Différences entre les versions de « Robert Brasillach »
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Au cur le dernier chant d'Orphée, | Au cur le dernier chant d'Orphée, | ||
Tu leur tends la main sans un mot, | Tu leur tends la main sans un mot, | ||
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Brasillach Robert Brasillach], ''Poèmes de Fresnes'', « Les Sept Couleurs » | *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Brasillach Robert Brasillach], ''Poèmes de Fresnes'', « Les Sept Couleurs » | ||
Version du 3 février 2013 à 15:16
War
« Si nos armées n'étaient faites que de chevaliers qui combattent par choix et par liberté, quelle plus grande beauté humaine pourrait-il y avoir que la guerre ? »
« Le sang qui a coulé est toujours un sang pur. »
History
« L’histoire est écrite par les vainqueurs. »
- Robert Brasillach, Les frères ennemis, 1946
« Tu souhaitais dans les nuits noires
Une aube encore pour t’éclairer,
Pour pouvoir attendrir l’histoire
Sur tant de justes massacrés,
Pour embarquer sur ta mémoire
Tant de trésors prêts à sombrer. »
- Robert Brasillach, « Chant pour André Chénier »
« Les plus pessimistes sur les hommes sont toujours dépassés par la réalité. »
Death
« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir, ô morts de février. »
- Robert Brasillach, veille de sa mort, 05/02/1945
« Et ceux que l'on mène au poteau
Dans le petit matin glacé,
Au front la pâleur des cachots,
Au cur le dernier chant d'Orphée,
Tu leur tends la main sans un mot,
Ô mon frère au col dégrafé... »
- Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes, « Les Sept Couleurs »
Nationalism
« [...] ce mal du siècle, le fascisme. »
- Robert Brasillach, Les Sept Couleurs (1939), éd. Plon, coll. Le Livre de poche, 1965, p. 105
Civilization
« Arabe ou espagnole, de quelque nom qu'on l'appelle, cette civilisation a joué un rôle considérable dans le Moyen Age, et principalement dans l'établissement de notre tradition aristotélicienne. »
- Robert Brasillach, Œuvres complètes, éd. Club de l'honnête homme, 1965, p. 288
France
« Mon pays m'a fait mal par ses routes trop pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m'a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l'on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.
Mon pays m'a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l'océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d'un ciseau trop léger.
Mon pays m'a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu'on ne connaît plus.
Mon pays m'a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m'a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.
Mon pays m'a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,
Mon pays m'a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l'épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniements au plus juste salaire.
Mon pays m'a fait mal par ses fables d'esclave,
Par ses bourreaux d'hier et par ceux d'aujourd'hui,
Mon pays m'a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ? »
- Robert Brasillach, 18 novembre 1944, moins de trois mois avant son exécution