Différences entre les versions de « Napoléon Bonaparte »

 
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« Les peuples passent, les trônes s'écroulent, l'Église demeure. »
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== Citations ==
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
 
  
=== [[Immigration]] ===
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« À cette époque de ma vie si pleine d’événements, j’avais réussi à redonner l’ordre et la tranquillité à un empire renversé de fond en comble par les factions et nageant dans le sang. Un grand peuple m’avait mis à sa tête. Remarquez que je n’arrivais pas au trône comme votre Cromwell ou votre Richard III. Rien de pareil : '''je trouvai une couronne dans le ruisseau, j’essuyai la boue qui la couvrait et la mis sur ma tête'''. Ma vie était indispensable pour la durée de l’ordre si récemment rétabli, et que j’avais su conserver avec tant de succès, ainsi que le reconnaissaient en France les gens qui étaient à la tête de l’opinion. »
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« '''Il n'y a pas de plus grand crime que d'introduire l'étranger dans la patrie.''' »
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« Celui qui possédera Constantinople doit gouverner le monde. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte], cité par Didier Le Gall, ''Napoléon et le mémorial de Sainte-Hélène''
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« '''Le canon a tué la féodalité, l’encre tuera la société moderne.''' »
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« L'abus de la propriété doit être réprimé toutes les fois qu'il nuit à la société. »
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« Dans cinquante ans l’Europe sera républicaine ou cosaque. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
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« La France ne mourra que de Paris. »
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« On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer. Eh bien ! M. Truguet, si vous étiez venu en Égypte nous prêcher la liberté des noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu en haut d'un mât. On a livré tous les blancs à la férocité des noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes. Eh bien ! si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. '''Je suis pour les blancs, parce que je suis blanc''' ; je n’en ai pas d’autre raison, et celle-ci est la bonne. Comment a-t-on pu donner la liberté à des Africains, à des hommes qui n’avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c’était que la colonie, ce que c’était la France ? Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des Noirs, veuillent encore l’esclavage des blancs. Mais encore, croyez-vous que, si la majorité de la Convention avait su ce qu’elle faisait et connu les colonies, elle eut donné la liberté aux noirs ? Non, sans doute, mais peu d'entre nous étaient en état d'en prévoir les conséquences, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent, tenir encore à ces principes ! »
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« La démocratie élève la souveraineté, l’aristocratie seule la conserve. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte], ''Mémoires sur le Consulat''
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« L’égalité n’existe qu’en théorie. »
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« On ne peut pas faire semblant d'être courageux. »
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« C’est l’imagination qui perd les batailles. »
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« Donnez-moi une pierre je construirai un Empire. »
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« La première des vertus est le dévouement à la patrie. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
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« L'avenir des enfants est l'ouvrage des mères. »
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« Si Louis XVI eût comparu devant un tribunal contre-révolutionnaire, il eût été condamné. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
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== Quotes about Napoléon Bonaparte ==
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« L’Europe sera un jour inondée par eux. Je ne vivrai pas assez d’années pour être témoin de cette effroyable invasion. Mais vous qui êtes encore jeune, vous la verrez : vous verrez la Russie conquérir l’Inde, ou entrer en Europe avec quatre cent mille Cosaques et tribus des déserts, et deux cent mille soldats russes. [...]
  
« Lorsque dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et de la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire ; il croît inconnu auprès des cendres de Germanicus, et déjà l'intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. »
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La Russie doit ou crouler, ou s’agrandir, et je suppose plus vraisemblable la dernière hypothèse. »
*[[François-René de Chateaubriand]], ''Mercure de France'', 4 juillet 1807 repris dans les ''Mémoires d’outre-tombe'', op. cit, p. 527
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|auteur=Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases
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|titre=Le Mémorial de Sainte-Hélène
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|page=663-664}}
  
« Les prospérités de Bonaparte, loin de me soumettre, m'avait révolté ; j'avais pris une énergie nouvelle, dans mes sentiments et dans les tempêtes. Je ne portais pas en vain un visage brûlé par le soleil, et je ne m'étais pas livré au courroux du ciel pour trembler avec un front noirci devant la colère d'un homme. Si Napoléon en avait fini avec les rois, il n'en avait pas fini avec moi. Mon article tombant au milieu de ses prospérités et de ses merveilles, remua la France : on en répandit d'innombrables copies à la main ; plusieurs abonnés du Mercure détachèrent l'article et le firent relier à part ; on le lisait dans les salons, on le colportait de maison en maison. Il faut avoir vécu à cette époque pour se faire une idée de l'effet produit par une vois retentissant seule dans le silence du monde. [...] Napoléon s'emporta : on s'irrite moins en raison de l'offense reçue qu'en raison de l'idée que l'on s'est formée de soi. Comment ! mépriser jusqu'à sa gloire ; braver une seconde fois celui aux pieds duquel l'univers était prosterné ! "Chateaubriand croit-il que je suis un imbécile, que je ne comprends pas ! Je le ferai sabrer sur les marches des Tuileries." Il donna l'ordre de supprimer le Mercure et de m'arrêter. Ma propriété périt ; ma personne échappa par miracle : Bonaparte eut à s'occuper du monde ; il m'oublia, mais je demeurai sous le poids de la menace. »
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« 1° que '''le plus grand de tous les crimes est d’introduire l’étranger au sein de la patrie''' ; 2° que la souveraineté ne saurait être errante ; mais qu’elle est inséparable du territoire et demeure liée à la masse des citoyens ; 3° que la patrie ne saurait être voyageuse, mais qu’elle est immuable et toute sur le sol sacré qui nous a donné la naissance, et où reposent les ossements de nos pères. »
*[[François-René de Chateaubriand]], ''Mémoires d’outre-tombe'', 2ème partie, livre 18, chapitre 5
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« Il nous étoit réservé de retrouver au fond de la mer Adriatique le tombeau de deux filles de rois, dont nous avions entendu prononcer l'oraison funèbre dans un grenier de Londres. Ah ! du moins la tombe qui renferme ces nobles dames, aura vu une fois interrompre son silence ; le bruit des pas d'un Français aura fait tressaillir deux françaises dans leur cercueil. Les respects d'un pauvre gentilhomme, à Versailles, n'eussent été rien pour des princesses ; la prière d'un chrétien, en terre étrangère, aura peut-être été agréable à des Saintes. »
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« '''Malheur à qui appelle l’étranger dans son pays !''' »
*[[François-René de Chateaubriand]], extrait du compte-rendu sur le ''Voyage pittoresque et historique de l'Espagne'', par M. de Laborde, ''Mercure de France'', Tome 29, 4 juillet 1807, p. 16
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« On a voulu expliquer Bonaparte par ses origines corses et italiennes. Mais d'éducation toute française, c'était avant tout un homme du dix-huitième siècle. Il en avait les idées, les tours littéraires, celui de la déclaration et de Rousseau, celui de la maxime et de Chamfort. Dans ses monologues de Sainte-Hélène, que retrouve-t-on toujours ? L'homme qui avait eu vingt ans en 1789. Formé sous l'ancien régime, il a reconnu lui-même ce qu'il devait à ceux qui l'avaient instruit. »
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« J’ai entrepris l’œuvre de corriger les Juifs ; mais je n’ai pas cherché à en attirer de nouveaux dans mes États. Loin de , j’ai évité de faire rien de ce qui peut montrer de l’estime aux plus méprisables des hommes. »
*[[Jacques Bainville]], ''Histoire de France'' (1924), éd. D.E.F.I., coll. Nos classiques, 1997 (ISBN 2-912385-01-6), chap. 17. Le Consulat et l'Empire, p. 410-411
 
  
« Le 18 Brumaire mettait enfin au premier plan le plus célèbre dictateur des temps modernes, l’homme dont la légende enflamme encore tant de têtes solides, et qui, plus qu’un Périclès ou un César, sert de modèle exaltant aux chefs d’aujourd’hui, à un Mussolini en particulier : Napoléon Bonaparte. »
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— Napoléon Bonaparte, Lettre à Jérôme Napoléon, 6 mars 1808
*[[Jacques Bainville]], ''Les dictateurs'' (1935), p. 110
 
  
== Videos ==
 
  
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« On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer. Eh ! bien, M. Truguet, si vous étiez venu en Égypte nous prêcher la liberté des noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu en haut d'un mât. On a livré tous les blancs à la férocité des noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes ! Eh ! bien, si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. '''Je suis pour les blancs, parce que je suis blanc''' ; je n’en ai pas d’autre raison, et celle-là est la bonne. Comment a-t-on pu accorder la liberté à des Africains, à des hommes qui n’avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c’était que colonie, ce que c’était que la France ? '''Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des noirs, veuillent l’esclavage des blancs''' ; mais encore, croyez-vous que si la majorité de la Convention avait su ce qu’elle faisait, et connu les colonies, elle eût donné la liberté aux noirs ? Non sans doute ; mais peu de personnes étaient en état d'en prévoir les résultats, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent, tenir encore à ces principes ! »
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== Citations sur Napoléon Bonaparte ==
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« '''Napoléon n’a eu en propre que son âme. C’est par elle qu’il gagna toutes ses batailles ; c’est par elle qu’il fut un meneur d’hommes inouï, un administrateur infini ; qu’il osa pétrir l’Europe dans des mains empruntées à Dieu et qu’il espéra ne jamais rendre.''' C’est par son âme enfin et son âme ''seule'' qu’il eut la gloire de se tromper comme aucun homme ne s’était trompé avant lui, et d’être abattu à la fin, n’étant que l’Annonciateur, non par l’hostilité furieuse de quelques rois humiliés, mais par la coalition de tous les siècles et par le jusant de la Révolution française qui se retirait de lui, l’ayant porté jusqu’aux cimes. »
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Napoléon Bonaparte.jpg

Citations

« À cette époque de ma vie si pleine d’événements, j’avais réussi à redonner l’ordre et la tranquillité à un empire renversé de fond en comble par les factions et nageant dans le sang. Un grand peuple m’avait mis à sa tête. Remarquez que je n’arrivais pas au trône comme votre Cromwell ou votre Richard III. Rien de pareil : je trouvai une couronne dans le ruisseau, j’essuyai la boue qui la couvrait et la mis sur ma tête. Ma vie était indispensable pour la durée de l’ordre si récemment rétabli, et que j’avais su conserver avec tant de succès, ainsi que le reconnaissaient en France les gens qui étaient à la tête de l’opinion. »

— Napoléon Bonaparte cité par Stendhal, Vie de Napoléon (1876, posthume), éd. Le Livre du divan, 1930, p. 89


« Celui qui possédera Constantinople doit gouverner le monde. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 122


« Le canon a tué la féodalité, l’encre tuera la société moderne. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 117


« Dans cinquante ans l’Europe sera républicaine ou cosaque. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 117


« La France ne mourra que de Paris. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 113


« La démocratie élève la souveraineté, l’aristocratie seule la conserve. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 80


« L’égalité n’existe qu’en théorie. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 79


« C’est l’imagination qui perd les batailles. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 71


« La première des vertus est le dévouement à la patrie. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 59


« Si Louis XVI eût comparu devant un tribunal contre-révolutionnaire, il eût été condamné. »

— Napoléon Bonaparte cité par Honoré de Balzac, Maximes et pensées de Napoléon (1838), éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2011, p. 57


« L’Europe sera un jour inondée par eux. Je ne vivrai pas assez d’années pour être témoin de cette effroyable invasion. Mais vous qui êtes encore jeune, vous la verrez : vous verrez la Russie conquérir l’Inde, ou entrer en Europe avec quatre cent mille Cosaques et tribus des déserts, et deux cent mille soldats russes. [...]

La Russie doit ou crouler, ou s’agrandir, et je suppose plus vraisemblable la dernière hypothèse. »

— Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène (1823), éd. Ernest Bourdin, 1842, t. II, p. 663-664


« 1° que le plus grand de tous les crimes est d’introduire l’étranger au sein de la patrie ; 2° que la souveraineté ne saurait être errante ; mais qu’elle est inséparable du territoire et demeure liée à la masse des citoyens ; 3° que la patrie ne saurait être voyageuse, mais qu’elle est immuable et toute sur le sol sacré qui nous a donné la naissance, et où reposent les ossements de nos pères. »

— Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène (1823), éd. Ernest Bourdin, 1842, t. II, p. 27


« Malheur à qui appelle l’étranger dans son pays ! »

— Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène (1823), éd. Ernest Bourdin, 1842, t. II, p. 19


« J’ai entrepris l’œuvre de corriger les Juifs ; mais je n’ai pas cherché à en attirer de nouveaux dans mes États. Loin de là, j’ai évité de faire rien de ce qui peut montrer de l’estime aux plus méprisables des hommes. »

— Napoléon Bonaparte, Lettre à Jérôme Napoléon, 6 mars 1808


« On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer. Eh ! bien, M. Truguet, si vous étiez venu en Égypte nous prêcher la liberté des noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu en haut d'un mât. On a livré tous les blancs à la férocité des noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes ! Eh ! bien, si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. Je suis pour les blancs, parce que je suis blanc ; je n’en ai pas d’autre raison, et celle-là est la bonne. Comment a-t-on pu accorder la liberté à des Africains, à des hommes qui n’avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c’était que colonie, ce que c’était que la France ? Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des noirs, veuillent l’esclavage des blancs ; mais encore, croyez-vous que si la majorité de la Convention avait su ce qu’elle faisait, et connu les colonies, elle eût donné la liberté aux noirs ? Non sans doute ; mais peu de personnes étaient en état d'en prévoir les résultats, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent, tenir encore à ces principes ! »

— Napoléon Bonaparte cité Antoine Claire Thibaudeau, Mémoires sur le Consulat (1799-1804), éd. Baudouin Frères, 1827, p. 120-121


Citations sur Napoléon Bonaparte

« Napoléon n’a eu en propre que son âme. C’est par elle qu’il gagna toutes ses batailles ; c’est par elle qu’il fut un meneur d’hommes inouï, un administrateur infini ; qu’il osa pétrir l’Europe dans des mains empruntées à Dieu et qu’il espéra ne jamais rendre. C’est par son âme enfin et son âme seule qu’il eut la gloire de se tromper comme aucun homme ne s’était trompé avant lui, et d’être abattu à la fin, n’étant que l’Annonciateur, non par l’hostilité furieuse de quelques rois humiliés, mais par la coalition de tous les siècles et par le jusant de la Révolution française qui se retirait de lui, l’ayant porté jusqu’aux cimes. »

Léon Bloy, « L’Âme de Napoléon » (1912), dans Essais et pamphlets, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2017 (ISBN 9782221193303), p. 1117