Différences entre les versions de « Friedrich Hölderlin »
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:— Friedrich Hölderlin, ''Les peuples somnolaient...'' (1797) | :— Friedrich Hölderlin, ''Les peuples somnolaient...'' (1797) | ||
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« Ô Bellarmin ! Quand un peuple aime la beauté, quand il honore, en ses créateurs, le génie, un esprit commun circule, pareil au souffre de la vie ; la pensée timide s’épanouit, la suffisance fond, tous les cœurs sont doux et grands, et l’enthousiasme engendre des héros. Un tel peuple est la patrie de tous les hommes, et l’étranger volontiers s’y attarde. » | « Ô Bellarmin ! Quand un peuple aime la beauté, quand il honore, en ses créateurs, le génie, un esprit commun circule, pareil au souffre de la vie ; la pensée timide s’épanouit, la suffisance fond, tous les cœurs sont doux et grands, et l’enthousiasme engendre des héros. Un tel peuple est la patrie de tous les hommes, et l’étranger volontiers s’y attarde. » |
Version du 21 mai 2022 à 14:14
Citationes
« Mais aux lieux du péril croît
Aussi ce qui sauve. »
« Tel est notre ancêtre, le Dieu Soleil »
« Notre journée humaine, ah, que ses bornes sont étroites !
Tu vis, tu vois, tu t’étonnes, — le soir est là.
Dors maintenant aux lointains infinis où les années
Des nations passent et disparaissent. »
„Die Völker schwiegen, schlummerten, da sahe
Das Schicksal, daß sie nicht entschliefen, und es kam“
— Friedrich Hölderlin, Die Völker schwiegen, schlummerten... (1797)
« Les peuples somnolaient, mais le destin
prit soin qu’ils ne s’endormissent point. »
- — Friedrich Hölderlin, Les peuples somnolaient... (1797)
« Ô Bellarmin ! Quand un peuple aime la beauté, quand il honore, en ses créateurs, le génie, un esprit commun circule, pareil au souffre de la vie ; la pensée timide s’épanouit, la suffisance fond, tous les cœurs sont doux et grands, et l’enthousiasme engendre des héros. Un tel peuple est la patrie de tous les hommes, et l’étranger volontiers s’y attarde. »
« Le spectacle qu’offrent vos poètes, vos artistes, tous ceux qui estiment encore le génie, aiment et cultivent la beauté, n’est pas moins navrant. Les infortunés ! Ils vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, oui, comme le patient Ulysse assis en mendiant à sa propre porte, tandis que les insolents prétendants menaient grand tapage dans la salle et disaient : “Qui nous a amené ce vagabond ?” »