Différences entre les versions de « Benjamin Constant »
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{{Réf Livre | {{Réf Livre | ||
|auteur=Benjamin Constant | |auteur=Benjamin Constant | ||
− | |titre=Commentaire sur L'Ouvrage de Filangieri | + | |titre=Œuvres de G. Filangieri |
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|année d'origine=1822 | |année d'origine=1822 | ||
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« Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés. » | « Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés. » |
Version du 6 mai 2017 à 10:15
Citationes
« [...] prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu'elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux. »
« Augmenter la force de l'autorité collective n'est jamais que donner plus de pouvoir à quelques individus. Si la méchanceté des hommes est un argument contre la liberté, elle en est un plus fort encore contre la puissance. Car le despotisme n'est autre chose que la liberté d'un seul ou de quelques-uns contre tous. »
« Il faut que la puissance du gouvernement contrarie le moins qu'il est possible la marche de l'espèce humaine. »
« L'impôt [...] est infailliblement nuisible. »
« Combien il vaut mieux souffrir de l'oppression de ses ennemis que rougir des excès de ses alliés. »
- Benjamin Constant, « De l'esprit de conquête et de l'usurpation dans leurs rapports avec la civilisation européenne », dans Adolphe, suivi de : Quelques réflexions sur le théâtre allemand et la tragédie de Wallstein ; De l'esprit de conquête et de l'usurpation, éd. Charpentier, 1845, partie II (« De l'usurpation »), chap. 19, p. 369
« L'individu n'est, même dans les états les plus libres, souverain qu'en apparence [...] sa souveraineté est restreinte, presque toujours suspendue […] et si, à des époques fixes et rares, et entouré de précautions et d'entraves, il exerce cette souveraineté, ce n'est jamais que pour l'abdiquer. »
- Benjamin Constant, Principes de politique (1815), éd. Guillaumin, 1872, p. 9