militaires, noblions, bourgeois, bureaucrates, prolétaires, riches, miséreux, exploiteurs, exploités... et l'on a peine à croire qu'autour de tels magots s'élevèrent, il n'y a pas si longtemps, les ardeurs de la haine et de l'admiration. Jamais une époque n'a été à ce point soldée à des prix défiant toute concurrence. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Vaneigem Raoul Vaneigem], « Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire »
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− | « L'impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d'organisation industrielle - tous éléments créés par l'initiative capitaliste. [...] L'histoire de l'équipement productif d'énergie, depuis la roue hydraulique jusqu'à la turbine moderne, ou l'histoire des transports, depuis la diligence jusqu'à l'avion. L'ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le développement des organisations productives, depuis l'atelier artisanal et la manufacture jusqu'aux entreprises amalgamées telles que l’U.S. Steel, constituent d'autres exemples du même processus de mutation industrielle - si l'on me passe cette expression biologique - qui révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de '''Destruction Créatrice''' constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Schumpeter Joseph Schumpeter], ''Capitalisme, socialisme, démocratie'' (1942), trad. Gaël Fain, éd. Payot, 1954, p. 163-164
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− | « L'idéal économique des bourgeois est d'augmenter indéfiniment le nombre des consommateurs. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Omnia''
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− | « Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais Maurice Allais], ''La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires.'' (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
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− | « Dans le système féodal, son usage est limité. Les biens sont distribués sous la forme de redevances en nature. La monnaie est donc rare jusqu’au XVIIIème siècle, même si elle est plus abondante entre les XIIIème et XVème siècles – période d’essor commercial et urbain – qu’aux siècles précédents. Dans la conscience d’un homme du Moyen Âge, la richesse se mesure en terres, en hommes, en pouvoir, pas en argent monétisé. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Le_Goff Jacques Le Goff], ''Le Moyen Âge et l’argent''
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− | La monnaie est apparue comme « le résultat spontané d’efforts individuels et particuliers des différents membres de la société. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Menger Carl Menger]
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− | "'''It is no coincidence that the century of total war coincided with the century of central banking.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Ron_Paul Ron Paul], ''End the Fed'' (2009), Grand Central Publishing, 2009 (ISBN 9780446549196), p. 63
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− | :« Ce n'est pas un hasard si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle des banques centrales. »
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− | :*[http://en.wikipedia.org/wiki/Ron_Paul Ron Paul], ''End the Fed'' (2009)
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− | "Lenin is said to have declared that the best way to destroy the capitalist system was to debauch the currency. [...] Lenin was certainly right. There is no subtler, no surer means of overturning the existing basis of society than to debauch the currency."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes John Maynard Keynes], ''The Economic Consequences of The Peace'', éd. Macmillan, 1920, p. 219-220
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− | :« Lénine aurait déclaré que la meilleure manière de détruire le système capitaliste est de s’attaquer à sa monnaie. [...] Il avait raison. Il n’y a pas de manière plus subtile, plus sûre et plus discrète de renverser l’ordre existant de la société que de vicier sa monnaie. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes John Maynard Keynes], ''Les Conséquences économiques de la paix'', 1920
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− | « La préservation d’une valeur fictive de la monnaie, par la force de la loi s’exprimant dans la régulation des prix, contient en elle-même les graines du déclin économique final, et assèche rapidement la source de l’offre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes John Maynard Keynes], ''Les Conséquences économiques de la paix'', 1920
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− | "All this argument, however, is a concession to the obfuscation with which custom, law, and sophistry have covered up the true character of taxation. There cannot be a good tax, or a just one; therefore, every tax rests its case on political power. And the power behind every levy fattens on its collections, while the power of the individual is commensurately weakened. The ultimate of the progressive process of taxation is the absorption of all production by the state—which is the ideal of socialism."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Chodorov Frank Chodorov], ''Fugitive Essay'' (1946)
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− | :« Toute cette discussion, cependant, est une concession à l'obscurcissement avec lequel les coutumes, la loi et la sophistication ont masqué le véritable caractère de la taxation. Il ne peut y avoir de bonne taxe ou impôt, ni de justes ; dès lors, chaque taxe appuie sa raison sur le pouvoir politique. Et le pouvoir derrière chaque levée engraisse de ses collectes, alors que le pouvoir de l'individu est proportionnellement affaibli. L'aboutissement du processus progressif de taxation est l'absorption de toute la production par l’état — ce qui est l’idéal du socialisme. »
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− | :*'''Frank Chodorov''', ''Fugitive Essay'' (1946)
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− | "25 percent taxation is about the limit of what is easily borne."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes John Maynard Keynes], Letter to Colin Clark during the end of World War II
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− | :« Un taux d’imposition de 25 pourcents est la limite de ce qui peut être facilement supporté. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Maynard_Keynes John Maynard Keynes], correspondance avec l’économiste Colin Clark à la fin de la Seconde Guerre mondiale
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− | « '''Le travail est pour les hommes un trésor.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Esope Ésope], ''Fables'', Le Laboureur et ses Enfants, VIe s. av. J.-C.
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− | "[...] children in modern, knowledge-based economies "inherit" the economic position of their parents primarily through the transmission of human capital."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Gary_Becker Gary S. Becker], "Estate Taxes: An Idea Whose Time Has Gone", ''Businessweek'', September 12, 1999
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− | "'''The more is given the less the people will work for themselves, and the less they work the more their poverty will increase.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Leo_Tolstoy Leo Tolstoy], ''Help for the Starving'' (1892), 3rd part
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− | :« Plus on leur donne, moins les gens travailleront pour eux-mêmes, et moins ils travaillent plus leur pauvreté augmentera. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Tolsto%C3%AF Léon Tolstoï]
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− | {{Center|Leo Tolstoy|}}
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− | "Some socialists seem to believe that people should be numbers in a state computer. We believe they should be individuals. '''We're all unequal. No one, thank heavens, is quite like anyone else, however much the socialists may pretend otherwise. And we believe that everyone has the right to be unequal. But to us, every human being is equally important.''' A man's right to work as he will, to spend what he earns, to own property, to have the state as servant and not as master, they're the essence of a free economy and on that freedom all our other freedoms depend."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], speech to the Conservative Party Conference, 10 October, 1975
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− | :« Certains socialistes semblent croire que les gens devraient être des nombres dans un ordinateur de l'État. Nous croyons qu'ils devraient être des individus. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce au ciel, ne ressemble à personne. Nous pensons que chacun a le droit d'être inégal même si, pour nous, chaque être humain est également important. Le droit d'un homme de travailler comme il l'entend, de dépenser ce qu'il gagne, de disposer de biens, d'avoir dans l'État un serviteur et non un maître, voilà l'essence d'une économie libre. Et de cette liberté, toutes les libertés dépendent. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], discours à la conférence du parti conservateur, 10 Octobre 1975
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− | « Il est faux que l'égalité soit une loi de la nature. La nature n'a rien fait d'égal, sa loi souveraine est la subordination et la dépendance. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Luc_de_Clapiers,_marquis_de_Vauvenargues Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues], ''Pensées et Maximes''
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− | « Il n'y a en France un principe fort ridicule et qui est vivement enraciné, c'est que l'égalité consiste à ce que chacun puisse prétendre tout. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fi%C3%A9v%C3%A9e Joseph Fiévée], ''Correspondances et relations avec Bonaparte''
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− | « L'égalité civile et politique n'est qu'un aveu d'impuissance, l'impuissance à classer le mérite. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/J.-H._Rosny_a%C3%AEn%C3%A9 J.-H. Rosny aîné], ''Pensées errantes''
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− | « De fil en aiguille, on en est finalement venu à l'égalité des conditions, à l'égalité des résultats, quelles que soient les actions individuelles, quels que soient les mérites ou les vices de chacun. La chance porte un nom nouveau : l'État Providence. L'égalité des chances, c'est l'égalité devant les bienfaits de la société. Dans cette logique, l'échec n'est pas admissible, l'inégalité est scandaleuse. Aujourd'hui l'égalité des chances est une forme d'envie (avoir tout ce qu'ont les autres), une forme d'incurie (avoir tout sans rien devoir à personne, faire n'importe quoi), une forme de folie vengeresse (« les ratés ne vous rateront pas », disait Céline). »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Garello Jacques Garello], éditorial, 16 Janvier 2006
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− | « Je suis en train de travailler à un roman, L'Argent, qui traitera des questions concernant le capital, le travail, etc., qui sont agitées en ce moment par les classes mécontentes. Je prendrai comme position que la spéculation est une bonne chose, sans laquelle les grandes industries du monde s'éteindraient, tout comme la population s'éteindrait sans la passion sexuelle.
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− | Aujourd'hui les grognements et grommellements émanant des centres socialistes sont le prélude à une éruption qui modifiera plus ou moins les conditions sociales existantes. Mais le monde a-t-il été rendu meilleur par notre grande Révolution ?
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− | Les hommes sont-ils en quoi que ce soit en réalité plus égaux qu'ils ne l'étaient il y a cent ans ? Pouvez-vous donner à un homme la garantie que sa femme ne le trompera jamais ? Pouvez-vous rendre tous les hommes également heureux ou également avisés ? Non ! Alors arrêtez de parler de l'égalité !
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− | La liberté, oui ; la fraternité, oui ; mais l'égalité, jamais ! »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola Émile Zola], interviewé par un journaliste du ''New York Herald Tribune'', le 20 avril 1890, cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Revel Jean-François Revel], ''La grande Parade'', éd. Plon, 2000, p. 255
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− | « Or, si l'on se réfère au concret, mise à part leur personnalité, les citoyens ne sont égaux devant la loi que dans le domaine où ils sont, par ailleurs, égaux en dehors de la loi. Seule l'égalité de capital, d'âge, de vigueur physique, de talent, de savoir-faire, etc. – ou aussi de crimes, etc. – qui de quelque façon que ce soit se trouve présente par ailleurs de manière contingente, peut et doit justifier qu'on la traite avec égalité devant la loi – du point de vue des impôts, du service militaire, de l'accès aux fonctions publiques, etc. Les lois, elles-mêmes, sauf dans la mesure où elles concernent le domaine étroit de la personnalité, tel qu'on l'a défini plus haut, présupposent les états inégaux et déterminent les compétences et les devoirs de droit inégaux qui résultent de ces états inégaux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé''
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− | « Avec l'État intervient une inégalité, la différence entre puissances gouvernantes et gouvernées, pouvoirs publics, autorités, présidences, etc. S'il est logique avec lui-même, le principe d'égalité rejette toutes les différences et ne laisse ainsi subsister aucune sorte d'état étatique. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé''
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− | « Pour ce qui est d'abord de l'égalité, le proposition courante, que ''tous les hommes sont naturellement égaux'', contient le malentendu de confondre le naturel avec le concept ; il est impossible de ne pas dire que, par nature, les hommes ne sont bien plutôt qu'inégaux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé''
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− | « Mais le concept de liberté, à la manière dont il existe dès l'abord comme tel, sans autre détermination ni développement, est la subjectivité abstraite comme personne capable de propriété ; cette unique détermination abstraite de la personnalité constitue l'égalité effective entre les hommes. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé''
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− | « Dire que les citoyens sont égaux devant la loi, c'est dire là une vérité élevée, mais qui, ainsi énoncée, est une tautologie, car, de la sorte, on énonce purement et simplement l'état légal selon lequel, absolument parlant, les lois sont souveraines. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''L'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé''
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− | « L'égalité devant la loi ne prouve qu'une chose, c'est qu'il n'y en a pas d'autres. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Lef%C3%A8vre-Deumier Jules Lefèvre-Deumier]
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− | « Tous les hommes naissent libres et inégaux, le but du socialisme étant de maintenir cette inégalité naturelle et d’en tirer le meilleur parti possible. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Grant_Allen Grant Allen], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Benda Julien Benda], ''La trahison des clercs'', Préface à l'édition de mai 1946, Les Éditions Grasset, 2003, Collection Les Cahiers Rouges, Première édition, Éditions Grasset, Paris, 1927
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− | "[...] '''the finest opportunity ever given to the world was thrown away, because the passion for equality made vain the hope of freedom.'''"
| + | — Joachim du Bellay, ''Les Regrets'' (1558), IX |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Dalberg-Acton,_1st_Baron_Acton Lord Acton], ''The History of Freedom in Christianity'', An Address Delivered to the Members of the Bridgnorth Institute, May 28, 1877
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− | :« La meilleure chance de bonheur que le monde ait jamais entrevue a été gâchée parce que la passion de l'égalité a détruit l'espoir de la liberté. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Emerich_Edward_Dalberg-Acton Lord Acton], cité par [[Friedrich von Hayek]] in ''La Route de la servitude'' (1944), trad. Georges Blumberg, éd. Presses universitaires de France, coll. Quadrige, 1993 (ISBN 9782130585411), p. 77
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− | « Elle voulait prouver que l'égalité, cette chimère des vilains, n'existe vraiment qu'entre nobles. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Barbey_d'Aurevilly Jules Barbey d'Aurevilly], ''Le Dessous de cartes d'une partie de whist''
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− | « '''L'État n'a aucune justification morale ni scientifique, mais [...] constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Salin Pascal Salin], ''Libéralisme'', éd. Odile Jacob, 2000 (ISBN 9782738108098), p. 517
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− | "'''What has always made the state a hell on earth has been precisely that man has tried to make it heaven.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Friedrich_H%C3%B6lderlin Friedrich Hölderlin]
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− | :« Ce qui fait de l'État un enfer, c’est que l'homme essaie d’en faire un paradis. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_H%C3%B6lderlin Friedrich Hölderlin], cité par [[Friedrich von Hayek]] in ''La Route de la servitude'' (1944), trad. Georges Blumberg, éd. Presses universitaires de France, coll. Quadrige, 1993 (ISBN 9782130619536), p. 24
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− | ::„Immerhin hat das den Staat zur Hölle gemacht, daß ihn der Mensch zu seinem Himmel machen wollte.“
| |
− | ::*[http://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_H%C3%B6lderlin Friedrich Hölderlin], Hyperion, I. Band, Erstes Buch / Hyperion an Bellarmin, J.G. Cotta’scher Verlag, Tübingen 1846
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− | « '''Le pire des États c'est l'État populaire.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Corneille Pierre Corneille], ''Cinna'', éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, tome I, 1980, II, 1, vers 499-521, p. 927
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− | « Unique en son genre, ayant seul l'épée, agissant de haut et de loin, par autorité et contrainte, l'État opère à la fois sur le territoire entier, par des lois uniformes, par des règlements impératifs et circonstanciés, par une hiérarchie de fonctionnaires obéissants qu'il maintient sous des consignes strictes. [...] Partant, l'État est mauvais chef de famille, mauvais industriel, agriculteur et commerçant, mauvais distributeur du travail et des subsistances, mauvais régulateur de la production, des échanges et de la consommation, médiocre administrateur de la province et de la commune, philanthrope sans discernement, directeur incompétent des beaux-arts, de la science, de l'enseignement et des cultes. En tous ces offices, son action est lente ou maladroite, routinière ou cassante, toujours dispendieuse, de petit effet et de faible rendement, toujours à côté et au-delà des besoins réels qu'elle prétend satisfaire. C'est qu'elle part de trop haut et s'étend sur un cercle trop vaste. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippolyte_Taine Hippolyte Taine]
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− | « Plus la société se civilise, plus l’État est dispendieux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolph_Wagner Adolph Wagner]
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− | « L'État, ce chef-d'oeuvre de l'égoïsme intelligent et raisonné, ce total de tous les égoïsmes individuels, a remis les droits de chacun aux mains d'un pouvoir infiniment supérieur au pouvoir de l'individu, et qui le force à respecter le droit des autres. C'est ainsi que sont rejetés dans l'ombre l'égoïsme démesuré de presque tous, la méchanceté de beaucoup, la férocité de quelques-uns : la contrainte les tient enchaînés, il en résulte une apparence trompeuse. Mais que le pouvoir protecteur de l'État se trouve, comme il arrive parfois, éludé ou paralysé, on voit éclater au grand jour les appétits insatiables, la sordide avarice, la fausseté secrète, la méchanceté, la perfidie des hommes, et alors nous reculons, nous jetons les hauts cris, comme si nous nous heurtions à un monstre encore inconnu ; pourtant, sans la contrainte des lois, sans le besoin que l'on a de l'honneur et de la considération, toutes ces passions triompheraient chaque jour. Il faut lire les causes célèbres, l'histoire des temps d'anarchie pour savoir ce qu'il y a au fond de l'homme, ce que vaut sa moralité ! Ces milliers d'êtres qui sont là sous nos yeux, s'obligeant mutuellement à respecter la paix, au fond ce sont autant de tigres et (le loups, qu'une forte muselière empêche seule de mordre. Supposez la force publique supprimée, la muselière enlevée, vous reculeriez d'effroi devant le spectacle qui s'offrirait à vos yeux, et que chacun imagine aisément ; n'est-ce pas avouer combien vous faites peu de fond sur la religion, la conscience, la morale naturelle, quel qu'en soit le fondement ? C'est alors cependant qu'en face des sentiments égoïstes, antimoraux, livrés à eux-mêmes, on verrait aussi le véritable instinct moral dans l'homme se révéler, déployer sa puissance, et montrer ce qu'il peut faire ; et l'on verrait qu'il y a autant de variété dans les caractères moraux qu'il y a de variétés d'intelligence, ce qui n'est pas peu dire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer]
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− | « Appointé par l'État en vue de fins politiques, (le philosophe) trouvera bon de faire l'apothéose de celui-ci, de le regarder comme le sommet de tout effort humain et de toutes choses. Il transformera ainsi non seulement le cours de philosophie en une école du plus plat philistinisme, mais finira par aboutir, comme Hegel, par exemple, à la doctrine révoltante que la destination de l'homme trouve sa plénitude dans l'État, à peu près comme celle de l'abeille dans la ruche : ce qui a pour effet de dérober complètement aux yeux le but élevé de notre existence. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer]
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− | « Laissez le gouvernement percevoir des impôts et répandre des grâces ; mais, pour Dieu, ne l'engagez point à se mêler de nos affaires. Souffrez, s'il ne peut nous oublier, qu'il pense à nous le moins possible. Ses intentions à notre égard sont sans doute les meilleures du monde, ses vues toujours parfaitement sages, et surtout désintéressées ; mais, par une fatalité qui ne se dément jamais, tout ce qu'il encourage languit, tout ce qu'il dirige va mal, tout ce qu'il conserve périt, hors les maisons de jeu et de débauche. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Louis_Courier Paul-Louis Courier], Lettre II au rédacteur du Censeur (1819)
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− | « L'alliance des mots la plus menteuse, un gouvernement qui donne la liberté. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Thierry Augustin Thierry], ''Dix Années d'études historiques, Histoire d'Angleterre''
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− | "Happiness is preferable to the splendors of a national government."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Luther_Martin Luther Martin], to a Constitutional Convention
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− | « La grande erreur de ce temps, c'est de croire que le gouvernement, quel qu'il soit, peut tout, et de le rendre responsable du sort de chacun, comme s'il pouvait donner plus qu'il ne reçoit, et faire plus pour tous les citoyens réunis que chaque citoyen pour lui-même. Ce préjugé déplorable est, au moment où nous parlons, le ver rongeur des populations ouvrières, le vrai fléau de notre pays. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Blanqui Adolphe Blanqui], ''Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, comte-rendu des séances'', 1849, p. 310
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− | « La paternité de l'État n'est qu'une fiction dont il est dangereux d'abuser. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Blanqui Adolphe Blanqui], ''Des classes ouvrières en France, pendant l'année 1848'', édition 1849, p. 155
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− | "Complaints are every where heard from our most considerate and virtuous citizens, equally the friends of public and private faith, and of public and personal liberty, that our governments are too unstable; that the public good is disregarded in the conflicts of rival parties; and that measures are too often decided, not according to the rules of justice, and the rights of the minor party, but by the superior force of an interested and overbearing majority."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 10
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− | :« Partout sont entendues des plaintes de nos citoyens les plus prévenants et vertueux, tout autant des amis de la foi publique et privée et de la liberté publique et personnelle, que nos gouvernements sont trop instables, que le bien public n'est pas pris en compte dans les conflits de parties rivales et que les mesures sont trop souvent décidées, non pas selon les règles de justice et les droits de la partie mineure, mais par la force supérieure d'une majorité intéressée et dominatrice. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 10
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− | "But the great security against a gradual concentration of the several powers in the same department, consists in giving to those who administer each department, the necessary constitutional means, and personal motives, to resist encroachments of the others... Ambition must be made to counteract ambition. The interest of the man, must be connected with the constitutional rights of the place. It may be a reflection on human nature, that such devices should be necessary to control the abuses of government."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 58
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− | :« Mais la véritable sécurité contre une concentration progressive des différents pouvoirs au sein du même département consiste à donner à ceux qui administrent chaque département les moyens constitutionnels nécessaires, et les motivations personnelles, de résister à des empiétements des autres... L'ambition doit être utilisée pour contrer l'ambition. L'intérêt de l'homme doit être en lien avec les droits constitutionnels de l'endroit. C'est peut-être une réflexion sur la nature humaine que de tels dispositifs soient nécessaires pour maîtriser les abus du gouvernement. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 58
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− | « L'État est une abstraction, mais représentée par des individus susceptibles de toutes les passions, de tous les vices, de tous les autres individus et pouvant en avoir quelques autres en plus. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Guyot Yves Guyot]
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− | « La sagesse de l'État est une chimère ; où donc prend-on ces sages administrateurs, sinon parmi ce peuple qu'à l'avance on déclare incapable et fou ? Consultez l'expérience. Les hommes qui forment l'administration, si habiles et si clairvoyants qu'on les suppose, en savent toujours moins que l'intérêt particulier. Partout où l'État intervient, il empêche le travail de s'établir, ou, ce qui n'est pas moins nuisible, il favorise le développement de certaines industries qui ne sont pas viables. Que l'État fasse régner la paix et la sécurité, son rôle est rempli ; dès qu'il sort de sa sphère, il porte le désordre et le trouble dans la société. Il n'y a de disette que dans les pays où l'État se mêle de régler les approvisionnements ; les peuples les plus misérables sont toujours les plus protégés. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Lefebvre_de_Laboulaye Édouard Lefebvre de Laboulaye]
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− | "The worth of a State, in the long run, is the worth of the individuals composing it; and a State which postpones the interests of their mental expansion and elevation, to a little more of administrative skill, or that semblance of it which practice gives, in the details of business; a State, which dwarfs its men, in order that they may be more docile instruments in its hands even for beneficial purposes, will find that with small men no great thing can really be accomplished; and that the perfection of machinery to which it has sacrificed everything, will in the end avail it nothing, for want of the vital power which, in order that the machine might work more smoothly, it has preferred to banish."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], ''On Liberty''
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− | :« La valeur d'un État, à la longue, c'est la valeur des individus qui le composent ; et un État qui sacrifie les intérêts de leur élévation intellectuelle à un peu plus d'art administratif - ou à l'apparence qu'en donne la pratique - dans le détail des affaires ; un État qui rapetisse les hommes pour en faire des instruments dociles entre ses mains, même en vue de bienfaits, un tel État s'apercevra qu'avec de petits hommes; rien de grand ne saurait s'accomplir, et que la perfection de la machine à laquelle il a tout sacrifié n'aboutit finalement à rien, faute de cette puissance vitale qu'il lui a plu de proscrire pour faciliter le jeu de la machine. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], ''De la liberté'' (1859), trad. Laurence Lenglet, éd. Gallimard, coll. Folio, 1990
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− | « Il y a toutes sortes de corps d’inspection, dont je me demande bien ce qu’ils inspectent. Si on faisait le recencement de tous les fonctionnaires, service par service, je suis persuadé qu’on en trouverait beaucoup dont personne ne pourrait dire à quoi ils servent. Il y a dans la fonction publique trop d’avantages, trop d’honneurs, trop d’effectifs. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], cité par Alain Peyrefitte, in ''C’était De Gaulle'', vol. 2, éd. Fallois/Fayard, 1994, pp. 218-219
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− | « Le meilleur gouvernement est celui où il y a le moins d'hommes inutiles. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire Voltaire], ''Dialogue entre un philosophe et un contrôleur général des finances'' (1751)
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− | « Pour que l'individu se sente personnellement lié par ce fameux "contrat social" qu'on essaie de lui faire accroire, il faudrait qu'il l'ait signé lui-même. Si ce sont d'autres qui l'ont signé à sa place, il faudrait qu'ils aient obtenu au préalable sa procuration. Comme il n'en est rien, le prétendu contrat social est considéré par lui comme nul et non advenu.
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− | Les individus ont des droits qu'ils ne peuvent limiter que par contrat ; comme l'État n'est pas fondé sur un contrat, il n'est pas plus légitime qu'une mafia. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lysander_Spooner Lysander Spooner]
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− | « Malheur à l’homme qui met sa confiance en l’homme. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%A9mie Jérémie], 7:5
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− | "Homo homini lupus est."
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− | *[http://la.wikipedia.org/wiki/Titus_Maccius_Plautus Titus Maccius Plautus]
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− | :« L'Homme est un loup pour l'Homme. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaute Plaute]
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− | « Alors, les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes des planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes. Mais, les hommes ne s'en aperçoivent pas. Je les ai vus aussi rougissant, pâlissant de honte pour leur conduite sur cette terre ; rarement. Tempêtes, sœurs des ouragans ; firmament bleuâtre, dont je n'admets pas la beauté ; mer hypocrite, image de mon cœur ; terre, au sein mystérieux ; habitants des sphères ; univers entier ; Dieu, qui l'as créé avec magnificence, c'est toi que j'invoque : '''montre-moi un homme qui soit bon''' !... Mais, que ta grâce décuple mes forces naturelles ; car, au spectacle de ce monstre, je puis mourir d'étonnement : on meurt à moins. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Comte_de_Lautr%C3%A9amont Comte de Lautréamont], ''Les chants de Maldoror'' (1869)
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− | « Excepté l'homme, aucun être ne s'étonne de sa propre existence ; c'est pour tous une chose si naturelle, qu'ils ne la remarquent même pas. [...] L'homme est un animal métaphysique. Sans doute, quand sa conscience ne fait encore que s'éveiller, il se figure être intelligible sans effort ; mais cela ne dure pas longtemps : avec la première réflexion, se produit déjà cet étonnement, qui sera plus tard le père de la métaphysique. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer], ''Le monde comme volonté et comme représentation''
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− | « L'homme est un animal enfermé à l'extérieur de sa cage. Il s'agite hors de soi. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Tel quel''
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− | "He lit a lamp in broad daylight and said, as he went about, ''''I am looking for a human'''.'"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Diogenes_La%C3%ABrtius Diogenes Laërtius], vi. 41, about [http://en.wikipedia.org/wiki/Diogenes_of_Sinope Diogenes of Sinope]
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− | :« Déambulant dans les rues d’Athènes, au beau milieu du jour, une lanterne à la main, il déclara : "Je cherche un homme." »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Diog%C3%A8ne_La%C3%ABrce Diogène Laërce], vi. 41, à propos de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Diog%C3%A8ne_de_Sinope Diogène de Sinope]
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− | « L'homme n'est pas un empire dans un empire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Spinoza Baruch Spinoza], ''L'Éthique'', III, préface
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− | '''"I do not think it right for me to laugh at nature, much less to weep over it, when I consider that men like the rest, are only part of nature, and that I do not know how each part of nature is connected with the whole of it, and how with the other parts."'''
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Spinoza Baruch Spinoza], Letter to [http://en.wikipedia.org/wiki/Henry_Oldenburg Henry Oldenburg] (October 1665) in The Correspondance of Spinoza, p. 205
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− | :« Pour ma part ces troubles ne m'incitent ni au rire, ni, non plus, aux larmes ; ils m'engagent plutôt à philosopher et à mieux observer ce qu'est la nature humaine. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Spinoza Baruch Spinoza], Lettre à [http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Oldenburg Henry Oldenburg] (octobre 1665), 1665
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− | « Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : '''l'enfer, c'est les Autres'''. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre Jean-Paul Sartre], ''Huis clos'' (1944), éd. Gallimard, coll. Folio, 2001 (ISBN 9782070368075), p. 93
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− | « En un mot, l'homme doit se créer sa propre essence ; c'est en se jetant dans le monde, en y souffrant, en y luttant qu'il se définit peu à peu ; et la définition demeure toujours ouverte ; on ne peut point dire ce qu'est cet homme avant sa mort, ni l'humanité avant qu'elle ait disparu. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre Jean-Paul Sartre], « À propos de l'existentialisme - Mise au point », ''Action'', nº 17, 29 décembre 1944
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− | « '''Il serait d’un orgueil insensé de prétendre que les habitants de toutes les parties du monde devraient être des Européens pour vivre heureux ; car serions-nous devenus nous-mêmes ce que nous sommes hors d’Europe ? Celui qui nous a placé ici les plaça là-bas et leur a donné le même droit à jouir de la vie terrestre. Comme la félicité est un état intérieur, elle a son critère et sa définition non en dehors, mais au-dedans de chaque être individuel.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Gottfried_von_Herder Johann Gottfried von Herder], ''Histoire et Cultures'', éd. Flammarion, 2000, pp. 65-66
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− | « J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en Avril. C’est presque égal au nombre de bébés nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle]
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− | « Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], le 12 Juin 1945, directive au Garde des Sceaux, cité par ''Plein Droit'', n°29-30 Novembre 1995
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− | « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très intelligents. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Peyrefitte Alain Peyrefitte], ''C’était de Gaulle'', Ed. Gallimard, 2000. Propos tenus le 5 mars 1959
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− | « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle], « De Gaulle mon père », Philippe de Gaulle, éd. Plon
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− | {{Center|Charles de Gaulle 4|}}
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− | « On peut intégrer des individus ; et encore, dans une certaine mesure seulement. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle]
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− | « L’intégration, c’est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. C’est un tour de passe-passe puéril ! On s’imagine qu’on pourra prendre les Algériens avec cet attrape-couillons ? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l’Elysée ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_De_Gaulle Charles de Gaulle]
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− | « Il n'y a d'amis, d'épouses, de pères et de frères que dans la patrie. L'exilé partout est seul. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_de_Lamennais Félicité Robert de Lamennais], ''Paroles d'un croyant''
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− | <poem>« Et toi tu t'en tires en laissant en arrière
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− | Ceux à côté desquels ta vie aura coulé:
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− | C'est là le premier coup qui frappe l'exilé.
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− | Tu sentiras, bien loin de Florence et des nôtres,
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− | Qu'il est dur de montrer par l'escalier des autres,
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− | Et combien est amer le pain de l'étranger ! »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dante Dante Alighieri], ''Paradis'', Chant XVII
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− | « '''Sommes-nous le dépotoir du monde ? Par toutes nos routes d'accès, transformées en grands collecteurs, coule sur nos terres une tourbe de plus en plus grouillante, de plus en plus fétide.'''
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− | C'est l'immense flot de la crasse napolitaine, de la guenille levantine, des tristes puanteurs slaves, de l'affreuse misère andalouse, de la semence d'Abraham et du bitume de Judée ; c'est tout ce que recrachent les vieilles terres de plaies et de fléaux. Doctrinaires crépus, conspirateurs furtifs, régicides au teint verdâtre, pollacks mités, gratin de ghettos, contrebandiers d'armes, pistoleros en détresse, espions, usuriers, gangsters, marchands de femmes et de cocaïne, ils accourent précédés de leur odeur, escortés de leurs punaises.
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− | Ils arrivent de tous les côtés, sans relâche, sur les océans, par-dessous les montagnes, à pleins trains, à pleins paquebots. Ils arrivent et on les attend. De "gauche" ou de "droite", ils ont toujours des amis. Révolution et coups d'Etat en offrent l'incessant prétexte. Sous couleur de droit d'asile, on laisse entrer pêle-mêle et sans la moindre précaution réfugiés politiques et condamnés de droit commun - tous d'accord au moins sur un point : le droit qu'ils s'arrogent de nous traiter en pays conquis. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_B%C3%A9raud Henri Béraud], ''Gringoire : Écrits 1928-1937'', éd. Éditions de Paris, 2004 (ISBN 9782851621030), 7 août 1936, p. 328
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− | | valign="top" |
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− | <poem>"The Stranger within my gate,
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− | He may be true or kind,
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− | But he does not talk my talk--
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− | I cannot feel his mind.
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− | I see the face and the eyes and the mouth,
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− | But not the soul behind.
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− | The men of my own stock,
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− | They may do ill or well,
| |
− | But they tell the lies I am wanted to,
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− | They are used to the lies I tell;
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− | And we do not need interpreters
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− | When we go to buy or sell.
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− | The Stranger within my gates,
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− | He may be evil or good,
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− | But I cannot tell what powers control--
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− | What reasons sway his mood;
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− | Nor when the Gods of his far-off land
| |
− | Shall repossess his blood.
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− |
| |
− | The men of my own stock,
| |
− | Bitter bad they may be,
| |
− | But, at least, they hear the things I hear,
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− | And see the things I see;
| |
− | And whatever I think of them and their likes
| |
− | They think of the likes of me.
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− | This was my father's belief
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− | And this is also mine:
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− | Let the corn be all one sheaf--
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− | And the grapes be all one vine,
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− | Ere our children's teeth are set on edge
| |
− | By bitter bread and wine."</poem>
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling Rudyard Kipling], « The Stranger »
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− | | valign="top" |
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− | <poem>« L’étranger qui passe mon portail,
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− | Il peut être sincère ou aimable,
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− | Mais il ne parle pas ma langue,
| |
− | Je ne peux pas connaître son esprit
| |
− | Je vois son visage et ses yeux et sa bouche,
| |
− | Mais pas l’âme qui est derrière.
| |
− |
| |
− | Les hommes de mon propre sang,
| |
− | Ils peuvent faire le mal ou le bien,
| |
− | Mais ils disent les mensonges que je connais.
| |
− | Ils connaissent les mensonges que je dis,
| |
− | Et nous n’avons pas besoin d’interprète
| |
− | Lorsque nous allons acheter et vendre.
| |
− |
| |
− | L’étranger qui passe mon portail,
| |
− | Il peut être mauvais ou bon,
| |
− | Mais je ne peux pas dire quel pouvoir le contrôle
| |
− | Quelle raison gouverne son humeur ;
| |
− | Ni quand les dieux de son lointain pays
| |
− | Reprendront possession de son sang.
| |
− |
| |
− | Les hommes de mon propre sang
| |
− | Ils peuvent être très mauvais,
| |
− | Mais au moins ils entendent les choses que j’entends
| |
− | Et voient les choses que je vois ;
| |
− | Et quoi que je pense d’eux et de leurs goûts
| |
− | Ou qu’ils pensent de mes goûts.
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− |
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− | C’était la croyance de mon père
| |
− | Et c’est aussi la mienne :
| |
− | Le grain doit former une seule gerbe
| |
− | Et la grappe doit donner un seul vin,
| |
− | Et nos enfants doivent se faire les dents
| |
− | Sur le pain dur et le vin. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling Rudyard Kipling], « L'Étranger »
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− | |}
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− | « Le temps des mille ans s’achève.
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− | Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer.
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− | Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
| |
− | *XXe chant de l'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Apocalypse Apocalypse]
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| |
− | « '''Il n'y a pas de plus grand crime que d'introduire l'étranger dans la patrie.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte], cité par Didier Le Gall, ''Napoléon et le mémorial de Sainte-Hélène''
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| |
− | « C’est une immense tragédie que la diminution de la race blanche, sa disparition… »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Morand Paul Morand], entretien enregistré le 1er août 1970 à Rambouillet
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− |
| |
− | "'''Now almost every Western country has signed up to full blown multiculturalism and I say just every Western country because the interesting thing about multiculturalism is that it's a unicultural phenomenon.'''"
| |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], conference at Pepperdine University in Malibu, hosted by the ''American Freedom Alliance'', June 10th, 2007
| |
− | :« [...] le multiculturalisme est un phénomène uniculturel, il n’existe qu’en occident. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], conference at Pepperdine University in Malibu, hosted by the ''American Freedom Alliance'', June 10th, 2007
| |
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| |
− | « '''Tout comme l'homme et la femme ne peuvent être mêmes, à savoir humains, qu'en étant absolument différents l'un de l'autre, ainsi le national de chaque pays ne peut entrer dans cette histoire universelle de l'humanité qu'en restant ce qu'il est et en s'y tenant obstinément. Un citoyen du monde qui vivrait sous la tyrannie d'un empire universel, parlant et pensant dans une sorte de super-espéranto, ne serait pas moins un monstre qu'un hermaphrodite.''' »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hannah_Arendt Hannah Arendt], ''Vies politiques'' - ''Men in Dark Times'' (1968), extrait de ''The Philosophy of Karl Jaspers'' (1957), coll. Tel, 1986, pp. 102-105
| |
− |
| |
− | « Dans telle localité de la banlieue lyonnaise les étrangers de toute espèce sont en majorité. Il va de soi qu’à partir de ce moment là, lorsque deux communautés se trouvent vivre mélangées, avec des habitudes, des convictions, des modes de vie absolument différents, il se crée des conflits. Il est déjà très difficile de vivre en paix avec ses voisins. A plus forte raison lorsque ces voisins ont des habitudes absolument différentes des vôtres. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Pompidou Georges Pompidou], 1973
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| |
− | « Dans les sociétés multiraciales vous ne votez pas en fonction de vos intérêts économiques et sociaux mais en fonction de votre groupe ethnique et religieux. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Kuan_Yew Lee Kuan Yew], premier ministre de Singapour de 1959 à 1990, ''Der Spiegel'', août 2005
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− | « La nature a organisé chaque individu en harmonie avec le lieu où il doit naître, vivre et mourir, des mers immenses, des montagnes qui percent les nues encadrent en quelque sorte chaque race dans la localité qui lui est propre, et lui défendent de se mêler aux autres races. Autour de l’homme naissent les animaux nécessaires à des voyages bornés, mais qui ne doivent pas le porter au-delà des limites que le doigt de Dieu lui a tracé pour patrie; tant que l’Européen s’abandonnera à son cheval, l’Arabe à son dromadaire, l’instinct de chacun de ces animaux le retiendra dans l’atmosphère qui lui convient, et ni l’animal ni son maître n’auront à souffrir. Déplacer une existence, c’est la fausser; les principes du bien qui, dans des climats amis, sur une terre maternelle, sous le soleil natal, eussent mûri comme un fruit, tournent à mal sur un sol étranger. Quand tout est hostile à un individu, l’individu devient hostile à tout; et, comme il ne peut anéantir cet air qui l’étouffe, ce soleil qui le brûle, cette terre qui le blesse, sa haine retombe sur les hommes dont il peut toujours se venger. L’enfant ravi à sa patrie vivra mal ailleurs que là où il aurait dû vivre: là-bas, il eût été heureux au milieu d’hommes heureux; ici, il sera malheureux par les autres, et les autres le seront par lui; car son espoir, ses pensées, ses désirs seront ceux d’une autre race et d’un autre pays, inconnu au pays qu’il habite, incompris de la race qui l’entoure. S’ils veulent se répandre au dehors, le défaut de sympathie les repoussera au dedans. Quelque temps, son cœur les renfermera pêle-mêle et grondant; puis, vienne une occasion, que la victime et le bourreau se trouvent face à face, il y aura des crimes et du sang. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Dumas Alexandre Dumas], ''Drames Romantiques''
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− | « '''À Rome, fais comme les Romains.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milan Saint Ambroise]
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− | « '''[...] le véritable exil n'est pas d'être arraché de son pays : c'est d'y vivre et de n'y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Quinet Edgar Quinet], ''Fondation de la République des Provinces-Unies : Marnix de Sainte-Aldegonde'' (1854), éd. Pagnerre, 1857, vol. 5-6, « Religion, Politique et Art des Gueux », p. 132
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− | « Tout ce qui fait événement aujourd’hui le fait contre cette universalité abstraite - y compris l’antagonisme de l’islam aux valeurs occidentales (c’est parce qu’il en est la contestation la plus véhémente qu’il est aujourd’hui l’ennemi numéro un).
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− | Qui peut faire échec au système mondial ? Certainement pas le mouvement de l’antimondialisation, qui n’a pour objectif que de freiner la dérégulation. L’impact politique peut être considérable, l’impact symbolique est nul. Cette violence-là est encore une sorte de péripétie interne que le système peut surmonter tout en restant maître du jeu.
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− | Ce qui peut faire échec au système, ce ne sont pas des alternatives positives, ce sont des singularités. Or, celles-ci ne sont ni positives ni négatives. Elles ne sont pas une alternative, elles sont d’un autre ordre. Elles n’obéissent plus à un jugement de valeur ni à un principe de réalité politique. Elles peuvent donc être le meilleur ou le pire. On ne peut donc les fédérer dans une action historique d’ensemble. Elles font échec à toute pensée unique et dominante, mais elles ne sont pas une contre-pensée unique - elles inventent leur jeu et leurs propres règles du jeu. [...]
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− | '''Il ne s’agit donc pas d’un "choc de civilisations", mais d’un affrontement, presque anthropologique, entre une culture universelle indifférenciée et tout ce qui, dans quelque domaine que ce soit, garde quelque chose d’une altérité irréductible.''' Pour la puissance mondiale, tout aussi intégriste que l’orthodoxie religieuse, toutes les formes différentes et singulières sont des hérésies. A ce titre, elles sont vouées soit à rentrer de gré ou de force dans l’ordre mondial, soit à disparaître. La mission de l’Occident (ou plutôt de l’ex-Occident, puisqu’il n’a plus depuis longtemps de valeurs propres) est de soumettre par tous les moyens les multiples cultures à la loi féroce de l’équivalence. Une culture qui a perdu ses valeurs ne peut que se venger sur celles des autres. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baudrillard Jean Baudrillard], « La violence de la mondialisation », ''Le Monde diplomatique'', novembre 2002, p. 18
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− | « Quant à la religion Mahométane, tout le monde sait qu'elle n'est autre chose qu'un mélange grotesque de judaïsme et d'hérésies, dont le propagateur fut un homme, vil, cruel, impudique, voleur, je veux dire Mahomet, qui, avec le concours d'une infâme canaille de sa trempe, séduisit les peuples pour leur faire embrasser une loi et une foi mieux faites pour des bêtes que pour des hommes raisonnables. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Liguori Saint Alphonse de Liguori]
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− | « César et Mahomet ont rempli la terre de leur renommée. Le dernier est, dans la moitié de l'univers, respecté comme l'ami de Dieu ; dans l'autre, il est honoré comme un grand génie : cependant, ce Mahomet, simple courtier d'Arabie, sans lettres, sans éducation, et dupe lui-même en partie du fanatisme qu'il inspirait, avait été forcé, pour composer le médiocre et ridicule ouvrage nommé al-koran, d'avoir recours à quelques moines grecs. Or, comment, dans un tel homme, ne pas reconnaître l'ouvrage du hasard qui le place dans le temps et les circonstances où devait s'opérer la révolution à laquelle cet homme hardi ne fit guère que prêter son nom ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Adrien_Helv%C3%A9tius Claude-Adrien Helvétius], ''De l’esprit''
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− | « Les imams et les muphtis de toutes les sectes me paraissent plus faits qu'on ne croit pour s'entendre ; leur but commun est de subjuguer, par la superstition, la pauvre espèce humaine. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Rond_D%27Alembert Jean le Rond D'Alembert], Lettre au roi de Prusse, 14 juin 1771
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− | « [...] l’Islam est favorable à la traite. Il a fallu que l’esclave noir vînt remplacer, dans les provinces musulmanes, l’esclave blanc d’autrefois. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Verne Jules Verne], ''Un capitaine de quinze ans''
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− | « Las d'attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire je me jette à corps perdu dans le théâtre : me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime-Porte, la Perse, une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc : et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l'omoplate, en nous disant : chiens de chrétiens. Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant. [...] '''que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur''' [...]. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Augustin_Caron_de_Beaumarchais Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais], ''Le Mariage de Figaro'' (1784), V, 3
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− | « Si l’on préfère la vie à la mort, on doit préférer la civilisation à la barbarie. L’islamisme est le culte le plus immobile et le plus obstiné, il faut bien que les peuples qui le professent périssent s’ils ne changent de culte. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_de_Vigny Alfred de Vigny], « Journal d’un poète » (1831), dans ''Oeuvres complètes'', Alfred de Vigny, éd. Conard, 1935, t. 8, p. 156
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− | [About the Quran] "As long as there is this book, there will be no peace in the world."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/William_Ewart_Gladstone William Ewart Gladstone]
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− | « Parmi les religions, l'islam doit être comparé au bolchevisme plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Russell Bertrand Russell]
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− | « J'exposerai comment la religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, la moins absurde dans ses pratiques, la plus tolérante dans ses principes, semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire ; tandis que nous allons voir briller le génie des sciences et de la liberté sous les superstitions les plus absurdes, au milieu de la plus barbare intolérance. La Chine nous offre le même phénomène, quoique les effets de ce poison abrutissant y aient été moins funestes. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Condorcet Nicolas de Condorcet], ''Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain'' (1793, 1re éd. 1795), 6e époque, éd. Flammarion, coll. Garnier-Flammarion, 1988, p. 174
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− | "Much has been said of Mahomet's propagating his Religion by the sword. It is no doubt far nobler what we have to boast of the Christian Religion, that it propagated itself peaceably."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Carlyle Thomas Carlyle], ''On Heroes, Hero-worship, and the Heroic in History'' (1841), éd. Wiley & Halsted, 1859, The Hero as a Prophet (Mahomet), p. 55
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− | :« L'on a beaucoup écrit sur la façon dont Mahomet propagea sa religion par le sabre. Il y a, sans doute, beaucoup d'honnêteté de la part des chrétiens à se vanter d'avoir, eux, propagé leur religion pacifiquement. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Carlyle Thomas Carlyle], ''On Heroes, Hero-worship, and the Heroic in History'' (1841), éd. Wiley & Halsted, 1859, The Hero as a Prophet (Mahomet), p. 55
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− | « La religion judaïque est une loi d’enfants, la chrétienne une loi d’impossibilité et la mahométane une loi faite pour les pourceaux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Averro%C3%A8s Averroès], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bayle Pierre Bayle] du ''Dictionnaire historique et critique'', page 1387, paragraphe (H)
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− | "How dreadful are the curses which Mohammedanism lays on its votaries! Besides the fanatical frenzy, which is as dangerous in a man as hydrophobia in a dog, there is this fearful fatalistic apathy. The effects are apparent in many countries. Improvident habits, slovenly systems of agriculture, sluggish methods of commerce, and insecurity of property exist wherever the followers of the Prophet rule or live. A degraded sensualism deprives this life of its grace and refinement; the next of its dignity and sanctity. The fact that in Mohammedan law every woman must belong to some man as his absolute property, either as a child, a wife, or a concubine, must delay the final extinction of slavery until the faith of Islam has ceased to be a great power among men.
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− | Individual Moslems may show splendid qualities. Thousands become the brave and loyal soldiers of the Queen; all know how to die; but the influence of the religion paralyses the social development of those who follow it. No stronger retrograde force exists in the world. Far from being moribund, Mohammedanism is a militant and proselytizing faith. It has already spread throughout Central Africa, raising fearless warriors at every step; '''and were it not that Christianity is sheltered in the strong arms of science, the science against which it had vainly struggled, the civilisation of modern Europe might fall, as fell the civilisation of ancient Rome'''."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Churchill Winston Churchill], ''The River War: An Historical Account of the Reconquest of the Soudan'' (1899), Volume II pp. 248-250
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− | :« Combien effrayantes sont les malédictions que le mahométanisme fait reposer sur ses fidèles ! Outre la frénésie fanatique, qui est aussi dangereuse pour l’homme que la peur de l’eau pour le chien, on y trouve une terrible apathie fataliste. Les effets sont patents dans certains pays. Habitudes imprévoyantes, systèmes agricoles aberrants, lenteur des méthodes commerciales, et insécurité de la propriété se retrouvent partout ou les adeptes du Prophète gouvernent ou vivent. Un sensualisme avilissant dépouille la vie de sa grâce et de sa distinction, ensuite de sa dignité et de sa sainteté. Le fait que dans la loi mahométane toute femme, qu’elle soit enfant, épouse ou concubine doive appartenir à un homme comme son entière propriété, ne fait que repousser l’extinction totale de l’esclavage au jour où l’Islam aura cessé d’être un pouvoir important parmi les hommes.
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− | :Certains musulmans peuvent montrer de splendides qualités, mais l’influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. Aucune force aussi rétrograde n’existe dans le monde. Loin d’être moribond le mahométanisme est une foi militante et prosélyte. Il s’est déjà répandu partout en Afrique centrale, attirant de courageux guerriers pour chaque avancée et partout où la chrétienté n’est pas protégée par les armes puissantes de la science, science contre laquelle elle a vainement luttée, la civilisation de l’Europe moderne peut s’écrouler, comme s’est écroulée la civilisation de la Rome antique. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill], ''The River War: An Historical Account of the Reconquest of the Soudan'' (1899), first edition, Volume II, London : Longmans, Green & Co., 1899, pp. 248-250
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− | "'''Our sufferings today are the prelude of those you, Europeans and Western Christians, will also suffer in the near future.''' I lost my diocese. The physical setting of my apostolate has been occupied by Islamic radicals who want us converted or dead. But my community is still alive. Please, try to understand us. Your liberal and democratic principles are worth nothing here. You must consider again our reality in the Middle East, because you are welcoming in your countries an ever growing number of Muslims. Also you are in danger. You must take strong and courageous decisions, even at the cost of contradicting your principles. You think all men are equal, but that is not true: Islam does not say that all men are equal. Your values are not their values. If you do not understand this soon enough, you will become the victims of the enemy you have welcomed in your home."
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− | *'''Archbishop Amel Nona, Chaldean Catholic Archeparch of Mosul''', ''Corriere della Sera'', August 9, 2014
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− | :« Nos souffrances actuelles sont le prélude de celles que vous, les Européens et les chrétiens occidentaux, allez souffrir aussi dans la un proche avenir. […] Vos principes libéraux et démocratiques ne valent rien ici. Vous êtes aussi en danger. Vous devez prendre des décisions fortes et courageuses, même si elles contredisent vos principes. Vous pensez que tous les hommes sont égaux, mais ce n’est pas vrai : l’islam ne dit pas que tous les hommes sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas ceci très vite, vous allez devenir les victimes de l’ennemi que avez accueilli chez vous. »
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− | :*'''Mgr Amel Shimon Nona''', archevêque catholique chaldéen de Mossoul, dans le ''Corriere della sera'', 9 août 2014
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− | « La grande question qui se pose ici est de savoir pourquoi les Arabes, qui n'étaient certainement pas plus nombreux que les Germains, n'ont pas été absorbés comme eux par les populations de ces régions de civilisation supérieure dont ils se sont emparés ? Tout est là. Il n'est qu'une réponse et elle est d'ordre moral. Tandis que les Germains n'ont rien à opposer au christianisme de l'Empire, les Arabes sont exaltés par une foi nouvelle. C'est cela et cela seul qui les rend inassimilables. Car pour le reste, ils n'ont pas plus de préventions que les Germains contre la civilisation de ceux qu'ils ont conquis. Au contraire, ils se l'assimilent avec une étonnante rapidité ; en science, ils se mettent à l'école des Grecs ; en art, à celle des Grecs et des Perses. Ils ne sont même pas fanatiques, du moins au début, et n'entendent pas convertir leurs sujets. Mais ils veulent les faire obéir au seul dieu, Allah, à son prophète Mahomet et, puisqu'il était Arabe, à l'Arabie. Leur religion universelle est en même temps nationale. Ils sont les serviteurs de Dieu. [...]
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− | '''Islam signifie résignation ou soumission à Dieu et Musulman veut dire soumis. Allah est un et il est logique dès lors que tous ses serviteurs aient pour devoir de l’imposer aux incroyants, aux infidèles. Ce qu’ils se proposent, ce n’est pas, comme on l’a dit, leur conversion, mais leur sujétion.''' C’est cela qu’ils apportent avec eux. Ils ne demandent pas mieux, après la conquête, que de prendre comme un butin la science et l’art des infidèles ; ils les cultiveront en l’honneur d’Allah. Ils leur prendront même leurs institutions dans la mesure où elles leur seront utiles. Ils y sont poussés d’ailleurs, par leurs propres conquêtes. Pour gouverner l’Empire qu’ils ont fondé, ils ne peuvent plus s’appuyer sur leurs institutions tribales ; de même les Germains n’ont pu imposer les leurs à l’Empire romain. La différence est que partout où ils sont, ils dominent. Les vaincus sont leurs sujets, payent seuls l’impôt, sont hors de la communauté des croyants. La barrière est infranchissable ; aucune fusion ne peut se faire entre les populations conquises et les Musulmans. Quel contraste formidable avec un Théodoric qui se met au service de ses vaincus et cherche à s’assimiler à eux !
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− | Chez les Germains, le vainqueur ira au vaincu spontanément. Chez les Arabes c’est le contraire, c’est le vaincu qui ira au vainqueur et il n’y pourra aller qu’en servant, comme lui, Allah, en lisant, comme lui, le Coran, donc en apprenant la langue qui est la langue sainte en même temps que la langue maîtresse. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Pirenne Henri Pirenne], ''Mahomet et Charlemagne'' (1937), éd. Presses Universitaires de France, 1992, pp. 109-110
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− | « César et Mahomet ont rempli la terre de leur renommée. Le dernier est, dans la moitié de l'univers, respecté comme l'ami de Dieu ; dans l'autre, il est honoré comme un grand génie : cependant, ce Mahomet, simple courtier d'Arabie, sans lettres, sans éducation, et dupe lui-même en partie du fanatisme qu'il inspirait, avait été forcé, pour composer le médiocre et ridicule ouvrage nommé al-koran, d'avoir recours à quelques moines grecs. Or, comment, dans un tel homme, ne pas reconnaître l'ouvrage du hasard qui le place dans le temps et les circonstances où devait s'opérer la révolution à laquelle cet homme hardi ne fit guère que prêter son nom ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Adrien_Helv%C3%A9tius Claude-Adrien Helvétius], ''De l’esprit''
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− | « '''La multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices en sorte qu’un État est bien mieux réglé lorsque n’en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Descartes René Descartes], ''Discours de la Méthode''
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− | « Il est plus important de liquider les mauvaises lois que d’en approuver de bonnes. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Calvin_Coolidge Calvin Coolidge], trentième président américain, le plus libéral du XXe siècle, et le dernier à respecter les principes du fédéralisme
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− | « Ecrire une loi ce n'est rien : c'est le faire vouloir qui est tout. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mosth%C3%A8ne Démosthène], cité par [[Joseph de Maistre]] dans ''Essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions humaines''
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− | « Toute loi, prescription ou défense, édictée en vue du soi-disant intérêt de la masse au détriment des individus, est une duperie. Que l'individu se développe au contraire dans la plénitude de sa liberté, et la masse jouira d'un bonheur total fait de tous les bonheurs particuliers. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Verne Jules Verne], ''Les Naufragés du « Jonathan »''
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− | « Avec un roi qui veut l'être pour empêcher ses sujets de se faire du mal, un peu de foi et très peu de lois, une nation serait heureuse et honnête. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Joseph_de_Ligne Charles-Joseph de Ligne]
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− | « Celui qui part de l'idée préconçue que la notion du droit doit être positive, et qui ensuite entreprend de la définir, n'aboutira à rien ; il veut saisir une ombre, poursuit un spectre, entreprend la recherche d'une chose qui n'existe pas. La notion du droit, comme celle de la liberté, est négative ; son contenu est une pure négation. C'est la notion du tort qui est positive ; elle a la même signification que nuisance - læsio - dans le sens le plus large. Cette nuisance peut concerner ou la personne, ou la propriété, ou l'honneur. Il s'ensuit de là que les droits de l'homme sont faciles à définir : chacun a le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à un autre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer]
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− | "It will be of little avail to the people, that the laws are made by men of their own choice, if the laws be so voluminous that they cannot be read, or so incoherent that they cannot be understood; if they be repealed or revised before they are promulgated, or undergo such incessant changes that no man, who knows what the law is to-day, can guess what it will be tomorrow."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 62
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− | :« Il ne serait que de peu de valeur pour le peuple que les lois soient faites par des hommes de leur propre choix si les lois devaient être si volumineuses qu'elles ne puissent être lues, ou si incohérentes qu'elles ne puissent être comprises, si elles sont abrogées ou revues avant d'être promulguées, ou subissent de tels changements incessants qu'aucun homme, sachant ce qu'est la loi à ce jour, ne peut deviner ce qu'elle sera demain. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Madison James Madison], ''The Federalist'' (1788), No. 62
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− | « La législation apparaît aujourd'hui comme un moyen plus rapide, plus rationnel et de plus grande envergure pour résoudre toutes sortes de maux ou de désagréments que les modes d'ajustements individuels spontanés tels que l'arbitrage privé, la signature de contrats ou encore la coutume. On oublie pourtant la plupart du temps de faire remarquer que le remède législatif est peut-être trop rapide pour être efficace, trop imprévisible pour être complètement bénéfique, et beaucoup trop soumis à la contingence des points de vue et des intérêts d'une poignée d'individus (les législateurs), quels qu'ils soient, pour être une solution satisfaisante pour tous. Même lorsque ces mises en garde sont prises en compte, la critique porte généralement plus sur certaines lois en particulier que sur la législation en elle-même, et on cherche plutôt de "meilleures" lois qu'une solution autre que la législation. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Leoni Bruno Leoni]
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− | « L'inflation législative est aussi pernicieuse que l'inflation monétaire : elle conduit à la dévaluation du droit. Trop de lois tue le droit. [...] L'inflation, c'est 8.000 lois, 400.000 décrets et règlements, 17.000 pages de Journal Officiel chaque année, sans oublier 20.000 textes d'origine européenne. Si nul n'est censé ignorer la loi, tout citoyen est un délinquant en puissance. C'est se moquer du monde : personne n'est censé se reconnaître dans cette accumulation de lois. Qu'est devenue l'égalité devant la loi ? Il y a ceux qui savent se débrouiller avec des conseillers efficaces, et les autres, les simples citoyens, qui se perdent dans le labyrinthe des formulaires et des règlements. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Madelin Alain Madelin], ''Quand les autruches relèveront la tête'', chapitre 1
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− | « Les longues lois sont des calamités publiques. Celui qui donne à un peuple trop de lois est un tyran. »
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Antoine_de_Saint-Just Louis Antoine de Saint-Just], ''Fragments sur les institutions républicaines''
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− | "The legislator commands the future; to be feeble will avail him nothing: it is for him to will what is good and to perpetuate it; to make man what he desires to be: for the laws, working upon the social body, which is inert in itself, can produce either virtue or crime, civilized customs or savagery."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Antoine_de_Saint-Just Louis Antoine de Saint-Just], speech to the National Convention, April 24, 1793
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− | : « Le législateur commande à l’avenir ; il ne lui sert de rien d’être faible : c’est à lui de vouloir le bien et de le perpétuer ; c’est à lui de rendre les hommes ce qu’il veut qu’ils soient : selon que les lois animent le corps social, inerte par lui-même, il en résulte les vertus ou les crimes, les bonnes mœurs ou la férocité. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Antoine_de_Saint-Just Louis Antoine de Saint-Just], discours à la Convention nationale, 24 avril 1793
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− | "'''Natural law is, definitively, the only valid bulwark against the arbitrary power or the deception of ideological manipulation.''' The knowledge of this law inscribed on the heart of man increases with the progress of the moral conscience.
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− | The first duty for all, and particularly for those with public responsibility, must therefore be to promote the maturation of the moral conscience. This is the fundamental progress without which all other progress proves non-authentic."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Pope_Benedict_XVI Benedict XVI], Address to the participants of the International Congress on Natural Moral Law, 12 February 2007
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− | :« La loi naturelle, est en définitive le seul rempart valide contre l’arbitraire du pouvoir ou des tromperies de la manipulation idéologique.
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− | :La première préoccupation de tous – et particulièrement pour qui a la responsabilité publique, est donc d’aider au progrès de la conscience morale. Tel est le progrès fondamental et sans ce progrès, tous les autres progrès ne sont pas de vrais progrès. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI Benoît XVI], Discours au Congrès international sur le thème loi morale naturelle organisé par l'Université du Latran, 12 février 2007
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− | « '''Ne perdons pas de vue en effet que "faire grève" ne veut pas simplement dire s’abstenir de travailler : cela suppose de s’abstenir de travailler dans le cadre d’un "contrat de travail en cours de validité". En d’autres termes, cela signifie manquer à ses obligations, prévues par le contrat. [...] C’est ainsi que la violation de contrat de travail, commise de la part de l’employé sous la forme d’une grève, devint un "droit", bien qu’il ne serait en aucun autre cas admis qu’une personne liée par un contrat puisse tranquillement le violer.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Leoni Bruno Leoni], ''La libertà del lavoro. Scritti su concorrenza, sciopero e serrata'', traduction libre, éd. Rubbettino, 2004 (ISBN 9788849807370), p. 166
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− | « '''Les vices sont les actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens.'''
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− | '''Les crimes sont les actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d'autrui.''' [...]
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− | Tant qu'une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels [...]. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lysander_Spooner Lysander Spooner], ''Les Vices ne sont pas des crimes'' (1875), trad. Mickael Korvin, éd. Les Belles Lettres, 1993
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− | « '''À force d'être juste on est souvent coupable [...]''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Corneille Pierre Corneille], ''Pompée'', in ''Les chefs-d'œuvre de P. Corneille'', éd. De l'Imprimerie de P. Didot l'Aîné, 1814, tome 2, I, 1, p. 222
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− | « '''Il faut donc bien se garder d'attribuer aux lois physiques les maux qui sont la juste et inévitable punition de la violation de l'ordre même de ces lois, instituées pour opérer le bien.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Quesnay François Quesnay], « Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société » (1765), in ''Œuvres économiques complètes et autres textes'', t. 1, éd. INED, 2005 (ISBN 9782733210314), p. 116
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− | "As reason tells us, all are born thus naturally equal, with an equal right to their persons, so also with an equal right to their preservation [...] and every man having a property in his own person, the labour of his body and the work of his hands are properly his own, to which no one has right but himself; it will therefore follow that when he removes anything out of the state that nature has provided and left it in, he has mixed his labour with it, and joined something to it that is his own, and thereby makes it his property [...] Thus every man having a natural right to (or being proprietor of) his own person and his own actions and labour, which we call property, it certainly follows, that no man can have a right to the person or property of another: And if every man has a right to his person and property; he has also a right to defend them [...] and so has a right of punishing all insults upon his person and property."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Elisha_Williams Elisha Williams], 1744
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− | :« Ainsi, comme nous l’indique la raison, tous les hommes sont nés naturellement égaux c’est-à-dire dotés d’un Droit égal sur leur personne, et aussi d’un Droit égal à leur conservation [...] et comme chaque homme possède un Droit de propriété sur sa propre personne, le travail de son corps et l’œuvre de ses mains lui appartient en propre et personne n’y a Droit que lui-même ; il s’ensuit donc que lorsqu’il tire n’importe quel objet de l’état où la nature l’avait mis, il y mêle son travail et joint quelque chose qui lui appartient ; ainsi il en fait sa propriété... Aussi, puisque chaque homme a un Droit naturel sur sa propre personne (il en est propriétaire) et sur ses propres actions et travail, ce que nous appelons la propriété, il s’ensuit sans aucun doute que personne ne dispose d’aucun Droit sur la personne ni la propriété d’autrui. Et si chacun possède un Droit sur sa personne et sa propriété, il a aussi le Droit de les défendre [...] et donc le Droit de punir toute offense infligée à sa personne et à sa propriété. »
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− | :*'''Elisha Williams''', 1744
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− | <poem>« '''Et c'est une folie à nulle autre seconde'''
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− | '''De vouloir se mêler de corriger le monde.''' »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8re Molière], ''Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux'', I, 1, v. 157-158
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− | « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau], ''Du Contrat Social'', éd. Marc-Michel Rey, 1762, Livre I, chap. IV (« De l'esclavage »), p. 17
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− | « La liberté est le seul bien pour lequel il vaille la peine de se battre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Van_Hamme Jean Van Hamme], ''Le Maître Des Montagnes'', éd. Le Lombard, 1999 (ISBN 9782803614462)
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− | « Il est étrange qu'il faille employer le canon contre les opprimés pour les délivrer de leurs tyrans. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Guyot Yves Guyot], « La Politique coloniale », ''Journal des économistes'', janvier 1885
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− | « Il n’y a point d’assujettissement si parfait que celui qui garde l’apparence de la liberté [...]. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau], ''Émile, ou De l'éducation'' (1762) in ''Œuvres complètes'', éd. A. Houssiaux, 1852-1853, tome II, Livre 2, p. 460
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− | « Mais ce qu'il y a de particulièrement néfaste à imposer silence à l'expression d'une opinion, c'est que cela revient à voler l'humanité : tant la postérité que la génération présente, les détracteurs de cette opinion davantage encore que ses détenteurs. Si l'opinion est juste, on les prive de l'occasion d'échanger l'erreur pour la vérité ; si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi considérable : une perception plus claire et une impression plus vive de la vérité que produit sa confrontation avec l'erreur. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], ''De la liberté'' (1859), trad. Laurence Lenglet, éd. Gallimard, coll. Folio, 1990
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− | « Nous avons maintenant affirmé la nécessité – pour le bien-être intellectuel de l’humanité (dont dépend son bien-être général) – de la liberté de pensée et d’expression à l’aide de quatre raisons distinctes que nous allons récapituler ici.
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− | Premièrement, une opinion qu’on réduirait au silence peut très bien être vraie : le nier, c’est affirmer sa propre infaillibilité.
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− | Deuxièmement, même si l’opinion réduite au silence est fausse, elle peut contenir – ce qui arrive très souvent – une part de vérité ; et puisque l’opinion générale ou dominante sur n’importe quel sujet n’est que rarement ou jamais toute la vérité, ce n’est que par la confrontation des opinions adverses qu’on a une chance de découvrir le reste de la vérité.
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− | Troisièmement, si l’opinion reçue est non seulement vraie, mais toute la vérité, on la professera comme une sorte de préjugé, sans comprendre ou sentir ses principes rationnels, si elle ne peut être discutée vigoureusement et loyalement.
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− | Et cela n’est pas tout car, quatrièmement, le sens de la doctrine elle-même sera en danger d’être perdu, affaibli ou privé de son effet vital sur le caractère ou la conduite : le dogme deviendra une simple profession formelle, inefficace au bien, mais encombrant le terrain et empêchant la naissance de toute conviction authentique et sincère fondée sur la raison ou l’expérience personnelle.
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− | Avant de clore ce sujet de la liberté d’opinion, il convient de se tourner un instant vers ceux qui disent qu’on peut permettre d’exprimer librement toute opinion, pourvu qu’on le fasse avec mesure, et qu’on ne dépasse pas les bornes de la discussion loyale. On pourrait en dire long sur l’impossibilité de fixer avec certitude ces bornes supposées ; car si le critère est le degré d’offense éprouvé par ceux dont les opinions sont attaquées, l’expérience me paraît démontrer que l’offense existe dès que l’attaque est éloquente et puissante : ils accuseront donc de manquer de modération tout adversaire qui les mettra dans l’embarras. [...] Quant à ce que l’on entend communément par le manque de retenue en discussion, à savoir les invectives, les sarcasmes, les attaques personnelles, etc., la dénonciation de ces armes mériterait plus de sympathie si l’on proposait un jour de les interdire également des deux côtés ; mais ce qu’on souhaite, c’est uniquement en restreindre l’emploi au profit de l’opinion dominante. '''Qu’un homme les emploie contre les opinions minoritaires, et il est sûr non seulement de n’être pas blâmé, mais d’être loué pour son zèle honnête et sa juste indignation'''. Cependant, le tort que peuvent causer ses procédés n’est jamais si grand que lorsqu’on les emploie contre les plus faibles, et les avantages déloyaux qu’une opinion peut tirer de ce type d’argumentation échoient presque exclusivement aux opinions reçues. '''La pire offense de cette espèce qu’on puisse commettre dans une polémique est de stigmatiser comme des hommes dangereux et immoraux les partisans de l’opinion adverse. Ceux qui professent des opinions impopulaires sont particulièrement exposés à de telles calomnies, et cela parce qu’ils sont en général peu nombreux et sans influence, et que personne ne s’intéresse à leur voir rendre justice'''. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Stuart_Mill John Stuart Mill], « De la liberté de pensée et de discussion » (extrait de ''De la liberté''), Folio plus, 2007, pp. 58-60
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− | <poem>« Si l'homme est créé libre, il doit se gouverner ;
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− | Si l'homme a des tyrans, il les doit détrôner. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Voltaire Voltaire], « Discours en vers sur l'homme » (1734), dans ''Œuvres complètes de M. de Voltaire'', éd. Thourneisen, 1791, t. 14, troisième discours (« De l'envie »), p. 23
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− | "A slave is one who waits for someone to come and free him."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound Ezra Pound], ''Impact: Essays on Ignorance and the Decline of American Civilization'', ed. Noel Stock, Chicago: Regnery, 1960, p. 209
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− | « La liberté implique responsabilité. C’est pourquoi la plupart des hommes la redoutent. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw George Bernard Shaw], ''Maximes pour révolutionnaires''
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− | "'''Freedom has cost too much blood and agony to be relinquished at the cheap price of rhetoric.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sowell Thomas Sowell], ''Knowledge and Decisions'' (1980), Basic Books, 1996 (ISBN 9780786723638), Ch. 5 Political Trade-Offs, p. 118
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− | :« La liberté a coûté trop de sang et de souffrance pour être abandonnée au bas prix de la rhétorique. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Sowell Thomas Sowell], ''Knowledge and Decisions'' (1980)
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− | {{Center|Thomas Sowell|}}
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− | "To determine the true rulers of any society, all you must do is ask yourself this question: Who is it that I am not permitted to criticize?"
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− | * [http://en.wikipedia.org/wiki/Kevin_Alfred_Strom Kevin Alfred Strom], [http://www.amfirstbooks.com/IntroPages/ToolBarTopics/Articles/Featured_Authors/strom,_kevin/kevin_strom_works/Kevin_Strom_1991-1994/Kevin_A._Strom_19930814-ADV_All_America_Must_Know_the_Terror_That_Is_Upon_Us.html "All America Must Know the Terror That is Upon Us"] (1993)
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− | "'''If a man isn't willing to take some risk for his opinions, either his opinions are no good or he's no good.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound Ezra Pound], ''Treason: the story of disloyalty and betrayal in American history'' by Nathaniel Weyl (1950), p. 400
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− | :« Si un homme n'est pas prêt à affronter un risque quelconque pour ses opinions, ou bien ses opinions ne valent rien, ou bien c'est lui qui ne vaut rien. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ezra_Pound Ezra Pound], Déclarations de Pound en 1945, citées par G. Singh in ''Ezra Pound''. Florence. 1979, p. 10
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− | « La vraie question devient alors : '''ne peut-on plus l'"ouvrir" de quelque façon, proférer quoi que ce soit d'insolite, d'insolent, d'hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d'extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l'extrême droite) ? Pourquoi tout ce qui est moral, conforme et conformiste, et qui était traditionnellement à droite, est-il passé à gauche ? Révision déchirante : alors que la droite incarnait les valeurs morales, et la gauche au contraire une certaine exigence historique et politique contradictoire, aujourd'hui, celle-ci, dépouillée de toute énergie politique, est devenue une pure juridiction morale, incarnation des valeurs universelles, championne du règne de la Vertu et tenancière des valeurs muséales du Bien et du Vrai, juridiction qui peut demander des comptes à tout le monde sans avoir à en rendre à personne.''' L'illusion politique de la gauche, congelée pendant vingt ans dans l'opposition, s'est révélée, avec l'accession au pouvoir, porteuse, non pas du sens de l'histoire, mais d'une morale de l'histoire. D'une morale de la Vérité, du Droit et de la bonne conscience degré zéro du politique et sans doute même point le plus bas de la généalogie de la morale. Défaite historique de la gauche (et de la pensée) que cette moralisation des valeurs. Même la réalité, le principe de réalité, est un article de foi. Mettez donc en cause la réalité d'une guerre : vous êtes aussitôt jugé comme traître à la loi morale. La gauche tout aussi politiquement dévitalisée que la droite où est donc passé le politique ? Eh bien, du côté de l'extrême droite. Comme le disait très bien Bruno Latour dans le Monde, le seul discours politique en France, aujourd'hui, est celui de Le Pen. Tous les autres sont des discours moraux et pédagogiques, discours d'instituteurs et de donneurs de leçons, de gestionnaires et de programmateurs. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baudrillard Jean Baudrillard], « [http://www.liberation.fr/tribune/1997/05/07/opposer-a-le-pen-la-vituperation-morale-c-est-lui-laisser-le-privilege-de-l-insolence-la-conjuration_206413 Opposer à Le Pen la vitupération morale, c'est lui laisser le privilège de l'insolence. La conjuration des imbéciles.] », ''Libération'', 7 mai 1997
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− | « Je t'aime et je t'aimerai toujours mais je peux aussi te battre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Tchekhov Anton Tchekhov], Lettre à sa femme
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− | « Ce n’est pas par ''charité'' qu’il faut aimer ses ennemis — c’est par libre mobilité de soi-même et pour retordre la nature. — D’ailleurs il y a du mépris dans l’amour de ses ennemis. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « '''Les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pythagore Pythagore]
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− | <poem>« Idéal perdu dans la nuit d'un monde qui n'est plus,
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− | Monde qui pensait en contes et parlait en poèmes,
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− | Oh, je te vois, je t'entends, je rêve à toi, jeune et doux messager
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− | D'un ciel peuplé d'étoiles, de paradis, de dieux qui ne sont pas les nôtres. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mihai_Eminescu Mihai Eminescu], ''Entretiens littéraires''
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− | « L'anarchiste est quelqu'un qui a un tel besoin d'ordre qu'il n'en admet aucune parodie. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_Artaud Antonin Artaud]
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− | <poem>« Le monde entier se trouvait devant eux, où choisir
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− | Le lieu de repos, et la Providence fut leur guide :
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− | La main dans la main, à l'aventure et lentement,
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− | À travers l'Eden, ils cheminèrent seuls. »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Milton John Milton], ''Le Paradis perdu''
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− | "Here lies one whose name was writ in water."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Keats John Keats], epitaph
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− | :« Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Keats John Keats], épitaphe
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− | "'''Let your boat of life be light, packed with only what you need - a homely home and simple pleasures, one or two friends, worth the name, someone to love and someone to love you, a cat, a dog, and a pipe or two, enough to eat and enough to wear, and a little more than enough to drink; for thirst is a dangerous thing.'''"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Jerome_K._Jerome Jerome K. Jerome], ''Three Men in a Boat'' (1889), Chapter 3
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− | :« Jette ton bric-à-brac, l'ami ! Que le bateau de la vie te soit léger, ne le charge que du strict nécessaire, une modeste demeure, quelques plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, quelqu'un qui t'aime et que tu aimes, un chat, un chien, une ou deux pipes, ce qu'il faut pour manger et te vêtir, et de quoi boire un peu plus qu'il n'est nécessaire, car rien n'est plus dangereux que la soif. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jerome_K._Jerome Jerome K. Jerome], ''Trois hommes dans un bateau'' (1889), trad. Jean-François Ménard, éd. Gallimard, coll. Folio Junior, 1997, p. 42
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− | « On aurait pu faire We Are The World – elle se met à chanter. Mais nous n'avons pas choisi comme trait d'union la race, la religion. Ici, c'est l'océan, l'histoire de l'évolution. Nous sommes des créatures nées dans la mer. Puis, nous avons marché sur le sable. La race humaine, après cette longue marche de l'évolution, est encore faite de cet océan. Notre transpiration est salée. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B6rk Björk], entretien, Véronique Mortaigne, ''Le Monde''
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− | <poem>« Cyrano de Bergerac : Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
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− | Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
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− | '''Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !''' »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_Rostand Edmond Rostand], ''Cyrano de Bergerac'' (1897), éd. Gallimard, coll. Folio, acte V, scène 6, p. 417
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− | {{Center|Cyrano de Bergerac|}}
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− | « Mais les autres hommes ignorent ce qu'ils ont fait en état de veille, comme ils oublient ce qu'ils font pendant leur sommeil. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite_d%27%C3%89ph%C3%A8se Héraclite], ''Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos'', éd. Flammarion, coll. Garnier Flammarion, 1993 (ISBN 9782080700315), Fragments d'Héraclite, p. 74
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− | « Pour ceux qui sont en état de veille, il y a un seul et même monde. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite_d%27%C3%89ph%C3%A8se Héraclite], ''Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos'', éd. Flammarion, coll. Garnier Flammarion, 1993 (ISBN 9782080700315), Fragments d'Héraclite, p. 79
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− | « On ne peut pas descendre deux fois dans le même fleuve. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite_d%27%C3%89ph%C3%A8se Héraclite], ''Penseurs grecs avant Socrate. De Thalès de Milet à Prodicos'', éd. Flammarion, coll. Garnier Flammarion, 1993 (ISBN 9782080700315), Fragments d'Héraclite, p. 79
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− | « Je suis entre moi et moi. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], voyage à Gênes, nuit du 4 - 5 octobre 1892
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− | « La barbarie plutôt que l'ennui. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Gautier Théophile Gautier]
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− | « J’ai souvent éprouvé que la parabole de la brebis égarée reste une des plus difficiles à admettre pour certaines âmes, qui pourtant se croient profondément chrétiennes. Que chaque brebis du troupeau, prise à part, puisse aux yeux du berger être plus précieuse à son tour que tout le reste du troupeau pris en bloc, voici ce qu’elles ne peuvent s’élever à comprendre. Et ces mots : "Si un homme a cent brebis et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ?" [...]. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gide André Gide], ''La symphonie pastorale'', éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360185), pp. 40-41
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− | "I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate. All those moments will be lost in time... like tears in rain... Time to die."
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− | *Quote from '''''Blade Runner''''' (Batty)
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− | :« J'ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. J'ai vu de grands navires en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l'ombre de la porte de Tannhauser. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes... dans la pluie. Il est temps... de mourir... »
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− | :*Citation tiré du film '''''Blade Runner''''' (Batty)
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− | « Le goût est fait de mille dégoûts. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « Les belles oeuvres sont filles de leur forme, qui naît avant elles. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « La gloire est une espèce de maladie que l'on prend pour avoir couché avec sa pensée. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « L’intellect passe au travers des usages, des croyances, des dogmes, des traditions, des pudeurs, des habitudes, des sentiments et des lois civiles, comme passe un ingénieur au travers des forêts, des montagnes, et de toutes les bizarreries et formes locales de la nature, qu’il troue, tranche, et franchit, imposant par la force le chemin le plus court. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « L'opération de la connaissance est de se débrouiller elle-même, comme un homme qui s'éveillerait indéfiniment et se délivrerait indéfiniment de l'enchevêtrement de ses membres et de l'emmêlement de ses perceptions précédentes.
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− | Mais certains semblent préférer de s'embrouiller davantage. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « Le rêve est le phénomène que nous n'observons que pendant son absence. Le verbe rêver n'a presque pas de présent. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Tel quel''
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− | « Tout ce que tu dis parle de toi : singulièrement quand tu parles d'un autre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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− | « C’est manque d’imagination du regard et défaut de distraction profonde que d’avoir besoin de contes, de voyages et d’extraordinaire, quand il suffit de fixer un peu ses yeux pour changer le connu en inconnu, la vie en songe, le moment en éternité. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Mauvaises Pensées et autres'' (1942)
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− | « Tout commence par une interruption. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry]
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− | « Vous ne verrez pas la lumière dans le prisme, ni le prisme dans la lumière. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Tardieu Jean Tardieu]
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− | « La vie est un message griffonné dans le noir. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Nabokov Vladimir Nabokov]
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− | « En embrassant la pièce du regard, je m'aperçus soudain que les autres n'étaient que de simples figurants dans un cauchemar éveillé où tout contact avec quiconque est impossible. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/William_S._Burroughs William S. Burroughs], ''Interzone''
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− | « Il embrassa la mer d'un regard et se rendit compte de l'infinie solitude où il se trouvait. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Hemingway Ernest Hemingway], ''Le vieil homme et la mer'' (1952), trad. Jean Dutourd, éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360079), p. 69
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− | <poem>"'''III. The Universe is the interior of the Light Cone of the Creation.'''
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− | '''IV. Science is a Differential Equation. Religion is a Boundary Condition.'''
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− | '''V. Hyperboloids of wondrous Light Rolling for aye through Space and Time where Waves which somehow Might Play out God's holy pantomime'''"</poem>
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Alan_Turing Alan Turing], "Messages from the unseen world", March 1954, sent on postcards to Robin Gandy
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− | <poem>« - Je vais vous le dire, prononça Valentin. Imaginez un pique-nique...
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− | Nounane sursauta.
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− | - Comment avez-vous dit ?
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− | - Un pique-nique. Imaginez : une forêt, un chemin, une clairière. Une voiture passe du chemin dans la clairière, apparemment des jeunes gens, des paniers à provision, des jeunes filles, des transistors, des appareils photo et des caméras... On allume un feu, on dresse des tentes, on branche la musique. Et le lendemain matin, ils repartent. Les animeaux, les oiseaux et les insectes qui la nuit, épouvantés, avaient observé le cours des événements, sortent de leurs abris. Que voient-ils ? Sur l'herbe tachée d'huile traînent de vieilles bougies, un filtre à huile, des chiffons, des ampoules grillées, quelqu'un a laissé tomber une clé à molette... Les garde-boue ont laissé des saletés ramenées d'un marécage... et, évidemment, les traces du feu de bois, des morceaux de pommes, les papiers de bonbons, les boîtes de conserve, les bouteilles vides, un mouchoir, un couteau de poche, des journaux déchirés, de la petite monnaie, des fleurs fanées venues des autres clairières...
| |
− | - J'ai compris. Un pique-nique au bord du chemin.
| |
− | - Exactement. Un pique-nique au bord de je ne sais quel chemin cosmique. Et vous me demandez : reviendront-ils ou non ? »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arcadi_et_Boris_Strougatski Arkadi et Boris Strougatski], ''Stalker'', éd. Denoël, coll. Lunes d'encre, 2010, pp. 146-147
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− | « Assurément je connaissais par expérience le mystérieux attrait de ce "jeu royal", le seul entre tous les jeux inventés par les hommes qui échappe souverainement à la tyrannie du hasard, le seul où l'on ne doive sa victoire qu'à son intelligence ou plutôt à une certaine forme d'intelligence. Mais n'est-ce pas déjà le limiter injurieusement que d'appeler les échecs un jeu ? N'est-ce pas une science, un art ou quelque chose qui, comme le cercueil de Mahomet entre ciel et terre, est suspendu entre l'un et l'autre, et qui réunit un nombre incroyable de contraires ? L'origine s'en perd dans la nuit des temps, et cependant il est toujours nouveau ; sa marche est mécanique, mais elle n'a de résultat que grâce à l'imagination ; il est étroitement limité dans un espace géométrique fixe, et pourtant ses combinaisons sont illimitées. Il poursuit un développement continuel, mais il reste stérile ; c'est une pensée qui ne mène à rien, une mathématique qui n'établit rien, un art qui ne laisse pas d'œuvre, une architecture sans matière; et il l'a prouvé néanmoins qu'il était plus durable, à sa manière, que les livres ou que tout autre monument, ce jeu unique qui appartient à tous les peuples et à tous les temps, et dont personne ne sait quel dieu en fit don à la terre pour tuer l'ennui, pour aiguiser l'esprit et stimuler l'âme. Où commence-t-il, où finit-il ? Un enfant peut en apprendre les premières règles, un ignorant s'y essayer et acquérir, dans le carée limité de l'échiquier, une maîtrise d'un genre unique, s'il a reçu ce don spécial. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Zweig Stefan Zweig], ''Le Joueur d'échecs'' (1935), trad. Alzir Hella, éd. Le livre de poche, 2009 (ISBN 9782253057840), pp. 22-23
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− | “There is no such thing as an empty space or an empty time. There is always something to see, something to hear. In fact, try as we may to make a silence, we cannot. Sounds occur whether intended or not; the psychological turning in direction of those not intended seems at first to be a giving up of everything that belongs to humanity. But one must see that humanity and nature, not separate, are in this world together, that nothing was lost when everything was given away.”
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Cage John Cage], ''Silence: Lectures and Writings''
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− | « Ne jouons pas aux charlatans, et pourquoi ne pas dire franchement qu'à ce monde on n'y comprend vraiment rien. Il n'y a que les imbéciles et les charlatans pour tout savoir et tout comprendre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Tchekhov Anton Tchekhov]
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| <poem>« '''Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage''', | | <poem>« '''Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage''', |
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| Et puis est retourné, plein d’usage et raison, | | Et puis est retourné, plein d’usage et raison, |
| Vivre entre ses parents le reste de son aage ! »</poem> | | Vivre entre ses parents le reste de son aage ! »</poem> |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Du_Bellay Joachim du Bellay], ''Les Regrets'' (1558), XXXI
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− | "We are all in the gutter, but some of us are looking at the stars."
| + | — Joachim du Bellay, ''Les Regrets'' (1558), XXXI |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''Lord Darlington'', Act III
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− | :« Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde]
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− | « Écoutez, Terre et Ciel ! nous faisons vœu
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− | D'être pour l'éternité prêtres de la Reine !
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− | Venez, nouez de doux liens fraternels,
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− | O vous, qu'elle a anoblis,
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− | O vous, par millions sur le globe terrestre,
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− | Venez pour une nouvelle bienheureuse mission ! »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_H%C3%B6lderlin Friedrich Hölderlin], « Hymne à la Muse »
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− | « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. » | + | <poem>« Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein, |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_Testament Ancien Testament], Exode, 20:12, Segond
| + | Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde, |
| + | Châtrés dès le berceau par le siècle assassin |
| + | De toute passion vigoureuse et profonde. |
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− | « La richesse de la production scientifique ou artistique d'un chercheur ou d'un artiste est en raison inverse de la réussite de sa vie matrimoniale. »
| + | Votre cervelle est vide autant que votre sein, |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Schumpeter Joseph Schumpeter]
| + | Et vous avez souillé ce misérable monde |
| + | D’un sang si corrompu, d’un souffle si malsain, |
| + | Que la mort germe seule en cette boue immonde. |
| | | |
− | <poem>« Est-ce toi qui noues les liens des Pléiades,
| + | '''Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin''' |
− | Ou qui délies les chaînes d'Orion ?
| + | Où, sur un grand tas d’or vautrés dans quelque coin, |
− | Est-ce toi qui fais sortir en son temps les constellations,
| + | Ayant rongé le sol nourricier jusqu’aux roches |
− | Et qui conduis la Grande Ourse avec ses petits ? »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Job_(Bible) Job], 38:31-32, Maredsous
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− | « Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu'ait connue l'humanité, va être d'y réintégrer leurs dieux. »
| + | Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits, |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Malraux André Malraux], « L'homme et le fantôme », dans ''L'Express'', 21 mai 1955
| + | Noyés dans le néant des suprêmes ennuis, |
− | | + | Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches. »</poem> |
− | « Dieu n'est pas l'éternité, il n'est pas l'infini, mais il est éternel et infini. Il n'est ni la durée ni l'espace ; mais il a existé de tout temps et sa présence est partout. »
| + | {{Réf Livre |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Newton Isaac Newton], Principes mathématiques de la philosophie naturelle
| + | |auteur=Leconte de Lisle |
− | | + | |titre=Œuvres de Leconte de Lisle |
− | « '''Tu ne maudiras point les dieux''', tu n'injurieras point le prince de ton peuple. »
| + | |titre de la contribution=Poèmes barbares |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Septante Septante], Exode, 22, 27
| + | |année de la contribution=1862 |
− | | + | |éditeur=Librairie Alphonse Lemerre |
− | « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
| + | |année=1889 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_Testament Ancien Testament], Genèse 3:1-24
| + | |section=« Aux modernes » |
− | | + | |page=356 |
− | « "L'auto-suffisance bienheureuse", le divin en somme, tend à sa réfugier dans les formes d'existence les plus éloignées de la nôtre, finalement dans l'inorganique lui-même, dans la substance impénétrable des matière les plus résistantes, comme la pierre ou le métal. Le désir débouche enfin sur la froideur vide des espaces de la science-fiction, sur ces trous noirs […] d'une densité si effroyable qu'elle attire à elle toute matière dans un rayon de plus en plus vaste, et de ce fait même, sa puissance d'attraction ne cesse d'augmenter. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Girard René Girard], ''Des choses cachées depuis la fondation du monde''
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− | « Je suis un lâche, je ne puis supporter la souffrance d'être heureux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Keats John Keats], cité par [[Emil Cioran]], ''Aveux et Anathèmes'', Gallimard, 1987
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− | | |
− | « '''Ce qui rend un homme malheureux, ce n'est pas de mourir, ni même de mourir de faim. Beaucoup d'hommes sont morts. Tous les hommes sont mortels. C'est de vivre dans la misère sans savoir pourquoi, de travailler comme des bêtes sans rien gagner, d'avoir le cœur usé, d'être épuisé, isolé, sans amis, dans un "laissez-faire" glacial et généralisé.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Carlyle Thomas Carlyle], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_London Jack London] in ''Le peuple d'en bas''
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− | | |
− | {{Center|Happiness|}} | |
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− | « Pour être heureux, il faut penser au bonheur d'un autre. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Bachelard Gaston Bachelard], ''La Psychanalyse du feu'' (1938), éd. Gallimard, coll. Folio essais, 1985 (ISBN 9782070323258), p. 187
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− | « Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Beckett Samuel Beckett], ''En attendant Godot'' (1952), éd. Éditions de Minuit, 1952 (ISBN 9782707301482), p. 113
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− | | |
− | « Nous nous exprimons nécessairement par des mots, et nous pensons le plus souvent dans l’espace. En d’autres termes, le langage exige que nous établissions entre nos idées les mêmes distinctions nettes et précises, la même discontinuité qu’entre les objets matériels. Cette assimilation est utile dans la vie pratique, et nécessaire dans la plupart des sciences. Mais on pourrait se demander si les difficultés insurmontables que certains problèmes philosophiques soulèvent ne viendraient pas de ce qu’on s’obstine à juxtaposer dans l’espace les phénomènes qui n’occupent point d’espace, et si, en faisant abstraction des grossières images autour desquelles le combat se livre, on n’y mettrait pas parfois un terme. Quand une traduction illégitime de l’inétendu en étendu, de la qualité en quantité, a installé la contradiction au cœur même de la question posée, est-il étonnant que la contradiction se retrouve dans les solutions qu’on en donne ? »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bergson Henri Bergson], ''Essai sur les données immédiates de la conscience'', éd. Presses universitaires de France, coll. Quadrige, 2003 (ISBN 9782130539995), Avant-propos, p. vii
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− | | |
− | « '''Ce changement d’état (par lequel la conscience passe d’une modification à une autre), c’est la discrimination, et c’est le fondement de notre intelligence [...].''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odule_Ribot Théodule Ribot], ''Psychologie anglaise contemporaine'' (1870), p. 258
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− | « '''Il y a dans la promptitude à raisonner une sorte de volupté qui est encore une volupté de l'amour-propre, de la chair et du monde.''' On ne voit point d'homme, s'il est capable d'y réussir, qui n'éprouve de la complaisance pour les jeux subtils de la dialectique : c'est qu'ils démontrent son habileté et lui promettent une victoire. Il a moins de goût pour la vérité, dont l'évidence l'humilie. Que pour l'argument, dont l'invention le flatte. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Lavelle Louis Lavelle], ''La Conscience de soi'' (1933), éd. Christian de Bartillat, 1993, chap. II, p. 30
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− | « La mélancolie est un crépuscule. La souffrance s'y fond dans une sombre joie. '''La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste'''. » | |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Les Travailleurs de la mer'', III, II, I
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− | | |
− | « Cette capacité extraordinaire qu’a la femme d’être influencée par son milieu est en accord intime avec sa forte suggestibilité, ainsi qu’avec son désir immuable d’avoir le rôle passif et non le rôle actif dans l’acte sexuel. C’est cette universelle passivité qui est au fond de la nature de la femme qui lui fait à la fin accepter et reprendre à son compte les jugements mêmes que l’homme porte sur les choses alors que ces jugements sont en contradiction la plus totale avec ce qu’elle-même représente. Cette facilité à s’imprégner des idées masculines, cet abandon total de sa pensée à l’élément étranger, cette fausse reconnaissance de la moralité qu’on ne peut appeler hypocrisie parce qu’elle n’est pas un masque et ne recèle rien d’antimoral, ce fait de se soumettre à une loi qui n’est pas la sienne, peuvent aisément faire illusion tant que la femme ne s’est pas mis dans la tête de penser par elle-même. Les choses ne se gâtent que lorsque les valeurs que ces idées d’emprunt supposent entrent en conflit avec la seule qu’elle reconnaisse, le coït. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Weininger Otto Weininger], ''Sexe et caractère''
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− | | |
− | « La femme s’adapte en tout à l’homme comme l’écrin au bijou, les idées de l’homme deviennent les siennes, ses goûts deviennent ses propres goûts, chaque parole qu’il prononce, un événement, et cela d’autant plus que l’attirance sexuelle entre eux sera plus forte. La femme ne ressent pas cette influence de l’homme comme une entrave à son propre développement, elle ne s’en défend pas comme d’une ingérence étrangère en elle, ne cherche pas à s’en défaire comme de quelque chose qui constituerait un attentat à sa vie propre, en un mot elle n’éprouve aucune gêne à être réceptive, elle s’en réjouit au contraire et attend de l’homme qu’il l’y force. Elle veut la dépendance, et ne désire de l’homme qu’une chose, qu’il lui permette enfin d’être parfaitement passive. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Weininger Otto Weininger], ''Sexe et caractère''
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− | | |
− | « L'amour a été inventé par les femmes pour permettre à ce sexe de dominer, alors qu'il était fait pour obéir. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau]
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− | | |
− | « Tout être métaphysique, tout être transcendantal est un être logique et moral. La femme est alogique et amorale. Elle n’est pas négation, elle est néant, elle n’est pas oui, mais elle n’est pas davantage non. L’homme a en lui la possibilité et de l’absolu quelque chose et de l’absolu néant et toute son action est orientée soit dans un sens, soit dans l’autre. La femme, elle, ne pèche pas, car elle est elle-même le péché, comme possibilité en l’homme. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Weininger Otto Weininger], ''Sexe et caractère''
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− | | |
− | "In politics, if you want anything said, ask a man. If you want anything done, ask a woman."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], 1975
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− | :« En politique, si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], extrait d'une interview, 1975
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− | | |
− | "Russia under Nicholas II, with all the survivals of feudalism, had opposition political parties, independent trade unions and newspapers, a rather radical parliament and a modern legal system. Its agriculture was on the level of the USA, with industry rapidly approaching the West European level.
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− | | |
− | In the USSR there was total tyranny, no political liberties and practically no human rights. Its economy was not viable; agriculture was destroyed. The terror against the population reached a scope unprecedented in history.
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− | | |
− | No wonder many Russians look back at Tsarist Russia as a paradise lost."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oleg_Gordievsky Oleg Gordievsky], letter to ''The Independent'', 21st July 1998
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− | | |
− | « '''J'aime qu'il y ait des rois aux cartes et aux échecs et je m'ennuie aux dames, ce jeu tristement égalitaire où chaque pion rêve d'être un parvenu.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Volkoff Vladimir Volkoff], ''Du roi'' (1987)
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− | | |
− | "This war would never have come unless, under American and modernising pressure, we had driven the Habsburgs out of Austria and Hungary and the Hohenzollerns out of Germany. By making these vacuums we gave the opening for the Hitlerite monster to crawl out of its sewer on to the vacant thrones. No doubt these views are very unfashionable...."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill], ''The Second World War'', éd. Cassell & Company, 1954, vol. 6, p. 640, Prime Minister Winston Churchill to to Foreign Office, 8th April 1945
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− | | |
− | "It is no part of the policy of His Majesty’s Government to hunt down the Archduke Otto of Habsburg or to treat as if it were a criminal organisation the loyalty which many Austrians friendly to Britain cherish for their ancient monarchy. We should not actively intervene on their behalf, being at all times resolved that in any case where we are forced for the time being to depart from the ideal of non-intervention our guide is the will of the people, expressed by the vote of a free, unfettered, secret ballot, universal suffrage election. The principle of a constitutional monarchy, provided it is based on the will of the people, is not, oddly enough, abhorrent to the British mind.
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− | | |
− | 2. Personally, having lived through all these European disturbances and studied carefully their causes, I am of opinion that if '''the Allies at the peace table in Versailles had not imagined that the sweeping away of long-established dynasties was a form of progress, and if they had allowed a Hohenzollern, a Wittelsbach, and a Habsburg to return to their thrones, there would have been no Hitler.''' To Germany a symbolic point on which the loyalties of the military classes could centre would have been found, and a democratic basis of society might have been preserved by a crowned Weimar in contact with the victorious Allies. This is a personal view, but perhaps you would meditate upon it."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill], ''The Second World War'', éd. Cassell & Company, 1954, vol. 6, p. 643, Prime Minister Winston Churchill to the British Ambassador Sir H. Knatchbull-Hugessen in Brussels (Brussels), 26th April 1945
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− | | |
− | "There is no doubt that of all the institutions which have grown up among us over the centuries or sprung into being in our lifetime, the Constitutional Monarchy is the most deeply founded and dearly cherished.
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− | | |
− | In the present generation it has acquired a meaning incomparably more powerful than anyone had dreamed possible in former times. The Crown has become the mysterious link, may I say the magic link, which unites our loosely bound but strongly interwoven Commonwealth of Nations, states and races. People who would never tolerate the assertions of a written Constitution which implies any diminution of their independence are the foremost to be proud of their loyalty to the Crown."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill], February 1952
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− | | |
− | « Quand on place avant tout autre l'intérêt de la stabilité gouvernementale, on est monarchiste. On l'est consciemment ou inconsciemment, en le sachant ou sans le savoir, mais on l'est ! Seule la monarchie est stable par essence, et encore la monarchie totale, où le roi gouverne en même temps qu'il règne. Les dictatures fascistes ne sont pas stables ; même si le dictateur évite les cataclysmes analogues à ceux qui l'ont porté au pouvoir, il reste une cause d'instabilité majeure qu'il ne peut éluder : sa succession. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Blum Léon Blum], ''Le Populaire'', 25/10/1934
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− | | |
− | « Je voudrais encore une monarchie pour maintenir l'égalité entre les personnes, je voudrais une monarchie pour me garantir contre les grands citoyens ; je la voudrais pour n'avoir pas à me décider un jour, et très prochainement peut-être, entre César et Pompée. Je la voudrais pour qu'il y ait quelque chose au-dessus des grandes fortunes... »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Choderlos_de_Laclos Pierre Choderlos de Laclos]
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− | | |
− | « Quand on hait les tyrans, on doit aimer les rois. »
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Irtamène''
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− | | |
− | {{Text|
| |
− | <poem>« Charlemagne ! C’est toi !
| |
− | Ah ! Puisque Dieu, pour qui tout obstacle s’efface,
| |
− | Prend nos deux majestés et les met face à face,
| |
− | '''Verse-moi dans le cœur, du fond de ce tombeau,'''
| |
− | '''Quelque chose de grand, de sublime et de beau !'''
| |
− | Oh ! Par tous ses côtés fais-moi voir toute chose !
| |
− | '''Montre-moi que le monde est petit, car je n’ose'''
| |
− | '''Y toucher''' ; apprends-moi ton secret de régner [...].''' »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], ''Hernani'' (1830), IV, 2, méditation de Don Carlos devant la tombe de Charlemagne
| |
| }} | | }} |
| | | |
− | <poem>« Que le sage ne se vante pas de sa sagesse,
| + | “'''It is no coincidence that the century of total war coincided with the century of central banking.'''” |
− | Que le fort ne se vante pas de sa force,
| + | {{Réf Livre |
− | Que le riche ne se vante pas de sa richesse ! »</poem>
| + | |langue=en |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%A9mie Jérémie], IX, 22, Maredsous
| + | |auteur=Ron Paul |
| + | |titre=End the Fed |
| + | |année d'origine=2009 |
| + | |éditeur=Grand Central Publishing |
| + | |année=2009 |
| + | |ISBN=9780446549196 |
| + | |page=63}} |
| + | :« '''Ce n’est pas un hasard si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle des banques centrales.''' » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Ron Paul |
| + | |titre=End the Fed |
| + | |année d'origine=2009 |
| + | |éditeur=Grand Central Publishing |
| + | |année=2009 |
| + | |ISBN=9780446549196 |
| + | |page=63}} |
| | | |
− | "'''Most of the harm in the world is done by good people [...].'''"
| + | « La LICRA, vous savez ce que c’est ? Ce sont des gens qui se servent du monceau de cadavres d’Auschwitz comme du fumier pour faire fructifier leur fortune. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson], ''The God of the Machine'' (1943), G. P. Putnam’s Sons, New York, 1943, p. 241
| |
− | :« La plupart du Mal dans le monde a été fait par des gens biens. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson]
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| | | |
− | « [...] la bonté est forte, plus forte peut-être même que la méchanceté, mais elle partage avec le « mal élémentaire » la violence élémentaire inhérente à toute force et nuisible à toutes les formes d’organisation politique. […] supposons que la pierre angulaire de la vie politique soit désormais le meurtre de Caïn par Abel. Ne voyez-vous pas qu’à partir de cet acte de violence, le même enchaînement de méfaits s’ensuivra, si ce n’est que l’humanité n’aura cette fois même plus la consolation de se dire que la violence qu’elle se doit d’appeler criminelle ne serait véritablement que l’attribut des méchants ? »
| + | — Marc-Édouard Nabe, « Apostrophes », ''Antenne 2'', 15 février 1985 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hannah_Arendt Hannah Arendt], ''De la révolution'', Éd. Gallimard, 1964, Chapitre II, « La question sociale », § III
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| | | |
− | « Faire le bien en homme qui peut faire le mal. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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| | | |
− | « Véritablement bon est l'homme qui jamais ne blâme les gens des maux qui leur arrive. » | + | « '''L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation''', les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle — tous éléments créés par l’initiative capitaliste. [...] L’histoire de l’équipement productif d’énergie, depuis la roue hydraulique jusqu’à la turbine moderne, ou l’histoire des transports, depuis la diligence jusqu’à l’avion. L’ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le développement des organisations productives, depuis l’atelier artisanal et la manufacture jusqu’aux entreprises amalgamées telles que l’U.S. Steel, constituent d’autres exemples du même processus de mutation industrielle — si l’on me passe cette expression biologique — qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique, '''en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de '''Destruction Créatrice''' constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c’est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s’y adapter.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Tel quel''
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Joseph Schumpeter |
| + | |titre=Capitalisme, socialisme, démocratie |
| + | |année d'origine=1942 |
| + | |traducteur=Gaël Fain |
| + | |éditeur=Payot |
| + | |année=1951 |
| + | |page=163-164}} |
| | | |
− | « Chez les vertueux le mal est condiment du bien, chez les vicieux, c'est tout le contraire. | + | « '''La franc-maçonnerie est une fabrique de juifs synthétiques.''' » |
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− | Si nous aimons faire le bien nous faisons ce que nous aimons. »
| + | — Serge de Beketch, Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?, 27 mars 1998 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Val%C3%A9ry Paul Valéry], ''Choses tues''
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| | | |
− | « '''Court est le temps qui t'est laissé. Vis comme sur une montagne. Car il n'importe en rien de vivre ici ou là, si partout tu te conduis dans le monde comme dans une cité.''' Que les hommes voient et observent un homme qui vit avec la nature en véritable conformité. S'ils ne le souffrent pas, qu'ils te tuent ! Cela vaut mieux que de vivre comme eux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Aur%C3%A8le Marc Aurèle], ''Pensées pour moi-même'', trad. Mario Meunier, éd. Flammarion, coll. GF, 1984 (ISBN 9782080700162), XV, p. 147
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− | {{Center|Nationalism|}} | + | « Il y a dans la promptitude à raisonner une sorte de volupté qui est encore une volupté de l’amour-propre, de la chair et du monde. On ne voit point d’homme, s’il est capable d’y réussir, qui n’éprouve de la complaisance pour les jeux subtils de la dialectique : c’est qu’ils démontrent son habileté et lui promettent une victoire. Il a moins de goût pour la vérité, dont l’évidence l’humilie. Que pour l’argument, dont l’invention le flatte. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Louis Lavelle |
| + | |titre=La Conscience de soi |
| + | |année d'origine=1933 |
| + | |éditeur=Christian de Bartillat |
| + | |année=1993 |
| + | |chapitre=II |
| + | |page=30}} |
| | | |
− | "A people is lost as a people and is dead, if, in surveying its history and in testing its will to the future, it cannot discover unity. No matter what forms the past may have taken in its course, when a nation arrives at the point of truly denying the allegorical images which stem from its first awakening, then it has denied the roots of its being and of its becoming and it has condemned itself to unfruitfulness. For history is not a development from nothing to something, nor from something insignificant to something great. It is not even the transformation of an essence into something completely different. Rather, the first racial folkish awakening brought about by heroes, gods and poets is the ultimate achievement for all times."
| + | « '''L’État n’a aucune justification morale ni scientifique, mais [...] constitue le pur produit de l’émergence de la violence dans les sociétés humaines.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg Alfred Rosenberg], ''The Myth of the Twentieth Century'' (1930), translation James Whisker, Chapter VII, "The Essential Unity"
| + | {{Réf Livre |
− | :« Un peuple est perdu en tant que peuple, il est mort en tant que tel, si, regardant son avenir, il refuse d’y voir la continuité de son passé. Il ne s’agit pas de savoir quel fut ce passé : si une nation en arrive à renier véritablement et réellement les symboles de son premier éveil, elle a alors rejeté les racines de son être et de son devenir et elle s’est condamnée à la stérilité. L’Histoire n’est pas le développement d’un rien en quelque chose, ni même la transformation de quelque chose d’insignifiant en quelque chose de grand ; ce n’est pas non plus la mutation d’un être en un autre tout différent, mais le récit d’un réveil racial et populaire à travers des héros, des dieux ou des poètes, qui servent de modèles pour toujours. »
| + | |auteur=Pascal Salin |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg Alfred Rosenberg], ''Le Mythe du XXème siècle'' (1930), éd. Éditions Avalon, chap. VII, « L’Unité de l’Être »
| + | |titre=Libéralisme |
| + | |année d'origine=2000 |
| + | |éditeur=Odile Jacob |
| + | |année=2000 |
| + | |ISBN=9782738108098 |
| + | |page=517}} |
| | | |
− | « Et quand nous voyons ce qu’il y a en face, ce que trente ans de victoire des autres ont donné… Cette anarchie dans le monde… Cette débandade du monde blanc… Cette désertion à travers l’univers… Quand nous voyons dans nos propres pays la décomposition des mœurs, la chute de la patrie, la chute de la famille, la chute de l’ordre social… Quand nous voyons cet appétit des biens matériels qui a succédé à la grande flamme de l’idéal qui nous animait… Eh bien, vraiment, entre les deux, nous avions choisi le bon côté ! | + | « '''C’est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice''' ; elle doit protéger cette nouveauté et l’introduire comme un ferment nouveau dans un monde déjà vieux qui, si révolutionnaires que puissent être ses actes, est, du point de vue de la génération suivante, suranné et proche de la ruine. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Hannah Arendt |
| + | |titre=La Crise de la culture |
| + | |année d'origine=1961 |
| + | |traducteur=Patrick Lévy |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1972 |
| + | |ISBN=9782070325030 |
| + | |page=241}} |
| | | |
− | La petite Europe misérable d’aujourd’hui, de ce marché commun étriqué, ça peut pas donner le bonheur aux hommes ! La société de consommation pourrit l’humanité au lieu de la grandir ! Alors nous autres au moins nous avons rêvé à quelque chose de grandiose, et nous n’avons qu’un désir, c’est que cet esprit-là renaisse, et, avec mes forces et jusqu’au dernier moment de mon existence, je lutterai pour cela, pour que ce qui fut notre combat, notre martyr, soit un jour la résurrection du monde ! »
| + | « '''Il serait d’un orgueil insensé de prétendre que les habitants de toutes les parties du monde devraient être des Européens pour vivre heureux ; car serions-nous devenus nous-mêmes ce que nous sommes hors d’Europe ?''' Celui qui nous a placé ici les plaça là-bas et leur a donné le même droit à jouir de la vie terrestre. Comme la félicité est un état intérieur, elle a son critère et sa définition non en dehors, mais au-dedans de chaque être individuel. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle Léon Degrelle], extrait des entrevues avec Jean-Michel Charlier
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Johann Gottfried von Herder |
| + | |titre=Histoire et Culture |
| + | |éditeur=Flammarion |
| + | |année=2000 |
| + | |page=65-66}} |
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− | « Les SS portent jusqu'au Caucase la torche de Prométhée et le glaive de Siegfried. Ils sont les fils des vieux guerriers germaniques surgis des glaces et des forêts. Ils sont les Teutoniques qui ont remplacé la croix du Christ par la roue du Soleil. Ils sont les SS d'Adolf Hitler. » | + | « Sommes-nous le dépotoir du monde ? Par toutes nos routes d’accès, transformées en grands collecteurs, coule sur nos terres une tourbe de plus en plus grouillante, de plus en plus fétide. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Mabire Jean Mabire], ''Les Jeunes Fauves du Führer'', la Division SS Hitlerjungend dans la bataille de Normandie, Paris, Fayard, Le Livre de Poche, 1976, p. 46-47
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− | « '''Le fascisme est né de la première guerre mondiale et de la jeune génération des tranchées qui voulut exercer son droit à commander dans la paix comme elle l'avait fait dans la guerre.''' »
| + | C’est l’immense flot de la crasse napolitaine, de la guenille levantine, des tristes puanteurs slaves, de l’affreuse misère andalouse, de la semence d’Abraham et du bitume de Judée ; c’est tout ce que recrachent les vieilles terres de plaies et de fléaux. Doctrinaires crépus, conspirateurs furtifs, régicides au teint verdâtre, pollacks mités, gratin de ghettos, contrebandiers d’armes, pistoleros en détresse, espions, usuriers, gangsters, marchands de femmes et de cocaïne, ils accourent précédés de leur odeur, escortés de leurs punaises. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], « Le squadrisme et la genèse du fascisme », ''La Nouvelle Revue d'Histoire'' (ISSN 1764-2019), nº 6, mai-juin 2003, p. 45
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− | « Notre monde ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants, par ceux qui auront forgé l'"épée magique" dont parlait [[Ernst Jünger]], l'épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Notre monde sera sauvé par les veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps. »
| + | Ils arrivent de tous les côtés, sans relâche, sur les océans, par-dessous les montagnes, à pleins trains, à pleins paquebots. Ils arrivent et on les attend. De "gauche" ou de "droite", ils ont toujours des amis. Révolution et coups d’État en offrent l’incessant prétexte. Sous couleur de droit d’asile, on laisse entrer pêle-mêle et sans la moindre précaution réfugiés politiques et condamnés de droit commun - tous d’accord au moins sur un point : le droit qu’ils s’arrogent de nous traiter en pays conquis. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité'' (2002), éd. Éditions du Rocher, 2002 (ISBN 9782268041629), p. 14
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Henri Béraud |
| + | |titre=Gringoire : Écrits 1928-1937 |
| + | |année d'origine=7 août 1936 |
| + | |éditeur=Éditions de Paris |
| + | |année=2004 |
| + | |ISBN 9782851621030 |
| + | |page=328}} |
| | | |
− | « Un modèle ne procède pas par imitation servile. Il offre des principes vivants qui l'inspiraient. Quand on vit dans la compagnie de personnages qui ont de la noblesse, si l'on n'a pas l'âme basse, on en reçoit une impulsion. C'est de cette façon qu'Homère nous a légué nos principes de vie : '''la nature comme socle, l'excellence comme but, la beauté comme horizon.''' » | + | « [...] l’univers n’est pas infini dans l’espace, mais que l’espace n’a pas pour autant de frontières. La gravité est si forte que l’espace est refermé sur lui-même, le rendant plutôt semblable à la surface de la Terre. Si quelqu’un avance dans une certaine direction à la surface de la Terre, il ne se heurtera jamais à une barrière infranchissable ni ne tombera du bord ; il finira par revenir à son point de départ. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Le choc de l'histoire'' (2011), éd. Via Romana, 2011, p. 153
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Stephen Hawking |
| + | |titre=Une brève histoire du temps |
| + | |année d'origine=1988 |
| + | |traducteur=Isabelle Naddeo-Souriau |
| + | |éditeur=Flammarion |
| + | |année=1989 |
| + | |ISBN 9782080812386 |
| + | |page=36}} |
| | | |
− | « Concernant les Européens, tout montre selon moi qu'ils seront contraints d'affronter à l'avenir des défis immenses et des catastrophes redoutables qui ne sont pas seulement celles de l'immigration. Dans ces épreuves, l'occasion leur sera donnée de renaître et de se retrouver eux-mêmes. Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. '''Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand ? je l'ignore. Mais de ce réveil je ne doute pas.''' » | + | « '''Court est le temps qui t’est laissé. Vis comme sur une montagne. Car il n’importe en rien de vivre ici ou là, si partout tu te conduis dans le monde comme dans une cité.''' Que les hommes voient et observent un homme qui vit avec la nature en véritable conformité. S’ils ne le souffrent pas, qu’ils te tuent ! Cela vaut mieux que de vivre comme eux. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Le choc de l'histoire'', éd. Via Romana, 2011, p. 34
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Marc Aurèle |
| + | |titre=Pensées pour moi-même |
| + | |traducteur=Mario Meunier |
| + | |éditeur=Flammarion |
| + | |collection=Garnier Flammarion |
| + | |année=1984 |
| + | |ISBN 9782080700162 |
| + | |section=XV |
| + | |page=147}} |
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− | {{Center|Dominique Venner 3|}}
| + | « La grande question qui se pose ici est de savoir pourquoi les Arabes, qui n’étaient certainement pas plus nombreux que les Germains, n’ont pas été absorbés comme eux par les populations de ces régions de civilisation supérieure dont ils se sont emparés ? Tout est là. Il n’est qu’une réponse et elle est d’ordre moral. Tandis que les Germains n’ont rien à opposer au christianisme de l’Empire, les Arabes sont exaltés par une foi nouvelle. C’est cela et cela seul qui les rend inassimilables. Car pour le reste, ils n’ont pas plus de préventions que les Germains contre la civilisation de ceux qu’ils ont conquis. Au contraire, ils se l’assimilent avec une étonnante rapidité ; en science, ils se mettent à l’école des Grecs ; en art, à celle des Grecs et des Perses. Ils ne sont même pas fanatiques, du moins au début, et n’entendent pas convertir leurs sujets. Mais ils veulent les faire obéir au seul dieu, Allah, à son prophète Mahomet et, puisqu’il était Arabe, à l’Arabie. Leur religion universelle est en même temps nationale. Ils sont les serviteurs de Dieu. [...] |
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− | « Chaque peuple porte une tradition, un royaume intérieur, un murmure des temps anciens et du futur. La tradition est ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peur renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin. »
| + | Islam signifie résignation ou soumission à Dieu et Musulman veut dire soumis. Allah est un et il est logique dès lors que tous ses serviteurs aient pour devoir de l’imposer aux incroyants, aux infidèles. Ce qu’ils se proposent, ce n’est pas, comme on l’a dit, leur conversion, mais leur sujétion. C’est cela qu’ils apportent avec eux. Ils ne demandent pas mieux, après la conquête, que de prendre comme un butin la science et l’art des infidèles ; ils les cultiveront en l’honneur d’Allah. Ils leur prendront même leurs institutions dans la mesure où elles leur seront utiles. Ils y sont poussés d’ailleurs, par leurs propres conquêtes. Pour gouverner l’Empire qu’ils ont fondé, ils ne peuvent plus s’appuyer sur leurs institutions tribales ; de même les Germains n’ont pu imposer les leurs à l’Empire romain. La différence est que partout où ils sont, ils dominent. Les vaincus sont leurs sujets, payent seuls l’impôt, sont hors de la communauté des croyants. La barrière est infranchissable ; aucune fusion ne peut se faire entre les populations conquises et les Musulmans. Quel contraste formidable avec un Théodoric qui se met au service de ses vaincus et cherche à s’assimiler à eux ! |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité'' (2002), éd. Éditions du Rocher, 2004 (ISBN 9782268073088), chap. 2 « Du nihilisme à la tradition », p. 15
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− | « Tant que ne se concrétise pas le péril d’une invasion ou d’une disparition par assimilation ou métissage, les peuples n’ont aucune raison de se méfier des étrangers. Bien au contraire, ils les reçoivent dans le respect des lois de l’hospitalité. Tout change évidemment du jour où ils découvrent que l’hôte en profite pour leur prendre leur femme ou leur fille, rafler leur bétail, les chasser de leur maison et s’emparer peut-être de l’âme de leur fils. »
| + | Chez les Germains, le vainqueur ira au vaincu spontanément. Chez les Arabes c’est le contraire, c’est le vaincu qui ira au vainqueur et il n’y pourra aller qu’en servant, comme lui, Allah, en lisant, comme lui, le Coran, donc en apprenant la langue qui est la langue sainte en même temps que la langue maîtresse. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité'' (2002), éd. Éditions du Rocher, 2004 (ISBN 9782268073088)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Henri Pirenne |
| + | |titre=Mahomet et Charlemagne |
| + | |année d'origine=1937 |
| + | |éditeur=Presses Universitaires de France |
| + | |année=1992 |
| + | |page=109-110}} |
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− | {{Center|Pierre Drieu La Rochelle 2|}}
| + | « Il y a cependant de l’authentique dans ce qui pousse étudiants et lycéens à manifester. On ne s’est pas assez avisé de la dégradation de notre environnement culturel dans les années 1980. Ces jeunes avaient entre 8 et 14 ans en 1981. Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats de Coluche et Renaud nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “touche pas à mon pote”, et, somme toute, les produits de la culture Lang. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N’ayant pas a courtiser les minus, osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. » |
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− | {{Center|Corneliu Zelea Codreanu|}}
| + | — Louis Pauwels, « Le Monome des zombies », ''Figaro Magazine'', 6 décembre 1986 |
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− | « La vraie patrie est celle où l'on rencontre le plus de gens qui vous ressemblent. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stendhal Stendhal]
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− | « Je me souviens d’avoir été frappé dans mon enfance d’un spectacle assez simple, et dont pourtant l’impression m’est toujours restée, malgré le temps et la diversité des objets. Le régiment de Saint-Gervais avait fait l’exercice et, selon la coutume, on avait soupé par compagnies. La plupart de ceux qui les composaient se rassemblèrent, après le souper, dans la place de Saint-Gervais, et se mirent à danser tous ensemble, officiers et soldats, autour de la fontaine, sur le bassin de laquelle étaient montés les tambours, les fifres, et ceux qui portaient les flambeaux. Une danse de gens égayés par un long repas sembleraient n’offrir rien de fort intéressant à voir ; cependant l’accord de cinq ou six cents hommes en uniformes, se tenant tous par la main, et formant une longue bande qui serpentait en cadence et sans confusion, avec mille tours et retours, mille espèce d’évolutions figurées, le choix des airs qui les animaient, le bruit des tambours, l’éclat des flambeaux, un certain appareil militaire au sein du plaisir, tout cela formait une sensation très vive qu’on ne pouvait supporter de sang-froid. Il était tard, les femmes étaient couchées ; toutes se relevèrent. Bientôt les fenêtres furent plein de spectatrices qui donnaient un nouveau zèle aux acteurs : elles ne purent tenir longtemps à leurs fenêtres, elles descendirent ; les maitresses venaient voir leurs maris, les servantes apportaient du vin ; les enfants, même, éveillés par le bruit, accoururent demi-vêtus entre les pères et les mères. La danse fut suspendue ; ce ne furent qu’embrassements, ris, santés, caresses. Il résulta de tout cela un attendrissement général que je ne saurais peindre, mais que, dans l’allégresse universelle, on éprouve assez naturellement au milieu de tout ce qui nous est cher. Mon père, en m’embrassant, fut saisi d’un tressaillement que je crois sentir et partager encore. « Jean-Jacques, me disait-il, aime ton pays. Vois-tu ces bons Genevois ? Ils sont tous amis, ils sont tous frères, la joie et la concorde règnent au milieu d’eux. Tu es Genevois ; tu verras un jour d’autres peuples ; mais, quand tu voyagerais autant que ton père, tu ne trouveras jamais leurs pareils. » | + | « Nous proposons donc de ranger sous le nom de ''complexe de Prométhée'' toutes les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, plus que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau Jean-Jacques Rousseau], Lettre à d’Alembert (La fête à Saint-Gervais), 1758
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Gaston Bachelard |
| + | |titre=La Psychanalyse du feu |
| + | |année d'origine=1938 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio essais |
| + | |année=1985 |
| + | |ISBN 9782070323258 |
| + | |page=30}} |
| | | |
− | « Je suis convaincu, en effet, que les Nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre. Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité. Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d’autres ou se noyer dans une terne uniformité. » | + | « Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI Benoît XVI], extrait du discours à la conférence des évêques de France, 14 septembre 2008
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Gaston Bachelard |
| + | |titre=La Psychanalyse du feu |
| + | |année d'origine=1938 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio essais |
| + | |année=1985 |
| + | |ISBN 9782070323258 |
| + | |page=187}} |
| | | |
− | "'''Who would lay down his life for the UN, EU or a "North American Union?"... Every true nation is the creation of a unique people, separate from all others'''. Indeed, if America is an ideological nation grounded no deeper than in the sandy soil of abstract ideas, she will not survive the storms of this century any more than the Soviet Union survived the storms of the last..."
| + | « S’il n’y avait pas eu l’Allemagne, nous vivrions aujourd’hui sous la domination des Rouges. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Pat_Buchanan Pat Buchanan], ''State of Emergency'' (2006)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Philip K. Dick |
| + | |titre=Le Maître du Haut Château |
| + | |année d'origine=1962 |
| + | |éditeur=J. Parsons |
| + | |collection=J’ai Lu |
| + | |année=1974 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « Pourtant un peuple, une société ne sauraient vivre sans un territoire pour eux sacré. Nous avons besoin, nous les humains, de lieux d’appartenance, de familles, de patries, et tant pis si c’était un slogan de Pétain. Nous avons besoin de nous identifier à des territoires où naissent nos langues et où gisent nos morts, où grandissent des enfants qui nous ressemblent et où dorment tout vivants les souvenirs de notre existence passée. Nous ne sommes pas des êtres de nulle part, de purs cosmopolites, d’absolus citoyens du monde, comme la vulgate branchée voudrait nous le faire croire. À moins de devenir fous, il nous faut des ancrages, car ce sont eux qui nous identifient et nous permettent de vivre une vie complète. La patrie est l’un de ces ancrages, qui ne peut être supprimé au profit d’une vaniteuse citoyenneté du monde […]. » | + | « Même si tu es vaincu, même si tu meurs, même si l’on t’a rayé de la carte, même si l’on ne prononce plus ton nom, mon peuple, tu ressusciteras. Tu ressusciteras aussi longtemps que tu auras gardé au fond de ta conscience ton type fondamental dont les racines puisent une nouvelle et plus forte sève dans les os sacrés des morts. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Delsol Chantal Delsol], « 14 juillet 2014, l’étrange fête nationale », in ''Le Figaro'', 14 juillet 2014
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Gonzague de Reynold |
| + | |titre=Expérience de la Suisse |
| + | |année d'origine=1970 |
| + | |éditeur=Éditions de Nuithonie |
| + | |année=1970 |
| + | |page=264}} |
| | | |
− | « '''Si l'on calcule le trouble qu'elle apporte dans chaque vie, les idées fausses qu'elle met dans une foule d'esprits, les sentiments pervers et les passions haineuses qu'elle met dans une foule d'âmes ; si l'on compte le temps enlevé au travail, les discussions, les pertes de force, la mine des amitiés ou la création d'amitiés factices et d'affections qui ne sont que haineuses, les délations, la destruction de la loyauté, de la sécurité, de la politesse même, l'introduction du mauvais goût dans le langage, dans le style, dans l'art, la division irrémédiable de la société, la défiance, l'indiscipline, l'énervement et la faiblesse d'un peuple, les défaites qui en sont l'inévitable conséquence, la disparition du vrai patriotisme et même du vrai courage, les fautes qu'il faut que chaque parti commette tout à tour à mesure qu'il arrive au pouvoir dans des conditions toujours les mêmes, les désastres et le prix dont il faut les payer ; si l'on calcule tout cela, on ne peut manquer de dire que cette sorte de maladie est la plus funeste et la plus dangereuse épidémie qui puisse s'abattre sur un peuple, qu'il n'y en a pas qui porte de plus cruelles atteintes à la vie privée et à la vie publique, à l'existence matérielle et à l'existence morale, à la conscience et à l'intelligence, et qu'en un mot il n'y eut jamais de despotisme au monde qui put faire autant de mal.''' » | + | « '''La loi naturelle, est en définitive le seul rempart valide contre l’arbitraire du pouvoir ou des tromperies de la manipulation idéologique.''' [...] |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Numa_Denis_Fustel_de_Coulanges Fustel de Coulanges], ''La maladie de la politique'', fragment cité in Paul Guiraud, ''Fustel de Coulanges'', éd. Hachette & Cie, 1896, p. 244
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− | « Civiliser consiste à faire échec au pouvoir politique. »
| + | La première préoccupation de tous — et particulièrement pour qui a la responsabilité publique, est donc d’aider au progrès de la conscience morale. Tel est le progrès fondamental et sans ce progrès, tous les autres progrès ne sont pas de vrais progrès. » |
− | *'''Christian Michel''', [http://liberalia.org/cm_pas_democrate Pourquoi je ne suis pas démocrate], transcription d’une conférence donnée en anglais au Congrès mondial d’[http://isil.org International Society for Individual Liberty] et de [http://www.libertarianinternational.org Libertarian International], tenu à Dax, du 1er au 5 juillet 2001, en célébration du bicentenaire de la naissance de [[Frédéric Bastiat]]
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− | « '''Ne vois-tu pas que les établissements humains les plus antiques et les plus sages, les États et les nations, sont aussi les plus religieux, que les époques les plus éclairées sont celles de la plus grande piété ?''' »
| + | — {{fr}} Benoît XVI, Discours au Congrès international sur la Loi morale naturelle, Université du Latran, 12 février 2007 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Xenophon Xénophon], ''Mémoires sur Socrate'', in Œuvres complètes de Xénophon, trad. Eugène Talbot, éd. Hachette, 1859, livre I, chap. 4, p. 24
| + | :“'''Natural law is, definitively, the only valid bulwark against the arbitrary power or the deception of ideological manipulation.''' [...] |
| | | |
− | <poem>"... iam pridem, ex quo suffragia nulli
| + | :The first duty for all, and particularly for those with public responsibility, must therefore be to promote the maturation of the moral conscience. This is the fundamental progress without which all other progress proves non-authentic.” |
− | uendimus, effudit curas; nam qui dabat olim
| |
− | imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se
| |
− | 80 continet atque duas tantum res anxius optat,
| |
− | '''panem et circenses'''. ..."</poem>
| |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Juvenal Juvenal], ''Satire'', 10.77–81
| |
− | :« ... Already long ago, from when we sold our vote to no man, the People have abdicated our duties; for the People who once upon a time handed out military command, high civil office, legions — everything, now restrains itself and anxiously hopes for just two things: '''bread and circuses'''. »
| |
− | :*[http://en.wikipedia.org/wiki/Juvenal Juvenal], ''Satire'' 10.77–81
| |
− | ::« ... Depuis qu'il n'y a plus de suffrages à vendre, il se désintéresse de tout ; lui qui jadis disposa du commandement, des faisceaux, des légions enfin de tout, il n'a plus d'ambitions, il n'éprouve plus qu'un double désir passionné : du '''pain et des jeux'''. ... »
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− | ::*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Juv%C3%A9nal Juvénal], ''Satires'', X.77–81
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− | "If thou wouldst rule well, thou must rule for God, and to do that, thou must be ruled by Him. '''Those who will not be governed by God will be ruled by tyrants.'''"
| + | :— {{en}} Benedict XVI, Address to the participants of the International Congress on Natural Moral Law, Pontifical Lateran University, February 12, 2007 |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/William_Penn William Penn], From a letter to Peter the Great, Tsar of Russia; as quoted in ''Can These Bones Live'' (2008), by David P. Pett, p. 117
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− | « C’est moins 1789 qui crée l’opposition droite/gauche, que les dix années suivantes qui, au travers d’expériences confuses et souvent mal comprises, installent un cadre de pensée dont la dichotomie n’est à peu près établie qu’en 1797-1799 seulement.»
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Cl%C3%A9ment_Martin Jean-Clément Martin], ''Contre-Révolution, Révolution et Nation en France 1789-1799'', éd. Seuil, coll. Histoire, 1998, p. 303
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− | « Il est très faux que tout Empire dépende du consentement de ceux sur qui on l'exerce. Cela n'a lieu qu'à l'égard de l'autorité humaine qui, étant établie entre des créatures naturellement égales, n'est légitime qu'autant qu'elle est fondée sur une convention, par laquelle ceux qui en dépendent se sont dépouillés du droit et du pouvoir qu'ils avaient de résister à quiconque voudrait les réduire sous son obéissance. Mais osera-t-on soutenir que Dieu n'a aucun droit de commander à sa créature, à moins qu'elle ne se soumette volontairement à son empire ? » | + | « [...] '''la société est toujours gouvernée par un petit nombre d’hommes, par une ''élite'', alors même qu’elle semble avoir une constitution absolument démocratique''' ; c’est ce qu’on a reconnu depuis les temps les plus reculés. Dans la démocratie athénienne il y avait les démagogues, c’est-à-dire les “conducteurs du peuple”, et Aristophane, dans ses ''Chevaliers'', nous les montre se rendant maîtres du peuple privé de bon sens. De nos jours la démocratie française, anglaise, des État-Unis, etc., sont en fait, gouvernés par un petit nombre de politiciens. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_von_Pufendorf Samuel von Pufendorf], ''Du droit de la nature et des gens'' (1672), trad. Jean Barbeyrac, éd. E. Thourneisen, 1750, vol. 1, p. 406
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Vilfredo Pareto |
| + | |titre de la contribution=Manuel d’économie politique |
| + | |année de la contribution=1906 |
| + | |titre=Œuvres complètes |
| + | |traducteur=Giovanni Busino |
| + | |éditeur=Librairie Droz |
| + | |année=1981 |
| + | |tome=VII |
| + | |page=422-423}} |
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− | "'''Power tends to corrupt and absolute power corrupts absolutely.''' Great men are almost always bad men."
| + | « '''Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/John_Dalberg-Acton,_1st_Baron_Acton Lord Acton], Letter to Bishop Mandell Creighton (5 avril 1887)
| + | {{Réf Livre |
− | :« Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. »
| + | |auteur=Samuel Beckett |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Emerich_Edward_Dalberg-Acton Lord Acton]
| + | |titre=En attendant Godot |
| + | |année d'origine=1948 |
| + | |éditeur=Éditions de Minuit |
| + | |année=1952 |
| + | |ISBN=9782707301482 |
| + | |page=113 |
| + | }} |
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− | « '''[...] l’humanité éprouve, dans toutes ses branches, une répulsion secrète pour les croisements [...].''' » | + | « '''Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_arthur_de_gobineau Joseph Arthur de Gobineau], ''Essai sur l’inégalité des races humaines'', éd. Didot, 1884, t. 1, p. 28
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− | « On entend dire souvent, de nos jours, que les Japonais évoluent de manière frappante et transforment actuellement les caractéristiques de leur race. Mais c’est une illusion [...] Ce n’est pas une évolution pour un peuple que d’adopter ce qui est issu d’un peuple étranger. Évoluer, c’est développer des germes latents dans sa propre nature. » | + | — Théophile Gautier, « Malaga », in ''Voyage en Espagne'' (1843) |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Steiner Rudolf Steiner], ''L’Univers, la Terre et l’Homme'', Paris, 1977, p. 203-4
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− | « L'erreur la plus fatale pour un peuple, est d'abandonner ses caractères biologiques. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Hegel Friedrich Hegel], ''Leçons sur la philosophie de l’histoire'' (1822)
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− | « Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l’universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, état, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n’existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute [...] Ce qui caractérise en effet les nègres, c’est précisément que leur conscience n’est pas parvenue à la contemplation d’une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l’homme, et par laquelle il puisse parvenir à l’intuition de sa propre essence" et de continuer en disant que l’Afrique est "un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l’histoire de l’universel. » | + | « '''Votre système est une guerre civile légale, où les hommes se constituent en groupes antagonistes et se battent entre eux pour s’emparer de la machine à fabriquer les lois''', laquelle leur sert à écraser leurs rivaux jusqu’à ce qu’un autre gang s’en empare à son tour pour les évincer, le tout dans une protestation perpétuelle d’attachement au bien non spécifié d’un public non précisé. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hegel Georg Wilhelm Friedrich Hegel], ''La raison dans l’histoire'', Paris, Plon, 1965
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Ayn Rand |
| + | |titre=La Grève |
| + | |année d'origine=1957 |
| + | |traducteur=Sophie Bastide-Foltz |
| + | |éditeur=Les Belles Lettres |
| + | |année=2017 |
| + | |section=troisième partie, chap. VII |
| + | |page= |
| + | }} |
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− | « Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion... Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence. » | + | « La marine marchande qui étonne le plus par ses progrès, est celle des États-Unis, qui n’ont point de colonies. '''Les vraies colonies d’un peuple commerçant, ce sont les peuples indépendants de toutes les parties du monde.''' Tout peuple commerçant doit désirer qu’ils soient tous indépendants, pour qu’ils deviennent tous plus industrieux et plus riches ; car plus ils sont nombreux et productifs, et plus ils présentent d’occasions et de facilités pour des échanges. Ces peuples alors deviennent pour vous des amis utiles, et qui ne vous obligent pas de leur accorder des monopoles onéreux, ni d’entretenir à grands frais des administrations, une marine et des établissements militaires aux bornes du monde. Un temps viendra où l’on sera honteux de tant de sottise, et où les colonies n’auront plus d’autres défenseurs que ceux à qui elles offrent des places lucratives à donner et à recevoir, le tout aux dépens des peuples. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Hume David Hume], ''Sur les caractères nationaux'', Vol. III
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean-Baptiste Say |
| + | |titre=Traité d’économie politique |
| + | |année d'origine=1803 |
| + | |éditeur=O. Zeller |
| + | |année=1841 |
| + | |page=233 |
| + | }} |
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− | « J’incline à penser que les nègres, et en général toutes les autres espèces d’hommes sont naturellement inférieurs aux blancs. Il n’y eut jamais une nation civilisée d’une couleur de peau autre que blanche, ni même aucun individu éminent, que ce soit dans le domaine de l’action ou de l’esprit. » | + | « Mais la bourgeoisie d’aujourd’hui est plus intelligente que celle d’hier car elle a compris qu’il fallait rester dans le brouillage de classes, et officiellement le concept de classes n’existe pas. '''La nouvelle bourgeoisie n’assume pas sa position de classe. Elle est excellente dans la promotion de la société ou de la ville ouverte, alors que ce sont les gens qui sont le plus dans les stratégies d’évitement, de renforcement de position de classe, mais avec un discours d’ouverture.''' Et quand le peuple conteste ce modèle, on l’ostracise. C’est pour cela que je dis que l’antifascisme est devenu une arme de classe, car cette arme n’est utilisée que par la bourgeoisie. Ce n’est pas un hasard si les antifascistes dans les manifestations sont des enfants de la bourgeoisie. Et tout cela dit un mépris de classe. Parce que personne ne va être pour le racisme et pour le fascisme. En réalité, derrière tout cela, il s’agit d’ostraciser le peuple lui-même, les classes populaires. C’est aussi une façon de délégitimer leur diagnostic, parce qu’en réalité, le “populisme”, c’est le diagnostic des gens d’en bas, et la bourgeoisie s’en démarque en se voyant en défenseur de la démocratie. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Hume David Hume], ''Sur les caractères nationaux''
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Christophe Guilluy : “La France d’en haut s’est structurée autour d’Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts, le monde d’en bas, lui, est complètement dispersé” |
| + | |auteur=Christophe Guilluy |
| + | |publication=Atlantico |
| + | |date=23 Septembre 2017 |
| + | |page=url |
| + | |url=http://www.atlantico.fr/decryptage/christophe-guilluy-france-en-haut-est-structuree-autour-emmanuel-macron-pour-proteger-interets-monde-en-bas-lui-est-completement-3172492.html |
| + | }} |
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− | "[I'm] inherently gloomy about the prospect of Africa [because] all our social policies are based on the fact that their intelligence is the same as ours – whereas all the testing says not really."
| + | « On a existé pendant dix ans et puis l’un des membres a écrit à Sarkozy pour lui demander de reconstruire la Bastille en lui disant que, quand elle avait été démolie, l’ordre ancien l’avait été également, le bonheur et la raison aussi. La brèche s’était ouverte sur la cruauté en plus de la volonté de renouvellement et, avec le temps, cette volonté s’est amenuisée tandis que les émanations du chaos se sont renforcées. '''Il fallait donc restaurer la Bastille pour juguler la destruction de la Terre.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/James_Watson James Watson], DNA pioneer and Nobel Prize
| + | {{Réf Article |
− | :Je suis « fondamentalement pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique » parce que « toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celle des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux] alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas ». | + | |titre=Sergueï Nossov : « À l’époque, à Saint-Pétersbourg, il y avait autant de chiens que de poètes ! » |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Watson James Watson], généticien et biochimiste américain, prix Nobel de médecine et co-découvreur de la structure de l'ADN
| + | |auteur=Sergueï Nossov |
| + | |publication=Le Courrier de Russie |
| + | |date=21 avril 2016 |
| + | |page=url |
| + | |url=https://www.lecourrierderussie.com/culture/2016/04/serguei-nossov-vie-raisonnable/ |
| + | }} |
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− | « Il me semble voir un Bambara assistant à l’exécution d’un des airs qui lui plaisent. Son visage s’enflamme, ses yeux brillent. Il rit, et sa large bouche montre, étincelante au milieu de sa face ténébreuse, ses dents blanches et aiguës. La jouissance vient [...] Des sons inarticulés font effort pour sortir de sa gorge, que comprime la passion ; de grosses larmes roulent sur ses joues proéminentes ; encore un moment, il va crier : la musique cesse, il est accablé de fatigue. [...] Le nègre possède au plus haut degré la faculté sensuelle sans laquelle il n’y a pas d’art possible ; et, d’autre part, l’absence des aptitudes intellectuelles le rend complètement impropre à la culture de l’art, même l’appréciation de ce que cette noble application de l’intelligence des humains peut produire d’élevé. Pour mettre ses facultés en valeurs, il faut qu’il s’allie avec une race différemment douée [...] » | + | « '''La majorité ne fait pas la vérité, c’est la vérité qui doit faire la majorité.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_arthur_de_gobineau Joseph Arthur de Gobineau], ''Essai sur l’inégalité des races humaines'', livre II, chap. VII, 1er édition 1855
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Mgr Lefebvre |
| + | |titre=Ils l’ont découronné |
| + | |année d'origine=1987 |
| + | |éditeur=Fideliter/Clovis |
| + | |année=1987 |
| + | |page=91}} |
| + | {{Center|Mgr Lefebvre|}} |
| + | « En général, l’enfant présente à l’état passager des caractères mentaux qui se retrouvent à l’état fixe dans les civilisations primitives, à peu près comme l’embryon humain présente à l’état passager des caractères physiques qui se trouvent à l’état fixe dans des classes d’animaux inférieurs. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Hippolyte Taine |
| + | |titre=De l’intelligence |
| + | |année d'origine=1870 |
| + | |éditeur=Hachette |
| + | |année=1870 |
| + | |page=373}} |
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− | « Je n’accepte la discussion qu’avec des gens qui consentent à faire l’hypothèse suivante : une France ayant sur son sol métropolitain dix millions de Noirs, dont cinq ou six millions dans la vallée de la Garonne. Le préjugé de race n’aurait-il jamais effleuré nos vaillantes populations du Sud-Ouest ? Aucune inquiétude, si la question s’était posée de remettre tous les pouvoirs à ces nègres, fils d’esclaves ? […] il m’est arrivé d’avoir en face de moi une rangée d’une vingtaine de Noirs purs […] Je ne reprocherai même pas à nos Nègres et Négresses de mâcher du chewing-gum . J’observerai seulement […] que ce mouvement a pour effet de mettre les mâchoires bien en valeur et que les évocations qui vous viennent à l’esprit vous ramènent plus près de la forêt équatoriales que de la procession des Panathénées […] La race Noire n’a encore donné, ne donnera jamais un Einstein, un Stravinsky, un Gershwin. »
| + | “Some socialists seem to believe that people should be numbers in a state computer. We believe they should be individuals. We’re all unequal. No one, thank heavens, is quite like anyone else, however much the socialists may pretend otherwise. And we believe that everyone has the right to be unequal. But to us, every human being is equally important. A man’s right to work as he will, to spend what he earns, to own property, to have the state as servant and not as master, they’re the essence of a free economy and on that freedom all our other freedoms depend.” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Romains Jules Romains], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Aim%C3%A9_C%C3%A9saire Aimé Césaire] dans ''Discours sur le colonialisme'' , Présence Africaine, Paris, 1955
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− | « Le Nègre est une monstruosité intellectuelle, en prenant ici le mot dans son acceptation scientifique. Pour le produire, la nature a employé les mêmes moyens que lorsqu’elle enfante ces monstruosités dont nos cabinets offrent de nombreux exemples. […] Il a suffi pour atteindre ce résultat que certaines parties de l’être s’arrêtassent à un certain degré de leur formation. De là, ces fœtus sans tête ou sans membres, ces enfants qui réalisent la fable de cyclope […]. Eh bien ! Le Nègre est un blanc dont le corps acquiert la forme définitive de l’espèce, mais dont l’intelligence tout entière s’arrête en chemin. » | + | — {{en}} Margaret Thatcher, Speech to the Conservative Party Conference, 10 October, 1975 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Louis_Armand_de_Quatrefages_de_Br%C3%A9au Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau], cité par Léon Poliakov, ''Le racisme'', Paris, 1976, p. 79
| + | :« Certains socialistes semblent croire que les gens devraient être des nombres dans un ordinateur de l’État. Nous croyons qu’ils devraient être des individus. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce au ciel, ne ressemble à personne. Nous pensons que chacun a le droit d’être inégal même si, pour nous, chaque être humain est également important. Le droit d’un homme de travailler comme il l’entend, de dépenser ce qu’il gagne, de disposer de biens, d’avoir dans l’État un serviteur et non un maître, voilà l’essence d’une économie libre. Et de cette liberté, toutes les libertés dépendent. » |
| + | :— {{fr}} Margaret Thatcher, Discours à la conférence du parti conservateur, 10 Octobre 1975 |
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− | « La race nègre est confinée au midi de l’Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares […] la plus dégradée des races humaines, dont les formes s’approchent le plus de la brute, et dont l’intelligence ne s’est élevée nulle part au point d’arriver à un gouvernement régulier. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Cuvier Georges Cuvier], ''Recherches sur les ossements fossiles'', Volume 1, Paris, Deterville, 1812
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− | « Quelques minutes après, le Victoria s’élevait dans l’air et se dirigeait vers l’est sous l’impulsion d’un vent modéré. – En voilà un assaut ! dit Joe. – Nous t’avions cru assiégé par des indigènes. – Ce n’étaient que des singes, heureusement ! répondit le docteur. – De loin, la différence n’est pas grande, mon cher Samuel. – Ni même de près, répliqua Joe. » | + | « La guerre n’est rien d’autre que la continuation des relations politiques avec l’appoint d’autres moyens. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Verne Jules Verne], ''Cinq semaines en ballon'', chapitre XIV
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Carl von Clausewitz |
| + | |titre=De la Guerre |
| + | |année d'origine=1832 |
| + | |traducteur=Pierre Naville |
| + | |éditeur=Éditions de Minuit |
| + | |année=1955 |
| + | |section=IIIe partie |
| + | |page=703}} |
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− | « Je connais assez les tribus en Afrique. Elles se ressemblent toutes pour penser qu’elles ne céderont qu’à la force. Or, ma politique a toujours été d’exercer celle-ci par le terrorisme brutal, voire par la cruauté. J’anéantis les tribus insurgées dans les flots de sang, car c’est la seule semence pour faire pousser quelque chose de nouveau qui soit stable. »
| + | “'''You know what the fellow said — in Italy, for thirty years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance. In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace — and what did that produce? The cuckoo clock.''' So long Holly.” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Lothar_von_Trotha Lothar von Trotha], cité par Ingold Diener, ''Apartheid ! la cassure'', Paris, 1986, p. 103
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− | « La LICRA, vous savez ce que c'est ? Ce sont des gens qui se servent du monceau de cadavres d'Auschwitz comme du fumier pour faire fructifier leur fortune. »
| + | — {{en}} ''The Third Man'' (1949), Harry Lime [Orson Welles] |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc-%C3%89douard_Nabe Marc-Édouard Nabe], ''Apostrophes'', 15 février 1985
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− | « [L]'idéologie prétendument "antiraciste", "sans-frontiériste" acquise au relativisme multiculturel [...] a perverti les valeurs de tolérance et d’ouverture. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Laurent Alain Laurent], ''La société ouverte et ses nouveaux ennemis''
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− | « Toute société doit se désigner un ennemi, mais elle ne doit pas vouloir l’exterminer. Ce fut l’erreur fatale du fascisme et de la Terreur, mais c’est celle aussi de la terreur douce et démocratique, qui est en train d’éliminer l’Autre encore plus sûrement que par l’holocauste. L’opération qui consistait à hypostasier une race et à la perpétuer par reproduction interne que nous stigmatisons comme abjection raciste, est en train de se réaliser au niveau des individus au nom même des droits de l’homme à contrôler son propre processus génétiquement et sous toutes ses formes. '''SOS-Racisme. SOS-baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, c’est pour sauver les baleines. Et si dans le premier cas, c’était aussi un appel subliminal à sauver le racisme, et donc l’enjeu de la lutte anti-raciste comme dernier vestige des passions politiques, et donc une espèce virtuellement condamnée.''' » | + | « '''Il embrassa la mer d’un regard et se rendit compte de l’infinie solitude où il se trouvait.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Baudrillard Jean Baudrillard], ''Cool Memories'', t. 2 : 1987-1990, éd. Galilée, 1990 (ISBN 9782718603674), p. 134
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Ernest Hemingway |
| + | |titre=Le Vieil Homme et la Mer |
| + | |année d'origine=1952 |
| + | |traducteur=Jean Dutourd |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1972 |
| + | |ISBN=9782070360079 |
| + | |page=69}} |
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− | "By mixing science with politics, geneticists and anthropologists are committing the same infraction of which they are accusing other scientists, whom they themselves label as racist. Even worse, by dismissing the genetic differences as insignificant, they play into the hands of genuine racists who can easily demolish this claim and so further their own agenda. It is intellectually more honest to acknowledge the differences and then point out that they by no means imply supremacy of one race over others. This can be done by demonstrating that the differences are in genes that cannot be linked to any features that would be required for the preeminence of a particular race."
| + | <poem>« Que dites-vous ?... C’est inutile ?... Je le sais ! |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Jan_Klein Jan Klein] & '''Naoyuki Takahata''', ''Where Do We Come From? The Molecular Evidence for Human Descent'', 2002
| + | Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès ! |
| + | '''Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !''' »</poem> |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Edmond Rostand |
| + | |titre=Cyrano de Bergerac |
| + | |année d'origine=1897 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1993 |
| + | |ISBN=9782080700315 |
| + | |section=acte V, scène 6 |
| + | |page=417}} |
| | | |
− | « J’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »
| + | “'''Let your boat of life be light, packed with only what you need - a homely home and simple pleasures, one or two friends, worth the name, someone to love and someone to love you, a cat, a dog, and a pipe or two, enough to eat and enough to wear, and a little more than enough to drink; for thirst is a dangerous thing.'''” |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Desproges Pierre Desproges], ''Fonds de tiroir'', éd. Seuil
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− | {{Center|Anti-racism|}} | + | — {{en}} Jerome K. Jerome, ''Three Men in a Boat'' (1889), Chapter 3 |
| + | :« '''Par-dessus bord l’encombrement, mon frère ! Que l’esquif de ta vie soit léger, qu’il porte seulement le nécessaire, un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes et qui t’aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi manger et de quoi te vêtir à ta suffisance, et un peu plus qu’assez à boire, car la soif est chose dangereuse.''' » |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Jerome K. Jerome |
| + | |titre=Trois hommes dans un bateau |
| + | |année d'origine=1889 |
| + | |traducteur=Déodat Serval, révisée par André Topia |
| + | |éditeur=Flammarion |
| + | |collection=Garnier Flammarion |
| + | |année=1990 |
| + | |page=76}} |
| | | |
− | « - C’est un handicap d’être une femme quand on fait de la musique ? | + | « '''Rentrer en soi-même et, des heures durant, ne rencontrer personne — voilà ce qu’il faut pouvoir atteindre.''' Être solitaire comme, enfant, on était solitaire quand les adultes allaient et venaient, tressés à des choses qui semblaient importantes et grandes parce que les grands avaient l’air si affairé, et qu’on ne comprenait rien à ce qu’il faisaient. |
| | | |
− | - Non, parce qu’aujourd’hui, ce n’est pas facile d’être un homme, surtout si tu es blanc ! Les mecs marchent sur la pointe des pieds et sont obligés d’être gentils avec tout le monde. C’est dur ! »
| + | Et si un jour on se rend compte que leurs occupations sont mesquines, leurs professions sclérosées, et qu’elles n’ont plus de lien avec la vie, pourquoi alors ne pas continuer, tel un enfant, à les regarder comme une chose étrangère depuis la profondeur du monde propre, depuis la vaste solitude propre qui est par elle-même travail, et grade, et profession ? » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B6rk Björk], ''Entrevue'', Mai 2005
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Rainer Maria Rilke |
| + | |titre=Lettres à un jeune poète |
| + | |année d'origine=1903 |
| + | |traducteur=Hans Hartje et Claude Mouchard |
| + | |éditeur=Le Livre de Poche |
| + | |collection=Littérature & Documents |
| + | |année=1991 |
| + | |ISBN=9782253055396 |
| + | |page=56}} |
| | | |
− | <poem>BOTARD : Vous appelez cela de la précision ? Voyons. De quel pachyderme s'agit-il ? Qu'est-ce que le rédacteur de la rubrique des chats écrasés entend-il par un pachyderme ? Il ne nous le dit pas. Et qu'entend-il par chat ?
| + | « '''La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s’éclairer sans se corrompre.''' » |
− | DUDARD : Tout le monde sait ce qu'est un chat.
| + | {{Réf Livre |
− | BOTARD : Est-ce d'un chat, ou est-ce d'une chatte qu'il s'agit ? Et de quelle couleur ? De quelle race ? Je ne suis pas raciste, je suis même antiraciste.
| + | |auteur=Restif de La Bretonne |
− | MONSIEUR PAPILLON: Voyons, monsieur Botard, il ne s'agit pas de cela, que vient faire ici le racisme ?
| + | |titre=Le Pornographe |
− | BOTARD : Monsieur le Chef, je vous demande bien pardon. Vous ne pouvez nier que le racisme est une des grandes erreurs du siècle.
| + | |année d'origine=1770 |
− | DUDARD : Bien sûr, nous sommes tous d'accord, mais il ne s'agit pas là de...
| + | |éditeur=J. Nourse/Gosse & Pinet |
− | BOTARD : Monsieur Dudard, on ne traite pas cela à la légère. Les événements historiques nous ont bien prouvé que le racisme...
| + | |année=1770 |
− | DUDARD : Je vous dis qu'il ne s'agit pas de cela.
| + | |page=302}} |
− | BOTARD : On ne le dirait pas.
| |
− | MONSIEUR PAPILLON : Le racisme n'est pas en question.
| |
− | BOTARD : On ne doit perdre aucune occasion de le dénoncer.
| |
− | DAISY : Puisqu'on vous dit que personne n'est raciste. Vous déplacez la question, il s'agit tout simplement d'un chat écrasé par un pachyderme : un rhinocéros en l'occurence.</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Ionesco Eugène Ionesco], ''Rhinocéros'', II, 1
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| | | |
− | <poem>LE PATRON : J'ai déjà fait la révolution. J'aurais bien pris la tête.
| + | « Les mêmes qui pleurent le maïs modifié marient l’homme avec l’homme, la femme avec la femme, veulent donner à l’enfant des parents du même sexe, accepter que le fœtus soit créé ici, porté là-bas, nourri ailleurs, qu’il naisse en pipette ou qu’il soit introduit dans l’utérus d’une vieille folle qui veut encore sentir son ventre, tout cela n’a pas d’importance. Mais que personne ne touche aux légumes ! » |
− | LA SERVEUSE : Vous êtres trop fatigué maintenant, vous êtes trop vieux.
| + | {{Réf Livre |
− | LE PATRON : C'est pas pour ça, c'est parce que ce ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des réactionnaires.
| + | |auteur=Pasquin |
− | LA SERVEUSE : Et leurs adversaires ?
| + | |titre=Pasquin concentré non sucré |
− | LE PATRON : Ce sont aussi des réactionnaires. Les uns sont payés par les Lapons, les autres sont payés par les Turcs.
| + | |année d'origine=2011 |
− | LA SERVEUSE: Vous avez bien vu les gueules d'Ottomans qu'ils avaient.
| + | |éditeur=Éditions de l’Homme Nouveau |
− | LE PATRON : Ah, ne soyez pas raciste.
| + | |année=2011 |
− | LA SERVEUSE : Si, je suis raciste. Parce que moi, je suis pour toutes les races, je ne suis pas antiraciste.</poem>
| + | |ISBN=9782915988376 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Ionesco Eugène Ionesco], ''Ce formidable bordel !'', scène 11
| + | |section=Tas de betteraves ! |
| + | |page=71}} |
| | | |
− | « Les juifs sont les grands maîtres du mensonge. » | + | « Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J’ai d’ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience ; mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. '''Allons chercher l’ennemi : si j’avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi'''. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Schopenhauer Arthur Schopenhauer], formule particulièrement appréciée par Adolf Hitler
| |
| | | |
− | « Une race sujette à la superstition, opposée à la religion. »
| + | — Harangue prononcée à ses hommes |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Tacite Tacite], ''Annales'', V
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Henri de la Rochejaquelein cité par Louis-Gabriel Michaud |
| + | |titre=Biographie universelle, ancienne et moderne |
| + | |année d'origine=1824 |
| + | |éditeur=Michaud |
| + | |année=1967 |
| + | |tome=38 |
| + | |section=« Rochejaquelein (Henri de la) » |
| + | |page=317-325}} |
| | | |
− | "Yes, I am a Jew, and when the ancestors of the Right Honourable Gentleman were brutal savages in an unknown island, mine were priests in the Temple of Solomon."
| + | « '''Notre héritage n’est précédé d’aucun testament.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Disraeli Benjamin Disraeli], in reply of [http://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_O%27Connell Daniel O'Connell]
| + | {{Réf Livre |
− | :« Oui, je suis juif, et quand les ancêtres du Très Honorable Gentleman étaient des brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres dans le Temple de Salomon. »
| + | |auteur=René Char |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Disraeli Benjamin Disraeli], en réponse à [http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_O%27Connell Daniel O'Connell]
| + | |titre=Fureur et mystère |
| + | |année d'origine= 1948 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |année=1967 |
| + | |section=« Feuillets d’Hypnos » |
| + | |page=98}} |
| | | |
− | « Les juifs sont de toutes ces sectes la plus dangereuse, à cause qu'ils font tort au négoce des Chrétiens, et qu'ils sont inutiles à l'État. Nous avons besoin de cette nation pour faire un certain commerce en Pologne, mais il faut empêcher que leur nombre n'augmente, et les mettre, non pas à un certain nombre de familles, mais ä un nombre de têtes, et resserrer leur commerce, les empêcher de faire des entreprises en gros, pour qu'ils ne soient que détailleurs. [...] Nous avons trop de juifs dans les villes. II en faut sur les frontières de la Pologne, à cause qu'il n'y a dans ce pays que des Hébreux qui fassent le négoce. Des qu'une ville est éloignée de la Pologne, les juifs y deviennent préjudiciables par leurs usures qu'ils font, par la contrebande qui passe par eux, et par mille friponneries qui tournent au détriment des bourgeois et des marchands chrétiens. Je n'ai jamais persécuté les gens de cette secte ni personne ; je crois cependant qu'il est prudent de veiller, pour que leur nombre n'augmente pas trop. » | + | « L’Islam, un des malheurs du monde, un Judaïsme pour les brutes et qui ramasse tout ce qu’Israël imagina de moins spirituel et de plus inhumain, l’Islam est l’égout de la Bible avec des relents d’hérésie chrétienne et le fatras du paganisme arabe, une coulée de boue sur le visage de l’espèce humaine et l’on préfère le néant à ce qu’il nous apporte (ou, si l’on veut, le Communisme, lequel ne lui fera pas grâce et lui ressemble trop pour l’épargner longtemps). Un musulman est toujours une brute, au moins par de certains côtés, sa foi l’oblige à l’arrogance, il mêle à la présomption l’humilité qu’il rend démonstrative et ses rigueurs l’attachent à la complaisance la moins sujette à la mesure. Religion — dit Levi-Strauss — religion de corps de garde (le règlement, les revues de détail et pas de femmes, enfin la bougrerie avec un peu de cuistrerie et l’étalage le plus sale de nos besoins les plus grossiers), vivant dans un chaos perpétuel et rétablissant l’ordre à coups de hache, sans foyer, cité ni patrie, niant le monde qu’elle déifie en ne le sachant pas. L’Islam est une foi qui n’apprenant jamais, refuse de comprendre et qui revient de tout en ne s’acheminant à rien, et ses fidèles sont des mules qui tournent dans le cercle, les yeux bandés et n’avançant d’un pas. Ses peuples ? Le fumier de l’avenir, à moins qu’ils ne se rendent communistes et n’aillent baiser le tombeau du Juif Lénine sous les icônes du Juif Marx. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_II_de_Prusse Frédéric II de Prusse], ''Testament politique''
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| | | |
− | <poem>« Vous qui vivez en toute quiétude
| + | — Albert Caraco, ''Journal d’une année'' (1957) |
− | Bien au chaud dans vos maisons,
| |
− | Vous qui trouvez le soir en rentrant
| |
− | La table mise et des visages amis,
| |
− | Considérez si c'est un homme
| |
− | Que celui qui trime dans la boue,
| |
− | Qui ne connaît pas de repos,
| |
− | Qui se bat pour un quignon de pain,
| |
− | Qui meurt pour un oui ou pour un non.
| |
− | Considérez si c'est une femme
| |
− | Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
| |
− | Et jusqu'à la force de se souvenir,
| |
− | Les yeux vides et le sein froid
| |
− | Comme une grenouille en hiver.
| |
− | N'oubliez pas que cela fut,
| |
− | Non, ne l'oubliez pas :
| |
− | Gravez ces mots dans votre cœur,
| |
− | Pensez-y chez vous, dans la rue,
| |
− | En vous couchant, en vous levant ;
| |
− | Répétez-les à vos enfants,3
| |
− | Ou que votre maison s'écroule,
| |
− | Que la maladie vous accable,
| |
− | Que vos enfants se détournent de vous. »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Primo_Levi Primo Levi], poème placé en exergue de ''Si c'est un homme'', 10 janvier 1946
| |
| | | |
− | « [...] '''notre siècle, qui se croit destiné à changer les lois en tout genre''' [...]. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_le_Rond_D%27Alembert Jean le Rond D'Alembert], « Discours préliminaire de l'Encyclopédie » (1751), Œuvres, éd. A. Belin, 1821, t. I, p. 56
| |
| | | |
− | « '''Je trouve même que des opinions approchantes s'insinuant peu à peu dans l'esprit des hommes du grand monde, qui règlent les autres et dont dépendent les affaires, et, se glissant dans les livres à la mode, disposent toutes choses à la révolution générale dont l'Europe est menacée''', et achèvent de détruire ce qui reste dans le monde des sentiments généreux des anciens Grecs et Romains, qui préféraient l'amour de la patrie et du bien public et le soin de la postérité à la fortune et même à la vie. » | + | « '''Un cendrier a pour moi autant de valeur que la Piéta de Michel-Ange''' [...]. Je veux renouer avec cet art facile, immédiat et amusant que tout le monde comprend. L’esthétique est pour moi un grand facteur discriminant pour les gens. Ils pensent que l’art est au-dessus d’eux, et cela je n’aime pas. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gottfried_Wilhelm_Leibniz Gottfried Wilhelm Leibniz], ''Nouveaux Essais sur l'entendement humain'' (1704), IV, chap. 16
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| | | |
− | "…the schemes of the International Jews. The adherents of this sinister confederacy are mostly men reared up among the unhappy populations of countries where Jews are persecuted on account of their race. Most, if not all of them, have forsaken the faith of their forefathers, and divorced from their minds all spiritual hopes of the next world. This movement among the Jews is not new. From the days of Spartacus-Weishaupt to those of Karl Marx, and down to Trotsky (Russia), Bela Kun (Hungary), Rosa Luxembourg (Germany), and Emma Goldman (United States), this world-wide conspiracy for the overthrow of civilisation and for the reconstitution of society on the basis of arrested development, of envious malevolence, and impossible equality, has been steadily growing. It played, as a modern writer, Mrs. Webster, has so ably shown, a definitely recognisable part in the tragedy of the French Revolution. It has been the mainspring of every subversive movement during the Nineteenth Century; and now at last this band of extraordinary personalities from the underworld of the great cities of Europe and America have gripped the Russian people by the hair of their heads and have become practically the undisputed masters of that enormous empire."
| + | — Jeff Koons, ''Le Figaro'', 6 octobre 2014 |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Churchill Winston Churchill], Rt. Hon. Winston Churchill ‘Bolshevism versus Zionism; a struggle for the soul of the Jewish people’ in ''Illustrated Daily Herald'', 8 February 1920
| |
− | :« Depuis l'époque des Spartacus, Weishaupt, Karl Marx, Trotski, Belacoon, Rosa Luxembourg et Ema Goldman, cette conspiration mondiale a connu une croissance constante. Cette conspiration a joué un rôle décisif et identifiable dans la Révolution Française. Elle a été le berceau de tous les mouvements subversifs pendant le 19e siècle. Et finalement, ce groupe de personnalités extraordinaires du monde secret des grandes villes d'Europe et d'Amérique ont saisi le peuple Russe par les cheveux, et sont maintenant devenus les maîtres incontestables de cet énorme empire. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill Winston Churchill]
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| | | |
− | « The Apocalypse is, to those who recieve the nineteenth Degree, the Apothesis of that Sublime Faith which aspires to God alone, and despises all the pomps and works of Lucifer. Lucifer, the Light-bearer ! Strange and mysterious name to give to the Spirit of Darknesss ! Lucifer, the Son of the Morning ! Is it he who bears the Light, and with its splendors intolerable blinds feeble, sensual or selfish Souls ? Doubt it not! for traditions are full of Divine Revelations and Inspirations ; and Inspiration is not of one Age nor of one Creed. Plato and Philo, also, were inspired. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Pike Albert Pike], ''Morals and dogma''
| |
− | :« L'Apocalypse est, pour ceux qui reçoivent le dix-neuvième degré, l'apothéose de la foi sublime qui n'aspire qu'à Dieu, en dépit des pompes et des travaux de Lucifer. Lucifer, le porteur de lumière ! Quel nom étrange et mystérieux pour l'esprit des ténèbres ! Lucifer, le fils du matin ! Est-ce lui qui apporte la lumière et qui de sa splendeur intolérable aveugle les âmes faibles, sensuelles ou égoïstes ? N'en doutons pas car les traditions sont pleines d'inspirations et de révélations divines, et l'inspiration n'est pas propre à une seule époque et à une seule croyance. Platon et Philon, eux-aussi, étaient inspirés. »
| |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Pike Albert Pike], ''Morals and dogma''
| |
| | | |
− | « Qu’est-ce que la Révolution ? Révolution veut dire renversement. Dans la langue de l’Europe moderne, la Révolution proprement dite signifie le renversement universel. Autant qu’en est capable la haine de l’homme, doublée de la haine de Satan, la Révolution est la destruction du monde surnaturel, par la négation de Dieu, de Jésus-Christ, de l’Eglise, de l’âme, de son immortalité, du ciel et de l’enfer. | + | « Mon travail est contre la critique. Il combat la nécessité d’une fonction critique de l’art et cherche à abolir le jugement, afin que l’on puisse regarder le monde et l’accepter dans sa totalité. Il s’agit de l’accepter pour ce qu’il est. Si l’on fait cela, on efface toute forme de ségrégation et de création de hiérarchies. » |
| | | |
− | C’est par conséquent le renversement, de fond en comble, de l’ordre religieux et social établi par le christianisme. C’est l’emprisonnement du Pape, la persécution des prêtres et des catholiques, la destruction des églises, avec les incendies, les pillages, les violences, conséquences nécessaires de ce renversement. La Révolution, c’est la suppression et le mépris de toutes les garanties qui protègent la liberté, la propriété, l’ordre public et la famille. La Révolution, en un mot, c’est Dieu en bas, et l’homme en haut.
| + | — Jeff Koons, entretien avec Bernard Blistène, Dossier de presse de l’exposition Jeff Koons, la rétrospective, 26 novembre 2014 – 27 avril 2015, Centre Georges Pompidou, p. 11 |
| | | |
− | L’homme en-haut, se faisant Dieu, et ne connaissant, pour penser et pour agir, d’autres lois que ses convoitises : c’est, ni plus ni moins, le monde renversé.
| |
| | | |
− | Malgré sa vieille formule : liberté, égalité, fraternité, triple mensonge dont elle se sert pour faire des dupes et des victimes, telle est, d’après ses propres paroles et surtout d’après ses actes, la définition que donne d’elle-même la Révolution, en France, en Espagne, en Italie, partout où elle se produit. »
| + | « [...] il ne peut exister de culture de I’interrogation seule. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_Gaume Mgr Gaume], ''Où en sommes-nous ?'' (1871)
| |
| | | |
− | « '''L'esprit de révolution, l'esprit d'insurrection est un esprit radicalement contraire à la liberté.''' » | + | — André Malraux, « Un humanisme universel », ''Liberté de l’esprit'', nº 11-12, juin-juillet 1950 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Guizot François Guizot], ''Histoire parlementaire de France''
| |
| | | |
− | « Tous les articles de la déclaration des droits de l'homme, c'est à dire les immortels principes de 1789, sont des poignards dirigés contre la société humaine et il n'y a qu'à pousser le manche pour faire entrer la lame. »
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippolyte_Taine Hippolyte Taine]
| |
| | | |
− | « Tout le mouvement imprimé à la chrétienté par la Renaissance, la Réforme et la Révolution est un effort satanique pour arracher l’homme à l’ordre surnaturel établi par Dieu à l’origine et restauré par Notre-Seigneur Jésus-Christ au milieu des temps, et le confiner dans le naturalisme. Comme tout était chrétien dans la constitution française, tout était à détruire. La Révolution s’y employa consciencieusement. En quelques mois, elle fit table rase du gouvernement de la France, de ses lois et de ses institutions. Elle voulait "façonner un peuple nouveau" – c’est l’expression qu’on retrouve, à chaque page, sous la plume des rapporteurs de la Convention ; bien mieux "refaire l’homme" lui-même. » | + | « '''''Chaque geste que vous ferez vers une Europe unifiée protégera un peu plus le trésor du monde.''''' |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Delassus Monseigneur Delassus], ''La Conjuration antichrétienne'', Desclée de Brouwer, pp. 51-52, 1910
| |
| | | |
− | « Les musulmans qui occupèrent l’Espagne ne furent pas Espagnols, à la différence des doctrinaires du dogme républicains, libres penseurs, hommes de la démocratie internationale qui, se revendiquant Français, sont bien pires, et assurément beaucoup plus dangereux que les disciples du prophète de la Mecque. »
| + | ''Taxez-moi de romantisme. Qu’importe ! Pour moi le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C’est le romancero du Cid ou le visage hugolien de “l’enfant grec”. C’est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schœnbrunn, l’Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l’Europe mutilée. '''Pour ces pierres, ces aigles et ces croix ; pour la mémoire de l’héroïsme et du génie de nos pères ; pour notre terre menacée d’esclavage et le souvenir d’un plus grand passé, lecteurs, la lutte ne sera jamais vaine.''' Frêle Geneviève de Paris, patronne de l’Europe, seule contre les hordes mongoles de l’Est, tu symbolises notre esprit de résistance. '''Et toi, Alexandre, vainqueur blond au visage de dieu, Macédonien aux dix milles fidèles, toi qui conquis le monde oriental avec ta foi et ton épée, dressé contre le destin et l’Histoire, tu symboliseras peut-être un jour le triomphe de l'''Europe impériale...''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Delassus Monseigneur Delassus]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean de Brem |
| + | |titre=Le Testament d’un Européen |
| + | |année d'origine=1964, posthume |
| + | |éditeur=Dualpha |
| + | |section=Introduction à l’histoire de l’Europe |
| + | |année=2018 |
| + | |page=16}} |
| | | |
− | « A Lodge inaugurated under the auspices of Rousseau, the fanatic of Geneva, became the centre of the revolutionary movement in France, and a Prince of the blood-royal went thither to swear the destruction of the successors of Philippe le Bel on the tomb of Jacques de Molai. The registers of the Order of Templars attest that the Regent, the Duc d'Orleans, was Grand Master of that formidable Secret Society, and that his successors were the Duc de Maine, the Prince of Bourbon-Conde, and the Duc de Cosse-Brissac. » | + | « ''Je sens peser sur mes épaules misérables le poids démesuré du plus glorieux des héritages. A moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. '''Chacun de nous est le dernier des Européens'''. Je suis le prince débile issu d’une lignée de colosses et qui va peut-être clore une race. Je mourrai sans postérité, stérilisé par l’atome ou égorgé par un fanatique. Et mes frères auront le même sort. Des géants nous précèdent, des héros et des savants, des explorateurs de la terre et des explorateurs de l’âme, des César et des Antoine, des monarques et des capitaines, des silhouettes sévères en robe de bure, de belles courtisanes ou des brutes implacables. Tout un cortège de grandes figures, resplendissantes de splendeur et de puissance, se déroule à nos yeux, immense fardeau pour nos contemporains dérisoires. Voici que s’amassent à l’Orient les nuages sinistres de la ruée païenne et barbare. Je vais mourir. Je meurs. Et la race Europe avec moi. Avec nous. Je ne laisserai rien. Depuis cinquante ans j’ai dispersé l’héritage. Et laissé le royaume du ciel en friche. Je n’aurai pas d’héritiers dans ce monde hostile et chaotique. Je ne puis laisser qu’un message : l’histoire, la très belle histoire d’une civilisation mortelle, qui se croyait invincible. Une civilisation pour laquelle des milliards d’hommes ont lutté et vaincu pendant trente siècles. Personne ne sera là pour me lire. Qu’importe. Voici comme un dernier cri de rage et d’amertume : le Testament d’un Européen.'' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Pike Albert Pike], ''Morals and dogma''
| + | {{Réf Livre |
− | :« Une loge inaugurée sous les auspices de Rousseau, le fanatique de Genève, devint le centre du mouvement révolutionnaire français, et un prince de sang royal s'y rendit pour jurer la destruction des successeurs de Philippe le Bel sur la tombe de Jacques de Molai. Les registres de l'Ordre des Templiers attestent que le Régent, le Duc d'Orléans, était Grand-Maître de cette formidable société secrète et que ses successeurs ont été le Duc de Maine, le Prince de Bourbon-Condé et le Duc de Cossé-Brissac. »
| + | |auteur=Jean de Brem |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Pike Albert Pike], ''Morals and dogma'' | + | |titre=Le Testament d’un Européen |
| + | |année d'origine=1964, posthume |
| + | |éditeur=Dualpha |
| + | |section=Introduction à l’histoire de l’Europe |
| + | |année=2018 |
| + | |page=7-8}} |
| | | |
− | « La révolution française a donné naissance à la matrice du premier génocide idéologique de l’histoire de l’humanité. » | + | « S’il est vrai, comme nous l’avons observé pour la droite orléaniste et le bonapartisme, que la droite est en général formée de traditions de gauche qui sont passées à droite, le moment ne serait pas venu en 1954 ou plus tard, d’enregistrer le passage à droite de nouvelles tendances ? » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Reynald_Secher Reynald Secher]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jules Monnerot |
| + | |titre=Inquisitions |
| + | |année d'origine= 1974 |
| + | |éditeur=José Corti |
| + | |année=1974 |
| + | |section=La droite, la gauche et la logique de monsieur Rémond |
| + | |page=51}} |
| | | |
− | « '''La révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen Age et dans toute l’Europe.''' » | + | « '''Un jour, le gauchisme s’en prendra, dans son désir d’effacer les structures, aux espèces et le malentendu au sujet de la protection de la nature sera éclairci.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chaunu Pierre Chaunu]
| + | {{Réf Article |
| + | |titre=Vertu de l’isolation |
| + | |auteur=Robert Hainard |
| + | |publication=CoÉvolution |
| + | |numéro=8-9 |
| + | |date=printemps-été 1982 |
| + | |page=21-23 |
| + | }} |
| | | |
− | {{Center|Révolution française 6|}} | + | '''L’art contemporain est une « vidange généralisée des valeurs. »''' |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Clair |
| + | |titre=De Immundo |
| + | |année d'origine= 2004 |
| + | |éditeur=Galilée |
| + | |année=2004 |
| + | |page=40}} |
| | | |
− | "The French Revolution had engendered a spirit of nationalism which was something new in the world. It was a doctrinaire idea divorced from history and it was at war, militarily and ideologically, with everything different from itself. Analytically considered, the important effect of the French Revolution upon France was as the breaking point of all intermediate structures, sometimes referred to as the feudal heritage, and the forging of the French people into a single entity, “the nation.” Under the impact of some of Rousseau’s large ideas, the French people were “collectivized”; they were instituted as a sovereign, and that historical system of checks and balances which had grown up under feudalism was swept out of existence. Local prerogatives and loyalties were impeached, and something enthroned as the “general will” was made the supreme arbiter. In passion for liberty, equality, and fraternity, structure was sacrificed to a political unity of an extremely unrelenting kind. That this type of revolution was intended not just for France but for the world can be read in the statements of many of its leaders. Furthermore, it was ordained, by the forces that had been unloosed, that the new nationalized France would embark upon campaigns of conquest."
| + | « Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Richard_M._Weaver Richard M. Weaver]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Clair |
| + | |titre=De Immundo |
| + | |année d'origine= 2004 |
| + | |éditeur=Galilée |
| + | |année=2004 |
| + | |section=« Présentation » |
| + | |page=}} |
| | | |
− | « La Révolution a échoué parce que le fondement de sa philosophie politique était erroné. Son dogme central était le transfert originel de l'homme à la société. Elle avait l'idée rose que l'homme est bon par nature et qu'il n'est corrompu que par une société mal organisée. Il suffirait de détruire les mauvaises institutions, de remonter un peu la machine et hop !, on avait l'utopie de l'homme naturel revenu dans toute sa bonté... C'est une idée très attirante mais elle est tout simplement fausse. On a tout pris à l'envers. La société est corrompue parce que l'homme est corrompu – il est faible, égoïste, hypocrite et avide. » | + | « [...] l’Église autant que l’État ne semblent plus agir que mus par la haine de la Beauté. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanley_Kubrick Stanley Kubrick], faisant parler Napoléon dans le scénario du même nom (jamais tourné)
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Clair |
| + | |titre=L’Hiver de la culture |
| + | |année d'origine= 2011 |
| + | |éditeur=Flammarion |
| + | |année=2011 |
| + | |page=}} |
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− | « Le XXème siècle, nous le savons, est mort en 1989. Il aura duré soixante-dix ans. Il avait vu le jour entre 1914 et 1918, fils de l’horreur et de l’imposture. La « Grande Guerre », cette catastrophe européenne, fut déclenchée et conduite par des barbons très convenables au nom des « valeurs éternelles » de la personne humaine, du droit, de la patrie et de la civilisation. Des tueries sans nom, la liquidation de générations entières de jeunes hommes, la naissance à l’Est de la plus féroce et de la plus absurde des tyrannies, la destruction d’équilibres séculaires irremplaçables, le charcutage inique des nations d’Europe centrale pour complaire aux utopies ou aux ambitions de visionnaires égarés, sans oublier l’enfantement, vingt ans plus tard, d’un nouvel holocauste pire encore, voilà de quoi avait accouché l’ère bourgeoise triomphante, héritière satisfaite de 1789. » | + | « Aujourd’hui, les politiques, qui ont la charge disent-ils de “faire l’Europe”, ne semblent chez eux nulle part. Souvent peu cultivés, peu lettrés, indifférents à ce que fut ce passé, soucieux plutôt d’en effacer la trace, acharnés à dénier un héritage qui leur paraît être un fardeau, ils sont les inventeurs à Bruxelles et à Strasbourg d’une nouvelle Babel, bruissante des milliers de traducteurs que leurs discours supposent. Mais celle-ci, privée d’espoir, est plus proche du cône imaginé par Dante, qui s’enfonçait dans la Terre au fond duquel Lucifer s’ennuie, que de l’édifice orgueilleux dépeint par Bruegel et quelques autres qui, du moins, s’élevait vers les cieux, et vers Dieu. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Venner Dominique Venner], ''Le cœur rebelle'' (1994), éd. Les Belles Lettres, 1994, réédition Pierre-Guillaume de Roux, 2014
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Clair |
| + | |titre=Lait noir de l’aube |
| + | |année d'origine= 2007 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |année=2007 |
| + | |section=« Printemps, La Chine », novembre 2006 |
| + | |page=}} |
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− | « Nous proposons donc de ranger sous le nom de ''complexe de Prométhée'' toutes les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, plus que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres. » | + | « [...] '''vient le moment où des nations autres, des religions, des croyances, des langues différentes, plus vigoureuses, plus sûres d’elles-mêmes, font la vidange et prennent la place.''' Soutiers, boueux, balayeurs, hommes des peine et femmes de ménage, tous chargés du soin des vieilles sociétés d’Occident, déposeront bientôt le corps affaibli dont ils ont la charge. Un pays qui n’est plus conscient ni fier de ses propres idéaux finit seulement par appeler pluralisme ou tolérance ce qui n’est qu’impuissance. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Bachelard Gaston Bachelard], ''La Psychanalyse du feu'' (1938), éd. Gallimard, coll. Folio essais, 1985 (ISBN 9782070323258), p. 30
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Jean Clair |
| + | |titre=Journal atrabilaire |
| + | |année d'origine= 2006 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=L’Un et l’Autre |
| + | |année=2006 |
| + | |page=}} |
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− | "God made integers; all else is the work of man."
| + | From a “purely race-biological standpoint,” it was a shame to have the two best “German peoples” of the world at war with each other while all the “nonwhite, black, yellow, Jewish and mixed races” stood by, rubbing their hands with glee. |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Leopold_Kronecker Leopold Kronecker], H. Weber, "Leopold Kronecker", ''Jahresber. DMV'', vol. 2, 1891-92, p. 19
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− | :« Dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l'œuvre de l'homme. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Leopold_Kronecker Leopold Kronecker], H. Weber, « Leopold Kronecker », ''Jahresber. DMV'', vol. 2, 1891-92, p. 19
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− | ::„'''Die ganzen Zahlen hat der liebe Gott gemacht, alles andere ist Menschenwerk.'''“
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− | ::*[http://de.wikipedia.org/wiki/Leopold_Kronecker Leopold Kronecker], H. Weber, „Leopold Kronecker“, ''Jahresber. DMV'', vol. 2, 1891-92, p. 19
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− | « [...] '''l’univers n’est pas infini dans l’espace, mais que l’espace n’a pas pour autant de frontières. La gravité est si forte que l’espace est refermé sur lui-même, le rendant plutôt semblable à la surface de la Terre. Si quelqu’un avance dans une certaine direction à la surface de la Terre, il ne se heurtera jamais à une barrière infranchissable ni ne tombera du bord ; il finira par revenir à son point de départ.''' »
| + | — Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l’Allemagne |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Hawking Stephen Hawking], ''Une brève histoire du temps'' (1988), éd. Flammarion, 1989 (ISBN 9782080812386), p. 36
| + | {{Réf Livre |
| + | |langue=en |
| + | |auteur=Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt |
| + | |titre=Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology |
| + | |éditeur=University of Chicago Press |
| + | |année=2005 |
| + | |ISBN=9780226080901 |
| + | |page=276}} |
| + | :« Du pur point de vue biologique de la race, c’est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non blanches, noire, jaune, Juive et mélangées restent là en se frottant les mains. » |
| + | :— Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l’Allemagne |
| + | :{{Réf Livre |
| + | |langue=fr |
| + | |auteur=Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt |
| + | |titre=Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology |
| + | |éditeur=University of Chicago Press |
| + | |année=2005 |
| + | |ISBN=9780226080901 |
| + | |page=276}} |
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− | « '''En général l’enfant présente à l’état passager des caractères mentaux qui se retrouvent à l’état fixe dans les civilisations primitives, à peu près comme l’embryon humain présente à l’état passager des caractères physiques qui se retrouvent à l’état fixe dans des classes d’animaux inférieurs.''' » | + | « '''Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi...''' Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous l’avons sous les pieds... Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur... » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippolyte_Taine Hippolyte Taine], « Note sur l'acquisition du langage chez Les enfants et dans l'espèce humaine », ''Revue Philosophique'', 1876, 1ère année, tome I, n° 1-6, p. 15
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− | "'''The question of whether Machines Can Think [...] is about as relevant as the question of whether Submarines Can Swim.'''"
| + | — François-Athanase de Charette de La Contrie, harangue prononcée à ses hommes |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Edsger_W._Dijkstra Edsger Dijkstra], ''The threats to computing science'' (EWD898), 1984, E.W. Dijkstra Archive, Center for American History, University of Texas at Austin
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− | :« Se demander si un ordinateur peut penser est aussi intéressant que de se demander si un sous-marin peut nager. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Edsger_Dijkstra Edsger Dijkstra]
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− | "'''Computer science is no more about computers than astronomy is about telescopes''', biology is about microscopes, or chemistry is about beakers and test tubes."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Fellows Michael Fellows] and '''Ian Parberry''', "Invitation to Computer Science" in ''Computing Research News''
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− | :« L'informatique n'est pas plus la science des ordinateurs que l'astronomie n'est celle des télescopes. »
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− | :'''Michael R. Fellows''' et '''Ian Parberry''' dans un article du journal ''Computing Research News''
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− | "It is interesting to contemplate a tangled bank, clothed with many plants of many kinds, with birds singing on the bushes, with various insects flitting about, and with worms crawling through the damp earth, and to reflect that these elaborately constructed forms, so different from each other, and dependent upon each other in so complex a manner, have all been produced by laws acting around us. These laws, taken in the largest sense, being Growth with Reproduction; Inheritance which is almost implied by reproduction; Variability from the indirect and direct action of the conditions of life and from use and disuse: a Ratio of Increase so high as to lead to a Struggle for Life, and as a consequence to Natural Selection, entailing Divergence of Character and the Extinction of less-improved forms. '''Thus, from the war of nature, from famine and death, the most exalted object which we are capable of conceiving, namely, the production of the higher animals, directly follows. There is grandeur in this view of life, with its several powers, having been originally breathed by the Creator into a few forms or into one'''; and that, whilst this planet has gone cycling on according to the fixed law of gravity, from so simple a beginning endless forms most beautiful and most wonderful have been, and are being evolved."
| + | « Le monde n’a été créé qu’en vue d’Israël, voilà pourquoi la terre entière est un lieu qui lui sied. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin Charles Darwin], ''The Origin of Species'' (1872), John Murray, 1873, (Thirteenth Thousand.), last Paragraph, p. 429
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− | :« Il est intéressant de contempler un rivage luxuriant, tapissé de nombreuses plantes appartenant à de nombreuses espèces abritant des oiseaux qui chantent dans les buissons, des insectes variés qui voltigent çà et là, des vers qui rampent dans la terre humide, si l’on songe que ces formes si admirablement construites, si différemment conformées, et dépendantes les unes des autres d’une manière si complexe, ont toutes été produites par des lois qui agissent autour de nous. Ces lois, prises dans leur sens le plus large, sont : la loi de croissance et de reproduction ; la loi d’hérédité qu’implique presque la loi de reproduction ; la loi de variabilité, résultant de l’action directe et indirecte des conditions d’existence, de l’usage et du défaut d’usage ; la loi de la multiplication des espèces en raison assez élevée pour amener la lutte pour l’existence, qui a pour conséquence la sélection naturelle, laquelle détermine la divergence des caractères, et l’extinction des formes moins perfectionnées. Le résultat direct de cette guerre de la nature, qui se traduit par la famine et par la mort, est donc le fait le plus admirable que nous puissions concevoir, à savoir : la production des animaux supérieurs. N’y a-t-il pas une véritable grandeur dans cette manière d’envisager la vie, avec ses puissances diverses attribuées primitivement par le Créateur à un petit nombre de formes, ou même à une seule ? Or, tandis que notre planète, obéissant à la loi fixe de la gravitation, continue à tourner dans son orbite, une quantité infinie de belles et admirables formes, sorties d’un commencement si simple, n’ont pas cessé de se développer et se développent encore ! »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin Charles Darwin], ''L’Origine des espèces'' (1859), trad. Edmond Barbier, éd. Librairie C. REINWALD, Schleicher Frères éditeurs, 1906 (6e éd., traduite en 1876), pp. 575-576
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− | « La religion est l’aromate qui empêche la science de se corrompre. »
| + | — Juda Loew ben Bezalel, ''Netzah’ Israel'' [L’Éternité d’Israël] (1599), chap. 24, p. 122 |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Bacon_(philosophe) Francis Bacon], cité par [[Joseph de Maistre]] dans ''Essai sur le principe générateur des constitutions politiques et des autres institutions humaines''
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− | « L'Univers savait quelque part que l'homme allait venir. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Freeman_Dyson Freeman Dyson]
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− | "Believers in psychic phenomena... appear to have won a decisive victory and virtually silenced opposition.... This victory is the result of careful experimentation and intelligent argumentation. Dozens of experimenters have obtained positive results in ESP experiments, and the mathematical procedures have been approved by leading statisticians.... Against all this evidence, almost the only defense remaining to the skeptical scientist is ignorance."
| + | « '''Entre les forces de la tradition et celles de l’avancée permanente, de la mise à l’écart, de la destruction, il y aura la guerre.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/George_R._Price George R. Price]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Botho Strauss |
| + | |titre=Le Soulèvement contre le monde secondaire |
| + | |année d'origine=1990 |
| + | |éditeur=L’Arche |
| + | |année=1996 |
| + | |ISBN=9782851813701 |
| + | |page=}} |
| | | |
− | "It is to be regretted that a portion of our community should be practically in slavery, but to propose to solve the problem by enslaving the entire community is childish."
| + | « '''Être de droite, non par conviction bon marché, pour des visées vulgaires, mais de tout son être, c’est céder à la puissance supérieure d’un souvenir, qui s’empare de l’''être humain'', et pas tant du citoyen, qui l’isole et l’ébranle au milieu des rapports modernes et éclairés où il mène son existence habituelle.''' Cette pénétration n’a pas besoin de la mascarade abominable et ridicule d’une imitation servile, ni qu’on aille fouiller la brocante de l’histoire du malheur. Il s’agit d’un acte de soulèvement autre : soulèvement contre la domination totalitaire du présent qui veut ravir à l’individu et extirper de son champ toute présence d’un passé inexpliqué, d’un devenir historique, d’un temps mythique. À la différence de l’imagination de gauche qui parodie l’histoire du Salut, l’imagination de droite ne se brosse pas le tableau d’un royaume à venir, elle n’a pas besoin d’utopie, mais elle cherche le rattachement à la longue durée, celle que rien n’ébranle, elle est selon son essence souvenir de ce qui gît au fond de nous, et dans cette mesure elle est une initiation religieuse ou protopolitique. Elle est toujours et existentiellement une imagination de la Perte et non de la Promesse (terrestre). C’est donc une imagination de poète, depuis Homère jusqu’à Hölderlin. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''The Soul of Man Under Socialism'' (1895)
| + | {{Réf Livre |
− | :« Il est fort regrettable qu’une partie de notre communauté soit pratiquement réduite en esclavage, mais suggérer pour résoudre ce problème d’asservir la communauté toute entière est puéril. »
| + | |auteur=Botho Strauss |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde Oscar Wilde], ''L'Âme humaine sous le régime socialiste'' (1895), in ''Œuvres'', trad. Véronique Béghain, éd. Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1996, p. 934
| + | |titre=Le Soulèvement contre le monde secondaire |
| + | |année d'origine=1990 |
| + | |éditeur=L’Arche |
| + | |année=1996 |
| + | |ISBN=9782851813701 |
| + | |page=69-70}} |
| | | |
− | « Le communisme est un bel idéal. Que les communistes s'organisent dans leurs communes et phalanstères, qu'ils affichent leur bonheur d'y vivre, et ils seront rejoints par des millions et des milliards de gens. [...] Ce qu'il faut combattre n'est pas le communisme, ni aucune autre idéologie, mais la traduction politique de cette idéologie. » | + | « Jamais on n’a autant discuté des tableaux et jamais ceux-ci n’ont eu aussi peu d’influence sur l’âme et l’esprit de l’homme, sur la société, l’économie et l’État ; et il en est ainsi non seulement des œuvres modernes, mais de tous les tableaux en général. » |
− | *'''Christian Michel''', [http://liberalia.org/communisme-et-politique Communisme et politique], 22 août 2002
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Max Picard |
| + | |titre=De la désintégration des formes dans l’art moderne |
| + | |année d'origine=1954 |
| + | |traducteur=Tony Faivre |
| + | |éditeur=E. Vitte |
| + | |année=1960 |
| + | |page=26}} |
| | | |
− | « Le socialisme ira se développant dans toutes ses phases, jusqu’à ce qu’il atteigne ses extrêmes et ses absurdités. Alors s’échappera de nouveau du sein titanesque de la minorité en révolte un cri de refus, et la lutte à mort recommencera, où le socialisme prendra la place du conservatisme actuel et sera vaincu par la révolution à venir, que nous ne connaissons point encore. » | + | « Ni Kafka, ni Joyce, ni Proust n’ont eu besoin de l’appui de l’État pour écrire ce qu’ils ont écrit, ni l’œuvre d’un Wajda, d’un Tadeusz Kantor ou d’un Grotowski n’a résulté des subventions culturelles du socialisme. Et ces six créateurs, bien qu’ils ne soient pas faciles et qu’ils exigent de leurs lecteurs ou spectateurs un effort intellectuel, ont trouvé un public qui pour les six est allé en s’élargissant, comme les cercles concentriques. Une société doit avoir l’art et la littérature qu’elle mérite : ceux qu’elle est capable de produire et ceux qu’elle est prête à payer. Et il est bon que les citoyens assument aussi dans ce domaine leurs propres responsabilités sans y renoncer devant les fonctionnaires, pour éclairés qu’ils soient. [...] Cela ne signifie évidemment pas que l’État n’ait aucune responsabilité culturelle. Il en a une, l’éducation. [...] mais en matière d’éducation non plus l’État ne doit pas seul avoir voix au chapitre. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Herzen Alexandre Herzen], cité par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Revel Jean-François Revel], le 14 janvier 1985, ''Fin du siècle des ombres'', p. 47
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Mario Vargas Llosa |
| + | |titre=Les enjeux de la liberté |
| + | |année d'origine=1991 |
| + | |traducteur=Albert Bensoussan |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Hors Série |
| + | |année=1997 |
| + | |ISBN=9782070745562 |
| + | |page=40}} |
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− | "'''Big business is by no means antipathetic to Communism. The larger big business grows the more it approximates to Collectivism. It is the upper road of the few instead of the lower road of the masses to Collectivism.'''"
| + | « '''La vie moderne autorise les voyages, mais ne procure pas d’aventure.''' » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/H._G._Wells H. G. Wells], ''Russia in the Shadows'' (1920), chapter VII, [http://gutenberg.net.au/ebooks06/0602371h.html "The Envoy"]
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− | « Il n'y a, bien entendu, aucune raison pour que les totalitarismes nouveaux ressemblent aux anciens. Le gouvernement au moyen de triques et de pelotons d'exécution, de famines artificielles, d'emprisonnements et de déportations en masse, est non seulement inhumain (cela, personne ne s'en soucie fort de nos jours) ; il est — on peut le démontrer — inefficace : et, dans une ère de technologie avancée, l'inefficacité est le péché contre le Saint-Esprit.
| + | — Jean Mermoz, ''Mes vols'' (1937), éd. Flammarion, chap. 1 |
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− | Un État totalitaire vraiment "efficient" serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude.
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− | La leur faire aimer - telle est la tâche assignée dans les États totalitaires d'aujourd'hui aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journaux et aux maîtres d'école. »
| + | « Plaise à Dieu que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles. Plaise à Dieu que le peuple espagnol, si riche en qualités dignes d’être aimées, trouve dans la paix, la Patrie, le Pain et la Justice [...]. Que notre Seigneur accepte ma mort en sacrifice pour compenser en partie ce qu’il y a eu d’égoïsme et de vain dans ma vie. Je pardonne de toute mon âme à tous ceux qui ont pu me faire du tort ou m’offenser, sans aucune exception et je prie que tous ceux auxquels je dois la réparation d’un dommage grand ou petit me pardonnent [...]. Je veux être enterré conformément au rite de la religion Catholique, Apostolique et Romaine, que je pratique, en terre bénite et sous la protection de la Croix. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxley Aldous Huxley], Préface Nouvelle de l'auteur de 1946, ''Le Meilleur des mondes'' (1932), trad. Jules Castier, éd. Pocket, 1977 (ISBN 9782266023108), p. 15
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=José Antonio Primo de Rivera |
| + | |titre de la contribution=Testamento (18 novembre 1936) |
| + | |titre=Escritos y Discursos. Obras Completas (1922-1936) |
| + | |traducteur=Arnaud Imatz |
| + | |éditeur=Instituto de Estudios Políticos |
| + | |année=1976 |
| + | |page=1097}} |
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− | « '''[...] ils prennent l'étiolement de leur âme pour de la civilisation et de la générosité.''' » | + | « À travers la volonté générale, le peuple-roi coïncide désormais mythiquement avec le pouvoir ; cette croyance est la matrice du totalitarisme. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Stendhal Stendhal], ''Vie de Henry Brulard'', éd. Les Éditions de Londres, (ISBN 9781909053472), chap. 10
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=François Furet |
| + | |titre=Penser la Révolution française |
| + | |année d'origine= 1978 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=La Nouvelle Revue française |
| + | |année=1978 |
| + | |page=232}} |
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− | "As regards this teaching and these theories [about distancing the peoples of Italy from obedience to the Pope and the Holy See], it is now generally known that the special goal of their proponents is to introduce to the people the pernicious fictions of Socialism and Communism by misapplying the terms liberty and equality."
| + | « On prétend que les filles de nos jours mûrissent plus vite qu’autrefois. Physiologiquement, c’est vrai. Mais, en un autre sens, elles sont au contraire en retard sur leurs aînées. Moralement, elles restent enfants plus longtemps. Il suffit pour s’en convaincre de voir la façon dont elles s’habillent et se coiffent. Leurs cheveux flottants, leurs minijupes, leurs nuisettes, leurs shorts sont comme le symbole de leur adoration pour l’enfance. Elles ne veulent pas devenir adultes, elles refusent d’assumer les responsabilités inhérentes à l’âge adulte. Et cependant, comme toutes les enfants, elles souhaitent qu’on les prenne pour des grandes personnes, elles souhaitent être libres d’accomplir ce qu’elles croient être des actes d’adultes. C’est cette attitude qui, parfois, conduit au drame. » |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Plinio_Corr%C3%AAa_de_Oliveira Plínio Corrêa de Oliveira]
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− | « L'une des conséquences les plus néfastes du socialisme est que l'homme y est amené à se démettre de ses responsabilités, à s'en remettre en tout à l'État, ce qui équivaut à renoncer en même temps à sa liberté. »
| + | — Agatha Christie, ''Némésis'' (1971) |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Boukovski Vladimir Boukovsky], ''Cette lancinante douleur de la liberté'', Robert Laffont, coll. Pluriel, 1981, p. 165
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− | « Le gonflement de l'appareil bureaucratique est l'un des traits immuables du socialisme. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Boukovski Vladimir Boukovsky], ''Cette lancinante douleur de la liberté'', Robert Laffont, coll. Pluriel, p. 166
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− | « Il n'existe pas un seul État socialiste dont les habitants ne cherchent pas à fuir. » | + | « On multiplie partout les manifestations sportives, hein ? Vraiment, quel signe de décadence ! Le genre de spectacle qu’il faudrait montrer aux gens, on ne le leur fait jamais voir ; ce qu’il faudrait leur montrer, ce sont les exécutions capitales. Pourquoi ne sont-elles pas publiques ? » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Boukovski Vladimir Boukovsky], ''Cette lancinante douleur de la liberté'', Robert Laffont, coll. Pluriel, p. 170
| + | {{Réf Livre |
− | {{Center|Communism 6|}} | + | |auteur=Yukio Mishima |
− | « Si la loi exige que chaque paquet de cigarettes porte la mention "Le tabac est nocif pour votre santé", pourquoi ne pas proposer un projet de loi qui rende obligatoire de mentionner sur la couverture de chaque livre marxiste : "L'application de cette théorie a entraîné la mort de plusieurs dizaines de millions d'hommes au cours des derniers soixante ans" ? Un tel projet de loi ne serait pas compris, car le marxisme est devenu partie intégrante de la mentalité occidentale. »
| + | |titre=Le Pavillon d’Or |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Boukovski Vladimir Boukovsky], ''Cette lancinante douleur de la liberté'', Robert Laffont, coll. Pluriel, p. 176
| + | |année d'origine=1956 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1975 |
| + | |page=168}} |
| | | |
− | « La solidarité obligatoire, par mesure coercitive, est une régression morale ; car elle veut comprendre dans la loi des actes qui appartiennent à la morale ; et elle aboutit à remplacer le sentiment de la solidarité par deux autres sentiments : celui de la spoliation pour ceux qui veulent profiter des biens des autres ; celui de la révolte et de la dissimulation pour ceux qui sont menacés d’être dépouillés. »
| + | "[...] '''corruptissima republica plurimae leges.'''" |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Guyot Yves Guyot], ''La Démocratie individualiste'' (1907)
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| | | |
− | "'''If the primary objective of the philanthropist, his justification for living, is to help others, his ultimate good requires that others shall be in want. His happiness is the obverse of their misery. If he wishes to help "humanity", the whole of humanity must be in need. The humanitarian wishes to be a prime mover in the lives of others. He cannot admit either the divine or the natural order, by which men have the power to help themselves. The humanitarian puts himself in the place of God.'''"
| + | — Cornelius Tacitus, ''Annales'', III, 27 |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson], ''The God of the Machine'' (1943), G. P. Putnam’s Sons, New York, 1943, p. 241
| + | :« [...] '''et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu.''' » |
− | :« Si l’objectif premier du philanthrope, sa raison d’être, est d’aider les autres, son bien ultime requiert que les autres soient demandeurs. Son bonheur est l’avers de leur misère. S’il veut aider l’"humanité", l’humanité toute entière doit être dans le besoin. L’humaniste veut être le principal auteur de la vie des autres. Il ne peut admettre ni l’ordre divin, ni le naturel, dans lesquels les hommes trouvent les moyens de s’aider eux-mêmes. L’humaniste se met à la place de Dieu. » | + | :{{Réf Livre |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson]
| + | |auteur=Tacite |
| + | |titre de la contribution=Annales |
| + | |titre=Œuvres complètes de Tacite |
| + | |traducteur=Jean-Louis Burnouf |
| + | |éditeur=Hachette |
| + | |année=1872 |
| + | |page=110}} |
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− | “The philanthropist, the politician, and the pimp are inevitably found in alliance because they have the same motives, they seek the same ends, to exist for, through, and by others.”
| + | « Il restait au moins à chaque corps, à chaque communauté de citoyens le droit d’administrer ses propres affaires ; droit que nous ne disons pas qui fusse partie de la constitution primitive du royaume, car il remonte bien plus haut : c’est le droit naturel, c’est le droit de la raison. Cependant il a été aussi enlevé a vos sujets, sire, et nous ne craindrons pas de dire que l’administration est tombée à cet égard dans des excès qu’on peut nommer puérils. |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson], ''The God of the Machine'' (1943), G. P. Putnam’s Sons, New York, 1943, p. 250
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− | :« Le philanthrope, le politicien et le proxénète sont inévitablement alliés parce qu'ils ont les mêmes motivations, ils tendent vers les mêmes fins ; exister pour, à travers et par les autres. »
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− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel_Paterson Isabel Paterson]
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− | « '''Je n'ai jamais oublié que l'objectif inavoué du socialisme — municipal ou national — était d'accroître la dépendance. La pauvreté n'était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l'effet délibérément recherché.''' »
| + | Depuis que des ministres puissants se sont fait un principe politique de ne point laisser convoquer d’assemblée nationale, on en est venu, de conséquences en conséquences, jusqu’à déclarer nulles les délibérations des habitants d’un village quand elles ne sont pas autorisées par l’intendant ; en sorte que si cette communauté a une dépense à faire, quelque légère qu’elle soit, il faut prendre l’attache du subdélégué de l’intendant, par conséquent suivre le plan qu’il a adopté, employer les ouvriers qu’il favorise, les payer suivant son arbitrage ; et si la communauté a un procès à soutenir, il faut aussi qu’elle se fasse autoriser par l’intendant ; il faut que la cause de la communauté soit plaidée à ce premier tribunal avant d’être portée à la justice ; et si l’avis de l’intendant est contraire aux habitants, ou si leur adversaire a du crédit à l’intendance, la communauté est déchue de la faculté de défendre ses droits. |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], ''10 Downing Street, Mémoires'' (1993), éd. Albin Michel, 1993, p. 530
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− | « Le socialisme a l’État pour credo. Il considère les êtres humains ordinaires comme le matériau brut de ses projets de changements sociaux. »
| + | Voilà, sire, par quels moyens on a travaillé à étouffer en France tout esprit municipal, à éteindre, si on le pouvait, jusqu’aux sentiments de citoyens ; on a, pour ainsi dire, interdit à la nation entière, et on lui a donné des tuteurs. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Margaret_Thatcher Margaret Thatcher], discours devant le Conseil central de son parti, mars 1990
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes |
| + | |titre=Mémoires pour servir à l’histoire du droit public de la France en matière d’impôts |
| + | |année d'origine=1779 |
| + | |éditeur=Bruxelles |
| + | |année=1779 |
| + | |page=654}} |
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− | « L'erreur fondamentale du socialisme est de caractère anthropologique. En effet, il considère l'individu comme un simple élément, une molécule de l'organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l'individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L'homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c'est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l'ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d'exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l'homme dépossédé de ce qu'il pourrait dire "sien" et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d'une authentique communauté humaine. » | + | « '''Car, hélas ! tout s’en va. Depuis seulement que j’existe il s’est fait plus de mouvement dans les idées et dans les coutumes de mon village, qu’il ne s’en était vu durant des siècles avant la révolution.''' Déjà la moitié des cérémonies celtiques, païennes ou moyen âge, que j’ai vues encore en pleine vigueur dans mon enfance, se sont effacées. Encore un ou deux ans peut-être, et les chemins de fer passeront leur niveau sur nos vallées profondes, emportant, avec la rapidité de la foudre, nos antiques traditions et nos merveilleuses légendes. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_II Jean-Paul II], ''Encyclique Centesimus Annus'', 1er mai 1991
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=George Sand |
| + | |titre=La Mare au diable |
| + | |année d'origine=1846 |
| + | |éditeur=Gallimard |
| + | |collection=Folio |
| + | |année=1999 |
| + | |page=154}} |
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− | « Un troisième facteur contribue largement à la diffusion du communisme, c'est la conjuration du silence dans une grande partie de la presse mondiale non catholique. Nous disons conjuration, car on ne saurait expliquer autrement le fait qu'une presse aussi avide de commenter les menus incidents de la vie quotidienne ait pu si longtemps garder le silence au sujet des horreurs commises en Russie, au Mexique et dans une grande partie de l'Espagne, qu'elle parle relativement peu d'une organisation mondiale aussi vaste que le communisme dirigé par Moscou. Cette conjuration est due en partie à des raisons inspirées par une politique à courte vue ; elle est favorisée par diverses organisations secrètes, qui depuis longtemps cherchent à détruire l'ordre social chrétien. » | + | « Dans la lettre à Jaubert elle affirme : “Nous parlons ici le berrichon pur et le français le plus primitif.” Elle le redit en 1846 dans son article de ''L’Éclaireur'' : “C’est dans la Vallée-Noire qu’on parle le vrai, le pur berrichon, qui est le vrai français de Rabelais.” Dans ''Les Noces de campagne'' elle complète l’idée en assurant : “Le Berry est resté stationnaire et je crois qu’après la Bretagne et quelques provinces de l’extrême midi de la France, c’est le pays le plus ''conservé'' qui se puisse trouver à l’heure qu’il est.” En 1844 avaient paru les trois premiers volumes de l'''Histoire du Berry'' de Raynal qui lui ont appris qu’on retrouvait dans le Berry des traces de la civilisation gauloise. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_XI Pie XI], ''Divini Redemptoris'', 1937
| + | {{Réf Livre |
− | | + | |auteur=George Sand |
− | "'''To the debacle of liberal science can be traced the moral schism of the modern world which so tragically divides enlightened men.''' For the liberals are the inheritors of the science which truly interprets the progressive principle of the industrial revolution. But they have been unable to carry forward their science; they have not wrested from it a social philosophy which is humanly satisfactory. The collectivists, on the other hand, have the zest for progress, the sympathy for the poor, the burning sense of wrong, the impulse for great deeds, which have been lacking in latter-day liberalism. But their science is founded on a profound misunderstanding of the economy at the foundation of modern society, and their actions, therefore, are deeply destructive and reactionary. So men's hearts are torn, their minds are divided, they are offered impossible choices."
| + | |titre=La Mare au diable |
− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], The Good Society (1937), Little, Brown and Company, 1938, p. 204
| + | |année d'origine=1846 |
− | :« La déroute de la science libérale est à l'origine du schisme moral du monde moderne qui divise si tragiquement les esprits éclairés. [...] Il y a chez les collectivistes une passion du progrès, une sympathie pour les pauvres, un sentiment ardent de l'injustice, un désir d'accomplir de grandes choses qui manquent au libéralisme d'aujourd'hui. Mais leur science repose sur une erreur profonde [...] et leurs actes sont, par conséquent, extrêmement destructeurs et réactionnaires. Aussi le coeur des hommes est-il déchirée et leur esprit divisé ; il leur est proposé des choix impossibles. »
| + | |éditeur=Gallimard |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Lippmann Walter Lippmann], cité par [[Karl Popper]] in ''La Société ouverte et ses ennemis'' (1962), trad. Jacqueline Bernard et Philippe Monod, éd. Le Seuil, 1979 (ISBN 9782020051378), t. 2, p. 5 et p. 59
| + | |collection=Folio |
− | | + | |année=1999 |
− | « [...] Il n’en va pas forcément de même en France où la plupart des gens naissent avec les "acquis sociaux" dans la tête et ont l’impression d’être orphelins quand il est question de "moins d’Etat". »
| + | |section=Notice |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Laurent Alain Laurent], préface de ''La Vertu d'Égoïsme'', ''Ayn Rand'', éd. Les Belles Lettres, 2008 (ISBN 9782251390468), p. 17
| + | |page=221-222}} |
− | | |
− | "But Catholic wisdom, sustained by the precepts of natural and divine law, provides with especial care for public and private tranquility in its doctrines and teachings regarding the duty of government and the distribution of the goods which are necessary for life and use. For, '''while the socialists would destroy the "right" of property, alleging it to be a human invention altogether opposed to the inborn equality of man''', and, claiming a community of goods, argue that poverty should not be peaceably endured, and that the property and privileges of the rich may be rightly invaded, '''the Church, with much greater wisdom and good sense, recognizes the inequality among men, who are born with different powers of body and mind, inequality in actual possession, also, and holds that the right of property and of ownership, which springs from nature itself, must not be touched and stands inviolate'''. For she knows that stealing and robbery were forbidden in so special a manner by God, the Author and Defender of right, that He would not allow man even to desire what belonged to another, and that thieves and despoilers, no less than adulterers and idolaters, are shut out from the Kingdom of Heaven."
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIII Léon XIII], [http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/en/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_28121878_quod-apostolici-muneris.html%20http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/en/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_28121878_quod-apostolici-muneris.html Quod Apostolici Muneris] (December 28, 1878)
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− | :« Quant à la tranquillité publique et domestique, la sagesse catholique, appuyée sur les préceptes de la loi divine et naturelle, y pourvoit très prudemment par les idées qu'elle adopte et qu'elle enseigne sur le droit de propriété et sur le partage des biens qui sont acquis pour la nécessité et l'utilité de la vie. Car, '''tandis que les socialistes présentent le droit de propriété comme étant une invention humaine, répugnant à l'égalité naturelle entre les hommes''', tandis que, prêchant la communauté des biens, ils proclament qu'on ne saurait supporter patiemment la pauvreté et qu'on peut impunément violer les possessions et les droits des riches, '''l'Eglise reconnaît beaucoup plus utilement et sagement que l'inégalité existe entre les hommes naturellement dissemblables par les forces du corps et de l'esprit, et que cette inégalité existe même dans la possession des biens ; elle ordonne, en outre, que le droit de propriété et de domaine, provenant de la nature même, soit maintenu intact et inviolable dans les mains de qui le possède''' ; car elle sait que le vol et la rapine ont été condamnés par Dieu, l'auteur et le gardien de tout droit, au point qu'il n'est même pas permis de convoiter le bien d'autrui, et que les voleurs et les larrons sont exclus, comme les adultères et les idolâtres, du royaume des cieux. » | |
− | :*[http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIII Léon XIII], [http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_28121878_quod-apostolici-muneris.html Quod Apostolici Muneris] (28 décembre 1878)
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− | « La religion. — Si l’on veut, nous possédons la catholique, la protestante et la juive ; mais, à voir de plus haut, la France est divisée entre deux religions qui se contredisent violemment, et chacune impose à ses adeptes de ruiner l’autre. L’ancienne est fondée sur la révélation ; '''la nouvelle s’accorde avec la méthode scientifique et nous promet par elle, sous le nom de progrès nécessaire et indéfini, cet avenir de paix et d’amour dont tous les prophètes ont l’esprit halluciné.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Barr%C3%A8s Maurice Barrès], ''Les Déracinés'' (1897), in ''Maurice Barrès, romans et voyages'', t. 1, éd. Robert Laffont, 1994, p. 617
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− | "Environmentalism is a dangerous ideology endangering human freedom."
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus Václav Klaus], HARDtalk with Vaclav Klaus. BBC News, November 2007
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− | « Les alarmistes du climat croient en leur propre omnipotence. Ils se disent qu’ils savent mieux que des millions d’êtres humains se conduisant rationnellement ce qui est bien ou mal, et ils ne doutent pas de leur propre aptitude à assembler toutes les données requise dans le Bureau central de la règlementation climatique en utilisant de gros ordinateurs, et à donner depuis là des instructions adéquates à des millions d’individus et d’institutions. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus Václav Klaus], discours prononcé le 4 mars 2008 à la Conférence internationale sur la changement climatique à New York
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− | « La menace communiste a été remplacée par celle d’un environnementalisme ambitieux. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus Václav Klaus], communication au Sénat américain sur le changement climatique, 21 mars 2007
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− | "Communism was replaced by the threat of ambitious environmentalism. [...] Their reasoning is based on historically short and incomplete observations and data series which cannot justify the catastrophic conclusions they draw"
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− | *[http://en.wikipedia.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus Václav Klaus], speech to the United Nations in New York, Sept 24, 2007
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− | « Celui qui vit et proclame la foi de l’Église est par de nombreux aspects en décalage avec la pensée dominante. L’approbation des idées les plus répandues n’est pas un critère auquel nous nous soumettons. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI Benoît XVI], à l’occasion de la fête de l’Épiphanie, janvier 2013
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− | « '''La guerre n'est rien d'autre que la continuation des relations politiques avec l'appoint d'autres moyens.''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_von_Clausewitz Carl von Clausewitz], ''De la Guerre'' (1832), trad. Pierre Naville, éd. Éditions de Minuit, 1955, IIIe partie, p. 703
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− | <poem>« '''Bien me plaît le gai temps de Pâques,'''
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− | '''qui fait venir feuilles et fleurs.'''
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− | Et me plaît d'entendre la joie
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− | des oiseaux qui font retentir
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− | leur chant par le bocage.
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− | Mais me plaît aussi de voir sur les prés,
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− | tentes et pavillons dressés.
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− | Et j'ai grande allégresse
| |
− | quand je vois par la campagne rangés
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− | chevaliers et chevaux armés.
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− | Et me plaît quand les coureurs
| |
− | font s'enfuir les gens et le bétail.
| |
− | Et quand je vois à leur suite
| |
− | une grande masse d'hommes armés
| |
− | ensemble venir… »</poem>
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertran_de_born Bertran de Born]
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− | « '''Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine, et qu'après avoir miaulé tout leur soûl, ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur, ne diriez-vous pas : « Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ? » Et si les loups en faisaient de même : « Quels hurlements, quelle boucherie ! » Et si les uns ou les autres vous disaient qu'ils aiment la gloire, concluriez-vous de ce discours qu'ils la mettent à se trouver à ce beau rendez-vous à détruire ainsi, et à anéantir leur propre espèce ; ou près l'avoir conclu ne ririez-vous pas de tout votre coeur de l'ingénuité de ces pauvres bêtes ?''' »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Bruy%C3%A8re Jean de La Bruyère], ''Les Caractères'' (1688), XII, extrait de « Des Jugements »
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− | <poem>« Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil.
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− | Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil,
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− | Chio, qu'ombrageaient les charmilles,
| |
− | Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois,
| |
− | Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois
| |
− | Un chœur dansant de jeunes filles.
| |
− | | |
− | Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis,
| |
− | Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis,
| |
− | Courbait sa tête humiliée ;
| |
− | Il avait pour asile, il avait pour appui
| |
− | Une blanche aubépine, une fleur, comme lui
| |
− | Dans le grand ravage oubliée.
| |
− | | |
− | Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux !
| |
− | Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus
| |
− | Comme le ciel et comme l'onde,
| |
− | Pour que dans leur azur, de larmes orageux,
| |
− | Passe le vif éclair de la joie et des jeux,
| |
− | Pour relever ta tète blonde,
| |
− | | |
− | Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner
| |
− | Pour rattacher gaîment et gaîment ramener
| |
− | En boucles sur ta blanche épaule
| |
− | Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront,
| |
− | Et qui pleurent épars autour de ton beau front,
| |
− | Comme les feuilles sur le saule ?
| |
| | | |
− | Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ?
| + | « [...] '''la contraception, qui est faire l’amour sans faire l’enfant, la fécondation extracorporelle, qui est faire l’enfant sans faire l’amour, l’avortement, qui est défaire l’enfant, et la pornographie, qui est défaire l’amour, ne sont pas conformes à la dignité naturelle de l’homme.''' » |
− | Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus,
| |
− | Qui d'Iran borde le puits sombre ?
| |
− | Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand,
| |
− | Qu'un cheval au galop met, toujours en courant,
| |
− | Cent ans à sortir de son ombre ?
| |
| | | |
− | Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
| + | — Jérôme Lejeune, « Existe-t-il une morale naturelle ? », in Actes du Congrès international de théologie morale sur « Humanæ Vitæ : vingt ans plus tard », Académie pontificale des sciences, Rome, 9-12 novembre 1988 |
− | Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
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− | Plus éclatant que les cymbales ?
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− | Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
| |
− | - Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
| |
− | '''Je veux de la poudre et des balles'''. »</poem>
| |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Hugo Victor Hugo], « L'enfant » (Juillet 1828), ''Les Orientales'' (1829)
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« Le christianisme a pénétré dans les esprits des peuples occidentaux par l’enseignement de la seule Église romaine ; en Russie, il s’est allumé aux lumières de l’Église orthodoxe tout entière. La théologie en Occident prit le caractère d’une abstraction ratiocinante ; dans le monde orthodoxe elle conserva l’intégrité intérieure de l’esprit. »
— Ivan Kireïevski, « Du caractère de la culture européenne et de ses rapports avec la culture russe », Collection de Moscou, 1852, trad. François Rouleau
« S’il reste dans la vie de l’Occident quelques vivantes vérités, plus ou moins épargnées par la destruction générale de toutes les convictions particulières, et bien ! ces vérités ne sont pas européennes, car elles se trouvent en contradiction avec tous les résultats de la civilisation de l’Europe ; — ce sont les restes conservés des principes chrétiens, qui, par conséquent, appartiennent moins à l’Occident qu’à nous-mêmes qui avons reçu le Christianisme dans sa forme la plus pure [...]. »
— Ivan Kireïevski, « Aperçu sur l’état actuel de la littérature », Moscovite, janvier-mars 1845, trad. François Rouleau
« La couronne de la civilisation européenne a servi de berceau à notre culture, qui est née dans les autres pays terminaient déjà la course de leur déveolppement intellectuel, et nous commençons là où ils se sont arrêtés. Telle une sœur cadette dans une grande famille unie, la Russie est riche de l’expérience des plus âgés avant de faire son entrée dans le monde. »
— Ivan Kireïevski, « Revue de la littérature russe de l’année 1829 », janvier 1830
« L’anarchie, faisant le tour du monde, vint frapper à la salle du festin des puissances ; elle amenait avec elle l’usurpation ou la république, et donnait à choisir aux vieilles monarchies [...].
Alors, pour la première fois, l’Europe consentit à ouvrir les yeux, — la Russie lui apparut comme son seul soutien, son seul appui ; il n’y avait qu’elle pour rétablir son équilibre, pour étayer ses fondements, que la propagande révolutionnaire sapait chaque jour [...]. Aujourd’hui l’Europe prend ses passe-ports pour Pétersbourg et Moscou ; Rome et son sublime passé n’ont plus cours ; on va chercher l’avenir sur les bords de la Neva. »
— Paul de Julvécourt, La Balalayka. Chants populaires russes et autres morceaux de poésie (1837)
« L’Europe elle-même sent profondément son impuissance ; ses meilleurs esprits attendent quelque immense bouleversement de tout le monde civilisé [...]. L’Occident n’aime pas le monde slave, il ne le connaît pas, ne le comprend pas ; sa langue, qui s’est formée de manière originale, lui est étrangère, de même que le système politique russe [...]. »
— André Kraïevski, « Pensée sur la Russie », L’Invalide russe, 9 janvier 1837
« La Russie doit se mettre à la tête de la propagande des idées divines, comme la France est le chef de la propagande des idées sataniques. »
— Élim Mestscherski, Mémoire d’Élim Mestscherski à son père, 1831
« Oui, la mission de la Russie est de ramener à la vraie civilisation cette Europe qui ne sait ce qu’elle doit penser du peuple russe. »
— Élim Mestscherski, Mémoire d’Élim Mestscherski à son père, 1831
« Il ne reste plus qu’un peuple, un peuple que sa force matérielle a rendu l’arbitre des destinées du monde politique ; un peuple que les nations d’Occident contemplent avec effroi, en lui demandant d’une voix troublée pourquoi il est là, ce qu’il veut de la vieille Europe ?
Antique société européenne, tu l’apprendras.
Le peuple russe est plus fort encore de sa force morale que de sa force matérielle. En lui sont tous les germes de jeunesse et de longévité ; c’est une forêt primitive que la main de l’homme n’a point profanée. »
— Élim Mestscherski, Mémoire d’Élim Mestscherski à son père, 1831
« Au milieu de tous ces troubles qui agitent l’Europe, et de toutes ces doctrines qui ébranlent l’édifice social, il n’y a que la Russie qui reste forte et intacte.
Croyez-moi, Messieurs, c’est un vrai bonheur d’appartenir à ce pays et de jouir de sa protection. »
— Nicolas Ier, Discours à Varsovie, 10 octobre 1835
« [...] ce rapprochement [avec l’Europe] était nécessaire non pour elle [la Russie], contrairement à ce qu’on pense d’habitude, mais pour l’Europe elle-même.
Pour surpasser l’Europe, au lieu de s’en rapprocher, la Russie s’en est éloignée [...]. »
— Mikhaïl Magnitski, « Le destin de la Russie », Raduga, 1833
« La philosophie du Christ [...] ne s’afflige pas du fait que la période tatare ait éloigné la Russie de l’Europe. Elle s’en réjouit, car elle voit que ses oppresseurs, les Tatars, l’ont sauvée de l’Europe.
[...] le joug tatar et l’éloignement de l’Europe occidentale ont peut-être été de grands bienfaits pour la Russie, car ils ont conservé chez elle la pureté de la foi chrétienne. »
— Mikhaïl Magnitski, « Le destin de la Russie », Raduga, 1833
« [...] ce même esprit, qui de nos jours, tenant en ses mains les traités philosophiques et les chartes constitutionnelles, a établi son trône en Occident et veut être l’égal du Seigneur. [...] À bas les trônes, à bas les autels, vive la mort et l’enfer ! vocifère-t-on déjà dans plusieurs pays de l’Europe. Le prince des ténèbres lui-même s’approche visiblement de nous ; le rideau qui le cache devient de plus en plus ténu, et bientôt, sans doute, tombera tout à fait. Cet assaut, le dernier peut-être qu’il mène contre nous, est le plus terrible, car c’est un assaut spirituel. [...] Heureuse serait la Russie si on pouvait la protéger de l’Europe [...]. »
— Mikhaïl Magnitski, Projet de censure, 1820, trad. Michel Niqueux
« Nous sommes devenus citoyens du monde en cessant d’être, sous bien des rapports, des citoyens russes. C’est la faute à Pierre [...]. »
— Nikolaï Karamzine, Mémoire sur la Russie ancienne et moderne sous les rapports politique et social (1811), trad. Michel Niqueux
«Словно молоты громовые
Или воды гневных морей,
Золотое сердце России
Мерно бьется в груди моей.»
— (ru)Николай Гумилёв, «Наступление» (1914)
« Comme les pilons du tonnerre
Ou les eaux des mers démontées,
Le cœur en or de la Russie
Bat lentement dans ma poitrine. »
- — (fr)Nikolaï Goumilev, « Offensive » (1914)
« Alors que la conquête des Amériques se fera contre les autochtones et souvent au prix de leur disparition, l’expansion russe ne cause pas les mêmes ravages démographiques. Les recherches contemporaines estiment le plus souvent qu’à l’aube du XVIIe siècle le nombre d’autochtones devait être proche de trois cent mille dans cette partie du monde. En 1900, ils sont huit cent mille à être recensés dans la Sibérie des tsars, alors que durant la même période le nombre d’Indiens d’Amérique du Nord est passé de trois millions à trois cent mille. »
— Éric Hoesli, L’épopée sibérienne (2018), éd. Les Éditions des Syrtes/Éditions Paulsen, 2018, p.
« La Russie garde encore la grande ressource, la grande force des âges passés, l’unité des sentimens, l’unanimité des âmes et des volontés. Le peuple le plus nombreux de la chrétienté en est le moins divisé ; en ce sens on peut dire que le vaste empire russe possède encore aujourd’hui une force morale supérieure à sa force matérielle. »
— « La Russie et les Russes », Anatole Leroy-Beaulieu, Revue des Deux Mondes, mai 1877
« La plus sûre caractérisation de la tradition philosophique européenne est qu’elle consiste en une série de notes au bas des pages de Platon. »
— Alfred North Whitehead, Procès et réalité (1929), trad. Daniel Charles, Maurice Élie, Michel Fuchs, Jean-Luc Gautero, Dominique Janicaud, Robert Sasso, Arnaud Villani, éd. Gallimard, 1995, p. 63
« Est-ce que notre État, notre pays existe encore ? »
— Marie-France Garaud, « Ce soir (ou jamais !) », France 2, 20 mai 2016
« Je pense que la Russie aura encore un rôle important à jouer contre l’américanisation de la planète, comme elle a déjà joué un rôle décisif dans la lutte contre la menace du fascisme. »
— « Pourquoi je rentre en Russie », Alexander Zinoviev,
Le Monde, 30 juin 1999 (
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« Le sionisme est une tentative pour rompre l’encerclement des malheurs de la fatalité judaïque, mais cette tentative conduira inexorablement à la perte des Juifs en tant que peuple. Ce sera le résultat mathématique de l’anéantissement du mythe de Jérusalem.
Le sionisme, consacrera-t-il le suicide d’Israël ? Il pourrait bien en être ainsi. »
— Nae Ionescu, La Question juive (1934), trad. Pierre Bardonnet, éd. Librairie Roumaine Antitotalitaire, 1997, p. 54
« De même que l’Ancien Testament engageait Dieu par rapport à Israël, de même le Nouveau Testament l’engage envers tous les peuples de la Terre. Selon le Nouveau Testament, tous ceux qui acceptent la bonne nouvelle, qui obéissent à la nouvelle loi, deviennent, par cela même, élus. Le choix est entre salut et damnation. Ou bien les Juifs reconnaissent que le Messie est déjà venu par l’Incarnation christique et ils cessent, dès, d’être un peuple élu (sous peine du plus lourd péché — le péché d’orgueil), ou bien ils contestent l’authenticité du Christ-Messie et alors ils refusent leur fonction même de peuple élu, voire le fait d’être l’instrument de Dieu pour le salut du monde — auquel cas ils pêchent non seulement contre leur mission mais aussi contre Dieu lui-même. »
— Nae Ionescu, La Question juive (1934), trad. Pierre Bardonnet, éd. Librairie Roumaine Antitotalitaire, 1997, p. 45-46
« Le marxisme meurt à l’Est parce qu’il s’est réalisé à l’Ouest. »
— « Le marxisme meurt à l’Est parce qu’il s’est réalisé à l’Ouest », Augusto Del Noce, Krisis, nº 6, octobre 1990
« Aujourd’hui, dans notre démocratie, on ne désire pas l’enfant : on redoute sa venue, on la retarde et on l’empêche par une série de pratiques sur lesquelles je n’ai pas besoin de m’étendre. [...]
Observez un peu nos modernes : moroses et débiles jouisseurs, ils ont une haine presque maladive pour les petits. Au restaurant, en wagon, il faut voir les airs crispés que prennent les voisins d’une famille normale. Les rires de l’enfant, ses cris, ses caprices, ses pleurs, sa turbulence naturelle horripilent nos contemporains en troublant leur repos et leur béate digestion. »
— Albert Vincent, « La famille chez Proudhon et dans la démocratie », dans Cahiers du Cercle Proudhon, éd. Avatar, 2007, Cahier III-IV, p. 216
« La Russie n’est pas un pays qu’on peut réellement conquérir, c’est-à-dire occuper ; du moins cela ne peut être fait ni par les forces des États européens modernes, ni par les 500 000 personnes que Bonaparte a amenées pour cela. Un tel pays ne peut être vaincu que par sa propre faiblesse et ses conflits internes. Atteindre ces points faibles de la vie politique n’est possible que par un choc qui pénétrerait jusqu’au cœur du pays. »
— Carl von Clausewitz, La Campagne de 1812 en Russie (2005)
« Nous vivons dans les ruines du futur. »
— Maurice G. Dantec, Le Théâtre des opérations (2000)
« Les Russes sont chargés de traduire la civilisation européenne aux Asiatiques. »
— Astolphe de Custine, La Russie en 1839 (1843)
« [...] un nouvel empire romain couve en Russie sous les cendres de l’empire grec. La peur seule n’inspire pas tant de patience. Non, croyez-en mon instinct, il est une passion que les Russes comprennent comme aucun peuple ne l’a comprise depuis les Romains : c’est l’ambition. L’ambition leur fait sacrifier tout [...]. »
— Astolphe de Custine, La Russie en 1839 (1843)
« Tout ce que je puis vous dire, c’est que depuis que je suis en Russie, je vois en noir l’avenir de l’Europe. »
— Astolphe de Custine, La Russie en 1839 (1843)
« Cet empire colossal que je vois se lever tout à coup devant moi à l’orient de l’Europe, de cette Europe où les sociétés souffrent de l’appauvrissement de toute autorité reconnue, me fait l’effet d’une résurrection. »
— Astolphe de Custine, La Russie en 1839 (1843)
« L’imagination a‑t‑elle déserté l’esprit des voyageurs modernes, n’ont-ils plus assez d’inspiration pour inventer des traverses à leurs chemins de vie ? »
— Sylvain Tesson, Petit traité sur l’immensité du monde (2005)
« Il y a un système de valeurs avec lesquelles on ne peut pas transiger, et ce sont les valeurs dont nous nous réclamons. Et si ces valeurs sont assez bonnes pour notre peuple, elles doivent aussi être assez bonnes pour les autres. »
— Washington Post, 19 novembre 2002
« Nous, Américains, sommes en quelque sorte le peuple élu, privilégié, l’Israël de notre temps. Nous portons l’Arche des libertés du monde […]. Dieu nous a accordé, en guise d’héritage futur, les vastes domaines des païens politiques [...]. Le reste du monde sera bientôt dans notre sillage. »
— Herman Melville, Vareuse-Blanche (1850), éd. Bentley, 1850, p.
« Nous sommes en train de devenir rapidement une nation de croisés humanitaires. »
— Irving Babbitt, Democracy and Leadership (1924), éd. Houghton Mifflin, 1924, p.
« L’Occident n’existe pas. Il n’est d’ailleurs qu’une création sémantique des États-Unis pour surévaluer la communauté d’intérêts transatlantique, justifier leur leadership en Europe et assimiler toute dissonance, au mieux à une compromission douteuse, au pire à une trahison. »
— « “L’Occident” n’est qu’une création des États-Unis pour justifier leur leadership en Europe », Raphaël Chauvancy,
Marianne, 30 juin 2022 (
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« Depuis huit ans, il y a eu des tentatives pour détruire ce qui existe dans le Donbass. Et dans le Donbass il y a le rejet, un rejet fondamental des prétendues valeurs qui sont aujourd’hui proposées par ceux qui revendiquent le pouvoir mondial. Aujourd’hui, il existe un test d’allégeance à ce pouvoir, une sorte de laissez-passer dans ce monde “heureux”, ce monde de la consommation excessive, ce monde d’apparente “liberté”. Et savez-vous quel est ce test ? C’est la Gay Pride. Ces nombreuses exigences d’organisation de la Gay Pride sont un test d’allégeance envers ce monde très puissant. C’est pourquoi ce qu’il se passe aujourd’hui dans la sphère des relations internationales n’a pas seulement une importance politique. Il s’agit de quelque chose d’autre et de bien plus important que le politique. Il s’agit du Salut de l’Homme. »
— Cyrille de Moscou, Sermon à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, 6 mars 2022
« La Russie est sans doute une terre plus favorable que les pays d’Europe de l’Est. Elle a retrouvé, sous la direction de Vladimir Poutine, une véritable orientation politique claire, et, dans une optique racialiste, on peut affirmer qu’elle a pris la place que les États-Unis avaient occupée jusqu’en 1945 environ : elle est aujourd’hui le plus grand réservoir au monde d’hommes et de femmes de race blanche qui n’ont pas honte d’être ce qu’ils sont et qui ne sont pas rongés de l’intérieur par l’ethnomasochisme. La Russie peut et doit être soutenue par les Européens identitaires païens aussi bien que les chrétiens. [...]
Il ne fait aucun doute que les Russes, parce qu’ils sont entrés plus tard sur la scène de la grande histoire, sont les seuls Blancs à avoir conservé en eux suffisamment de “barbarie”, de “sauvagerie” native — non pas au sens des innombrables viols commis par l’Armée rouge en Allemagne en 1944-1945, mais au sens de la “grande santé” nietzschéenne — pour écrire demain l’histoire du monde. Ils sont, avec les Allemands, le peuple européen qui a enduré le plus d’épreuves au XXe siècle, mais avec une grosse différence : ils apparaissent beaucoup moins fatigués. [...]
Comme tous les peuples sains et sûrs d’eux-mêmes, ils préservent de façon naturelle et spontanée leur mode de vie et leurs coutumes, sans prosélytisme mais également sans se soucier le moins du monde de ce que l’étranger peut en penser. Sous la prétendue “dictature poutinienne”, les Russes sont en fait beaucoup moins normés et beaucoup plus imprévisibles que les “bisounours” occidentaux, qui se rapprochent dangereusement des systèmes non vivants en ce qu’ils sont toujours plus “sous contrôle”.
Toutes ces raisons font que, plus que jamais, “le soleil se lève à l’Est” pour les nationalistes européens. C’est désormais le mythe eurosibérien, le mythe de la Sibérie “nouvelle frontière” d’une race blanche régénérée, du “nouveau peuple blanc” (Greg Johnson), qui doit nourrir leur combat et leur rêve de demain ou d’après-demain. Dans un avenir totalement imprévisible, l’immense Russie sera peut-être la base arrière à partir de laquelle lancer la reconquête en vue de bâtir un empire qui s’étendrait de Dublin à Vladivostok et qui, par le détroit de Behring, serait tout proche du Pacific Northwest cher aux nationalistes blancs des États-Unis. Il y a là, malgré les exhalaisons putrides de l’hyperclasse mondialiste qui n’est que l’hyperpourriture, malgré les convulsionnaires d’Allah et tous ceux déjà mûrs pour la soumission, un mythe mobilisateur qui mérite qu’on lutte et, s’il le faut, qu’on meure pour lui ! »
— Philippe Baillet, L’autre tiers-mondisme : des origines à l’islamisme radical (2016), éd. Akribeia, 2016 (ISBN 9782913612617), p. 450-453
« Le bolchevisme est à l’ouest. »
— Gandalf le Blanc, Démocratie Participative, 1er mars 2022
« Ce qui nous opprime, c’est le système occidental cosmopolite. »
— Hervé Ryssen, YouTube, 27 février 2022
« Ceux qui aiment vraiment le peuple Ukrainien devraient se demander s’il sera mieux respecté et protégé durant ce siècle s’il :
1- Entre dans l’UE et l’OTAN ?
2- Devient neutre (trait d’union entre Russie et Europe) ?
3- Intègre la Fédération de Russie ?
Parce que l’option “réservoir à domestiques, putes et gros bras pour oligarques israéliens” c’est terminé.
Que souhaitez vous sincèrement à ce grand peuple ? Le même destin que le nôtre ?
Réfléchissez et vous saurez quoi penser de l’actualité. »
— Laurent Ozon, Telegram, 1er mars 2022
« Après vous avoir persuadé qu’on ne pouvait naître sans assistance hôspitalière, vivre en bonne santé sans médicaments, faire pousser des plantes sans intrants chimiques, faire fonctionner une économie sans immigration massive, être libre sans journalisme, éduquer ses gosses sans éducation Nationale, vivre en sécurité sans flics et assurances, etc. On finira par nous persuader qu’on ne peut pas faire de gosses sans FIV, se déplacer sans pass, régler ses problèmes sans assistance psychologique, etc. La souveraineté profonde est l’enjeu de ce siècle. »
— Laurent Ozon, Telegram, 11 septembre 2022
« Ils marchèrent longuement, sur une seule route, l’âme chevillée au corps. Ils marchèrent jusqu’au jour où ils rencontrèrent un Nègre. Ce jour-là, ils comprirent qu’ils étaient de retour chez eux. »
— Antoine Blondin, L’Europe buissonnière (1949), éd. Le Livre de Poche, 1967, p. 435
« Les USA ont un intérêt vital à ce que l’Europe abandonne le nucléaire car l’idée d’indépendance énergétique de l’Europe leur est insupportable. Dès lors, priver leurs concurrents de toute compétence nucléaire civile, est décisif puisque c’est simultanément leur interdire (et d’abord à la France) de pouvoir produire du combustible militaire, ce qui signifie leur retirer évidemment toute possibilité de dissuasion indépendante.
Dès 1994, Haroun Tazieff avait dénoncé la thèse officielle d’un trou légendaire dans la couche d’ozone. La menace climatique comme la menace islamiste n’ayant là pour attribution que d’unifier par l’angoisse les spectateurs aliénés derrière le gouvernement mondial de l’indistinction spectaculaire.
Ce sont les mêmes prédicateurs qui dans les années soixante-dix tenaient le discours d’un refroidissement global de la Terre qui aujourd’hui et avec le même aplomb, d’autant plus prétentieux qu’il est vide de tout raisonnement, plaident pour le dogme du réchauffement global en vue d’aboutir à la concentration des matières premières planétaires dans la dépendance des multinationales américaines, promotrices forcenées d’une gouvernance globale pour le développement durable de la marchandise. »
— Francis Cousin, Critique de la société de l’indistinction (2007), éd. Culture & Racines, 2021 (ISBN 9782491861247), p.
« L’inanité sanitaire, désormais démontrée, du confinement général contre le Covid confirme assez que la visée de ces interventions “non pharmaceutiques” est centralement politique. Si bien que leur intensité mesure moins le caractère désespéré de la situation épidémique que l’état de discrédit des institutions — quasi inexistantes en Suède, modérées en Allemagne, extrêmes en France ou en Italie. Le ministre belge de la Santé ne cachait pas, en novembre 2020, que la fermeture des commerces “non essentiels” ne visait qu’à “faire un électrochoc”. Le “pass sanitaire”, lui aussi, est tout sauf sanitaire. C’est un pass policier permettant de trier la population entre dociles et rebelles et d’assurer à terme son traçage volontaire. C’est un pass comportemental grâce auquel on peut forcer chacun à tout et n’importe quoi sous la menace de le lui retirer. C’est un pass financier visant à faire un grand pas dans le sens de l’identité numérique individuelle sans quoi toutes les données produites par les interactions électroniques, par tous les capteurs et objets connectés dont la 5G promet de saturer notre quotidien, sont presque sans valeur puisque sans support. Or le marché des objets connectés représente une manne estimée à 1 500 milliards à l’horizon 2025. En ce sens, le but de la vaccination est bien le pass, et non l’inverse. »
— Anonyme, Manifeste conspirationniste (2022), éd. Seuil, 2022 (ISBN 9782021495669), p. 80-81
« La communication a toujours été de guerre. Elle est née dans ce cadre-là, elle n’a jamais servi qu’à cela, particulièrement en “temps de paix”. »
— Anonyme, Manifeste conspirationniste (2022), éd. Seuil, 2022 (ISBN 9782021495669), p.
« Le véritable patriotisme n’est pas l’amour du sol, c’est l’amour du passé, c’est le respect pour les générations qui nous ont précédés. »
— « De la manière d’écrire l’histoire en France et en Allemagne depuis cinquante ans », Numa Denis Fustel de Coulanges, Revue des Deux Mondes, nº 101, 1er septembre 1872
„Mein geheimster Gedanke ist, daß das alte Europa am Anfang seines Endes ist. Ich werde — entschlossen, mit ihm unterzugehen — meine Pflicht zu tun wissen. Das neue Europa ist andererseits noch im Werden; zwischen Anfang und Ende wird es ein Chaos geben.“
- — (de) Klemens Wenzel Lothar von Metternich, Brief an Karl Robert von Nesselrode, 1. September 1830
- « Ma pensée la plus secrète, au reste, est celle que la vieille Europe est au commencement de la fin. Décidé à périr avec elle, je saurai faire mon devoir, et ce mot n’est pas seulement le mien ; c’est également celui de l’Empereur. La nouvelle Europe n’est, d’un autre côté, pas encore à son commencement ; entre la fin et le commencement se trouvera un chaos. »
- — (fr) Klemens Wenzel von Metternich, Lettre à Charles Robert de Nesselrode, 1er septembre 1830
« C’est bon pour les hommes de croire aux idées et de mourir pour elles. »
— Jean Anouilh, Antigone (1944), éd. Éditions de la Table ronde, 2002 (ISBN 9782710300250), p. 29
« Nous sommes des révolutionnaires, socialistes qui avons rompu avec une social-démocratie enjuivée, nationalistes qui avons rompu avec un nationalisme trop étriqué. »
— « », Joseph Darnand, Devenir. Journal de combat de la communauté européenne, nº 1, Février 1944
« Nous ne recherchons que l’homme. Nous n’avons pas besoin d’autres mondes. Nous avons besoin de miroirs. [...]
L’homme est parti à la découverte d’autres mondes, d’autres civilisations, sans avoir entièrement exploré ses propres abîmes, son labyrinthe de couloirs obscurs et de chambres secrètes, sans avoir percé le mystère des portes qu’il a lui-même condamnées. »
— Stanisław Lem, Solaris (1961), trad. Jean-Michel Jasienko, éd. Gallimard, coll. « Folio SF », 2004 (ISBN 9782070422395), p. 116-248
« À peine sortis des massacres de la Commune, rappelons à ceux qui seraient tentés de l’oublier, que la gauche versaillaise, non moins que la droite, a commandé le massacre de Paris, et que l’armée des massacreurs a reçu les félicitations des uns comme celles des autres. Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple : car contre lui toujours radicaux et jésuites sont d’accord.
Il ne peut donc y avoir d’erreur, et tout compromis, toute alliance avec les radicaux doivent réputés trahison. »
— Le groupe La Commune révolutionnaire : Aberlen, Berton, Breuillé, Carné, Jean Clement, F. Cournet, Ch. Dacosta, Delles, A. Dérouilla, E. Eudes, H. Gausseron, E. Gois, A. Goullé, E. Granger, A. Huguenot, E. Jouanin, Lebrun, Léonce, Luillier, P. Mallet, Marguerittes, Constant-Martin, A. Moreau, H. Mortier, A. Oldrini, Pichon, A. Poirier, Rysto, B. Sachs, Solignac, Ed. Vaillant, Varlet. Viard, « Aux Communeux », Londres, juin 1874
« Les Sémites, c’est l’ombre dans le tableau de la civilisation, le mauvais génie de la terre. Tous leurs cadeaux sont des pestes. Combattre l’esprit et les idées sémitiques est la tâche de la race indo-aryenne. »
— Gustave Tridon, Du Molochisme juif (1884, posthume), éd. Édouard Maheu, 1884, p. 5
Cet esprit de la Franc-Maçonnerie, « c’est l’esprit du Judaïsme dans ses croyances les plus fondamentales ; ce sont ses idées ; c’est son langage ; c’est presque son organisation. Lorsque j’aborde le sanctuaire où s’accomplissent les travaux de l’ordre maçonnique, j’entends partout retentir les noms de Salomon et les souvenirs d’Israël. »
— « La Franc-Maçonnerie et le Judaïsme », Joseph Cohen, La Vérité israélite, 1861
« La société post-covid est une extension du secteur socio-professionnel tertiaire à toute l’existence, avec ses emplois de bureau en espace climatisé, son télétravail largement répandu et ses faibles dépenses caloriques et énergétiques. C’est le monde morbide et dégénéré du bobo, du geek et du no-life, végane, anti-spéciste, cosmopolite, LGBT, masqué, confiné, vacciné et heureux de l’être. »
— « Entretien avec Monika Berchvok », Lucien Cerise,
Rivarol, 27 janvier 2021 (
lire en ligne)
« Malo periculosam libertatem quam quietum servitium. [Je préfère les dangers de la liberté au repos de la servitude.] »
— Rafał Leszczyński cité par son fils Stanisław Leszczyński, La Voix libre du citoyen, ou Observations sur le gouvernement de Pologne (1749), trad. Pierre-Joseph de Solignac, éd. , 1749, p. 135
« Les temps modernes ont eu pour tâche la réalisation et l’humanisation de Dieu — la transformation et la résolution de la théologie en anthropologie. »
— Ludwig Feuerbach, Manifestes philosophiques : Textes choisis (1839-1845), trad. Louis Althusser, éd. Presses universitaires de France, 1960, p. 128
« On aspirera sous une autre forme à éliminer l’âme, la vie de l’âme. Et le temps viendra, dans un avenir peut-être pas très lointain, où lors d’un Congrès comme celui qui s’est tenu en 1912, on verra se développer encore tout autre chose, où de tout autres tendances feront leur apparition, où l'on dira : parler d’esprit et d’âme, c’est pathologique ; seuls sont bien portants les gens qui ne parlent que du corps.
On considérera comme un symptôme pathologique le fait qu’un être humain se développe de façon telle qu’il en vienne à penser qu’il existe un esprit ou une âme. Ces gens seront des malades, et l’on trouvera, soyez-en sûrs, le remède qui agira sur ce mal. Dans le passé, on a éliminé l’esprit. On éliminera l’âme au moyen d’un médicament. En partant d’une “saine vue des choses”, on trouvera un vaccin grâce auquel l’organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que ce corps n’en vienne pas à penser qu’il existe une âme et un esprit. — Les deux courants, les deux conceptions du monde s’opposeront radicalement.
L’une réfléchira à la manière d’élaborer des concepts et des représentations qui soient à la mesure de la réalité véritable, de la réalité d’âme et d’esprit. Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps “sains”, c’est-à-dire constitués de telle façon qu’ils ne parleront plus de ces sottises que sont l’âme et l’esprit, mais, parce qu’ils seront “sains”, des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitué les planètes et le soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps. On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l’humanité des âmes. »
— Rudolf Steiner, « Cinquième conférence à Dornach » (7 octobre 1917), dans La Chute des esprits des ténèbres, trad. Henriette Bideau, éd. Éditions Triades, 1995, p. 104-105
« [...] la Restauration a anobli le banquier et a donné la citoyenneté parisienne à Rothschild que Napoléon avait fait arrêter. »
— Gabriele Adinolfi, Méridiens Zéro, « Rencontre avec Gabriele Adinolfi », 20 juin 2010
« Ces deux mots, laisser faire et laisser passer, étant deux sources continuelles d’actions, seraient donc pour nous deux sources continuelles de richesses. »
— Vincent de Gournay, « Réflexions sur la contrebande » (septembre 1753), dans Mémoires et lettres de Vincent de Gournay, éd. Kinokuniya, 1993, p. 34
“[...] the State is an inherently illegitimate institution of organized aggression, of organized and regularized crime against the persons and properties of its subjects. Rather than necessary to society, it is a profoundly antisocial institution which lives parasitically off of the productive activities of private citizens.”
— (en) Murray Rothbard, The Ethics of Liberty (1982), éd. New York University Press, 1998 (ISBN 9780814775066), part III, section 24, p. 187
- « [...] l’État est une institution fondamentalement illégitime qui se fonde sur l’agression systématisée, le crime organisé et banalisé contre la personne et la propriété de ses sujets. Loin d’être nécessaire à la société, c’est une institution profondément anti-sociale qui parasite les activités productives des citoyens honnêtes. »
— (fr) Murray Rothbard, L’Éthique de la liberté (1982), trad. François Guillaumat et Pierre Lemieux, éd. Belles Lettres, coll. « Laissez faire », 1991 (ISBN 9782251410005), chap. 23, p. 248
“These theorists have not given full attention to the fact that the world has always lived in an “international anarchy,” with no one government, or compulsory monopoly of decision-making, between various countries. And yet, international relations between private citizens of different countries have generally functioned quite smoothly, despite the lack of a single government over them.”
— (en) Murray Rothbard, The Ethics of Liberty (1982), éd. New York University Press, 1998 (ISBN 9780814775066), part III, section 23, p. 181
- « On n’a pas assez réfléchi sur le fait que le monde a toujours existé dans un état d’anarchie internationale, sans gouvernement commun, sans monopole coercitif de la décision au-dessus des divers Etats. Pourtant, les relations internationales entre leurs citoyens privés ont généralement fonctionné assez correctement malgré cette absence d’un gouvernement unique au-dessus d’eux. »
— (fr) Murray Rothbard, L’Éthique de la liberté (1982), trad. François Guillaumat et Pierre Lemieux, éd. Belles Lettres, coll. « Laissez faire », 1991 (ISBN 9782251410005), chap. 23, p. 239
« [...] la puissance importe plus que la richesse ; mais pourquoi cela ? Parce que la puissance est pour un pays une force qui procure de nouveaux moyens de production, parce que les forces productives résident dans l’arbre sur lequel croissent les richesses, et que l’arbre qui porte le fruit a plus de prix que le fruit lui-même. La puissance importe plus que la richesse, parce qu’à l’aide de la puissance un pays non-seulement acquiert de nouveaux moyens de production, mais s’assure la possession des anciens et la jouissance des richesses déjà acquises, et parce que le contraire de la puissance ou la faiblesse livre aux mains des puissants tout ce que nous possédons, nos richesses, et de plus nos forces productives, notre civilisation, notre liberté, jusqu’à notre indépendance nationale [...]. »
— Friedrich List, Système national d’économie politique (1841), trad. Henri Richelot, éd. Capelle, 1857, p. 153
“Left to its own trajectory, within a few years, global civilization will be a postmodern surveillance dystopia, from which escape for all but the most skilled individuals will be impossible. In fact, we may already be there.”
— Julian Assange, Cypherpunks (2012)
- « À moins d’un changement de cap, la civilisation mondiale sera devenue d’ici à quelques années une dystopie de surveillance postmoderne, à laquelle seuls les plus habiles auront une chance de se soustraire. »
- — Julian Assange, Menace sur nos libertés (2013)
« [...] il faut déjà cesser de déléguer à des personnes qui servent manifestement d’autres communautés le monopole de représenter publiquement et médiatiquement notre courant de pensée, notre culture, notre patrimoine, notre civilisation. »
— Alain Escada, Conférence à la 12ème journée de Synthèse Nationale, 14 octobre 2018
« Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »
— Renaud Camus, Le Grand Remplacement (2011), éd. Reinharc, 2011 (ISBN 9782358690317), p. Quatrième de couverture
« J’ai toujours lu que le monde — terre et eau — était sphérique, et les autorités et les expériences que Ptolémée et tous les autres ont décrites sur ce point prouvent et enseignent cela aussi bien par les éclipses de Lune que par les autres démonstrations qu’ils font depuis l’Orient jusqu’à l’Occident, et par l’élévation du pôle, du nord au midi. A ce moment, je trouvai, comme je l’ai dit, une telle dissemblance à ces vues que je réexaminai cette idée du monde et trouvai qu’il n’était pas rond de la manière qu’on le décrit, mais de la forme d’une poire qui serait toute très ronde, sauf à l’endroit où se trouve la queue qui est le point plus élevé ; ou bien encore, comme une balle très ronde sur un point de laquelle serait posé comme un téton de femme, et que la partie de ce mamelon fût la plus élevée et la plus voisine du ciel, et située sous la ligne équinoxiale en cette mer Océane, à la fin de l’Orient. [...]
Ptolémée et les autres savants qui écrivirent des choses de ce monde crurent qu’il était sphérique, estimant que cet hémisphère était rond comme celui où ils se trouvaient, dont le centre est dans l’île d’Arin située sous la ligne équinoxiale, entre le golfe Arabique et le golfe Persique, avec la circonférence qui passe au ponant par le cap Saint-Vincent au Portugal, et à l’orient par Cangara et par les Seras. Pour cet hémisphère, je ne trouve aucune difficulté à ce qu’il soit d’une rondeur sphérique comme ils le disent. Mais pour cet autre, je soutiens qu’il est comme serait la moitié d’une poire bien ronde qui aurait l’extrémité élevée comme je l’ai dit, ou comme serait un téton de femme sur une pelote ronde. Ainsi donc ni Ptolémée ni les autres qui écrivirent à propos du monde, n’eurent connaissance de cette moitié qui était alors très ignorée. Ils établirent leur jugement à partir seulement de l’hémisphère où ils se trouvaient, qui est d’une rondeur sphérique comme je l’ai dit plus haut. Maintenant que Vos Altesses ont fait naviguer, chercher et découvrir cet autre hémisphère, il se révèle à l’évidence. [...] L’Écriture sainte témoigne que Notre Seigneur fit le Paradis terrestre, qu’il y mit l’arbre de vie et que de là sort une source d’où naissent en ce monde quatre fleuves principaux : le Gange aux Indes, le Tigre et l’Euphrate en Asie lesquels séparent les montagnes forment la Mésopotamie et coulent ensuite en Perse, et le Nil qui naît en Éthiopie et se jette dans la mer à Alexandrie. Je ne trouve pas ni n’ai jamais trouvé un écrit des Latins ou des Grecs qui, d’une manière certaine, dise en quel point de ce monde est le Paradis Terrestre. [...] je suis convaincu que là est le Paradis terrestre, où personne ne peut arriver si ce n’est par la volonté divine. Je crois que cette terre dont Vos Altesses ont ordonné maintenant la découverte sera immense et qu’il y en aura beaucoup d’autres dans le Midi dont on n’a jamais eu connaissances. je ne conçois pas que le Paradis terrestre ait la forme d’une montagne abrupte, comme les écrits à son propos nous le montrent, mais bien qu’il est sur ce sommet, en ce point que j’ai dit, qui figure le mamelon de la poire, où l’on s’élève, peu à peu, par une pente prise de très loin. Je crois que personne ne pourrait atteindre ce sommet, ainsi que je l’ai dit, que cette eau peut venir de là, bien que ce soit loin, et qu’elle va se jeter là d’où je viens où elle forme un lac. Ce sont là de grands indices du Paradis terrestre, car la situation est conforme à l’opinion qu’en ont lesdits saints et savants théologiens. Et les signes sont très sûrs eux-mêmes, car je n’ai jamais lu, ni ouï dire, que pareille quantité d’eau douce fût ainsi à l’intérieur de l’eau salée et voisinant avec elle. De même vient à l’appui de cela la très douce température. Et si ce n’est pas du Paradis que cette eau descend, ce me paraît une plus grande merveille encore parce que je ne crois pas que l’on connaisse au monde fleuve si grand et si profond. »
— Christophe Colomb, « Lettre aux Rois Catholiques sur le troisième voyage aux Indes (1498) », dans La découverte de l’Amérique, trad. Michel Lequenne et Soledad Estorach, éd. La Découverte, 1984, t. 1, p. 123-156
« Je suis las des musées, — cimetières des arts. »
— Alphonse de Lamartine, « Voyage en Orient » (1835), dans Œuvres complètes de Lamartine, éd. Hachette, Pagnerre, Furne, 1856-1857, t. 7, Athènes (18 août 1832), p. 95
« Je reçois encore des menaces de mort tous les jours. Le sexe interracial a du mal à être accepté. Pour certaines personnes, c’est sûrement tabou. Mais ce n’est pas grave. On a tellement de fans à côté de ça qui nous aiment et nous soutiennent. Je préfère me concentrer là-dessus. »
— « Rencontre avec le «Spielberg du porno» », Greg Lansky [Grégory Aouizerate],
HuffPost Québec, 1er février 2019 (
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« La nature ne connaît ni différents États ni divers souverains, ne s’embarrassant pas non plus s’ils sont amis ou ennemis, ni s’ils se font la guerre, pourvu qu’ils ne la lui déclarent pas. »
— Pierre Le Pesant de Boisguilbert, Dissertation sur la nature des richesses (1707), éd. Institut Coppet, 2014, chap. 5, p.
« On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c’est l’ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu’on qualifie de féminin. Seule la médiation d’autrui peut constituer un individu comme un Autre. En tant qu’il existe pour soi l’enfant ne saurait se saisir comme sexuellement différencié. Chez les filles et les garçons, le corps est d’abord le rayonnement d’une subjectivité, l’instrument qui effectue la compréhension du monde : c’est à travers les yeux, les mains, non par les parties sexuelles qu’ils appréhendent l’univers. »
— Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe (1949), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2014 (ISBN 9782070323524), t. II, p. 13
« Expliquez-moi, de grâce, pourquoi il est ridicule de croire à Dieu, tandis qu’il n’est pas ridicule de croire à l’humanité ; pourquoi il est stupide de croire au règne céleste, tandis qu’il est intelligent de croire aux utopies terrestres ? »
— Alexandre Herzen, De l’autre rive (1850), trad. Alexandre Alexandrovitch Herzen, éd. Slatkine, 1980, p. 155
«<...> два убо Рима падоша, а третий стоит, а четвертому не быти.»
— (ru)Филофей Псковский, Письмо Василию III, 1510-1511
- « La première et la deuxième Rome [Constantinople] sont tombées, la Troisième est debout, de quatrième il n’y en aura point. »
- — (fr)Philothée de Pskov, Lettre à Vassili III, 1510-1511
« La Nation bourgeoise se meurt et la Nation socialiste croît. L’idée nationale a cessé d’être un moyen de puissance aux mains de la bourgeoisie contre le prolétariat et se retourne contre celle-ci. La grande dialectique de l’Histoire fait de l’idée nationale un moyen de puissance du prolétariat contre la bourgeoisie. »
— Heinrich Laufenberg cité par Louis Dupeux, National Bolchevisme (1979), trad. Louis Dupeux, éd. Librairie Honoré Champion, 1979, vol. 1, p. 121
„Die nationalsozialistische Bewegung Großdeutschlands hat seit ihrer Entstehung den Kampf gegen das Weltjudentum auf ihre Fahnen geschrieben, Sie hat deshalb schon immer mit besonderer Sympathie den Kampf der Freiheitsliebenden Araber, vor allem in Palästina gegen die jüdischen Eindringlinge verfolgt. Die Erkenntnis dieses Feindes und der gemeinsame Kampf gegen ihn bilden die feste Grundlage des natürlichen Bündnisses zwischen dem nationalsozialistischen Großdeutschland und den freiheitsliebenden Mohammedanern der ganzen Welt. In diesem Sinne übermittle ich Ihnen am Jahrestag der unseligen Balfour-Deklaration meine herzlichsten Grüße und Wünsche für die glückliche Durchführung Ihres Kampfes bis zum Endsieg.“
— Heinrich Himmler, Telegramm an den Großmufti von Jerusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2. November 1943
- « Depuis le début, le mouvement national-socialiste de la grande Allemagne est un étendard dans la lutte contre la juiverie mondiale. Notre mouvement suit de très près la bataille des Arabes pour leur indépendance, en particulier en Palestine contre les envahisseurs juifs. La reconnaissance commune de l’ennemi et la lutte ensemble contre lui est ce qui fonde la base solide de la relation entre les nationaux-socialistes de la Grande Allemagne et les musulmans du monde épris de liberté. En ce jour malheureux de l’anniversaire de la déclaration Balfour, je suis heureux de vous transmettre mes vœux chaleureux pour la poursuite de votre combat jusqu’à la grande victoire. »
- — Heinrich Himmler, télégramme au grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, 2 novembre 1943
« Cette guerre n’a pas le Kosovo pour enjeu mais l’Europe toute entière. Vous voyez l’arbre mais non la forêt. La forêt, c’est la domination américaine en Europe. Nous, nous ne voulons pas que cette domination s’étende aussi au Kosovo. »
— « Entretien avec Zivadin Jovanovic : les États-Unis bombardent l’Europe ! », Renato Farina, Il Giornale, 12 avril 1999
« La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres. »
— Stéphane Mallarmé, « Brise Marine » (1865), dans Poésies, éd. La Nouvelle Revue française, 1914, p. 43
« La nation, qui enferme les riches et les pauvres dans un réseau de solidarités, est pour les privilégiés une gêne de tous les instants. Elle est la condition d’existence d’institutions comme la Sécurité sociale qui est, en pratique, un système de redistribution nationale, incompréhensible sans l’hypothèse d’une communauté d’individus solidaires et égaux. L’antinationalisme est, pour des classes supérieures qui veulent se débarrasser de leurs obligations, fonctionnel, efficace et discret. Il tend à délégitimer l’égalitarisme interne à la société, en activant le projet parfaitement honorable d’un dépassement du nationalisme et des phénomènes d’agressivité entre peuples. [...] Les classes supérieures françaises semblent caractérisées, en cette fin de XXe siècle, par une véritable horreur de la nation en tant que telle, qui n’évoque plus, pour elles, que la guerre et le racisme anti-immigrés. »
— Emmanuel Todd, L’Illusion économique (1999), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2006, p. 153-154
« Le Paris des bac +5 (ou plus vraisemblablement +2) s’est enflammé pour la défense des droits des immigrés, après s’être ému des problèmes des sans-papiers, mais il n’arrive toujours pas à s’intéresser au peuple des provinces, torturé par une politique européenne et économique qui n’en finit pas de faire monter le taux de chômage. [...] Partout l’émergence d’une strate culturelle supérieure, comprenant en gros 20 % de la population, semble briser l’homogénéité de la nation et rendre possible une solidarité supranationale des privilégiés. »
— Emmanuel Todd, L’Illusion économique (1999), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2006, p.
« Tous les arts ont produit des merveilles ; l’art de gouverner n’a produit que des monstres [...]. »
— Louis Antoine de Saint-Just, « Discours sur la constitution à donner à la France » (24 avril 1793), dans Œuvres de Saint-Just represéntant du peuple à la Convention nationale, éd. Prévot, 1834, p. 69
« Après vous avoir déclaré, Monsieur, combien je suis docile à l’autorité de la religion, je dois vous avouer combien je suis indocile à toute autorité de philosophie. »
— Fénelon, « Lettres sur la religion » (1718), dans Œuvres complètes de Fénelon, archevêque de Cambrai, trad. Eugène Talbot, éd. J. Leroux et Jouby, 1851, vol. 1, Lettre IV, p. 124
« Un temps viendra, dans le cours des siècles, où l’Océan élargira la ceinture du globe, pour découvrir à l’homme une terre immense et inconnue ; la mer nous révélera de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus la borne de l’univers. »
— Sénèque le Jeune, Médée, trad. Eugène Greslou, éd. Charles-Louis-Fleury Panckoucke, 1834, t. 2, p. 273
« N’y allez pas. Penser contre son temps, c’est de l’héroïsme. Mais le dire, c’est de la folie. »
— Eugène Ionesco, Tueur sans gages (1959), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1974 (ISBN 9782070365760), p. 165
« Sed quid turba Remi ? sequitur fortunam, ut semper, et odit damnatos. [...] Iam pridem, ex quo suffragia nulli uendimus, effudit curas ; nam qui dabat olim imperium, fasces, legiones, omnia, nunc se continet atque duas tantum res anxius optat, panem et circenses. »
— Juvénal, Satires, X, 77–81
« La souveraineté du peuple est une hérésie. »
— Charles Maignen, La Souveraineté du peuple est une hérésie. À propos d’une brochure du R. P. Maumus. (1892), éd. A. Roger et F. Cernoviz, 1892, p. 55
« Ne vois-tu pas que les établissements humains les plus antiques et les plus sages, les États et les nations, sont aussi les plus religieux, que les époques les plus éclairées sont celles de la plus grande piété ? »
— Xénophon, « Mémoires sur Socrate », dans Œuvres complètes de Xénophon, trad. Eugène Talbot, éd. Hachette, 1859, chap. 4, p. 24
« Vouloir donner à de telles lois [les droits de l’homme] un caractère d’universalité et d’immutabilité serait imposer à la liberté de l’homme le joug le plus absurde. »
— Charles-Louis de Haller, Restauration de la science politique [Restauration der Staatswissenschaften] (1816–1834), trad. Charles-Louis de Haller, éd. Rusand, 1824, t. 1, p. 208
“But Catholic wisdom, sustained by the precepts of natural and divine law, provides with especial care for public and private tranquility in its doctrines and teachings regarding the duty of government and the distribution of the goods which are necessary for life and use. For, while the socialists would destroy the "right" of property, alleging it to be a human invention altogether opposed to the inborn equality of man, and, claiming a community of goods, argue that poverty should not be peaceably endured, and that the property and privileges of the rich may be rightly invaded, the Church, with much greater wisdom and good sense, recognizes the inequality among men, who are born with different powers of body and mind, inequality in actual possession, also, and holds that the right of property and of ownership, which springs from nature itself, must not be touched and stands inviolate. For she knows that stealing and robbery were forbidden in so special a manner by God, the Author and Defender of right, that He would not allow man even to desire what belonged to another, and that thieves and despoilers, no less than adulterers and idolaters, are shut out from the Kingdom of Heaven.”
—
(en)« Quod Apostolici Muneris », Léon XIII,
Le Vatican, 28 décembre 1878 (
lire en ligne)
- « Quant à la tranquillité publique et domestique, la sagesse catholique, appuyée sur les préceptes de la loi divine et naturelle, y pourvoit très prudemment par les idées qu’elle adopte et qu’elle enseigne sur le droit de propriété et sur le partage des biens qui sont acquis pour la nécessité et l’utilité de la vie. Car, tandis que les socialistes présentent le droit de propriété comme étant une invention humaine, répugnant à l’égalité naturelle entre les hommes, tandis que, prêchant la communauté des biens, ils proclament qu’on ne saurait supporter patiemment la pauvreté et qu’on peut impunément violer les possessions et les droits des riches, l’Église reconnaît beaucoup plus utilement et sagement que l’inégalité existe entre les hommes naturellement dissemblables par les forces du corps et de l’esprit, et que cette inégalité existe même dans la possession des biens ; elle ordonne, en outre, que le droit de propriété et de domaine, provenant de la nature même, soit maintenu intact et inviolable dans les mains de qui le possède ; car elle sait que le vol et la rapine ont été condamnés par Dieu, l’auteur et le gardien de tout droit, au point qu’il n’est même pas permis de convoiter le bien d’autrui, et que les voleurs et les larrons sont exclus, comme les adultères et les idolâtres, du royaume des cieux. »
—
(fr)« Quod Apostolici Muneris », Léon XIII,
Le Vatican, 28 décembre 1878 (
lire en ligne)
“The Fathers of the field had been pretty confusing: John von Neumann speculated about computers and the human brain in analogies sufficiently wild to be worthy of a medieval thinker and Alan M. Turing thought about criteria to settle the question of whether Machines Can Think, a question of which we now know that it is about as relevant as the question of whether Submarines Can Swim.”
—
(en)« The threats to computing science, EWD898 », Edsger Dijkstra,
ACM South Central Regional Conference, 1984 (
lire en ligne)
- « [...] la question de savoir si les machines peuvent penser [...] est à peu près aussi pertinente que celle de savoir si les sous-marins peuvent nager. »
—
(fr)« The threats to computing science, EWD898 », Edsger Dijkstra,
ACM South Central Regional Conference, 1984 (
lire en ligne)
“In old days men had the rack. Now they have the press. That is an improvement certainly. But still it is very bad, and wrong, and demoralising. Somebody — was it Burke? — called journalism the fourth estate. That was true at the time, no doubt. But at the present moment it really is the only estate. It has eaten up the other three. The Lords Temporal say nothing, the Lords Spiritual have nothing to say, and the House of Commons has nothing to say and says it. We are dominated by Journalism.'”
— (en)« The Soul of Man under Socialism », Oscar Wilde, The Fortnightly Review. New Series., vol. 49 (Old Series: Volume 55) nº 290, February 1891
- « Au temps jadis, on avait le chevalet de torture. Aujourd’hui on a la presse. Assurément c’est un progrès. Mais c’est encore chose mauvaise, nuisible, démoralisante.
- Quelqu’un — était-ce Burke, — a dit que la presse est le quatrième État. Évidemment c’était vrai alors. Mais à l’heure actuelle, c’est en réalité le seul État, il a mangé les trois autres. Les lords temporels ne disent rien, les lords ecclésiastiques n’ont rien à dire. La Chambre des Communes n’a rien à dire, et elle le dit ; nous sommes dominés par le journalisme. »
— (fr) Oscar Wilde, « L’Âme humaine sous le régime socialiste » (1891), dans Le Portrait de Monsieur W. H., trad. Albert Savine, éd. Stock, 1906, p. 304-305
« À qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée, en sorte que tous les mouvements et tous les actes de la vie sociale naissent du même principe d’où est née la société. Aussi, s’écarter de la fin, c’est aller à la mort ; y revenir, c’est reprendre vie. »
— « Rerum Novarum, Lettre encyclique de sa sainteté le pape Léon XIII », Léon XIII,
Le Vatican, 1891 (
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« Il faut donc bien se garder d’attribuer aux lois physiques les maux qui sont la juste et inévitable punition de la violation de l’ordre même de ces lois, instituées pour opérer le bien. »
— François Quesnay, « Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société » (1765), dans Journal de l’agriculture, du commerce et des finances, éd. Knapen, 1765, t. II, p. 17
« Nous savons, sans qu’on nous le dise, que le Perse a des forces mille fois plus importantes que les nôtres. Cependant, la liberté nous est si chère que nous nous défendrons comme nous pourrons. [...] Les Lacédémoniens ont eu peur que nous ne traitions avec les Barbares, et leur crainte est fort naturelle, mais c’est, semble-t-il, bassement mettre en doute la noblesse d’Athènes, quand vous la connaissez bien, quand vous savez qu’il n’y a pas au monde assez d’or, une terre assez extraordinaire par sa richesse et sa beauté, pour que nous consentions à ce prix à nous ranger du côté du Perse et à réduire la Grèce en esclavage. Il existe de nombreuses raisons graves pour nous en empêcher, quand nous voudrions le faire, et la première et la plus grave, ce sont les images et les demeures de nos dieux, incendiées, gisant à terre, qui exigent de nous une vengeance éclatante plutôt qu’un accord avec l’auteur de ce crime ; ensuite, il y a le monde grec, uni par la langue et par le sang, les sanctuaires et les sacrifices qui nous sont communs, nos mœurs qui sont les mêmes, et cela, des Athéniens ne sauraient le trahir. Sachez donc, si par hasard vous ne le saviez pas encore, qu’aussi longtemps qu’il y aura sur terre un Athénien, nous ne pactiserons pas avec Xerxès. »
— Hérodote, L’Enquête, trad. Andrée Barguet, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1985, p. 143-144
„Die ganzen Zahlen hat der liebe Gott gemacht, alles andere ist Menschenwerk.“
— (de) Leopold Kronecker zitiert bei Heinrich Weber, Leopold Kronecker (1891–1892), éd. Jahresbericht der Deutschen Mathematiker-Vereinigung, 1891–1892, vol. 2, p. 19
- « Dieu a fait les nombres entiers, tout le reste est l’œuvre de l’homme. »
— (fr) Leopold Kronecker cité par Heinrich Weber, Leopold Kronecker (1891–1892), éd. Jahresbericht der Deutschen Mathematiker-Vereinigung, 1891–1892, vol. 2, p. 19
« Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu’ait connue l’humanité, va être d’y réintégrer les dieux. »
— « L’homme et le fantôme », André Malraux, L’Express, nº 104, 21 mai 1955
“The monopolization of money and banking is the ultimate pillar on which the modern state rests. In fact, it has probably become the most cherished instrument for increasing state income. For nowhere else can the state make the connection between redistribution-expen- diture and exploitation-return more directly, quickly and securely than by monopolizing money and banking. And nowhere else are the state’s schemes less clearly understood than here.”
— (en) Hans-Hermann Hoppe, The Economics and Ethics of Private Property: Studies in Political Economy and Philosophy (1993), éd. Ludwig von Mises Institute, 2006 (ISBN 9780945466406), p. 89
- « La monopolisation de la monnaie et de la banque est le dernier pilier sur lequel repose l’État moderne. »
- —(fr) Hans-Hermann Hoppe, The Economics and Ethics of Private Property: Studies in Political Economy and Philosophy (1993)
« [...] notre siècle, qui se croit destiné à changer les lois en tout genre [...]. »
— Jean le Rond D’Alembert, « Discours préliminaire de l’Encyclopédie » (1751), dans Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, éd. Le Breton, Durand, Briasson, Michel-Antoine David, 1751, t. I, p. xxi
«Мы не будем шарлатанить и станем заявлять прямо, что на этом свете ничего не разберешь. Всё знают и всё понимают только дураки да шарлатаны.»
— (ru)Антон Чехов, Письмо Ивану Щеглову, 9 июня 1888
- « Nous ne ferons pas les charlatans et nous déclarerons tout simplement qu’il n’y a rien à comprendre dans ce monde. Ceux qui savent et comprennent tout ne sont que des sots et des charlatans. »
- — (fr)Anton Tchekhov, Lettre à Ivan Chtchéglov, 9 juin 1888
« Alors, les mers soulèvent leurs eaux, engloutissent dans leurs abîmes les planches ; les ouragans, les tremblements de terre renversent les maisons ; la peste, les maladies diverses déciment les familles priantes. Mais, les hommes ne s’en aperçoivent pas. Je les ai vus aussi rougissant, pâlissant de honte pour leur conduite sur cette terre ; rarement. Tempêtes, sœurs des ouragans ; firmament bleuâtre, dont je n’admets pas la beauté ; mer hypocrite, image de mon cœur ; terre, au sein mystérieux ; habitants des sphères ; univers entier ; Dieu, qui l’as créé avec magnificence, c’est toi que j’invoque : montre-moi un homme qui soit bon !... Mais, que ta grâce décuple mes forces naturelles ; car, au spectacle de ce monstre, je puis mourir d’étonnement : on meurt à moins. »
— Comte de Lautréamont, Les Chants de Maldoror (1869), éd. Wittmann, 1874, p. 11
« France, mère des arts, des armes et des loix,
Tu m’as nourri long temps du laict de ta mammelle,
Ores, comme un aigneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m’as pour enfant advoué quelquefois,
Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, respons à ma triste querelle :
Mais nul, sinon Écho, ne respond à ma voix.
Entre les loups cruels j’erre parmi la plaine,
Je sens venir l’hyver, de qui la froide haleine
D’une tremblante horreur fait herisser ma peau.
Las, tes autres aigneaux n’ont faute de pasture,
Ils ne craignent le loup, le vent, ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troppeau. »
— Joachim du Bellay, Les Regrets (1558), IX
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son aage ! »
— Joachim du Bellay, Les Regrets (1558), XXXI
« Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.
Votre cervelle est vide autant que votre sein,
Et vous avez souillé ce misérable monde
D’un sang si corrompu, d’un souffle si malsain,
Que la mort germe seule en cette boue immonde.
Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin
Où, sur un grand tas d’or vautrés dans quelque coin,
Ayant rongé le sol nourricier jusqu’aux roches
Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,
Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,
Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches. »
— Leconte de Lisle, « Poèmes barbares » (1862), dans Œuvres de Leconte de Lisle, éd. Librairie Alphonse Lemerre, 1889, « Aux modernes », p. 356
“It is no coincidence that the century of total war coincided with the century of central banking.”
— (en) Ron Paul, End the Fed (2009), éd. Grand Central Publishing, 2009 (ISBN 9780446549196), p. 63
- « Ce n’est pas un hasard si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle des banques centrales. »
— (fr) Ron Paul, End the Fed (2009), éd. Grand Central Publishing, 2009 (ISBN 9780446549196), p. 63
« La LICRA, vous savez ce que c’est ? Ce sont des gens qui se servent du monceau de cadavres d’Auschwitz comme du fumier pour faire fructifier leur fortune. »
— Marc-Édouard Nabe, « Apostrophes », Antenne 2, 15 février 1985
« L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle — tous éléments créés par l’initiative capitaliste. [...] L’histoire de l’équipement productif d’énergie, depuis la roue hydraulique jusqu’à la turbine moderne, ou l’histoire des transports, depuis la diligence jusqu’à l’avion. L’ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le développement des organisations productives, depuis l’atelier artisanal et la manufacture jusqu’aux entreprises amalgamées telles que l’U.S. Steel, constituent d’autres exemples du même processus de mutation industrielle — si l’on me passe cette expression biologique — qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de Destruction Créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c’est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s’y adapter. »
— Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme, démocratie (1942), trad. Gaël Fain, éd. Payot, 1951, p. 163-164
« La franc-maçonnerie est une fabrique de juifs synthétiques. »
— Serge de Beketch, Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ?, 27 mars 1998
« Il y a dans la promptitude à raisonner une sorte de volupté qui est encore une volupté de l’amour-propre, de la chair et du monde. On ne voit point d’homme, s’il est capable d’y réussir, qui n’éprouve de la complaisance pour les jeux subtils de la dialectique : c’est qu’ils démontrent son habileté et lui promettent une victoire. Il a moins de goût pour la vérité, dont l’évidence l’humilie. Que pour l’argument, dont l’invention le flatte. »
— Louis Lavelle, La Conscience de soi (1933), éd. Christian de Bartillat, 1993, chap. II, p. 30
« L’État n’a aucune justification morale ni scientifique, mais [...] constitue le pur produit de l’émergence de la violence dans les sociétés humaines. »
— Pascal Salin, Libéralisme (2000), éd. Odile Jacob, 2000 (ISBN 9782738108098), p. 517
« C’est justement pour préserver ce qui est neuf et révolutionnaire dans chaque enfant que l’éducation doit être conservatrice ; elle doit protéger cette nouveauté et l’introduire comme un ferment nouveau dans un monde déjà vieux qui, si révolutionnaires que puissent être ses actes, est, du point de vue de la génération suivante, suranné et proche de la ruine. »
— Hannah Arendt, La Crise de la culture (1961), trad. Patrick Lévy, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070325030), p. 241
« Il serait d’un orgueil insensé de prétendre que les habitants de toutes les parties du monde devraient être des Européens pour vivre heureux ; car serions-nous devenus nous-mêmes ce que nous sommes hors d’Europe ? Celui qui nous a placé ici les plaça là-bas et leur a donné le même droit à jouir de la vie terrestre. Comme la félicité est un état intérieur, elle a son critère et sa définition non en dehors, mais au-dedans de chaque être individuel. »
— Johann Gottfried von Herder, Histoire et Culture, éd. Flammarion, 2000, p. 65-66
« Sommes-nous le dépotoir du monde ? Par toutes nos routes d’accès, transformées en grands collecteurs, coule sur nos terres une tourbe de plus en plus grouillante, de plus en plus fétide.
C’est l’immense flot de la crasse napolitaine, de la guenille levantine, des tristes puanteurs slaves, de l’affreuse misère andalouse, de la semence d’Abraham et du bitume de Judée ; c’est tout ce que recrachent les vieilles terres de plaies et de fléaux. Doctrinaires crépus, conspirateurs furtifs, régicides au teint verdâtre, pollacks mités, gratin de ghettos, contrebandiers d’armes, pistoleros en détresse, espions, usuriers, gangsters, marchands de femmes et de cocaïne, ils accourent précédés de leur odeur, escortés de leurs punaises.
Ils arrivent de tous les côtés, sans relâche, sur les océans, par-dessous les montagnes, à pleins trains, à pleins paquebots. Ils arrivent et on les attend. De "gauche" ou de "droite", ils ont toujours des amis. Révolution et coups d’État en offrent l’incessant prétexte. Sous couleur de droit d’asile, on laisse entrer pêle-mêle et sans la moindre précaution réfugiés politiques et condamnés de droit commun - tous d’accord au moins sur un point : le droit qu’ils s’arrogent de nous traiter en pays conquis. »
— Henri Béraud, Gringoire : Écrits 1928-1937 (7 août 1936), éd. Éditions de Paris, 2004, p. 328
« [...] l’univers n’est pas infini dans l’espace, mais que l’espace n’a pas pour autant de frontières. La gravité est si forte que l’espace est refermé sur lui-même, le rendant plutôt semblable à la surface de la Terre. Si quelqu’un avance dans une certaine direction à la surface de la Terre, il ne se heurtera jamais à une barrière infranchissable ni ne tombera du bord ; il finira par revenir à son point de départ. »
— Stephen Hawking, Une brève histoire du temps (1988), trad. Isabelle Naddeo-Souriau, éd. Flammarion, 1989, p. 36
« Court est le temps qui t’est laissé. Vis comme sur une montagne. Car il n’importe en rien de vivre ici ou là, si partout tu te conduis dans le monde comme dans une cité. Que les hommes voient et observent un homme qui vit avec la nature en véritable conformité. S’ils ne le souffrent pas, qu’ils te tuent ! Cela vaut mieux que de vivre comme eux. »
— Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, trad. Mario Meunier, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1984, XV, p. 147
« La grande question qui se pose ici est de savoir pourquoi les Arabes, qui n’étaient certainement pas plus nombreux que les Germains, n’ont pas été absorbés comme eux par les populations de ces régions de civilisation supérieure dont ils se sont emparés ? Tout est là. Il n’est qu’une réponse et elle est d’ordre moral. Tandis que les Germains n’ont rien à opposer au christianisme de l’Empire, les Arabes sont exaltés par une foi nouvelle. C’est cela et cela seul qui les rend inassimilables. Car pour le reste, ils n’ont pas plus de préventions que les Germains contre la civilisation de ceux qu’ils ont conquis. Au contraire, ils se l’assimilent avec une étonnante rapidité ; en science, ils se mettent à l’école des Grecs ; en art, à celle des Grecs et des Perses. Ils ne sont même pas fanatiques, du moins au début, et n’entendent pas convertir leurs sujets. Mais ils veulent les faire obéir au seul dieu, Allah, à son prophète Mahomet et, puisqu’il était Arabe, à l’Arabie. Leur religion universelle est en même temps nationale. Ils sont les serviteurs de Dieu. [...]
Islam signifie résignation ou soumission à Dieu et Musulman veut dire soumis. Allah est un et il est logique dès lors que tous ses serviteurs aient pour devoir de l’imposer aux incroyants, aux infidèles. Ce qu’ils se proposent, ce n’est pas, comme on l’a dit, leur conversion, mais leur sujétion. C’est cela qu’ils apportent avec eux. Ils ne demandent pas mieux, après la conquête, que de prendre comme un butin la science et l’art des infidèles ; ils les cultiveront en l’honneur d’Allah. Ils leur prendront même leurs institutions dans la mesure où elles leur seront utiles. Ils y sont poussés d’ailleurs, par leurs propres conquêtes. Pour gouverner l’Empire qu’ils ont fondé, ils ne peuvent plus s’appuyer sur leurs institutions tribales ; de même les Germains n’ont pu imposer les leurs à l’Empire romain. La différence est que partout où ils sont, ils dominent. Les vaincus sont leurs sujets, payent seuls l’impôt, sont hors de la communauté des croyants. La barrière est infranchissable ; aucune fusion ne peut se faire entre les populations conquises et les Musulmans. Quel contraste formidable avec un Théodoric qui se met au service de ses vaincus et cherche à s’assimiler à eux !
Chez les Germains, le vainqueur ira au vaincu spontanément. Chez les Arabes c’est le contraire, c’est le vaincu qui ira au vainqueur et il n’y pourra aller qu’en servant, comme lui, Allah, en lisant, comme lui, le Coran, donc en apprenant la langue qui est la langue sainte en même temps que la langue maîtresse. »
— Henri Pirenne, Mahomet et Charlemagne (1937), éd. Presses Universitaires de France, 1992, p. 109-110
« Il y a cependant de l’authentique dans ce qui pousse étudiants et lycéens à manifester. On ne s’est pas assez avisé de la dégradation de notre environnement culturel dans les années 1980. Ces jeunes avaient entre 8 et 14 ans en 1981. Ce sont les enfants du rock débile, les écoliers de la vulgarité pédagogique, les béats de Coluche et Renaud nourris de soupe infra idéologique cuite au show-biz, ahuris par les saturnales de “touche pas à mon pote”, et, somme toute, les produits de la culture Lang. Ils ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre. L’ensemble des mesures que prend la société pour ne pas achever de se dissoudre : sélection, promotion de l’effort personnel et de la responsabilité individuelle, code de la nationalité, lutte contre la drogue, etc., les hérisse. Ce retour au réel leur est scandale. Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse atteinte d’un sida mental. Elle a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. Il aura suffi de cinq ans pour fabriquer dans le mou une telle génération. Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N’ayant pas a courtiser les minus, osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre. »
— Louis Pauwels, « Le Monome des zombies », Figaro Magazine, 6 décembre 1986
« Nous proposons donc de ranger sous le nom de complexe de Prométhée toutes les tendances qui nous poussent à savoir autant que nos pères, plus que nos pères, autant que nos maîtres, plus que nos maîtres. »
— Gaston Bachelard, La Psychanalyse du feu (1938), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 1985, p. 30
« Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. »
— Gaston Bachelard, La Psychanalyse du feu (1938), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 1985, p. 187
« S’il n’y avait pas eu l’Allemagne, nous vivrions aujourd’hui sous la domination des Rouges. »
— Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château (1962), éd. J. Parsons, coll. « J’ai Lu », 1974, p.
« Même si tu es vaincu, même si tu meurs, même si l’on t’a rayé de la carte, même si l’on ne prononce plus ton nom, mon peuple, tu ressusciteras. Tu ressusciteras aussi longtemps que tu auras gardé au fond de ta conscience ton type fondamental dont les racines puisent une nouvelle et plus forte sève dans les os sacrés des morts. »
— Gonzague de Reynold, Expérience de la Suisse (1970), éd. Éditions de Nuithonie, 1970, p. 264
« La loi naturelle, est en définitive le seul rempart valide contre l’arbitraire du pouvoir ou des tromperies de la manipulation idéologique. [...]
La première préoccupation de tous — et particulièrement pour qui a la responsabilité publique, est donc d’aider au progrès de la conscience morale. Tel est le progrès fondamental et sans ce progrès, tous les autres progrès ne sont pas de vrais progrès. »
— (fr) Benoît XVI, Discours au Congrès international sur la Loi morale naturelle, Université du Latran, 12 février 2007
- “Natural law is, definitively, the only valid bulwark against the arbitrary power or the deception of ideological manipulation. [...]
- The first duty for all, and particularly for those with public responsibility, must therefore be to promote the maturation of the moral conscience. This is the fundamental progress without which all other progress proves non-authentic.”
- — (en) Benedict XVI, Address to the participants of the International Congress on Natural Moral Law, Pontifical Lateran University, February 12, 2007
« [...] la société est toujours gouvernée par un petit nombre d’hommes, par une élite, alors même qu’elle semble avoir une constitution absolument démocratique ; c’est ce qu’on a reconnu depuis les temps les plus reculés. Dans la démocratie athénienne il y avait les démagogues, c’est-à-dire les “conducteurs du peuple”, et Aristophane, dans ses Chevaliers, nous les montre se rendant maîtres du peuple privé de bon sens. De nos jours la démocratie française, anglaise, des État-Unis, etc., sont en fait, gouvernés par un petit nombre de politiciens. »
— Vilfredo Pareto, « Manuel d’économie politique » (1906), dans Œuvres complètes, trad. Giovanni Busino, éd. Librairie Droz, 1981, t. VII, p. 422-423
« Nous naissons tous fous. Quelques uns le demeurent. »
— Samuel Beckett, En attendant Godot (1948), éd. Éditions de Minuit, 1952 (ISBN 9782707301482), p. 113
« Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures. »
— Théophile Gautier, « Malaga », in Voyage en Espagne (1843)
« Votre système est une guerre civile légale, où les hommes se constituent en groupes antagonistes et se battent entre eux pour s’emparer de la machine à fabriquer les lois, laquelle leur sert à écraser leurs rivaux jusqu’à ce qu’un autre gang s’en empare à son tour pour les évincer, le tout dans une protestation perpétuelle d’attachement au bien non spécifié d’un public non précisé. »
— Ayn Rand, La Grève (1957), trad. Sophie Bastide-Foltz, éd. Les Belles Lettres, 2017, troisième partie, chap. VII, p.
« La marine marchande qui étonne le plus par ses progrès, est celle des États-Unis, qui n’ont point de colonies. Les vraies colonies d’un peuple commerçant, ce sont les peuples indépendants de toutes les parties du monde. Tout peuple commerçant doit désirer qu’ils soient tous indépendants, pour qu’ils deviennent tous plus industrieux et plus riches ; car plus ils sont nombreux et productifs, et plus ils présentent d’occasions et de facilités pour des échanges. Ces peuples alors deviennent pour vous des amis utiles, et qui ne vous obligent pas de leur accorder des monopoles onéreux, ni d’entretenir à grands frais des administrations, une marine et des établissements militaires aux bornes du monde. Un temps viendra où l’on sera honteux de tant de sottise, et où les colonies n’auront plus d’autres défenseurs que ceux à qui elles offrent des places lucratives à donner et à recevoir, le tout aux dépens des peuples. »
— Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique (1803), éd. O. Zeller, 1841, p. 233
« Mais la bourgeoisie d’aujourd’hui est plus intelligente que celle d’hier car elle a compris qu’il fallait rester dans le brouillage de classes, et officiellement le concept de classes n’existe pas. La nouvelle bourgeoisie n’assume pas sa position de classe. Elle est excellente dans la promotion de la société ou de la ville ouverte, alors que ce sont les gens qui sont le plus dans les stratégies d’évitement, de renforcement de position de classe, mais avec un discours d’ouverture. Et quand le peuple conteste ce modèle, on l’ostracise. C’est pour cela que je dis que l’antifascisme est devenu une arme de classe, car cette arme n’est utilisée que par la bourgeoisie. Ce n’est pas un hasard si les antifascistes dans les manifestations sont des enfants de la bourgeoisie. Et tout cela dit un mépris de classe. Parce que personne ne va être pour le racisme et pour le fascisme. En réalité, derrière tout cela, il s’agit d’ostraciser le peuple lui-même, les classes populaires. C’est aussi une façon de délégitimer leur diagnostic, parce qu’en réalité, le “populisme”, c’est le diagnostic des gens d’en bas, et la bourgeoisie s’en démarque en se voyant en défenseur de la démocratie. »
— « Christophe Guilluy : “La France d’en haut s’est structurée autour d’Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts, le monde d’en bas, lui, est complètement dispersé” », Christophe Guilluy,
Atlantico, 23 Septembre 2017 (
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« On a existé pendant dix ans et puis l’un des membres a écrit à Sarkozy pour lui demander de reconstruire la Bastille en lui disant que, quand elle avait été démolie, l’ordre ancien l’avait été également, le bonheur et la raison aussi. La brèche s’était ouverte sur la cruauté en plus de la volonté de renouvellement et, avec le temps, cette volonté s’est amenuisée tandis que les émanations du chaos se sont renforcées. Il fallait donc restaurer la Bastille pour juguler la destruction de la Terre. »
— « Sergueï Nossov : « À l’époque, à Saint-Pétersbourg, il y avait autant de chiens que de poètes ! » », Sergueï Nossov,
Le Courrier de Russie, 21 avril 2016 (
lire en ligne)
« La majorité ne fait pas la vérité, c’est la vérité qui doit faire la majorité. »
— Mgr Lefebvre, Ils l’ont découronné (1987), éd. Fideliter/Clovis, 1987, p. 91
« En général, l’enfant présente à l’état passager des caractères mentaux qui se retrouvent à l’état fixe dans les civilisations primitives, à peu près comme l’embryon humain présente à l’état passager des caractères physiques qui se trouvent à l’état fixe dans des classes d’animaux inférieurs. »
— Hippolyte Taine, De l’intelligence (1870), éd. Hachette, 1870, p. 373
“Some socialists seem to believe that people should be numbers in a state computer. We believe they should be individuals. We’re all unequal. No one, thank heavens, is quite like anyone else, however much the socialists may pretend otherwise. And we believe that everyone has the right to be unequal. But to us, every human being is equally important. A man’s right to work as he will, to spend what he earns, to own property, to have the state as servant and not as master, they’re the essence of a free economy and on that freedom all our other freedoms depend.”
— (en) Margaret Thatcher, Speech to the Conservative Party Conference, 10 October, 1975
- « Certains socialistes semblent croire que les gens devraient être des nombres dans un ordinateur de l’État. Nous croyons qu’ils devraient être des individus. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce au ciel, ne ressemble à personne. Nous pensons que chacun a le droit d’être inégal même si, pour nous, chaque être humain est également important. Le droit d’un homme de travailler comme il l’entend, de dépenser ce qu’il gagne, de disposer de biens, d’avoir dans l’État un serviteur et non un maître, voilà l’essence d’une économie libre. Et de cette liberté, toutes les libertés dépendent. »
- — (fr) Margaret Thatcher, Discours à la conférence du parti conservateur, 10 Octobre 1975
« La guerre n’est rien d’autre que la continuation des relations politiques avec l’appoint d’autres moyens. »
— Carl von Clausewitz, De la Guerre (1832), trad. Pierre Naville, éd. Éditions de Minuit, 1955, IIIe partie, p. 703
“You know what the fellow said — in Italy, for thirty years under the Borgias, they had warfare, terror, murder and bloodshed, but they produced Michelangelo, Leonardo da Vinci and the Renaissance. In Switzerland, they had brotherly love, they had five hundred years of democracy and peace — and what did that produce? The cuckoo clock. So long Holly.”
— (en) The Third Man (1949), Harry Lime [Orson Welles]
« Il embrassa la mer d’un regard et se rendit compte de l’infinie solitude où il se trouvait. »
— Ernest Hemingway, Le Vieil Homme et la Mer (1952), trad. Jean Dutourd, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360079), p. 69
« Que dites-vous ?... C’est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile ! »
— Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1993 (ISBN 9782080700315), acte V, scène 6, p. 417
“Let your boat of life be light, packed with only what you need - a homely home and simple pleasures, one or two friends, worth the name, someone to love and someone to love you, a cat, a dog, and a pipe or two, enough to eat and enough to wear, and a little more than enough to drink; for thirst is a dangerous thing.”
— (en) Jerome K. Jerome, Three Men in a Boat (1889), Chapter 3
- « Par-dessus bord l’encombrement, mon frère ! Que l’esquif de ta vie soit léger, qu’il porte seulement le nécessaire, un logis accueillant et des plaisirs simples, un ou deux amis dignes de ce nom, un être que tu aimes et qui t’aime, un chat, un chien, une pipe ou deux, de quoi manger et de quoi te vêtir à ta suffisance, et un peu plus qu’assez à boire, car la soif est chose dangereuse. »
— (fr) Jerome K. Jerome, Trois hommes dans un bateau (1889), trad. Déodat Serval, révisée par André Topia, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1990, p. 76
« Rentrer en soi-même et, des heures durant, ne rencontrer personne — voilà ce qu’il faut pouvoir atteindre. Être solitaire comme, enfant, on était solitaire quand les adultes allaient et venaient, tressés à des choses qui semblaient importantes et grandes parce que les grands avaient l’air si affairé, et qu’on ne comprenait rien à ce qu’il faisaient.
Et si un jour on se rend compte que leurs occupations sont mesquines, leurs professions sclérosées, et qu’elles n’ont plus de lien avec la vie, pourquoi alors ne pas continuer, tel un enfant, à les regarder comme une chose étrangère depuis la profondeur du monde propre, depuis la vaste solitude propre qui est par elle-même travail, et grade, et profession ? »
— Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète (1903), trad. Hans Hartje et Claude Mouchard, éd. Le Livre de Poche, coll. « Littérature & Documents », 1991 (ISBN 9782253055396), p. 56
« La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s’éclairer sans se corrompre. »
— Restif de La Bretonne, Le Pornographe (1770), éd. J. Nourse/Gosse & Pinet, 1770, p. 302
« Les mêmes qui pleurent le maïs modifié marient l’homme avec l’homme, la femme avec la femme, veulent donner à l’enfant des parents du même sexe, accepter que le fœtus soit créé ici, porté là-bas, nourri ailleurs, qu’il naisse en pipette ou qu’il soit introduit dans l’utérus d’une vieille folle qui veut encore sentir son ventre, tout cela n’a pas d’importance. Mais que personne ne touche aux légumes ! »
— Pasquin, Pasquin concentré non sucré (2011), éd. Éditions de l’Homme Nouveau, 2011 (ISBN 9782915988376), Tas de betteraves !, p. 71
« Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J’ai d’ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience ; mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. Allons chercher l’ennemi : si j’avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi. »
— Harangue prononcée à ses hommes
— Henri de la Rochejaquelein cité par Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne (1824), éd. Michaud, 1967, t. 38, « Rochejaquelein (Henri de la) », p. 317-325
« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament. »
— René Char, Fureur et mystère (1948), éd. Gallimard, 1967, « Feuillets d’Hypnos », p. 98
« L’Islam, un des malheurs du monde, un Judaïsme pour les brutes et qui ramasse tout ce qu’Israël imagina de moins spirituel et de plus inhumain, l’Islam est l’égout de la Bible avec des relents d’hérésie chrétienne et le fatras du paganisme arabe, une coulée de boue sur le visage de l’espèce humaine et l’on préfère le néant à ce qu’il nous apporte (ou, si l’on veut, le Communisme, lequel ne lui fera pas grâce et lui ressemble trop pour l’épargner longtemps). Un musulman est toujours une brute, au moins par de certains côtés, sa foi l’oblige à l’arrogance, il mêle à la présomption l’humilité qu’il rend démonstrative et ses rigueurs l’attachent à la complaisance la moins sujette à la mesure. Religion — dit Levi-Strauss — religion de corps de garde (le règlement, les revues de détail et pas de femmes, enfin la bougrerie avec un peu de cuistrerie et l’étalage le plus sale de nos besoins les plus grossiers), vivant dans un chaos perpétuel et rétablissant l’ordre à coups de hache, sans foyer, cité ni patrie, niant le monde qu’elle déifie en ne le sachant pas. L’Islam est une foi qui n’apprenant jamais, refuse de comprendre et qui revient de tout en ne s’acheminant à rien, et ses fidèles sont des mules qui tournent dans le cercle, les yeux bandés et n’avançant d’un pas. Ses peuples ? Le fumier de l’avenir, à moins qu’ils ne se rendent communistes et n’aillent baiser le tombeau du Juif Lénine sous les icônes du Juif Marx. »
— Albert Caraco, Journal d’une année (1957)
« Un cendrier a pour moi autant de valeur que la Piéta de Michel-Ange [...]. Je veux renouer avec cet art facile, immédiat et amusant que tout le monde comprend. L’esthétique est pour moi un grand facteur discriminant pour les gens. Ils pensent que l’art est au-dessus d’eux, et cela je n’aime pas. »
— Jeff Koons, Le Figaro, 6 octobre 2014
« Mon travail est contre la critique. Il combat la nécessité d’une fonction critique de l’art et cherche à abolir le jugement, afin que l’on puisse regarder le monde et l’accepter dans sa totalité. Il s’agit de l’accepter pour ce qu’il est. Si l’on fait cela, on efface toute forme de ségrégation et de création de hiérarchies. »
— Jeff Koons, entretien avec Bernard Blistène, Dossier de presse de l’exposition Jeff Koons, la rétrospective, 26 novembre 2014 – 27 avril 2015, Centre Georges Pompidou, p. 11
« [...] il ne peut exister de culture de I’interrogation seule. »
— André Malraux, « Un humanisme universel », Liberté de l’esprit, nº 11-12, juin-juillet 1950
« Chaque geste que vous ferez vers une Europe unifiée protégera un peu plus le trésor du monde.
Taxez-moi de romantisme. Qu’importe ! Pour moi le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de Champagne. C’est le romancero du Cid ou le visage hugolien de “l’enfant grec”. C’est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schœnbrunn, l’Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l’Europe mutilée. Pour ces pierres, ces aigles et ces croix ; pour la mémoire de l’héroïsme et du génie de nos pères ; pour notre terre menacée d’esclavage et le souvenir d’un plus grand passé, lecteurs, la lutte ne sera jamais vaine. Frêle Geneviève de Paris, patronne de l’Europe, seule contre les hordes mongoles de l’Est, tu symbolises notre esprit de résistance. Et toi, Alexandre, vainqueur blond au visage de dieu, Macédonien aux dix milles fidèles, toi qui conquis le monde oriental avec ta foi et ton épée, dressé contre le destin et l’Histoire, tu symboliseras peut-être un jour le triomphe de l'Europe impériale... »
— Jean de Brem, Le Testament d’un Européen (1964, posthume), éd. Dualpha, 2018, Introduction à l’histoire de l’Europe, p. 16
« Je sens peser sur mes épaules misérables le poids démesuré du plus glorieux des héritages. A moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade, doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Je suis le prince débile issu d’une lignée de colosses et qui va peut-être clore une race. Je mourrai sans postérité, stérilisé par l’atome ou égorgé par un fanatique. Et mes frères auront le même sort. Des géants nous précèdent, des héros et des savants, des explorateurs de la terre et des explorateurs de l’âme, des César et des Antoine, des monarques et des capitaines, des silhouettes sévères en robe de bure, de belles courtisanes ou des brutes implacables. Tout un cortège de grandes figures, resplendissantes de splendeur et de puissance, se déroule à nos yeux, immense fardeau pour nos contemporains dérisoires. Voici que s’amassent à l’Orient les nuages sinistres de la ruée païenne et barbare. Je vais mourir. Je meurs. Et la race Europe avec moi. Avec nous. Je ne laisserai rien. Depuis cinquante ans j’ai dispersé l’héritage. Et laissé le royaume du ciel en friche. Je n’aurai pas d’héritiers dans ce monde hostile et chaotique. Je ne puis laisser qu’un message : l’histoire, la très belle histoire d’une civilisation mortelle, qui se croyait invincible. Une civilisation pour laquelle des milliards d’hommes ont lutté et vaincu pendant trente siècles. Personne ne sera là pour me lire. Qu’importe. Voici comme un dernier cri de rage et d’amertume : le Testament d’un Européen. »
— Jean de Brem, Le Testament d’un Européen (1964, posthume), éd. Dualpha, 2018, Introduction à l’histoire de l’Europe, p. 7-8
« S’il est vrai, comme nous l’avons observé pour la droite orléaniste et le bonapartisme, que la droite est en général formée de traditions de gauche qui sont passées à droite, le moment ne serait pas venu en 1954 ou plus tard, d’enregistrer le passage à droite de nouvelles tendances ? »
— Jules Monnerot, Inquisitions (1974), éd. José Corti, 1974, La droite, la gauche et la logique de monsieur Rémond, p. 51
« Un jour, le gauchisme s’en prendra, dans son désir d’effacer les structures, aux espèces et le malentendu au sujet de la protection de la nature sera éclairci. »
— « Vertu de l’isolation », Robert Hainard, CoÉvolution, nº 8-9, printemps-été 1982
L’art contemporain est une « vidange généralisée des valeurs. »
— Jean Clair, De Immundo (2004), éd. Galilée, 2004, p. 40
« Le temps du dégoût a remplacé l’âge du goût. »
— Jean Clair, De Immundo (2004), éd. Galilée, 2004, « Présentation », p.
« [...] l’Église autant que l’État ne semblent plus agir que mus par la haine de la Beauté. »
— Jean Clair, L’Hiver de la culture (2011), éd. Flammarion, 2011, p.
« Aujourd’hui, les politiques, qui ont la charge disent-ils de “faire l’Europe”, ne semblent chez eux nulle part. Souvent peu cultivés, peu lettrés, indifférents à ce que fut ce passé, soucieux plutôt d’en effacer la trace, acharnés à dénier un héritage qui leur paraît être un fardeau, ils sont les inventeurs à Bruxelles et à Strasbourg d’une nouvelle Babel, bruissante des milliers de traducteurs que leurs discours supposent. Mais celle-ci, privée d’espoir, est plus proche du cône imaginé par Dante, qui s’enfonçait dans la Terre au fond duquel Lucifer s’ennuie, que de l’édifice orgueilleux dépeint par Bruegel et quelques autres qui, du moins, s’élevait vers les cieux, et vers Dieu. »
— Jean Clair, Lait noir de l’aube (2007), éd. Gallimard, 2007, « Printemps, La Chine », novembre 2006, p.
« [...] vient le moment où des nations autres, des religions, des croyances, des langues différentes, plus vigoureuses, plus sûres d’elles-mêmes, font la vidange et prennent la place. Soutiers, boueux, balayeurs, hommes des peine et femmes de ménage, tous chargés du soin des vieilles sociétés d’Occident, déposeront bientôt le corps affaibli dont ils ont la charge. Un pays qui n’est plus conscient ni fier de ses propres idéaux finit seulement par appeler pluralisme ou tolérance ce qui n’est qu’impuissance. »
— Jean Clair, Journal atrabilaire (2006), éd. Gallimard, coll. « L’Un et l’Autre », 2006, p.
From a “purely race-biological standpoint,” it was a shame to have the two best “German peoples” of the world at war with each other while all the “nonwhite, black, yellow, Jewish and mixed races” stood by, rubbing their hands with glee.
— Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l’Allemagne
— (en) Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt, Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology, éd. University of Chicago Press, 2005 (ISBN 9780226080901), p. 276
- « Du pur point de vue biologique de la race, c’est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non blanches, noire, jaune, Juive et mélangées restent là en se frottant les mains. »
- — Lettre de Konrad Lorenz à Oskar Heinroth lors de la déclaration de guerre de la Grande Bretagne à l’Allemagne
— (fr) Konrad Lorenz cité par Richard W. Burkhardt, Patterns of Behavior: Konrad Lorenz, Niko Tinbergen, and the Foundation of Ethology, éd. University of Chicago Press, 2005 (ISBN 9780226080901), p. 276
« Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous l’avons sous les pieds... Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur... »
— François-Athanase de Charette de La Contrie, harangue prononcée à ses hommes
« Le monde n’a été créé qu’en vue d’Israël, voilà pourquoi la terre entière est un lieu qui lui sied. »
— Juda Loew ben Bezalel, Netzah’ Israel [L’Éternité d’Israël] (1599), chap. 24, p. 122
« Entre les forces de la tradition et celles de l’avancée permanente, de la mise à l’écart, de la destruction, il y aura la guerre. »
— Botho Strauss, Le Soulèvement contre le monde secondaire (1990), éd. L’Arche, 1996 (ISBN 9782851813701), p.
« Être de droite, non par conviction bon marché, pour des visées vulgaires, mais de tout son être, c’est céder à la puissance supérieure d’un souvenir, qui s’empare de l’être humain, et pas tant du citoyen, qui l’isole et l’ébranle au milieu des rapports modernes et éclairés où il mène son existence habituelle. Cette pénétration n’a pas besoin de la mascarade abominable et ridicule d’une imitation servile, ni qu’on aille fouiller la brocante de l’histoire du malheur. Il s’agit d’un acte de soulèvement autre : soulèvement contre la domination totalitaire du présent qui veut ravir à l’individu et extirper de son champ toute présence d’un passé inexpliqué, d’un devenir historique, d’un temps mythique. À la différence de l’imagination de gauche qui parodie l’histoire du Salut, l’imagination de droite ne se brosse pas le tableau d’un royaume à venir, elle n’a pas besoin d’utopie, mais elle cherche le rattachement à la longue durée, celle que rien n’ébranle, elle est selon son essence souvenir de ce qui gît au fond de nous, et dans cette mesure elle est une initiation religieuse ou protopolitique. Elle est toujours et existentiellement une imagination de la Perte et non de la Promesse (terrestre). C’est donc une imagination de poète, depuis Homère jusqu’à Hölderlin. »
— Botho Strauss, Le Soulèvement contre le monde secondaire (1990), éd. L’Arche, 1996 (ISBN 9782851813701), p. 69-70
« Jamais on n’a autant discuté des tableaux et jamais ceux-ci n’ont eu aussi peu d’influence sur l’âme et l’esprit de l’homme, sur la société, l’économie et l’État ; et il en est ainsi non seulement des œuvres modernes, mais de tous les tableaux en général. »
— Max Picard, De la désintégration des formes dans l’art moderne (1954), trad. Tony Faivre, éd. E. Vitte, 1960, p. 26
« Ni Kafka, ni Joyce, ni Proust n’ont eu besoin de l’appui de l’État pour écrire ce qu’ils ont écrit, ni l’œuvre d’un Wajda, d’un Tadeusz Kantor ou d’un Grotowski n’a résulté des subventions culturelles du socialisme. Et ces six créateurs, bien qu’ils ne soient pas faciles et qu’ils exigent de leurs lecteurs ou spectateurs un effort intellectuel, ont trouvé un public qui pour les six est allé en s’élargissant, comme les cercles concentriques. Une société doit avoir l’art et la littérature qu’elle mérite : ceux qu’elle est capable de produire et ceux qu’elle est prête à payer. Et il est bon que les citoyens assument aussi dans ce domaine leurs propres responsabilités sans y renoncer devant les fonctionnaires, pour éclairés qu’ils soient. [...] Cela ne signifie évidemment pas que l’État n’ait aucune responsabilité culturelle. Il en a une, l’éducation. [...] mais en matière d’éducation non plus l’État ne doit pas seul avoir voix au chapitre. »
— Mario Vargas Llosa, Les enjeux de la liberté (1991), trad. Albert Bensoussan, éd. Gallimard, coll. « Hors Série », 1997 (ISBN 9782070745562), p. 40
« La vie moderne autorise les voyages, mais ne procure pas d’aventure. »
— Jean Mermoz, Mes vols (1937), éd. Flammarion, chap. 1
« Plaise à Dieu que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles. Plaise à Dieu que le peuple espagnol, si riche en qualités dignes d’être aimées, trouve dans la paix, la Patrie, le Pain et la Justice [...]. Que notre Seigneur accepte ma mort en sacrifice pour compenser en partie ce qu’il y a eu d’égoïsme et de vain dans ma vie. Je pardonne de toute mon âme à tous ceux qui ont pu me faire du tort ou m’offenser, sans aucune exception et je prie que tous ceux auxquels je dois la réparation d’un dommage grand ou petit me pardonnent [...]. Je veux être enterré conformément au rite de la religion Catholique, Apostolique et Romaine, que je pratique, en terre bénite et sous la protection de la Croix. »
— José Antonio Primo de Rivera, « Testamento (18 novembre 1936) », dans Escritos y Discursos. Obras Completas (1922-1936), trad. Arnaud Imatz, éd. Instituto de Estudios Políticos, 1976, p. 1097
« À travers la volonté générale, le peuple-roi coïncide désormais mythiquement avec le pouvoir ; cette croyance est la matrice du totalitarisme. »
— François Furet, Penser la Révolution française (1978), éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1978, p. 232
« On prétend que les filles de nos jours mûrissent plus vite qu’autrefois. Physiologiquement, c’est vrai. Mais, en un autre sens, elles sont au contraire en retard sur leurs aînées. Moralement, elles restent enfants plus longtemps. Il suffit pour s’en convaincre de voir la façon dont elles s’habillent et se coiffent. Leurs cheveux flottants, leurs minijupes, leurs nuisettes, leurs shorts sont comme le symbole de leur adoration pour l’enfance. Elles ne veulent pas devenir adultes, elles refusent d’assumer les responsabilités inhérentes à l’âge adulte. Et cependant, comme toutes les enfants, elles souhaitent qu’on les prenne pour des grandes personnes, elles souhaitent être libres d’accomplir ce qu’elles croient être des actes d’adultes. C’est cette attitude qui, parfois, conduit au drame. »
— Agatha Christie, Némésis (1971)
« On multiplie partout les manifestations sportives, hein ? Vraiment, quel signe de décadence ! Le genre de spectacle qu’il faudrait montrer aux gens, on ne le leur fait jamais voir ; ce qu’il faudrait leur montrer, ce sont les exécutions capitales. Pourquoi ne sont-elles pas publiques ? »
— Yukio Mishima, Le Pavillon d’Or (1956), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1975, p. 168
"[...] corruptissima republica plurimae leges."
— Cornelius Tacitus, Annales, III, 27
- « [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »
— Tacite, « Annales », dans Œuvres complètes de Tacite, trad. Jean-Louis Burnouf, éd. Hachette, 1872, p. 110
« Il restait au moins à chaque corps, à chaque communauté de citoyens le droit d’administrer ses propres affaires ; droit que nous ne disons pas qui fusse partie de la constitution primitive du royaume, car il remonte bien plus haut : c’est le droit naturel, c’est le droit de la raison. Cependant il a été aussi enlevé a vos sujets, sire, et nous ne craindrons pas de dire que l’administration est tombée à cet égard dans des excès qu’on peut nommer puérils.
Depuis que des ministres puissants se sont fait un principe politique de ne point laisser convoquer d’assemblée nationale, on en est venu, de conséquences en conséquences, jusqu’à déclarer nulles les délibérations des habitants d’un village quand elles ne sont pas autorisées par l’intendant ; en sorte que si cette communauté a une dépense à faire, quelque légère qu’elle soit, il faut prendre l’attache du subdélégué de l’intendant, par conséquent suivre le plan qu’il a adopté, employer les ouvriers qu’il favorise, les payer suivant son arbitrage ; et si la communauté a un procès à soutenir, il faut aussi qu’elle se fasse autoriser par l’intendant ; il faut que la cause de la communauté soit plaidée à ce premier tribunal avant d’être portée à la justice ; et si l’avis de l’intendant est contraire aux habitants, ou si leur adversaire a du crédit à l’intendance, la communauté est déchue de la faculté de défendre ses droits.
Voilà, sire, par quels moyens on a travaillé à étouffer en France tout esprit municipal, à éteindre, si on le pouvait, jusqu’aux sentiments de citoyens ; on a, pour ainsi dire, interdit à la nation entière, et on lui a donné des tuteurs. »
— Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, Mémoires pour servir à l’histoire du droit public de la France en matière d’impôts (1779), éd. Bruxelles, 1779, p. 654
« Car, hélas ! tout s’en va. Depuis seulement que j’existe il s’est fait plus de mouvement dans les idées et dans les coutumes de mon village, qu’il ne s’en était vu durant des siècles avant la révolution. Déjà la moitié des cérémonies celtiques, païennes ou moyen âge, que j’ai vues encore en pleine vigueur dans mon enfance, se sont effacées. Encore un ou deux ans peut-être, et les chemins de fer passeront leur niveau sur nos vallées profondes, emportant, avec la rapidité de la foudre, nos antiques traditions et nos merveilleuses légendes. »
— George Sand, La Mare au diable (1846), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999, p. 154
« Dans la lettre à Jaubert elle affirme : “Nous parlons ici le berrichon pur et le français le plus primitif.” Elle le redit en 1846 dans son article de L’Éclaireur : “C’est dans la Vallée-Noire qu’on parle le vrai, le pur berrichon, qui est le vrai français de Rabelais.” Dans Les Noces de campagne elle complète l’idée en assurant : “Le Berry est resté stationnaire et je crois qu’après la Bretagne et quelques provinces de l’extrême midi de la France, c’est le pays le plus conservé qui se puisse trouver à l’heure qu’il est.” En 1844 avaient paru les trois premiers volumes de l'Histoire du Berry de Raynal qui lui ont appris qu’on retrouvait dans le Berry des traces de la civilisation gauloise. »
— George Sand, La Mare au diable (1846), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1999, Notice, p. 221-222
« [...] la contraception, qui est faire l’amour sans faire l’enfant, la fécondation extracorporelle, qui est faire l’enfant sans faire l’amour, l’avortement, qui est défaire l’enfant, et la pornographie, qui est défaire l’amour, ne sont pas conformes à la dignité naturelle de l’homme. »
— Jérôme Lejeune, « Existe-t-il une morale naturelle ? », in Actes du Congrès international de théologie morale sur « Humanæ Vitæ : vingt ans plus tard », Académie pontificale des sciences, Rome, 9-12 novembre 1988
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