(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 22 : Ligne 22 :
 
|ISBN=9782253168089
 
|ISBN=9782253168089
 
|page=82}}
 
|page=82}}
 +
 +
« J’ai aimé la vérité... Où est-elle ?... Partout hypocrisie, ou du moins charlatanisme, même chez les plus vertueux, même chez les plus grands ; et ses lèvres prirent l’expression du dégoût... Non, l’homme ne peut pas se fier à l’homme. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Stendhal
 +
|titre=Le Rouge et le Noir
 +
|année d'origine=1830
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=
 +
|année=2002
 +
|ISBN=9782070412396
 +
|page=650}}
  
 
« '''Aujourd’hui, Messieurs, ce n’est plus un homme qu’il faut immoler, c’est Paris.''' Toute la France copie Paris. À quoi bon armer vos cinq cents hommes par département ? Entreprise hasardeuse et qui n’en finira pas. À quoi bon mêler la France à la chose qui est personnelle à Paris ? '''Paris seul avec ses journaux et ses salons a fait le mal ; que la nouvelle Babylone périsse.''' »
 
« '''Aujourd’hui, Messieurs, ce n’est plus un homme qu’il faut immoler, c’est Paris.''' Toute la France copie Paris. À quoi bon armer vos cinq cents hommes par département ? Entreprise hasardeuse et qui n’en finira pas. À quoi bon mêler la France à la chose qui est personnelle à Paris ? '''Paris seul avec ses journaux et ses salons a fait le mal ; que la nouvelle Babylone périsse.''' »
Ligne 33 : Ligne 44 :
 
|ISBN=9782070412396
 
|ISBN=9782070412396
 
|page=514}}
 
|page=514}}
 +
 +
« Le groupe de mademoiselle de La Mole était encore peuplé. Elle était occupée avec ses amis à se moquer du malheureux comte de Thaler. C’était le fils unique de ce fameux juif célèbre par les richesses qu’il avait acquises en prêtant de l’argent aux rois pour faire la guerre aux peuples. Le juif venait de mourir laissant à son fils cent mille écus de rente par mois, et un nom hélas trop connu. Cette position singulière eût exigé de la simplicité dans le caractère, ou beaucoup de force de volonté. »
 +
{{Réf Livre
 +
|auteur=Stendhal
 +
|titre=Le Rouge et le Noir
 +
|année d'origine=1830
 +
|éditeur=Gallimard
 +
|collection=
 +
|année=2002
 +
|ISBN=9782070412396
 +
|page=258}}
  
 
« [...] l’église de France semble avoir compris que les livres sont ses vrais ennemis. »
 
« [...] l’église de France semble avoir compris que les livres sont ses vrais ennemis. »

Version actuelle datée du 5 août 2024 à 11:13

Stendhal.jpg

Citations

« Les Cosaques ! Les Cosaques ! Criait-on de tous les côtés. [...]

Après le mot cosaques il n’y vit exactement plus personne ; les fuyards avaient abandonné des shakos, des fusils, des sabres, etc. »

— Stendhal, La Chartreuse de Parme (1839), éd. Le Livre de Poche, 2000, p. 101-102


« [...] ils prennent l’étiolement de leur âme pour de la civilisation et de la générosité. »

— Stendhal, Vie de Henry Brulard (1835-1836), éd. Le Livre de Poche, 2013 (ISBN 9782253168089), p. 82


« J’ai aimé la vérité... Où est-elle ?... Partout hypocrisie, ou du moins charlatanisme, même chez les plus vertueux, même chez les plus grands ; et ses lèvres prirent l’expression du dégoût... Non, l’homme ne peut pas se fier à l’homme. »

— Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830), éd. Gallimard, 2002 (ISBN 9782070412396), p. 650


« Aujourd’hui, Messieurs, ce n’est plus un homme qu’il faut immoler, c’est Paris. Toute la France copie Paris. À quoi bon armer vos cinq cents hommes par département ? Entreprise hasardeuse et qui n’en finira pas. À quoi bon mêler la France à la chose qui est personnelle à Paris ? Paris seul avec ses journaux et ses salons a fait le mal ; que la nouvelle Babylone périsse. »

— Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830), éd. Gallimard, 2002 (ISBN 9782070412396), p. 514


« Le groupe de mademoiselle de La Mole était encore peuplé. Elle était occupée avec ses amis à se moquer du malheureux comte de Thaler. C’était le fils unique de ce fameux juif célèbre par les richesses qu’il avait acquises en prêtant de l’argent aux rois pour faire la guerre aux peuples. Le juif venait de mourir laissant à son fils cent mille écus de rente par mois, et un nom hélas trop connu. Cette position singulière eût exigé de la simplicité dans le caractère, ou beaucoup de force de volonté. »

— Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830), éd. Gallimard, 2002 (ISBN 9782070412396), p. 258


« [...] l’église de France semble avoir compris que les livres sont ses vrais ennemis. »

— Stendhal, Le Rouge et le Noir (1830), éd. Gallimard, 2002 (ISBN 9782070412396), p. 258


« La beauté n’est jamais, ce me semble, qu’une promesse de bonheur. »

— Stendhal, Rome, Naples et Florence (1817), éd. Michel Lévy frères, 1854, p. 30