Différences entre les versions de « Discussion:Montesquieu »
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« L'amour de la république, dans une démocratie, est celui de la démocratie ; l'amour de la démocratie est celui de l'égalité. » | « L'amour de la république, dans une démocratie, est celui de la démocratie ; l'amour de la démocratie est celui de l'égalité. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. III, livre V, p. 50 | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), in ''Œuvres'', éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. III, livre V, p. 50 | ||
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« Quand dans un royaume, il y a plus d'avantage à faire sa cour qu'à faire son devoir, tout est perdu. » | « Quand dans un royaume, il y a plus d'avantage à faire sa cour qu'à faire son devoir, tout est perdu. » | ||
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« Vous trouverez dans les climats froids des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays chauds, vous croirez vous éloigner de la morale même. » | « Vous trouverez dans les climats froids des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays chauds, vous croirez vous éloigner de la morale même. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), Livre XIV | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), Livre XIV | ||
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« Sur le caractère de la religion chrétienne et celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l’une et rejetter l’autre : car il nous est bien plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie. | « Sur le caractère de la religion chrétienne et celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l’une et rejetter l’autre : car il nous est bien plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie. | ||
− | + | C’est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée. » | |
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. IV, p. 79 | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu Montesquieu], ''De l’esprit des lois'' (1748), éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. IV, p. 79 | ||
Version actuelle datée du 17 janvier 2024 à 17:32
Montesquieu : «Le commerce est la profession des gens égaux»
« L'amour de la république, dans une démocratie, est celui de la démocratie ; l'amour de la démocratie est celui de l'égalité. »
- Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), in Œuvres, éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. III, livre V, p. 50
« Quand dans un royaume, il y a plus d'avantage à faire sa cour qu'à faire son devoir, tout est perdu. »
« Les nègres sont si naturellement paresseux que ceux qui sont libres ne font rien, et la plupart sont entretenus et nourris par ceux qui sont serfs ou demandent l’aumône, ou sont misérables. »
- Montesquieu, Pensées
« La race des nègres est une espèce d’hommes différente de la nôtre. »
« Si le climat a tant d’influence sur la servitude domestique et civile, il n’en a pas moins sur la servitude politique, c'est-à-dire sur celle qui soumet un peuple à un autre. Les peuples du Nord sont plus forts et courageux que ceux du Midi : ceux-ci doivent donc, en général, être subjugués, ceux-là conquérants ; ceux-ci esclaves, ceux-là libres. »
« En entretenant la force physique et mentale, le climat froid permet donc aux hommes de détenir "le courage de défendre leur liberté, alors que le climat chaud favorise l'amollissement et l'esclavage". Esclavage qu'il est d'ailleurs un des premiers à condamner. »
- Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), Livre XIV
« Vous trouverez dans les climats froids des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise. Approchez des pays chauds, vous croirez vous éloigner de la morale même. »
- Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), Livre XIV
« Sur le caractère de la religion chrétienne et celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l’une et rejetter l’autre : car il nous est bien plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie.
C’est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée. »
- Montesquieu, De l’esprit des lois (1748), éd. Nourse, 1772, t. 1, chap. IV, p. 79
« Je voudrais bannir les pompes funèbres : il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort. »
- Montesquieu, Lettres persanes (1721), éd. A. Lemerre, 1873, p. 85
« Chose admirable ! La religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci... Nous devons au christianisme et dans le gouvernement un certain droit politique, et dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne saurait assez reconnaître. »
- Montesquieu, De l'Esprit des lois (1748), Livre XXIV, chap. III
« C’est mal raisonner contre la religion, de rassembler dans un grand ouvrage une longue énumération des maux qu’elle a produits, si l’on ne fait de même celle des biens qu’elle a faits. Si je voulois raconter tous les maux qu’on produit dans le monde les lois civiles, la monarchie, le gouvernement républicain, je dirois des choses effroyables. »
- Montesquieu, De l'Esprit des lois (1748), Livre XXIV, chap. III, éd, Garnier, 1777, pp. 125-126
« J'aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers. »
- Montesquieu, Mes pensées
« La plupart des peuples des côtes de l’Afrique sont sauvages ou barbares. Je crois que cela vient beaucoup de ce que des pays presque inhabitables séparent de petits pays qui peuvent être habités. Ils sont sans industrie ; ils n'ont point d'arts ; ils ont en abondance des métaux précieux qu'ils tiennent immédiatement des mains de la nature. Tous les peuples policés sont donc en état de négocier avec eux avec avantage; ils peuvent leur faire estimer beaucoup des choses de nulle valeur, et en recevoir un très grand prix. »