Différences entre les versions de « Cardinal Henri de Lubac »
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"In 1944, at a terrible moment of the most terrible century, Henri de Lubac wrote a reflection on Europe's civilizational crisis, ''Le drame de l'humanisme athée''. By "atheistic humanism" he meant the organized rejection of God — not the freelance atheism of individual skeptics but atheism as an ideology and political project in its own right. As de Lubac wrote, "It is not true, as is sometimes said, that man cannot organize the world without God. What is true is that, without God, he can only organize it against man."" | "In 1944, at a terrible moment of the most terrible century, Henri de Lubac wrote a reflection on Europe's civilizational crisis, ''Le drame de l'humanisme athée''. By "atheistic humanism" he meant the organized rejection of God — not the freelance atheism of individual skeptics but atheism as an ideology and political project in its own right. As de Lubac wrote, "It is not true, as is sometimes said, that man cannot organize the world without God. What is true is that, without God, he can only organize it against man."" | ||
− | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End of the World as We Know It'', quoting [ | + | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Steyn Mark Steyn], ''America Alone: The End of the World as We Know It'', quoting [[Cardinal Henri de Lubac|Henri de Lubac]] in ''The drama of atheist humanism'', Regnery Publishing, 2008 (ISBN 9781596985278), p. 97 |
== Bibliographia == | == Bibliographia == |
Version du 26 juillet 2017 à 12:13
Citationes
« Sous les innombrables courants de surface qui portent dans tous les sens la pensée de nos contemporains, il nous a semblé en effet qu’il existait un courant profond, ancien déjà, ou plutôt une sorte d’immense dérive : par l’action d’une partie considérable de son élite pensante, l’humanité occidentale renie ses origines chrétiennes et se détourne de Dieu. […] De plus en plus, l’athéisme contemporain se veut se veut positif, organique, constructif. »
« La conviction de Feuerbach et de Marx, aussi bien que celle de Comte et de Nietzsche, était que la foi en Dieu disparaissait pour toujours. Ce soleil tombait sur notre horizon pour ne plus jamais se lever. Leur athéisme se croyait et se voulait définitif, ayant, pensait-il, cet avantage sur les athéismes anciens, d'écarter jusqu'au problème qui avait fait naître Dieu dans la conscience [...]. Cependant, le soleil n'a pas fini de se lever ! Marx n'était pas encore mort, Nietzsche n'avait pas encore écrit les plus brûlants de ses livres, qu'un autre homme, Dostoïevski, génie inquiétant lui aussi, mais plus véritablement prophète, annonçait, par des fulgurations étranges, la victoire de Dieu dans l'âme humaine, son éternelle résurrection. »
« Il n’est pas vrai que l’homme [...] ne puisse organiser la terre sans Dieu. Ce qui est vrai, c’est que, sans Dieu, il ne peut en fin de compte que l’organiser contre l’homme. L’humanisme exclusif est un humanisme inhumain. »
« Cependant l'athéisme se défend bien. Il s'est construit un palais de cristal, où tout est lumière, et en dehors duquel il a décidé qu'il n'y avait rien. Ce palais, c'est l'univers de la raison, tel qu'ont achevé de le constituer la science et la philosophie modernes. »
« Les socialistes révolutionnaires sont les héritiers des libéraux qui, à l'école de l'Occident, sont devenus athées. « Anéantir Dieu », tel est le premier point de leur programme, le premier mot d'ordre qu'ils répandent par leurs tracts. De cet athéisme, ils tirent les conséquences. Ne se contentant plus d'une vague croyance au progrès, ils entreprennent de construire l'humanité sans Dieu. Il sont logiques [...]. »
« Les juifs furent un grand peuple, parce qu'ils n'ont vécu que pour attendre "le vrai Dieu" et le donner au monde ; les Grecs ont divinisé la Nature et ont légué au monde leur religion, c'est-à-dire leur philosophie et leur art ; Rome a divinisé le peuple sous la forme de l'État ; la France a été l'incarnation du catholicisme romain, et elle répand aujourd'hui un socialisme athée qui en est la suite naturelle... »
« L'humanisme athée ne pouvait aboutir qu'à une faillite. L'homme n'est lui-même que parce que sa face est illuminée d'un rayon divin. »
Citationes de Cardinal Henri de Lubac
"In 1944, at a terrible moment of the most terrible century, Henri de Lubac wrote a reflection on Europe's civilizational crisis, Le drame de l'humanisme athée. By "atheistic humanism" he meant the organized rejection of God — not the freelance atheism of individual skeptics but atheism as an ideology and political project in its own right. As de Lubac wrote, "It is not true, as is sometimes said, that man cannot organize the world without God. What is true is that, without God, he can only organize it against man.""
- Mark Steyn, America Alone: The End of the World as We Know It, quoting Henri de Lubac in The drama of atheist humanism, Regnery Publishing, 2008 (ISBN 9781596985278), p. 97