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Citations

« L’Asie se réveille. Pleine d’énigmes, elle possède ses propres réponses aux questions posées par les destinées de l’humanité. Ce grand continent de pontifes mystérieux, de dieux vivants, de mahatmas, d’hommes qui lisent dans le livre terrible du Karma, sort d’un long sommeil. L’Asie est un océan de centaines de millions d’êtres humains, un océan démonté, agité de vagues monstrueuses. »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 290


« Avez-vous jamais fait attention aux toiles d’araignée poussiéreuses, à la moisissure des caves que l’on rencontre parfois dans les vieux châteaux, en Italie, en France ou en Angleterre ? C’est la poussière des siècles. Elle a peut-être effleuré le visage, le casque ou l’épée d’un empereur romain, de saint Louis, du Grand Inquisiteur, de Galilée ou du roi Richard. À cette pensée votre cœur se contracte involontairement et vous vous sentez plein de respect pour ces témoins des siècles passés. »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 277


« Que personne n’arrête la vengeance qui doit frapper le corrupteur et le meurtrier de l’âme russe. La révolution doit être arrachée du monde. Contre elle, la révélation de saint Jean nous a prévenus en ces termes : “Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle avait à la main une coupe d’or pleine des abominations et de la souillure de ses impudicités. Et sur son front était écrit ce nom mystérieux : la grande Babylone, la mère des débauches et des abominations de la terre. Je vis cette femme enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus.” »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 265


« Le Grand Esprit a mis au seuil de notre vie le Karma, qui ne connaît ni la colère ni le pardon. Il règle nos comptes. Ce qui nous attend, c’est la famine, la destruction, la mort de la civilisation, de la gloire, de l’honneur, la mort des nations, la mort des peuples. Je vois déjà cette horreur, cette sombre et folle destruction de l’humanité ! »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 240


« La nature ne connaît que la vie. La mort n’est pour elle qu’un épisode. Elle en efface les traces sous le sable ou sous la neige, les fait disparaître sous une végétation luxuriante de verdure ou de fleurs. Qu’importe à la nature si une mère, à Tché-Fou ou sur les rives du Yang-tsé-kiang, fait offrande d’un bol de riz et de quelques bâtons d’encens au dieu du sanctuaire, en priant pour le retour de son fils : martyr obscur, tombé sur les plaines de la Tola, ses ossements se dessèchent sous les rayons destructeurs du soleil, et les vents en éparpillent la poussière sur les sables de la prairie. Il y a de la grandeur dans cette indifférence de la nature envers la mort, dans son ardeur à ne connaître que la vie. »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 228


« Je crois que j’ai compris alors ce que le bolchevisme portait en lui de dépravation, comment il étouffait dans l’âme la foi, la crainte de Dieu et la conscience. Dans toute sa force m’est apparue la nécessité, que tous les gens honnêtes doivent ressentir, de lutter impitoyablement contre ce dangereux ennemi de l’humanité. Il nous faut combattre jusqu’à notre dernier souffle de vie ! »

— Ferdynand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux (1922), éd. Libretto, 2024, p. 160