Différences entre les versions de « Saint Augustin »
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"Wrong is wrong even if everybody is doing it, and right is right even if nobody is doing it." | "Wrong is wrong even if everybody is doing it, and right is right even if nobody is doing it." | ||
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« '''Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul.''' » | « '''Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul.''' » | ||
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« Les hommes voyagent au loin pour s’émerveiller de la hauteur des montagnes, des vagues énormes, de la mer, du cours si long des fleuves, de l’immensité de l’océan, de la rotation des étoiles ; et ils passent à côté d’eux-mêmes sans s’étonner. » | « Les hommes voyagent au loin pour s’émerveiller de la hauteur des montagnes, des vagues énormes, de la mer, du cours si long des fleuves, de l’immensité de l’océan, de la rotation des étoiles ; et ils passent à côté d’eux-mêmes sans s’étonner. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin] | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin] | ||
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« Tel est l'amour de l'homme pour la vérité que, même s'il aime autre chose, il veut à tout prix que cette chose soit la vérité. » | « Tel est l'amour de l'homme pour la vérité que, même s'il aime autre chose, il veut à tout prix que cette chose soit la vérité. » | ||
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'' | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'' | ||
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« Pourfendre l'erreur, aimer celui qui est dans l'erreur. » | « Pourfendre l'erreur, aimer celui qui est dans l'erreur. » | ||
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'', trad. Pierre De Labriolle, I, c. 8 | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone Saint Augustin], ''Les Confessions'', trad. Pierre De Labriolle, I, c. 8 | ||
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« Écoutez, vous qui m’êtes chers, | « Écoutez, vous qui m’êtes chers, | ||
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Ferrari Jérôme Ferrari], ''Le Sermon sur la chute de Rome'', éd. Actes Sud, 2012, p. 208 | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Ferrari Jérôme Ferrari], ''Le Sermon sur la chute de Rome'', éd. Actes Sud, 2012, p. 208 | ||
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Version du 25 octobre 2016 à 13:35
Citationes
"Wrong is wrong even if everybody is doing it, and right is right even if nobody is doing it."
« Aime tes parents et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul. »
« Les hommes voyagent au loin pour s’émerveiller de la hauteur des montagnes, des vagues énormes, de la mer, du cours si long des fleuves, de l’immensité de l’océan, de la rotation des étoiles ; et ils passent à côté d’eux-mêmes sans s’étonner. »
« Tel est l'amour de l'homme pour la vérité que, même s'il aime autre chose, il veut à tout prix que cette chose soit la vérité. »
- Saint Augustin, Les Confessions
« Pourfendre l'erreur, aimer celui qui est dans l'erreur. »
« À force de voir, on supporte tout ; à force de supporter, on admet tout. »
« Ce mot, quand nous le prononçons, nous en avons, à coup sûr, l’intelligence et de même quand nous l’entendons prononcer par d’autres. Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne m'interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l'ignore. »
- Saint Augustin, Les Confessions XI, 14, 17
« Quand on nommait un objet quelconque et que le mot articulé déterminait un mouvement vers cet objet, j’observais et je retenais qu’à cet objet correspondait le son qu’on faisait entendre, quand on voulait le désigner. Le vouloir d’autrui m’était révélé par les gestes du corps, par ce langage naturel à tous les peuples que traduisent l’expression du visage, les clins d’yeux, les mouvements des autres organes, le son de la voix, par où se manifestent les impressions de l’âme selon qu’elle demande, veut posséder, rejette ou cherche à éviter. Ainsi ces mots qui revenaient à leur place dans les diverses phrases et que j’entendais fréquemment, je comprenais peu à peu de que les réalités ils étaient les signes, et ils me servaient à énoncer mes volontés d’une bouche déjà experte à les former. Ainsi je mis en commun avec les gens de mon entourage les signes des volontés à énoncer. Ainsi, réglé sur l’autorité de mes parents et sur le signal donné par les grandes personnes, suis-je entré plus en avant en l’orageuse communauté de la vie humaine. »
- Saint Augustin, Les Confessions, trad. Pierre De Labriolle, I, c. 8
Citationes de Saint Augustine of Hippo
« Écoutez, vous qui m’êtes chers,
Nous, chrétiens, nous croyons à l’éternité des choses éternelles auxquelles nous appartenons. Dieu ne nous a promis que la mort et la résurrection. Les fondations de nos villes ne s’enfoncent pas dans la terre mais dans le cœur de l’Apôtre que le Seigneur a élu pour bâtir son Eglise car Dieu n’érige pas pour nous des citadelles de pierre, de chair et de marbre, Il érige hors du monde la citadelle de l’Esprit-Saint, une citadelle d’amour qui ne s’écroulera jamais et se dressera toujours dans sa gloire quand le siècle aura été réduit en cendres Rome a été prise et vos cœurs en sont scandalisés. Mais je vous le demande, à vous qui m’êtes chers, désespérer de Dieu qui vous a promis le salut de Sa grâce, n’est-ce pas à le véritable scandale ? Tu pleures parce que Rome a été livrée aux flammes ? Dieu a-t-il jamais promis que le monde serait éternel ? Les murs de Carthage sont tombés, le feu de Baal s’est éteint, et les guerriers de Massinissa qui ont abattu les remparts de Citra ont disparu à leur tour, comme s’écoule le sable. Cela tu le savais, mais tu croyais que Rome ne tomberait pas. Rome n’a-t-elle pas été bâtie par des hommes comme toi ? Depuis quand crois-tu que les hommes ont le pouvoir de bâtir des choses éternelles ? L’homme bâtit sur du sable. Si tu veux étreindre ce qu’il a bâti, tu n’étreins que le vent. Tes mains sont vides, et ton cœur affligé ? Et si tu aimes le monde, tu périras avec lui. Vous m’êtes chers. Vous êtes mes frères et sœurs et je suis triste de vous voir ainsi affligés. Mais je suis bien plus triste encore de vous trouver sourds à la parole de Dieu. Ce qui naît dans la chair meurt dans la chair. Les mondes passent des ténèbres aux ténèbres, l’un après l’autre, et si glorieuse que soit Rome, c’est encore au monde qu’elle appartient et elle doit passer avec lui. Mais votre âme, remplie de la lumière de Dieu, ne passera pas. Les ténèbres ne l’engloutiront pas […]. »
- Jérôme Ferrari, Le Sermon sur la chute de Rome, éd. Actes Sud, 2012, p. 208