Différences entre les versions de « Theodore Kaczynski »

 
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== Citations ==
 
== Citations ==
  
« Les usines devront être détruites, les livres techniques brûlés, etc. »
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« Un régime démocratique peut facilement être subverti, parce qu’il constitue un mécanisme complexe, et parce que l’idée de “démocratie” est aujourd’hui assez imprécise, de sorte que des changements subtils ou cachés peuvent s’accumuler au fil du temps, jusqu’au jour où les gens se réveillent et découvrent que leur pays n’a plus rien de démocratique. »
 
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« La construction de parcs éoliens génère des déchets radioactifs étant donné, comme nous l’avons souligné, que les aimants permanents des éoliennes requièrent l’extraction de terres rares, et notamment de néodyme. En outre, ces parcs tuent beaucoup d’oiseaux et de chauve-souris, happés par les pales. De nombreux parcs éoliens sont en construction et en projet aux États-Unis, en Chine, et probablement dans d’autres pays, ce qui aura pour effet d’exterminer de nombreuses espèces d’oiseaux. Shawn Smallwood, chercheur à l’université de Californie à Davis, affirme : “Rien qu’avec le petit nombre d’éoliennes dont nous parlons, nous allons tuer des rapaces jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus du tout.” Les rapaces jouant un rôle important dans la régulation des rongeurs, leur disparition imposera d’utiliser davantage de pesticides. »
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« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »
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« [...] il faut mettre en balance les inconvénients de la lutte et de la mort avec ceux de la perte de la liberté et de la dignité. Pour beaucoup d’entre nous, la liberté et la dignité importent plus que vivre longtemps ou qu’éviter la souffrance physique. De plus, comme nous devrons tous mourir un jour, '''il vaut mieux mourir en combattant pour sa survie ou pour une cause que mener une existence longue, mais creuse et sans but.''' »
 
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« L’introduction du contrôle technologique du comportement ne s’accompagnera sans doute pas d’arrière-pensées totalitaires, ni même d’un désir conscient de restreindre la liberté humaine. Chaque nouvelle étape dans le verrouillage de l’esprit des hommes sera vue comme une réponse rationnelle à un problème auquel la société sera confrontée ; on prétextera la prévention de l’alcoolisme, la réduction du taux de criminalité ou l’incitation des jeunes à l’étude de la science et de la technique. »
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« Imaginez une société imposant à ses membres des conditions qui les rendent terriblement malheureux, puis qui leur offre des drogues pour les soulager de leur misère. De la science-fiction ? C’est déjà le cas, jusqu’à un certain point, dans notre société. [...] '''Plutôt que de modifier les conditions qui causent la dépression, la société moderne offre aux gens des antidépresseurs.''' Le but des ces médicaments est de modifier l’état intérieur d’un sujet de façon à ce qu’il accepte des conditions sociales qu’il jugerait sans cela inacceptables. »
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« On ne peut espérer le succès qu’en combattant le système technologique dans sa totalité, c’est-à-dire par une révolution et non par une réforme. »
 
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« Qu’on nous permette d’expliquer pourquoi la technologie est une force sociale plus puissante que le désir de liberté. »
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« Une société technologique ne peut pas se morceler en petites communautés autonomes, parce que sa production dépend de la coopération d’un grand nombre de personnes et de machines. »
 
« Une société technologique ne peut pas se morceler en petites communautés autonomes, parce que sa production dépend de la coopération d’un grand nombre de personnes et de machines. »
 
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La liberté de la presse est « un instrument trop utile dans la lutte contre la concentration excessive de pouvoir, puisqu’il permet de contrôler les hommes politiques en révélant publiquement leurs malversations. Mais la liberté de presse est de peu d’utilité pour le citoyen moyen, en tant qu’individu. Les médias d’information son généralement entre les mains d’importants consortiums qui sont partie intégrante du système. »
 
La liberté de la presse est « un instrument trop utile dans la lutte contre la concentration excessive de pouvoir, puisqu’il permet de contrôler les hommes politiques en révélant publiquement leurs malversations. Mais la liberté de presse est de peu d’utilité pour le citoyen moyen, en tant qu’individu. Les médias d’information son généralement entre les mains d’importants consortiums qui sont partie intégrante du système. »
 
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« Il est probable que l’obsession de l’homme moderne pour la longévité, le maintien de l’intégrité physique ou l’attirance sexuelle jusqu’à un âge avancé, est un symptôme d’incomplétude qui résulte de l’incapacité à parvenir à la satisfaction du processus de pouvoir. Le “démon de midi” en est un autre symptôme. Même chose pour le refus de fonder une famille, si commun dans notre société, et presque inconnu dans les cultures primitives. [...]
 
« Il est probable que l’obsession de l’homme moderne pour la longévité, le maintien de l’intégrité physique ou l’attirance sexuelle jusqu’à un âge avancé, est un symptôme d’incomplétude qui résulte de l’incapacité à parvenir à la satisfaction du processus de pouvoir. Le “démon de midi” en est un autre symptôme. Même chose pour le refus de fonder une famille, si commun dans notre société, et presque inconnu dans les cultures primitives. [...]
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Par contraste, certains de nos contemporains retardent indéfiniment le moment d’avoir des enfants, trop occupés qu’ils sont à chercher ailleurs quelque “accomplissement”. »
 
Par contraste, certains de nos contemporains retardent indéfiniment le moment d’avoir des enfants, trop occupés qu’ils sont à chercher ailleurs quelque “accomplissement”. »
 
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« [...] pour qu’elle fonctionne de façon efficace, une société technologique EST DANS L’OBLIGATION d’affaiblir les communautés locales et les solidarités familiales. Dans la société moderne, l’individu doit d’abord sa fidélité au système, et seulement après à sa communauté d’origine ; parce que si les solidarités traditionnelles devaient passer en premier, les intérêts du groupe d’appartenance se développeraient au détriment du système tout entier. »
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« La rupture avec les valeurs traditionnelles implique jusqu’à un certain point la dislocation des liens qui maintiennent la cohésion des groupes sociaux de taille moyenne. La désintégration de ces groupes est aussi facilitée par le fait que les conditions modernes exigent ou incitent souvent les individus à déménager, les séparant ainsi de leur communauté. Par-dessus tout, pour qu’elle fonctionne de façon efficace, une société technologique EST DANS L’OBLIGATION d’affaiblir les communautés locales et les solidarités familiales. Dans la société moderne, l’individu doit d’abord sa fidélité au système, et seulement après à sa communauté d’origine ; parce que si les solidarités traditionnelles devaient passer en premier, les intérêts du groupe d’appartenance se développeraient au détriment du système tout entier. »
 
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« Les conservateurs sont des idiots : d’un côté ils se plaignent du déclin des valeurs traditionnelles, de l’autre ils soutiennent avec ferveur le progrès technologique et la croissance économique. »
 
« Les conservateurs sont des idiots : d’un côté ils se plaignent du déclin des valeurs traditionnelles, de l’autre ils soutiennent avec ferveur le progrès technologique et la croissance économique. »
 
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« Dans notre société, le mouvement dominant de la propagande va dans le sens des valeurs établies. La principale raison pour laquelle ces valeurs sont devenues, pour ainsi dire, les valeurs officielles de notre société, est qu’elles sont utiles au système industriel. »
 
« Dans notre société, le mouvement dominant de la propagande va dans le sens des valeurs établies. La principale raison pour laquelle ces valeurs sont devenues, pour ainsi dire, les valeurs officielles de notre société, est qu’elles sont utiles au système industriel. »
 
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« Nous réclamons donc une révolution contre le système industriel. [...] Cette révolution ne sera pas POLITIQUE. Elle n’aura pas pour objet de renverser des gouvernements ; c’est à la base économique et technologique de la société actuelle qu’elle s’attaquera. »
 
« Nous réclamons donc une révolution contre le système industriel. [...] Cette révolution ne sera pas POLITIQUE. Elle n’aura pas pour objet de renverser des gouvernements ; c’est à la base économique et technologique de la société actuelle qu’elle s’attaquera. »
 
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« Les conséquences de la révolution industrielle ont été désastreuses pour tout le genre humain. Si cette révolution a sensiblement augmenté l’espérance de vie des habitants des pays “développés”, elle a par ailleurs déstabilisé la société et rendu l’existence insignifiante. Elle a fait subir des humiliations aux êtres humains, elle a répandu des souffrances psychiques sans nombre (qui s’accompagnent dans le tiers-monde de souffrances physiques) et elle a causé à la nature un dommage irréparable. »
 
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« Les forces sociales sont alors capables d’utiliser la machinerie collective pour imposer partout leur choix. [...] C’est une façon de restreindre constamment le nombre des possibilités qu’offre notre monde. Le résultat final sera la création d’un monde consensuel, fondé sur un seul sytème de valeurs. »
 
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Version actuelle datée du 15 septembre 2024 à 15:08

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Citations

« Un régime démocratique peut facilement être subverti, parce qu’il constitue un mécanisme complexe, et parce que l’idée de “démocratie” est aujourd’hui assez imprécise, de sorte que des changements subtils ou cachés peuvent s’accumuler au fil du temps, jusqu’au jour où les gens se réveillent et découvrent que leur pays n’a plus rien de démocratique. »

— Theodore Kaczynski, Révolution anti-tech (2016), trad. Alexis Adjami, Romuald Fadeau, éd. Éditions Libre, 2021 (ISBN 9782490403288), p. 140


« La construction de parcs éoliens génère des déchets radioactifs étant donné, comme nous l’avons souligné, que les aimants permanents des éoliennes requièrent l’extraction de terres rares, et notamment de néodyme. En outre, ces parcs tuent beaucoup d’oiseaux et de chauve-souris, happés par les pales. De nombreux parcs éoliens sont en construction et en projet aux États-Unis, en Chine, et probablement dans d’autres pays, ce qui aura pour effet d’exterminer de nombreuses espèces d’oiseaux. Shawn Smallwood, chercheur à l’université de Californie à Davis, affirme : “Rien qu’avec le petit nombre d’éoliennes dont nous parlons, nous allons tuer des rapaces jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus du tout.” Les rapaces jouant un rôle important dans la régulation des rongeurs, leur disparition imposera d’utiliser davantage de pesticides. »

— Theodore Kaczynski, Révolution anti-tech (2016), trad. Alexis Adjami, Romuald Fadeau, éd. Éditions Libre, 2021 (ISBN 9782490403288), p. 87


« Le système-monde technologique s’étend immanquablement jusqu’à atteindre une limite imposée par un manque de ressources, puis il essaie d’aller au-delà de cette limite, sans égard pour les conséquences. »

— Theodore Kaczynski, Révolution anti-tech (2016), trad. Alexis Adjami, Romuald Fadeau, éd. Éditions Libre, 2021 (ISBN 9782490403288), p. 80


« [...] la misère psychique [est] si commune dans les pays supposément heureux de l’Occident. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 176


« [...] il faut mettre en balance les inconvénients de la lutte et de la mort avec ceux de la perte de la liberté et de la dignité. Pour beaucoup d’entre nous, la liberté et la dignité importent plus que vivre longtemps ou qu’éviter la souffrance physique. De plus, comme nous devrons tous mourir un jour, il vaut mieux mourir en combattant pour sa survie ou pour une cause que mener une existence longue, mais creuse et sans but. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 175


« [...] nous devons travailler à élever le niveau de stress à l’intérieur du système, de façon à augmenter les chances de le voir exploser, ou de façon à l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. [...] Les usines devront être détruites, les livres techniques brûlés, etc. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 173-174


« La liberté humaine aura disparu, parce que les individus et les petits groupes n’auront plus aucun pouvoir face aux grandes organisations, fortes d’une mégatechnologie et d’un arsenal de moyens biologiques et psychologiques pour manipuler les gens, en plus des instruments de surveillance et de contrainte physique. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 172


« L’introduction du contrôle technologique du comportement ne s’accompagnera sans doute pas d’arrière-pensées totalitaires, ni même d’un désir conscient de restreindre la liberté humaine. Chaque nouvelle étape dans le verrouillage de l’esprit des hommes sera vue comme une réponse rationnelle à un problème auquel la société sera confrontée ; on prétextera la prévention de l’alcoolisme, la réduction du taux de criminalité ou l’incitation des jeunes à l’étude de la science et de la technique. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 164-165


« Imaginez une société imposant à ses membres des conditions qui les rendent terriblement malheureux, puis qui leur offre des drogues pour les soulager de leur misère. De la science-fiction ? C’est déjà le cas, jusqu’à un certain point, dans notre société. [...] Plutôt que de modifier les conditions qui causent la dépression, la société moderne offre aux gens des antidépresseurs. Le but des ces médicaments est de modifier l’état intérieur d’un sujet de façon à ce qu’il accepte des conditions sociales qu’il jugerait sans cela inacceptables. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 159


« On ne peut espérer le succès qu’en combattant le système technologique dans sa totalité, c’est-à-dire par une révolution et non par une réforme. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 149


« Qu’on nous permette d’expliquer pourquoi la technologie est une force sociale plus puissante que le désir de liberté. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 146


« Une société technologique ne peut pas se morceler en petites communautés autonomes, parce que sa production dépend de la coopération d’un grand nombre de personnes et de machines. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 138


La liberté de la presse est « un instrument trop utile dans la lutte contre la concentration excessive de pouvoir, puisqu’il permet de contrôler les hommes politiques en révélant publiquement leurs malversations. Mais la liberté de presse est de peu d’utilité pour le citoyen moyen, en tant qu’individu. Les médias d’information son généralement entre les mains d’importants consortiums qui sont partie intégrante du système. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 127


« Il est probable que l’obsession de l’homme moderne pour la longévité, le maintien de l’intégrité physique ou l’attirance sexuelle jusqu’à un âge avancé, est un symptôme d’incomplétude qui résulte de l’incapacité à parvenir à la satisfaction du processus de pouvoir. Le “démon de midi” en est un autre symptôme. Même chose pour le refus de fonder une famille, si commun dans notre société, et presque inconnu dans les cultures primitives. [...]

Par contraste, certains de nos contemporains retardent indéfiniment le moment d’avoir des enfants, trop occupés qu’ils sont à chercher ailleurs quelque “accomplissement”. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 114


« La rupture avec les valeurs traditionnelles implique jusqu’à un certain point la dislocation des liens qui maintiennent la cohésion des groupes sociaux de taille moyenne. La désintégration de ces groupes est aussi facilitée par le fait que les conditions modernes exigent ou incitent souvent les individus à déménager, les séparant ainsi de leur communauté. Par-dessus tout, pour qu’elle fonctionne de façon efficace, une société technologique EST DANS L’OBLIGATION d’affaiblir les communautés locales et les solidarités familiales. Dans la société moderne, l’individu doit d’abord sa fidélité au système, et seulement après à sa communauté d’origine ; parce que si les solidarités traditionnelles devaient passer en premier, les intérêts du groupe d’appartenance se développeraient au détriment du système tout entier. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 99-100


« Les conservateurs sont des idiots : d’un côté ils se plaignent du déclin des valeurs traditionnelles, de l’autre ils soutiennent avec ferveur le progrès technologique et la croissance économique. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 99


« Dans notre société, le mouvement dominant de la propagande va dans le sens des valeurs établies. La principale raison pour laquelle ces valeurs sont devenues, pour ainsi dire, les valeurs officielles de notre société, est qu’elles sont utiles au système industriel. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 85


« Nous réclamons donc une révolution contre le système industriel. [...] Cette révolution ne sera pas POLITIQUE. Elle n’aura pas pour objet de renverser des gouvernements ; c’est à la base économique et technologique de la société actuelle qu’elle s’attaquera. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 72


« Les conséquences de la révolution industrielle ont été désastreuses pour tout le genre humain. Si cette révolution a sensiblement augmenté l’espérance de vie des habitants des pays “développés”, elle a par ailleurs déstabilisé la société et rendu l’existence insignifiante. Elle a fait subir des humiliations aux êtres humains, elle a répandu des souffrances psychiques sans nombre (qui s’accompagnent dans le tiers-monde de souffrances physiques) et elle a causé à la nature un dommage irréparable. »

— Theodore Kaczynski, L’Avenir de la société industrielle (1995), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 71


« Devons-nous troquer notre liberté en échange de la connaissance ? »

— Theodore Kaczynski, Le Manifeste de 1971 (1971), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 67


« Les forces sociales sont alors capables d’utiliser la machinerie collective pour imposer partout leur choix. [...] C’est une façon de restreindre constamment le nombre des possibilités qu’offre notre monde. Le résultat final sera la création d’un monde consensuel, fondé sur un seul sytème de valeurs. »

— Theodore Kaczynski, Le Manifeste de 1971 (1971), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 67


« [...] il nous faut mettre un arrêt au développement scientifique [...]. »

— Theodore Kaczynski, Le Manifeste de 1971 (1971), trad. Jean-Marie Apostolidès, éd. Climats, 2009, p. 63
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Bibliographie

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