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« C’est chez nous, plus tôt que dans toute autre terre, que reviendra en honneur la célébration de la Pâque du Christ. »
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— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, lettre XXXII
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« L’Europe est encore plus mal en point que la Russie. La seule différence est qu’en Europe, personne ne s’en rend pleinement compte. [...] Partout en Europe il se mijote aujourd’hui de tels désordres que, lorsqu’ils auront éclaté, aucun moyen humain n’y pourra plus rien faire, et que ces terreurs que vous voyez aujourd’hui en Russie ne seront plus à côté qu’une chose insignifiante. [...] Encore une dizaine d’années et vous verrez que l’Europe viendra à nous pour nous acheter non du chanvre ou du suif, mais de la sagesse, denrée que les marchés européens ne vendnet déjà plus. »
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— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, lettre XXVI
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« Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. »
 
« Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. »
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Citations

« C’est chez nous, plus tôt que dans toute autre terre, que reviendra en honneur la célébration de la Pâque du Christ. »

— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, lettre XXXII


« L’Europe est encore plus mal en point que la Russie. La seule différence est qu’en Europe, personne ne s’en rend pleinement compte. [...] Partout en Europe il se mijote aujourd’hui de tels désordres que, lorsqu’ils auront éclaté, aucun moyen humain n’y pourra plus rien faire, et que ces terreurs que vous voyez aujourd’hui en Russie ne seront plus à côté qu’une chose insignifiante. [...] Encore une dizaine d’années et vous verrez que l’Europe viendra à nous pour nous acheter non du chanvre ou du suif, mais de la sagesse, denrée que les marchés européens ne vendnet déjà plus. »

— Nicolas Gogol, Passages choisis d’une correspondance avec des amis (1847), trad. José Johannet, lettre XXVI


« Oh ! quelle créature rusée que la femme ! C’est seulement maintenant que j’ai compris ce qu’est la femme. Jusqu’à présent, personne ne savait de qui elle est amoureuse : je suis le premier à l’avoir découvert. La femme est amoureuse du diable. Oui, sans plaisanter. »

— Nicolas Gogol, Le Journal d’un fou (1835), trad. Sylvie Luneau, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070406227), p. 191-192


« Ce n’est point [...] sous les régimes monarchiques que se voient réfrénés les généreux élans de l’âme ni méprisés les ouvrages de l’esprit, de la poésie, de l’art. Bien au contraire, seuls les monarques en ont été les protecteurs : les Shakespeare, les Molière se sont épanouis, grâce à leur appui bienveillant, tandis que Dante ne pouvait trouver dans sa patrie républicaine un coin où reposer la tête. Les véritables génies se produisent au moment où les souverains et les États sont dans toute leur puissance, et non pas dans l’abomination des luttes intestines ni de la terreur républicaine, qui jusqu’à présent n’ont donné au monde aucun génie. »

— Nicolas Gogol, Le Portrait (1835), trad. Henri Montgault, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2002 (ISBN 9782070406227), p. 147


Bibliographie

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