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− | {{Column|Conservative minds}} | + | {{Image|Philippe Muray|}} |
− | === [[:Category:Reason|Reason]] === | + | == Citations == |
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− | « Il faudrait ne jamais débattre ; ou, si l’on y tient vraiment, ne débattre que de la nécessité de faire des débats. » | + | « Voilà la crise dans son ensemble et en détail : la volonté de chacun d’avoir des opinions, la décision de chaque sujet de se montrer indépendant, la libre pensée ne faisant jamais rien d’autre dans sa recherche de la liberté que remplacer l’ancienne religion par la superstition, c’est-à-dire des bouts de croyance choisis pour leur commodité subjective et remontés dans un ordre qui paraît naturel. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray]
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Philippe Muray |
| + | |titre=Le XIXe siècle à travers les âges |
| + | |année d'origine=1984 |
| + | |éditeur=Denoël |
| + | |année=1984 |
| + | |page=279}} |
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− | === [[:Category:Anti-racism|Anti-racism]] === | + | « Les Lumières et l’illuminisme. Le jour et la nuit, l’envers et l’endroit, l’ordre et le désordre, le phénotexte et le génotexte ? En français, la pensée dominante du 18e s’appelle Lumières et en italien ''illuminismo''. Démasquage en passant d’une langue à l’autre. Traduction de l’illuminisme, trahison des Lumières. Et rétroversion dès lors nécessaire. Pour radiographer, voir le mouvement sous-cutané, observer les ''poumons'' de l’époque. Ce qu’on ne voit jamais à l’œil nu. Comme une sorte d’art de l’écorché. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Philippe Muray |
| + | |titre=Le XIXe siècle à travers les âges |
| + | |année d'origine=1984 |
| + | |éditeur=Denoël |
| + | |année=1984 |
| + | |page=181}} |
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− | « Finkielkraut a bien raison de dire que l’antiracisme sera au XXIème siècle ce que fut le communisme au XXème, c’est-à-dire une nouvelle religion de substitution qui persécute et terrorise, mais dans la langue de l’amour et de l’égalité. » | + | « '''Notre temps est si rongé de bonnes intentions, si désireux de faire le bien qu’il voit le mal partout''' [...]. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Le Point'', 1er décembre 2005
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Philippe Muray |
| + | |titre de la contribution=Après l’Histoire (1998-2002) |
| + | |titre=Essais |
| + | |éditeur=Les Belles Lettres |
| + | |année=2015 |
| + | |ISBN=9782251443935 |
| + | |page=178}} |
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− | === [[:Category:Modernity|Modernity]] === | + | « La Société théosophique a pour mission d’apporter au monde la morale féminine qui lui manque. Tout syncrétisme constituant un retour au fond éternellement refoulé des religions après érosion et rabotage de leurs pics les plus élevés, donc les plus gênants, nous ramène à la femme. Cette déesse-mère qu’Abraham puis Moïse repoussèrent. La femme ne s’émancipera que si l’on parvient à saper la toute-puissance du “dieu mâle” d’Israël. » |
| + | {{Réf Livre |
| + | |auteur=Philippe Muray |
| + | |titre=Le XIXe siècle à travers les âges |
| + | |année d'origine=1984 |
| + | |éditeur=Denoël |
| + | |année=1984 |
| + | |page=169}} |
| + | {{Center|Philippe Muray 2|}} |
| + | == Textes == |
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− | « Dans le monde festivisé, ce sont les festivistes qui sont les garants d'une nouvelle stabilité très particulière qui veut encore néanmoins se faire passer aussi pour le vent de la liberté, pour l'ouragan de l'anarchie, pour l'expression de la révolte hilare et de la contestation sans frontières. Ils sont l'ordre nouveau, mais il faut aussi qu'on dise que la morale les réprouve. Ils ne revendiquent rien d'autre que le droit à la fête comme droit de l'homme; et qui synthétise tous les autres droits. »
| + | *[[Chers djihadistes... - Philippe Muray]] |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Après l'Histoire'' | |
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− | === [[:Category:Anti-Islam|Anti-Islam]] ===
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− | « Chers djihadistes, toutes ces réfexions aussi brèves que superficielles n'avaient pour but que de vous faire savoir où vous mettez les pieds. Et, une fois encore, de vous avertir que nous vaincrons parce que nous sommes les plus faibles.
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− | Craignez la fureur des moutons ! Craignez la colère des brebis enragés ! [...]
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− | Craignez le courroux de l'homme en bermuda ! Craignez la colère du consommateur,du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis ? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. [...]
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− | Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec. Nous nous battrons pour l'ordre mondial caritatif et les endroits où ça bouge bien.
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− | Nous nous battrons pour la vie jeune et les arts alternatifs.
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− | Nous lutterons pour nos tour-opérateurs, pour nos compagnies aériennes, pour nos chaînes hôtelières, pour nos prestataires de service, pour nos pages Web et pour nos forfaits à prix coûtant.
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− | Nous lutterons pour le réchauffement de la Terre, pour la montée du niveau des mers, pour le réduction des émissions de gaz carbonique, pour toutes les catastrophes et pour tous les moyens de limiter l'impact de celles ci.
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− | Nous nous battrons pour un millenium de n'importe quoi, pour les bâteaux qui volent, pour la pilule d'éternité, pour les savants fous qui veulent cloner tout le monde et pour une opposition résolue à leurs sombres desseins. [...]
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− | Nous nous battrons jusqu'au dernier pour bouger, changer, faire des projets.
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− | Nous nous battrons pour nos bébés prescripteurs et pour leur libre accès aux services culturels. [...]
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− | Nous nous battrons pour recommencer à nous déplacer sur nos roulettes sans arrière-pensées et sans pensées devant non plus. [...]
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− | Nous nous battrons sans fin parce que la fin est advenue depuis longtemps et que nous n'en gardons même pas la mémoire. [...]
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− | Nous nous battrons dans le sens du poil et dans le sens du vent.
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− | Nous nous battrons pour la disparition du langage articulé.
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− | Nous nous battrons.
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− | Et nous vaincrons. Bien évidemment. Parce que nous sommes les plus morts. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Chers djihadistes...''
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− | === [[:Category:France|France]] ===
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− | « Les élites n’arrêtent pas de noyer la prétendue “France moisie” sous les eaux bénites de leur modernisme sociétal. […] La France d’”en bas”, comme on appelle maintenant l’ancien monde réel, sent et sait que Festivus festivus, autrement dit l’élitocrate, veut tout bonnement sa mort.
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− | C’est pour cela qu’aux dernières élections le plouc émissaire a voté de manière si déconcertante aux yeux des élites : il n’a pas voté à droite, comme on l’a dit, parce que la droite n’existe plus […] ; il a voté contre le terrorisme de l’élite et ses pimpantes avancées sociétales. Le plouc émissaire sent, mais sans avoir tout à fait les moyens de l’exprimer, hélas, que toutes les modernisations sont désormais des complots meurtriers, et qu’il est encore davantage le sinistré des élites et de ses affreuses inventions que le sinistré des eaux en folie. Il sait donc aussi que l’instinct de conservation, sans ambiguïté, se trouve dans le camp de la vie et de la liberté. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray], ''Festivus festivus'', Fayard, 2005
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− | === [[:Category:Anti-communism|Anti-communism]] ===
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− | « L’homme de gauche est le dealer universel de cette humanité en sécession d’humanité : il ne peut subsister que s’il accroît sans relâche sa clientèle de malades, qu’il rencontre le soir au coin des rues du nouveau monde et dont il augmente de manière systématique les doses de protection sociale et de destruction sociétale, par lesquelles il s’assure la fidélité à toute épreuve d’une population ainsi refaçonnée à son mirage et convenance, pour ainsi dire recréée, et en tout cas sans guère de points communs avec les humanités précédentes.»
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray]
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− | === [[:Category:Acculturation|Acculturation]] ===
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− | « La perspective de pouvoir me désolidariser encore de quelques-unes des valeurs qui prétendent unir tant bien que mal cette humanité en déroute est l'un des plaisirs qui me tiennent en vie. Quand les professeurs de vertu rétrospective et anhistorique racolent dans les médias ; quand n'existe plus d'ardeur que pour ce qui relève de la noyade dans l'indifférencié ; quand le chaos festif et touristique devient la trame de nos vies concrètes dans un monde qui se réaménage à toute allure en " espace de loisirs " ; quand la religion culturelle ne connaît plus les arts que pour les forcer à incarner le collectif euphorique, alors il est nécessaire de reprendre à zéro la critique d'une époque si pénible. La plus rude bataille, comme disait l'autre, contre qui doit-on la livrer ? Contre tout ce qui fait de vous un enfant de son siècle : on ne peut penser clairement que ce qui tente de vous rejeter ou de vous dénoncer. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Muray Philippe Muray]
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− | == Works ==
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− | [[Category:Reason]]
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− | [[Category:Anti-racism]]
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− | [[Category:Modernity]]
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− | [[Category:Anti-Islam]]
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− | [[Category:France]]
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− | [[Category:Anti-communism]]
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− | [[Category:Acculturation]]
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− | [[Category:Conservative minds]]
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| {{DEFAULTSORT:Muray, Philippe}} | | {{DEFAULTSORT:Muray, Philippe}} |
| + | [[Category:Auctores]] |
| + | {{Footer}} |
Citations
« Voilà la crise dans son ensemble et en détail : la volonté de chacun d’avoir des opinions, la décision de chaque sujet de se montrer indépendant, la libre pensée ne faisant jamais rien d’autre dans sa recherche de la liberté que remplacer l’ancienne religion par la superstition, c’est-à-dire des bouts de croyance choisis pour leur commodité subjective et remontés dans un ordre qui paraît naturel. »
— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 279
« Les Lumières et l’illuminisme. Le jour et la nuit, l’envers et l’endroit, l’ordre et le désordre, le phénotexte et le génotexte ? En français, la pensée dominante du 18e s’appelle Lumières et en italien illuminismo. Démasquage en passant d’une langue à l’autre. Traduction de l’illuminisme, trahison des Lumières. Et rétroversion dès lors nécessaire. Pour radiographer, voir le mouvement sous-cutané, observer les poumons de l’époque. Ce qu’on ne voit jamais à l’œil nu. Comme une sorte d’art de l’écorché. »
— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 181
« Notre temps est si rongé de bonnes intentions, si désireux de faire le bien qu’il voit le mal partout [...]. »
— Philippe Muray, « Après l’Histoire (1998-2002) », dans Essais, éd. Les Belles Lettres, 2015 (ISBN 9782251443935), p. 178
« La Société théosophique a pour mission d’apporter au monde la morale féminine qui lui manque. Tout syncrétisme constituant un retour au fond éternellement refoulé des religions après érosion et rabotage de leurs pics les plus élevés, donc les plus gênants, nous ramène à la femme. Cette déesse-mère qu’Abraham puis Moïse repoussèrent. La femme ne s’émancipera que si l’on parvient à saper la toute-puissance du “dieu mâle” d’Israël. »
— Philippe Muray, Le XIXe siècle à travers les âges (1984), éd. Denoël, 1984, p. 169
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