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== Citations ==
  
« Aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable. »
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« '''Un marchand, comme on l’a très-bien dit, n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu’il se décide à emporter son capital d’un pays à un autre, et avec lui toute l’industrie que ce capital mettait en acti­vité.''' »
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« La naissance et la fortune sont évidemment les deux circonstances qui contribuent le plus à placer un homme au-dessus d’un autre. Ce sont les deux grandes sources des distinctions personnelles, et ce sont, par conséquent, les causes principales qui établissent naturellement de l’autorité et de la subordination parmi les hommes. »
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« Chaque individu en poursuivant son intérêt est amené à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions. »
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“It is not from the benevolence of the butcher, the brewer, or the baker that we expect our dinner, but from their regard to their own interest. We address ourselves, not to their humanity, but to their self-love, and never talk to them of our own necessities, but of their advantages. Nobody but a beggar chooses to depend chiefly upon the benevolence of his fellow-citizens.”
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[[Category:Auctores]]
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith]
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{{Footer}}
 
 
=== Culture ===
 
 
 
« Apprenons donc ici-bas ces choses dont la connaissance puisse continuer dans le ciel. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith], La Richesse des Nations
 
 
 
=== Work ===
 
 
 
« Ce qu'on achète avec de l'argent ou des marchandises est acheté par du travail, aussi bien que ce que nous acquérons à la sueur de notre front. Cet argent et ces marchandises nous épargnent, dans le fait, cette fatigue. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith], Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776
 
 
 
=== Politics ===
 
 
 
« Ce qui est prudence dans la conduite d'un foyer, ne peut être folie dans la conduite d'une grande nation. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith]
 
 
 
=== Liberalism ===
 
 
 
« Tout homme, tant qu'il n'enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêt et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d'hommes. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith]
 
 
 
=== Tax ===
 
 
 
« L'impôt peut entraver l'industrie du peuple et le détourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de travail. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith]
 
 
 
« Un impôt inconsidérément établi offre beaucoup d'appât à la fraude. »
 
 
 
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith Adam Smith]
 
 
 
[[Category:Economy]]
 
[[Category:Family]]
 
[[Category:Culture]]
 
[[Category:Work]]
 
[[Category:Politics]]
 
[[Category:Liberalism]]
 
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 21:33

Adam Smith.jpg

Citations

« Un marchand, comme on l’a très-bien dit, n’est nécessairement citoyen d’aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu’il se décide à emporter son capital d’un pays à un autre, et avec lui toute l’industrie que ce capital mettait en acti­vité. »

— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. I, livre 3, chap. 4, p. 517


« La naissance et la fortune sont évidemment les deux circonstances qui contribuent le plus à placer un homme au-dessus d’un autre. Ce sont les deux grandes sources des distinctions personnelles, et ce sont, par conséquent, les causes principales qui établissent naturellement de l’autorité et de la subordination parmi les hommes. »

— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. II, livre 5, chap. 1, p. 366


“It is not from the benevolence of the butcher, the brewer, or the baker that we expect our dinner, but from their regard to their own interest. We address ourselves, not to their humanity, but to their self-love, and never talk to them of our own necessities, but of their advantages. Nobody but a beggar chooses to depend chiefly upon the benevolence of his fellow-citizens.”

(en) Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (1776), éd. Penguin Classics, 1986 (ISBN 9780140436150), vol. Books I, chap. 2, p. 
« Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n’est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c’est toujours de leur avantage. Il n’y a qu’un mendiant qui puisse se résoudre à dépendre de la bienveillance d’autrui [...]. »
— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. II, livre 1, chap. 2, p. 19


“To take an example, therefore, from a very trifling manufacture; but one in which the division of labour has been very often taken notice of, the trade of the pin-maker; a workman not educated to this business (which the division of labour has rendered a distinct trade), nor acquainted with the use of the machinery employed in it (to the invention of which the same division of labour has probably given occasion), could scarce, perhaps, with his utmost industry, make one pin in a day, and certainly could not make twenty. But in the way in which this business is now carried on, not only the whole work is a peculiar trade, but it is divided into a number of branches, of which the greater part are likewise peculiar trades. One man draws out the wire, another straights it, a third cuts it, a fourth points it, a fifth grinds it at the top for receiving, the head; to make the head requires two or three distinct operations; to put it on is a peculiar business, to whiten the pins is another; it is even a trade by itself to put them into the paper; and the important business of making a pin is, in this manner, divided into about eighteen distinct operations, which, in some manufactories, are all performed by distinct hands, though in others the same man will sometimes perform two or three of them. I have seen a small manufactory of this kind where ten men only were employed, and where some of them consequently performed two or three distinct operations. But though they were very poor, and therefore but indifferently accommodated with the necessary machinery, they could, when they exerted themselves, make among them about twelve pounds of pins in a day. There are in a pound upwards of four thousand pins of a middling size. Those ten persons, therefore, could make among them upwards of forty-eight thousand pins in a day. Each person, therefore, making a tenth part of forty-eight thousand pins, might be considered as making four thousand eight hundred pins in a day. But if they had all wrought separately and independently, and without any of them having been educated to this peculiar business, they certainly could not each of them have made twenty, perhaps not one pin in a day; that is, certainly, not the two hundred and fortieth, perhaps not the four thousand eight hundredth part of what they are at present capable of performing, in consequence of a proper division and combination of their different operations.”

(en) Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (1776), éd. Penguin Classics, 1986 (ISBN 9780140436150), vol. Books I, chap. 1, p. 
« Prenons un exemple dans une manufacture de la plus petite importance, mais où la division du travail s’est fait souvent remarquer : une manufacture d’épingles. Un homme qui ne serait pas façonné à ce genre d’ouvrage, dont la division du travail a fait un métier particulier, ni accoutumé à se servir des instruments qui y sont en usage, dont l’invention est probablement due encore à la division du travail, cet ouvrier, quelque adroit qu’il fût, pourrait peut-être à peine faire une épingle dans toute sa journée, et certainement il n’en ferait pas une vingtaine. Mais de la manière dont cette industrie est maintenant conduite, non-seulement l’ouvrage entier forme un métier particulier, mais même cet ouvrage est divisé en un grand nombre de branches, dont la plupart constituent autant de métiers particuliers. Un ouvrier tire le fil à la bobille, un autre le dresse, un troisième coupe la dressée, un quatrième empointe, un cinquième est employé à émoudre le bout qui doit recevoir la tête. Cette tête est elle-même l’objet de deux ou trois opérations séparées : la frapper est une besogne particulière ; blanchir les épingles en est une autre ; c’est même un métier distinct et séparé que de piquer les papiers et d’y bouter les épingles ; enfin l’important travail de faire une épingle est divisé en dix-huit opérations distinctes ou environ, lesquelles, dans certaines fabriques, sont remplies par autant de mains différentes, quoique dans d’autres le même ouvrier en remplisse deux ou trois. J’ai vu une petite manufacture de ce genre qui n’employait que dix ouvriers, et où par conséquent quelques-uns d’eux étaient chargés de deux ou trois opérations. Mais, quoique la fabrique fût fort pauvre et, par cette raison, mal outillée, cependant, quand ils se mettaient en train, ils ve­naient à bout de faire entre eux environ douze livres d’épingles par jour ; or, chaque livre contient au delà de quatre mille épingles de taille moyenne. Ainsi ces dix ouvriers pouvaient faire entre eux plus de quarante-huit milliers d’épingles dans une journée ; donc chaque ouvrier, faisant une dixième partie de ce produit, peut être considéré comme donnant dans sa journée quatre mille huit cents épingles. Mais s’ils avaient tous travaillé à part et indépendamment les uns des autres, et s’ils n’avaient pas été façonnés à cette besogne particulière, chacun d’eux assurément n’eût pas fait vingt épingles, peut-être pas une seule, dans sa journée, c’est-à-dire pas, à coup sûr, la deux-cent-quarantième partie, et pas peut-être la quatre-mille-huit-centième partie de ce qu’ils sont maintenant en état de faire, en conséquence d’une division et d’une combinaison convenables de leurs différentes opérations. »
— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. I, livre 1, chap. 1, p. 7-8


“By preferring the support of domestic to that of foreign industry, he intends only his own security; and by directing that industry in such a manner as its produce may be of the greatest value, he intends only his own gain, and he is in this, as in many other cases, led by an invisible hand to promote an end which was no part of his intention. Nor is it always the worse for the society that it was no part of it. By pursuing his own interest he frequently promotes that of the society more effectually than when he really intends to promote it. I have never known much good done by those who affected to trade for the public good. It is an affectation, indeed, not very common among merchants, and very few words need be employed in dissuading them from it.”

(en) Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (1776), éd. Penguin Classics, 1986 (ISBN 9780140436150), vol. Books IV-V, chap. 2, p. 32
« Par conséquent, puisque chaque individu tâche, le plus qu’il peut, 1° d’employer son capital à faire valoir l’industrie nationale, et 2° de diriger cette industrie de manière à lui faire produire la plus grande valeur possible, chaque individu travaille nécessairement à rendre aussi grand que possible le revenu annuel de la société. À la vérité, son intention, en général, n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société. En préférant le succès de l’industrie nationale à celui de l’industrie étrangère, il ne pense qu’à se donner personnellement une plus grande sûreté ; et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense qu’à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. Je n’ai jamais vu que ceux qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le bien général, aient fait beaucoup de bon­nes choses. Il est vrai que cette belle passion n’est pas très-commune parmi les mar­chands, et qu’il ne faudrait pas de longs discours pour les en guérir. »
— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. II, livre 4, chap. 2, p. 35


« Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l’établir nous-mê­mes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avan­tage. »

— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. II, livre 4, chap. 2, p. 36


« [...] je crois que, dans tous les pays du monde, la cupidité et l’injustice des princes et des gouvernements, abusant de la confiance des sujets, ont diminué par degrés la quantité réelle de métal qui avait été d’abord contenue dans les monnaies. »

— Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), trad. Germain Garnier, Adolphe Blanqui, éd. Guillaumin, 1843, t. I, livre 1, chap. IV, p. 34