Différences entre les versions de « Discussion:Gustave Flaubert »
(Paginam instituit, scribens '« Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu'ils me semblent également bornés, faux, puérils, s'attaquant...') |
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« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. » | « Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'' | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'' | ||
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« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. » | « Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'', t. VII, p. 153 | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'', t. VII, p. 153 | ||
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Version du 13 février 2017 à 07:47
« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. »
- Gustave Flaubert, Correspondance
« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »
- Gustave Flaubert, Correspondance, t. VII, p. 153