Différences entre les versions de « Discussion:Julius Evola »

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« Les cultures modernes sont des dévoreuses d’espace, les cultures traditionnelles furent des dévoreuses de temps. Les premières ont une fièvre vertigineuse de mouvement et de conquêtes territoriales, qui génère un arsenal infini de moyens mécaniques capable de réduire les plus grandes distances, d’abréger chaque intervalle, de contenir dans une sensation d’ubiquité tout ce qui se déploie dans la multitude des lieux […] Au contraire, les cultures traditionnelles furent vertigineuses par leur stabilité, leur identité et leur capacité à résister, inébranlablement, au cours du temps et de l’histoire : elles ont été capables d’exprimer jusque dans des formes sensibles et tangibles un symbole d’éternité. »
 
« Les cultures modernes sont des dévoreuses d’espace, les cultures traditionnelles furent des dévoreuses de temps. Les premières ont une fièvre vertigineuse de mouvement et de conquêtes territoriales, qui génère un arsenal infini de moyens mécaniques capable de réduire les plus grandes distances, d’abréger chaque intervalle, de contenir dans une sensation d’ubiquité tout ce qui se déploie dans la multitude des lieux […] Au contraire, les cultures traditionnelles furent vertigineuses par leur stabilité, leur identité et leur capacité à résister, inébranlablement, au cours du temps et de l’histoire : elles ont été capables d’exprimer jusque dans des formes sensibles et tangibles un symbole d’éternité. »
 
*Julius Evola, L’Arc et la Massue (L’arco e la clava), 1968
 
*Julius Evola, L’Arc et la Massue (L’arco e la clava), 1968
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« La contemplation, c’est l’essence même de cette expérience héroïque : le regard devient circulaire et solaire, il n’y a plus que le ciel et des forces pures et libres qui reflètent et figent l’immensité dans le chœur titanique des sommets. »
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*Julius Evola, Méditations du haut des cimes (Meditazioni delle vette)

Version du 26 juillet 2023 à 21:20

Textes


« Les cultures modernes sont des dévoreuses d’espace, les cultures traditionnelles furent des dévoreuses de temps. Les premières ont une fièvre vertigineuse de mouvement et de conquêtes territoriales, qui génère un arsenal infini de moyens mécaniques capable de réduire les plus grandes distances, d’abréger chaque intervalle, de contenir dans une sensation d’ubiquité tout ce qui se déploie dans la multitude des lieux […] Au contraire, les cultures traditionnelles furent vertigineuses par leur stabilité, leur identité et leur capacité à résister, inébranlablement, au cours du temps et de l’histoire : elles ont été capables d’exprimer jusque dans des formes sensibles et tangibles un symbole d’éternité. »

  • Julius Evola, L’Arc et la Massue (L’arco e la clava), 1968

« La contemplation, c’est l’essence même de cette expérience héroïque : le regard devient circulaire et solaire, il n’y a plus que le ciel et des forces pures et libres qui reflètent et figent l’immensité dans le chœur titanique des sommets. »

  • Julius Evola, Méditations du haut des cimes (Meditazioni delle vette)