Différences entre les versions de « Napoléon Bonaparte »
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− | « La Russie doit ou crouler, ou s’agrandir, et je suppose plus vraisemblable la dernière hypothèse. » | + | « L’Europe sera un jour inondée par eux. Je ne vivrai pas assez d’années pour être témoin de cette effroyable invasion. Mais vous qui êtes encore jeune, vous la verrez : vous verrez la Russie conquérir l’Inde, ou entrer en Europe avec quatre cent mille Cosaques et tribus des déserts, et deux cent mille soldats russes. [...] |
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+ | La Russie doit ou crouler, ou s’agrandir, et je suppose plus vraisemblable la dernière hypothèse. » | ||
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|auteur=Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases | |auteur=Napoléon Bonaparte cité par Emmanuel de Las Cases |
Version du 9 juillet 2024 à 10:58
Citations
« L’Europe sera un jour inondée par eux. Je ne vivrai pas assez d’années pour être témoin de cette effroyable invasion. Mais vous qui êtes encore jeune, vous la verrez : vous verrez la Russie conquérir l’Inde, ou entrer en Europe avec quatre cent mille Cosaques et tribus des déserts, et deux cent mille soldats russes. [...]
La Russie doit ou crouler, ou s’agrandir, et je suppose plus vraisemblable la dernière hypothèse. »
« 1° que le plus grand de tous les crimes est d’introduire l’étranger au sein de la patrie ; 2° que la souveraineté ne saurait être errante ; mais qu’elle est inséparable du territoire et demeure liée à la masse des citoyens ; 3° que la patrie ne saurait être voyageuse, mais qu’elle est immuable et toute sur le sol sacré qui nous a donné la naissance, et où reposent les ossements de nos pères. »
« Malheur à qui appelle l’étranger dans son pays ! »
Citations sur Napoléon Bonaparte
« Napoléon n’a eu en propre que son âme. C’est par elle qu’il gagna toutes ses batailles ; c’est par elle qu’il fut un meneur d’hommes inouï, un administrateur infini ; qu’il osa pétrir l’Europe dans des mains empruntées à Dieu et qu’il espéra ne jamais rendre. C’est par son âme enfin et son âme seule qu’il eut la gloire de se tromper comme aucun homme ne s’était trompé avant lui, et d’être abattu à la fin, n’étant que l’Annonciateur, non par l’hostilité furieuse de quelques rois humiliés, mais par la coalition de tous les siècles et par le jusant de la Révolution française qui se retirait de lui, l’ayant porté jusqu’aux cimes. »