|
|
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée) |
Ligne 1 : |
Ligne 1 : |
− | "Nous nous plaignons chaque jour de l'immoralité et nous ne daignons pas nous apercevoir que nous avons détruit nous-mêmes ou laissé détruire toute une partie des bases de la morale, qu'on les détruit encore chaque jour devant nous. Les pousses que nous avons plantées à la place des grands chênes abattus sont rabougries et se dessèchent. Et nous nous plaignons d'avancer dans un désert. C'est que nous avons reconstruit les ponts, les usines, les villes que les bombes avaient écrasés, mais non les valeurs morales que la guerre idéologique avait détruites. Dans ce domaine nous sommes encore devant un champ de ruines. Des cloportes hantent ces ruines, on y trouve des végétations inconnues, on y rencontre des visiteurs étranges. Le vide moral que nous avons créé n'est pas moins menaçant pour notre avenir que le vide géographique que nous avons laissé s'installer au cœur de l'Europe, mais nous ne le voyons pas. "
| + | Les patries ne sont plus maintenant que les gérantes d'une immense société anonyme. |
− | Maurice Bardèche
| |
Version actuelle datée du 25 mars 2024 à 20:12
Les patries ne sont plus maintenant que les gérantes d'une immense société anonyme.