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− | {{Column|Philosophers}}
| + | == Citations == |
− | === [[Liberalism]] === | |
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− | « Le peuple ne peut déléguer au gouvernement le droit de faire quoi que ce soit que les individus n'auraient pas le droit de faire eux-mêmes. » | + | « Il est donc clair, par la pratique des gouvernements mêmes, aussi bien que par les lois de la ''droite raison'', qu'''’un enfant ne naît sujet d’aucun pays''', ni d’aucun gouvernement. Il demeure sous la tutelle et l’autorité de son père, jusqu’à ce qu’il soit parvenu à l’âge de discrétion ; alors, il est homme libre, '''il est dans la liberté de choisir le gouvernement sous lequel il trouve bon de vivre, et de s’unir au corps politique qui lui plaît le plus.''' » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke]
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− | « La liberté individuelle s'exerce même dans le droit dont dispose chaque individu de choisir sa société. Ceux qui veulent nous persuader que ceux qui sont nés sous un gouvernement y sont naturellement sujets et n'ont plus de droit et de prétention à la liberté de l'état de nature, ne produisent d'autres raisons que celle-ci, savoir que nos pères ayant renoncé à leur liberté naturelle, et s'étant soumis à un gouvernement, se sont mis et ont mis leurs descendants dans l'obligation d'être perpétuellement sujets à ce gouvernement-là. Mais nul ne peut, par aucune convention, lier ses enfants ou sa postérité. Hors d'un contrat donnant-donnant, aucun acte du père ne peut plus ravir au fils la liberté qu'aucun acte d'aucun autre homme peut faire. » | + | « '''Au commencement, tout le monde était comme une ''Amérique''''', et même beaucoup plus dans l’état que je viens de supposer, que n’est aujourd’hui cette partie de la terre, nouvellement découverte. Car alors on ne savait nulle part ce que c’était qu’argent monnayé. Et il est à remarquer que dès qu’on eut trouvé quelque chose qui tenait auprès des autres la place de l’argent d’aujourd’hui, les hommes commencèrent à étendre et à agrandir leurs possessions. » |
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Second traité du gouvernement civil'', 1690
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| + | |année=1992 |
| + | |page=190 |
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− | « Le contrat social ne doit lier que des individus qui le concluent unanimement entre eux. Ils s'unissent alors en société pour leur conservation, leur sûreté mutuelle, la tranquillité de leur vie, pour jouir paisiblement de ce qui leur appartient en propre, et être mieux à l'abri des insultes de ceux qui voudraient leur nuire et leur faire du mal. Chaque particulier convenant avec les autres de faire un corps politique, sous un certain gouvernement, s'oblige envers chaque membre de cette société de se soumettre à ce qui aura été déterminé par le plus grand nombre et d'y consentir, les autres demeurant selon leur volonté dans l'état de nature par rapport aux premiers. Dans l'état de nature, chaque individu a droit de faire exécuter les lois de la nature et de punir les coupables qui les ont violées.
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− | Cette liberté par laquelle l'on n'est point assujetti à un pouvoir absolu et arbitraire est si nécessaire, et est unie si étroitement avec la conservation de l'homme, qu'elle n'en peut être séparée que par ce qui détruit en même temps sa conservation et sa vie. Or, un homme n'ayant point de pouvoir sur sa propre vie ne peut, par aucun traité, ni par son propre consentement, se rendre esclave de qui que ce soit, ni se soumettre au pouvoir absolu et arbitraire d'un autre, qui lui ôte la vie quand il lui plaira.
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− | La liberté individuelle s'exerce même dans le droit dont dispose chaque individu de choisir sa société. Ceux qui veulent nous persuader que ceux qui sont nés sous un gouvernement y sont naturellement sujets et n'ont plus de droit et de prétention à la liberté de l'état de nature, ne produisent d'autres raisons que celle-ci, savoir que nos pères ayant renoncé à leur liberté naturelle, et s'étant soumis à un gouvernement, se sont mis et ont mis leurs descendants dans l'obligation d'être perpétuellement sujets à ce gouvernement-là. Mais nul ne peut, par aucune convention, lier ses enfants ou sa postérité. Hors d'un contrat donnant-donnant, aucun acte du père ne peut plus ravir au fils la liberté qu'aucun acte d'aucun autre homme peut faire. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Second traité du gouvernement civil'', 1690
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− | === [[Education]] ===
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− | « C'est par la crainte et le respect que vous devez d'abord prendre de l'empire sur leurs esprits; c'est par l'amour et l'amitié que vous devez plus tard les conserver. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Pensées sur l'éducation''
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− | « La politesse est la première et la plus engageante de toutes les vertus sociales. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Pensées sur l'éducation''
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− | === [[Property]] ===
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− | « Tout homme possède une propriété sur sa propre personne. A cela personne n’a aucun Droit que lui-même. Le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains, nous pouvons dire qu’ils lui appartiennent en propre. Tout ce qu’il tire de l’état où la nature l’avait mis, il y a mêlé son travail et ajouté quelque chose qui lui est propre, ce qui en fait par la même sa propriété. Comme elle a été tirée de la situation commune où la nature l’avait placé, elle a du fait de ce travail quelque chose qui exclut le Droit des autres hommes. En effet, ce travail étant la propriété indiscutable de celui qui l’a exécuté, nul autre que lui ne peut avoir de Droit sur ce qui lui est associé... »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke]
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− | === [[Law]] ===
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− | « La loi ne consiste pas tant à limiter un agent libre et intelligent qu’à le guider vers ses propres intérêts, et elle ne prescrit pas au-delà de ce qui conduit au bien général de ceux qui sont assujettis à cette loi. S’ils pouvaient être plus heureux sans elle, la loi s’évanouirait comme une chose inutile ; et ce qui nous empêche seulement de tomber dans les marais et les précipices mérite mal le nom de contrainte. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke]
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− | « L’état de nature est régi par un droit de nature qui s’impose à tous ; […] nul ne doit léser autrui dans sa vie, dans sa santé, sa liberté et ses biens. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Second Traité du Gouvernement civil, II''
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− | === [[Politics]] ===
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− | « Le peuple est le juge suprême de la façon dont les gouvernants remplissent leur mission puisqu’il est la personne qui leur a donné le pouvoir et qui garde à ce titre, la faculté de les révoquer. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke]
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− | === [[Liberty]] ===
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− | « La liberté naturelle de l’homme, consiste à ne reconnaître aucun pouvoir souverain sur la terre, et de n’être point assujetti à la volonté ou à l’autorité législative de qui que ce soit. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke]
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− | === [[Miscellaneous]] ===
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− | « Il n’y a point de meilleur moyen pour mettre en vogue ou pour défendre des doctrines étranges et absurdes que de les munir d'une légion de mots obscurs, douteux et indéterminés. »
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− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke], ''Essai sur l'entendement humain''
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− | == Works ==
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− | [[Category:Liberalism]]
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− | [[Category:Education]]
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− | [[Category:Law]]
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− | [[Category:Politics]]
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− | [[Category:Liberty]]
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− | [[Category:Philosophers]]
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Citations
« Il est donc clair, par la pratique des gouvernements mêmes, aussi bien que par les lois de la droite raison, qu’un enfant ne naît sujet d’aucun pays, ni d’aucun gouvernement. Il demeure sous la tutelle et l’autorité de son père, jusqu’à ce qu’il soit parvenu à l’âge de discrétion ; alors, il est homme libre, il est dans la liberté de choisir le gouvernement sous lequel il trouve bon de vivre, et de s’unir au corps politique qui lui plaît le plus. »
— John Locke, Traité du gouvernement civil (1690), trad. David Mazel, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992, p. 233
« Au commencement, tout le monde était comme une Amérique, et même beaucoup plus dans l’état que je viens de supposer, que n’est aujourd’hui cette partie de la terre, nouvellement découverte. Car alors on ne savait nulle part ce que c’était qu’argent monnayé. Et il est à remarquer que dès qu’on eut trouvé quelque chose qui tenait auprès des autres la place de l’argent d’aujourd’hui, les hommes commencèrent à étendre et à agrandir leurs possessions. »
— John Locke, Traité du gouvernement civil (1690), trad. David Mazel, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1992, p. 190
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