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− | http://www.archiveseroe.eu/leontiev-a48497220
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− | « L'homme privé de la liberté du mal ne saurait être qu'un automate du bien. »
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− | « La liberté du mal peut être un plus grand bien qu'un bien forcé. »
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− | « '''Toutes les idées de progrès sont primaires et grossières, elles sont à la portée de chacun.''' Tant qu’elles ne furent que l’apanage de quelques esprits d’élite, elles témoignèrent d’intelligence et de profondeur. Des hommes d’un grand savoir les ont ennoblies, grâce à leurs dons exceptionnels. Mais, en elles-mêmes, ces idées-là sont à la fois fausses, grossières et tout à fait repoussantes. '''Le bonheur terrestre est absurde et impossible''' ; le règne d’une justice universelle et égale pour tous, est pareillement une absurdité. Il est même une injustice et une insulte à l’égard de l’élite. En sa vérité, l’Évangile n’a pas promis la justice terrestre. Il n’a pas prêché la liberté juridique, mais seulement la liberté de l’esprit, laquelle est accessible même à ceux qui sont enchaînés. Les martyrs au nom de la foi ont existé sous le joug turc. Sous le régime de la Constitution belge, il n’y aura à peine que des bienheureux. »
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− | {{Réf Livre
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− | |auteur=Constantin Léontiev cité par [[Nicolas Berdiaev]]
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− | |titre=Constantin Leontiev
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− | |traducteur=Hélène Iswolsky
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− | |éditeur=Berg International
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− | |collection=Histoire des idées
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− | |année=1993
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− | |ISBN=9782900269855
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− | |page=}}
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− | « Ô égalité haïssable ! Ô lâche monotonie ! Ô progrès trois fois maudit ! Ô montagne féconde, nourrie de sang, mais pittoresque, de l’histoire universelle ! Depuis le siècle dernier, te voilà déchirée par une naissance nouvelle, et tes entrailles martyres ont accouché d’une souris. Nous assistons à la venue au monde d’une caricature qui défigure l’image des anciens hommes : l’Européen rationnel moyen, avec son grotesque vêtement, que le miroir de l’art ne saurait même pas idéaliser ; un être à l’esprit mesquin qui se sustente d’illusions, frotté de vertu terrestre et de bonnes intentions pratiques ! '''Depuis le début de l’histoire, on n’avait point vu d’alliage plus monstrueux : jactance intellectuelle devant Dieu, et platitude morale devant l’idole humanitariste, uniforme et incolore. Humanité exclusivement travailleuse, impie, et dénuée de passions. Peut-on aimer une humanité pareille ? Ne doit-on pas haïr, non pas les hommes eux-mêmes, lesquels sont stupides et ont perdu le sens, mais l’avenir qu’ils se préparent ? Ne devons-nous pas le haïr de toutes les forces de notre âme, et même de notre âme chrétienne ?''' »
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− | |auteur=Constantin Léontiev cité par [[Nicolas Berdiaev]]
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− | |titre=Constantin Leontiev
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− | |traducteur=Hélène Iswolsky
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− | |année=1993
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