Différences entre les versions de « Benjamin Constant »

 
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== Citations ==
  
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« Le danger de la liberté antique était qu’attentifs uniquement à s’assurer le partage du pouvoir social, les hommes ne fissent trop bon marché des droits et des jouissances individuelles.
  
« [...] '''prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu'elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux.''' »
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'''Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée, et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique.''' »
 
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« Augmenter la force de l'autorité collective n'est jamais que donner plus de pouvoir à quelques individus. '''Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté, elle en est un plus fort encore contre la puissance. Car le despotisme n'est autre chose que la liberté d'un seul ou de quelques-uns contre tous'''. »
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« [...] '''prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu’elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux.''' »
 
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|auteur=Benjamin Constant
|titre=Les "Principes de politique" de Benjamin Constant
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|titre=De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
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« Il faut que la puissance du gouvernement contrarie le moins qu'il est possible la marche de l'espèce humaine. »
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« Le peuple le plus attaché de nos jours à sa liberté, avant l’affranchissement de la France, était aussi le peuple le plus attaché à toutes les jouissances de la vie ; et il tenait à sa liberté surtout parce qu’il y voyait la garantie des jouissances qu’il chérissait. »
 
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|auteur=Benjamin Constant
 
|auteur=Benjamin Constant
|titre=Cours de politique constitutionnelle
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|titre=De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
|année d'origine=1818-1820
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|année d'origine=1819
|éditeur=Societe belge de librairie
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|éditeur=Berg International
|année=1837
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|année=2016
|page=164}}
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|ISBN=9782370200921
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« L'impôt [...] est infailliblement nuisible. »
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« '''Le but des anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie : c’était là ce qu’ils nommaient liberté.''' Le but des modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. »
 
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|auteur=Benjamin Constant
 
|auteur=Benjamin Constant
|titre=Commentaire sur L'Ouvrage de Filangieri
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|titre=De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes
|année d'origine=1822
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|année d'origine=1819
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|année=1837
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Constant Benjamin Constant], ''Commentaire sur L'Ouvrage de Filangieri'' (1822), in ''Œuvres de G. Filangieri'', éd. P. Dufart, 1822, vol. 6, p. 157
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« '''Nous sommes arrivés à l’époque du commerce, époque qui doit nécessairement remplacer celle de la guerre''', comme celle de la guerre a dû nécessairement la précéder.
  
« Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés. »
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La guerre et le commerce ne sont que deux moyens différents d’arriver au même but, celui de posséder ce que l’on désire. Le commerce n’est autre chose qu’un hommage rendu à la force du possesseur par l’aspirant à la possession. C’est une tentative pour obtenir de gré à gré ce qu’on n’espère plus conquérir par la violence. Un homme qui serait toujours le plus fort n’aurait jamais l’idée du commerce. C’est l’expérience qui, en lui prouvant que la guerre, c’est-à-dire l’emploi de sa force contre la force d’autrui, est exposée à diverses résistances et à divers échecs, le porte à recourir au commerce, c’est-à-dire, à un moyen plus doux et plus sûr d’engager l’intérêt des autres à consentir à ce qui convient à son intérêt.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Constant Benjamin Constant], « De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne », dans ''Adolphe'', suivi de : ''Quelques réflexions sur le théâtre allemand et la tragédie de Wallstein'' ; ''De l'esprit de conquête et de l'usurpation'', éd. Charpentier, 1845, partie II (« De l'usurpation »), chap. 19, p. 369
 
  
« L'individu n'est, même dans les états les plus libres, souverain qu'en apparence [...] sa souveraineté est restreinte, presque toujours suspendue […] et si, à des époques fixes et rares, et entouré de précautions et d'entraves, il exerce cette souveraineté, ce n'est jamais que pour l'abdiquer. »
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La guerre est donc antérieure au commerce. L’une est l’impulsion sauvage, l’autre le calcul civilisé. Il est clair que plus la tendance commerciale domine, plus la tendance guerrière doit s’affaiblir.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Constant Benjamin Constant], ''Principes de politique'' (1815), éd. Guillaumin, 1872, p. 9
 
  
== Bibliographia ==
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Le but unique des nations modernes, c’est le repos, avec le repos l’aisance, et comme source de l’aisance, l’industrie. La guerre est chaque jour un moyen plus inefficace d’atteindre ce but. »
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Version actuelle datée du 21 mai 2023 à 15:09

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Citations

« Le danger de la liberté antique était qu’attentifs uniquement à s’assurer le partage du pouvoir social, les hommes ne fissent trop bon marché des droits et des jouissances individuelles.

Le danger de la liberté moderne, c’est qu’absorbés dans la jouissance de notre indépendance privée, et dans la poursuite de nos intérêts particuliers, nous ne renoncions trop facilement à notre droit de partage dans le pouvoir politique. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 46


« [...] prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu’elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 46


« Le peuple le plus attaché de nos jours à sa liberté, avant l’affranchissement de la France, était aussi le peuple le plus attaché à toutes les jouissances de la vie ; et il tenait à sa liberté surtout parce qu’il y voyait la garantie des jouissances qu’il chérissait. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 34


« Le but des anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie : c’était là ce qu’ils nommaient liberté. Le but des modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. »

— Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes (1819), éd. Berg International, 2016 (ISBN 9782370200921), p. 29


« Nous sommes arrivés à l’époque du commerce, époque qui doit nécessairement remplacer celle de la guerre, comme celle de la guerre a dû nécessairement la précéder.

La guerre et le commerce ne sont que deux moyens différents d’arriver au même but, celui de posséder ce que l’on désire. Le commerce n’est autre chose qu’un hommage rendu à la force du possesseur par l’aspirant à la possession. C’est une tentative pour obtenir de gré à gré ce qu’on n’espère plus conquérir par la violence. Un homme qui serait toujours le plus fort n’aurait jamais l’idée du commerce. C’est l’expérience qui, en lui prouvant que la guerre, c’est-à-dire l’emploi de sa force contre la force d’autrui, est exposée à diverses résistances et à divers échecs, le porte à recourir au commerce, c’est-à-dire, à un moyen plus doux et plus sûr d’engager l’intérêt des autres à consentir à ce qui convient à son intérêt.

La guerre est donc antérieure au commerce. L’une est l’impulsion sauvage, l’autre le calcul civilisé. Il est clair que plus la tendance commerciale domine, plus la tendance guerrière doit s’affaiblir.

Le but unique des nations modernes, c’est le repos, avec le repos l’aisance, et comme source de l’aisance, l’industrie. La guerre est chaque jour un moyen plus inefficace d’atteindre ce but. »

— Benjamin Constant, De l’esprit de conquête et de l’usurpation dans leur rapports avec la civilisation européenne (1814), éd. Ficker, 1914, p. 13-14