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== Citationes ==
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« '''Rompons notre pain avec celui qui a faim, accueillons dans notre demeure le pauvre sans toit, vêtons celui qui est nu, et ne méprisons pas ceux qui sont de la même race que nous !''' »
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"Wrong is wrong even if everybody is doing it, and right is right even if nobody is doing it."
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« Quant aux fautes contre les coutumes des hommes, il faut les éviter en raison de la diversité de ces coutumes ; '''le pacte mutuel scellé par la coutume ou la loi d’une cité, d’une nation, ne saurait être violé par le caprice d’un citoyen ou d’un étranger'''. C’est laid un élément qui ne s’accorde pas au tout dont il fait partie. »
*[http://en.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustine Saint Augustine]
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« '''Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul.''' »
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« Les hommes, dont la vie terrestre est courte, ne sont pas capables d’accorder par la pensée les raisons des choses, dans les siècles passés et dans d’autres pays dont ils n’ont pas l’expérience, avec leur expérience particulière. Cependant, dans un même corps, dans une même journée, dans une même maison, ils peuvent facilement se rendre compte de ce qui convient à tel membre, à tel moment, à tel endroit, ou à telle personne. C’est pourquoi ils se scandalisent dans un cas et se soumettent dans l’autre. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin]
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== Citations sur Saint Augustin ==
 
 
« Les hommes voyagent au loin pour s’émerveiller de la hauteur des montagnes, des vagues énormes, de la mer, du cours si long des fleuves, de l’immensité de l’océan, de la rotation des étoiles ; et ils passent à côté d’eux-mêmes sans s’étonner. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin]
 
 
 
« Tel est l'amour de l'homme pour la vérité que, même s'il aime autre chose, il veut à tout prix que cette chose soit la vérité. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions''
 
 
 
« Pourfendre l'erreur, aimer celui qui est dans l'erreur. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin]
 
 
 
« À force de voir, on supporte tout ; à force de supporter, on admet tout. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin]
 
 
 
« Ce mot, quand nous le prononçons, nous en avons, à coup sûr, l’intelligence et de même quand nous l’entendons prononcer par d’autres. Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne m'interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l'ignore. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'' XI, 14, 17
 
 
 
« Quand on nommait un objet quelconque et que le mot articulé déterminait un mouvement vers cet objet, j’observais et je retenais qu’à cet objet correspondait le son qu’on faisait entendre, quand on voulait le désigner. Le vouloir d’autrui m’était révélé par les gestes du corps, par ce langage naturel à tous les peuples que traduisent l’expression du visage, les clins d’yeux, les mouvements des autres organes, le son de la voix, par où se manifestent les impressions de l’âme selon qu’elle demande, veut posséder, rejette ou cherche à éviter. Ainsi ces mots qui revenaient à leur place dans les diverses phrases et que j’entendais fréquemment, je comprenais peu à peu de que les réalités ils étaient les signes, et ils me servaient à énoncer mes volontés d’une bouche déjà experte à les former. Ainsi je mis en commun avec les gens de mon entourage les signes des volontés à énoncer. Ainsi, réglé sur l’autorité de mes parents et sur le signal donné par les grandes personnes, suis-je entré plus en avant en l’orageuse communauté de la vie humaine. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'', trad. Pierre De Labriolle, I, c. 8
 
 
 
== Citationes de Saint Augustine of Hippo ==
 
  
 
« Écoutez, vous qui m’êtes chers,
 
« Écoutez, vous qui m’êtes chers,
  
Nous, chrétiens, nous croyons à l’éternité des choses éternelles auxquelles nous appartenons.  Dieu ne nous a promis que la mort et la résurrection. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l’Apôtre que le Seigneur a élu pour bâtir son Eglise car Dieu n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, Il érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres Rome a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Mais je vous le demande, à vous qui m’êtes chers, désespérer de Dieu qui vous a promis le salut de Sa grâce, n’est-ce pas à le véritable scandale ? '''Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citra ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé ? Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui'''. Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole de Dieu. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair.  Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Rome, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière de Dieu, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas []. »
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Nous, chrétiens, nous croyons à l’éternité des choses éternelles auxquelles nous appartenons.  Dieu ne nous a promis que la mort et la résurrection. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l’Apôtre que le Seigneur a élu pour bâtir son Eglise car Dieu n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, Il érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres Rome a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Mais je vous le demande, à vous qui m’êtes chers, désespérer de Dieu qui vous a promis le salut de Sa grâce, n’est-ce pas à le véritable scandale ? '''Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citra ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé ? Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui'''. Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole de Dieu. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair.  Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Rome, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière de Dieu, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas [...]. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Ferrari Jérôme Ferrari], ''Le Sermon sur la chute de Rome'', éd. Actes Sud, 2012, p. 208
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Version actuelle datée du 11 mai 2023 à 17:24

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Citations

« Rompons notre pain avec celui qui a faim, accueillons dans notre demeure le pauvre sans toit, vêtons celui qui est nu, et ne méprisons pas ceux qui sont de la même race que nous ! »

— Saint Augustin, Les Confessions, trad. Joseph Trabucco, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080700216), p. 328


« Quant aux fautes contre les coutumes des hommes, il faut les éviter en raison de la diversité de ces coutumes ; le pacte mutuel scellé par la coutume ou la loi d’une cité, d’une nation, ne saurait être violé par le caprice d’un citoyen ou d’un étranger. C’est laid un élément qui ne s’accorde pas au tout dont il fait partie. »

— Saint Augustin, Les Confessions, trad. Joseph Trabucco, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080700216), p. 59


« Les hommes, dont la vie terrestre est courte, ne sont pas capables d’accorder par la pensée les raisons des choses, dans les siècles passés et dans d’autres pays dont ils n’ont pas l’expérience, avec leur expérience particulière. Cependant, dans un même corps, dans une même journée, dans une même maison, ils peuvent facilement se rendre compte de ce qui convient à tel membre, à tel moment, à tel endroit, ou à telle personne. C’est pourquoi ils se scandalisent dans un cas et se soumettent dans l’autre. »

— Saint Augustin, Les Confessions, trad. Joseph Trabucco, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1993 (ISBN 9782080700216), p. 58-59
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Citations sur Saint Augustin

« Écoutez, vous qui m’êtes chers,

Nous, chrétiens, nous croyons à l’éternité des choses éternelles auxquelles nous appartenons. Dieu ne nous a promis que la mort et la résurrection. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l’Apôtre que le Seigneur a élu pour bâtir son Eglise car Dieu n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, Il érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres Rome a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Mais je vous le demande, à vous qui m’êtes chers, désespérer de Dieu qui vous a promis le salut de Sa grâce, n’est-ce pas à le véritable scandale ? Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citra ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé ? Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui. Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole de Dieu. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair. Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Rome, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière de Dieu, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas [...]. »

— Jérôme Ferrari, Le Sermon sur la chute de Rome (2012), éd. Actes Sud, 2012, p. 208