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== Citations ==
 
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« Ce n’est pas dans l’équilibre  bourgeois, mais dans le tonnerre des apocalypses que renaissent les religions. »
 
 
— Walter Schubart, ''Dostoïevski et Nietzsche'' (1939)
 
 
  
 
« [...] l’Europe moderne est une forme sans vie — la Russie est la vie sans formes. Dans le premier cas, l’âme a abandonné le corps et elle a laissé une carcasse vide. Dans le second cas, la vie a détruit les formes qui l’entravaient, sans avoir encore réussi à fixer des formes nouvelle [...]. »
 
« [...] l’Europe moderne est une forme sans vie — la Russie est la vie sans formes. Dans le premier cas, l’âme a abandonné le corps et elle a laissé une carcasse vide. Dans le second cas, la vie a détruit les formes qui l’entravaient, sans avoir encore réussi à fixer des formes nouvelle [...]. »
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Citations

« [...] l’Europe moderne est une forme sans vie — la Russie est la vie sans formes. Dans le premier cas, l’âme a abandonné le corps et elle a laissé une carcasse vide. Dans le second cas, la vie a détruit les formes qui l’entravaient, sans avoir encore réussi à fixer des formes nouvelle [...]. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 367


« L’absence de sentiment religieux, même au sein des religions — telle est la caractéristique de l’Europe contemporaine. La persistance du sentiment religieux, même dans une idéologie matérialiste, telle est la caractéristique du monde soviétique russe. Chez les Russes, tout revêt un caractère religieux, même l’athéisme. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 190


« Le Russe est porté par un sentiment vivant d’universalité, la contemplation des steppes sans limites ramène toujours son regard vers l’infini. Il ne pourra jamais se mettre à l’unisson de culture prométhéenne dont la base fondamentale est l’égocentrisme et qui favorise l’émancipation individuelle ou — ce qui revient au même — la déchéance des dieux. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 79


« Peu importe que l’homme occidental trouve son destin dans l’économie, voire dans la politique ou dans la technique, il est certain de ne plus le trouver dans la spiritualité, ni dans la divinité. Il a renoncé définitivement à une attitude spirituelle à l’égard de la vie. Attiré par les puissances matérielles, il a succombé finalement aux forces de la terre — il s’est fait lui même l’esclave de la matière. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 69


« L’Occident a sans aucun doute apporté au monde les formes les plus perfectionnées de la technique, de l’État et du trafic ; mais, en revanche, il lui a dérobé son âme !... Le devoir qui s’impose à la Russie, c’est de rendre à l’homme cette âme, car c’est elle justement qui possède ces forces que l’Europe a perdues ou détruites. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 35


« L’émancipation et l’accroissement de la puissance des Juifs au cours des cent cinquante dernières années est encore la preuve qu’un peuple acquiert d’autant plus d’influence morale et spirituelle que ses caractéristiques constantes correspondent au prototype de son époque. Soumis à l’influence de l’idéal prométhéen, les Européens, en particulier ceux du Nord, deviennent de plus en plus semblables aux Juifs de la Diaspora, tant par leur sens des affaires que par leur rationalisme, et ils sont de plus en plus soumis à l’influence de ces derniers. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 19


« Le sang et le sol déterminent des éléments qui, en apparence, n’ont aucun rapport entre eux. Au principe du sang, appartient la communauté du sang, l’union de tous ceux qui sont du même sang, abstraction faite du lieu où ils vivent. Le principe du sol, c’est la communauté de l’espace, l’union de tous ceux qui peuplent un même pays, abstraction faite du sang qui coule dans leurs veines. La contradiction intérieure de ces deux conceptions, considérées du point de vue d’un conflit interne entre individus et territoire, fait l’objet du pénal public moderne. L’esprit du paysage détermine les différences dans l’espace ; l’esprit de l’époque, les différences dans le temps. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 15-16


« L’esprit du paysage forge l’âme des peuples. C’est lui qui fait leurs particularités nationale constantes. Dans les plaines infinies et sauvage, l’homme prend conscience de sa faiblesse et de son isolement. L’Éternel le regarde avec sérénité et grandeur et Il l’élève au-dessus de la terre. Ainsi naissent les religions. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 13


« [...] nous allons inévitablement vers une lutte et un compromis entre l’Est et l’Ouest, vers la naissance d’une culture universelle, d’inspiration à la fois occidentale et orientale qui procédera de l’homme johannique, flambeau d’une ère nouvelle. »

— Walter Schubart, L’Europe et l’âme de l’Orient (1938), trad. Denise Moyrand, Nathalie Nicolsky, éd. Albin Michel, 1949, p. 1