Différences entre les versions de « Charles Baudelaire »
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« Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, '''de tirer l’éternel du transitoire'''. [...] La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. » | « Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, '''de tirer l’éternel du transitoire'''. [...] La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. » | ||
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+ | Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; »</poem> | ||
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+ | |auteur=Charles Baudelaire | ||
+ | |titre de la contribution=Les Fleurs du Mal | ||
+ | |année de la contribution=1857 | ||
+ | |titre=Œuvres complètes | ||
+ | |éditeur=Robert Laffont | ||
+ | |collection=Bouquins | ||
+ | |année=2011 | ||
+ | |section=La Mort des pauvres | ||
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« '''Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !''' » | « '''Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !''' » | ||
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 17:26
Citations
« Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. [...] La modernité, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable. »
« Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents. »
« Le commerce est, par son essence, satanique. »
« Il n’y a rien d’intéressant sur la terre que les religions. »
« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »
« Il n’y a de gouvernement raisonnable et assuré que l’aristocratique.
Monarchie ou république basées sur la démocratie sont également absurdes et faibles. »
« Enfin, mon âme fait explosion, et sagement elle me crie : “N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde !” »
« Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
« Malgré les secours que quelques cuistres célèbres ont apportés à la sottise naturelle de l’homme, je n’aurais jamais cru que notre patrie pût marcher avec une telle vélocité dans la voie du progrès. Ce monde a acquis une épaisseur de vulgarité qui donne au mépris de l’homme spirituel la violence d’une passion. Mais il est des carapaces heureuses que le poison lui-même n’entamerait pas. »
« Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui ! »
« C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ;
C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; »
« Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ! »
« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »