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« Quand une fois on accueille le Mal chez soi, il ne demande plus qu'on lui fasse confiance. »
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« Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde, qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C’est là l’essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], ''Journal intime''
 
  
=== [[Work]] ===
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— Franz Kafka, ''Journal'', trad. Marthe Robert, 18 octobre 1921
  
« L'oisiveté est le commencement de tous les vices, le couronnement de toutes les vertus. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Kafka Franz Kafka], ''Préparatifs de noce à la campagne''
 
  
=== [[Revolution]] ===
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« '''Dans le duel qui t’oppose au monde, fais-toi le second du monde.''' »
  
« '''Chaque révolution s'évapore en laissant seulement derrière elle le dépôt d'une nouvelle bureaucratie.''' »
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— Franz Kafka, ''Cahiers in-octavo'' (1916-1918), 8 décembre 1917
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Kafka Franz Kafka]
 
  
== Quotes about Franz Kafka ==
 
  
« Fil d'Ariana toujours rompu, n'autorisant qu'un pas à la fois, Franz Kafka l'a dit avant nous : il y a un but, mais il n'y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »
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« [...] nous avons besoin de livres qui ont sur nous l’effet d’un malheur qui nous fait beaucoup souffrir, comme la mort de quelqu’un que nous aimions davantage que nous, comme si nous étions rejetés dans les forêts, loin de tous les hommes, comme un suicide, '''un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Perec Georges Perec], ''La Disparition''
 
  
« [...] en plus de Racine, qui pour moi est l'écrivain le plus grand, il y en a un devant lequel je tire mon chapean ; Franz Kafka. »
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— Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak, trad. Laure Bernardi et Jean-Claude Rambach, 27 janvier 1904
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel Paul Claudel]
 
  
« [...] Et tout cela est raconté avec un détachement incroyablement suggestif, et glaçant [...] Ne demandez pas ce que cela veut dire. Cela ne veut rien dire. Le livre n'est peut-être pas de notre temps. Il est complètement innocent. Aussi innocent que du Kleist. »
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== Citations sur Franz Kafka ==
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kurt_Tucholsky Kurt Tucholsky]
 
  
« Des quatres hommes que je ressens comme mes véritables parents par le sang - sans me comparer à eux par la puissance et l'ampleur - c'est à dire de Grillparzer, Dostoïevski, Kleist et Flaubert. »
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« Chacun, s’avançant plus loin dans l’obscur du non-dit, a ourdi jusqu’à sa saturation, la configuration d’un discours qui, au fur qu’il grandissait, n’abolissait l’hasard du jadis qu’au prix d’un futur apparaissant sans solution, à l’instar d’un fanal n’illuminant qu’un trop court instant la portion d’un parcours, lors n’offrant au fuyard qu’un jalon minimal, fil d’Ariana toujours rompu, n’autorisant qu’un pas à la fois. Franz Kafka l’a dit avant nous : il y a un but, mais il n’y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Kafka Franz Kafka], Lettre à Felice Bauer, 1913
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« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »
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« '''Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Vialatte Alexandre Vialatte]
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« Notre admiration pour Kafka fut tout de suite radicale ; sans savoir au juste pourquoi nous avions senti que son oeuvre nous concernait personnellement. Faulkner, tous les autres nous racontaient de lointaines histoires ; Kafka nous parlait de nous ; il nous découvrait nos problèmes, en face d’un monde sans Dieu et où pourtant notre salut se jouait. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_de_Beauvoir Simone de Beauvoir], « La Force de l'âge », ''Mémoires d’une jeune fille rangée''. Op. Cit., p. 255
 
 
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Version actuelle datée du 25 août 2024 à 15:20

Franz Kafka.jpg

Citations

« On avait sûrement calomnié Joseph K., car, sans avoir rien fait de mal, il fut arrêté un matin. »

— Franz Kafka, Le Procès (1925, posthume), trad. Alexandre Vialatte, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1983 (ISBN 9782070361014), p. 


« Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde, qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C’est là l’essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque. »

— Franz Kafka, Journal, trad. Marthe Robert, 18 octobre 1921


« Dans le duel qui t’oppose au monde, fais-toi le second du monde. »

— Franz Kafka, Cahiers in-octavo (1916-1918), 8 décembre 1917


« [...] nous avons besoin de livres qui ont sur nous l’effet d’un malheur qui nous fait beaucoup souffrir, comme la mort de quelqu’un que nous aimions davantage que nous, comme si nous étions rejetés dans les forêts, loin de tous les hommes, comme un suicide, un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »

— Franz Kafka, Lettre à Oskar Pollak, trad. Laure Bernardi et Jean-Claude Rambach, 27 janvier 1904

Citations sur Franz Kafka

« Chacun, s’avançant plus loin dans l’obscur du non-dit, a ourdi jusqu’à sa saturation, la configuration d’un discours qui, au fur qu’il grandissait, n’abolissait l’hasard du jadis qu’au prix d’un futur apparaissant sans solution, à l’instar d’un fanal n’illuminant qu’un trop court instant la portion d’un parcours, lors n’offrant au fuyard qu’un jalon minimal, fil d’Ariana toujours rompu, n’autorisant qu’un pas à la fois. Franz Kafka l’a dit avant nous : il y a un but, mais il n’y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »

— Georges Perec, La Disparition (1969), éd. Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2003, p. 185-186


« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »

— Alexandre Vialatte, Préface à « Le Procès (1925, posthume) » de Franz Kafka, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1983 (ISBN 9782070361014), Introduction, p. 31